Protestants de France, ou Vies de protestants en France, qui traversent l'histoire depuis la Première Réforme jusqu'à la reconnaissance par l'Assemblée nationale des principes de la liberté religieuse ; l'ouvrage est précédé d'une note historique sur le p (2023)

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titre:Protestants de France, ou Vies de protestants en France, qui traversent l'histoire depuis la Première Réforme jusqu'à la reconnaissance par l'Assemblée nationale des principes de la liberté religieuse ; l'ouvrage est précédé d'une note historique sur le protestantisme en France ; il est suivi de pièces justificatives, et écrit sur des papiers pour la plupart non publiés. Par Nagel-Rosenstiel / MM. euh. et Ém. sorcière

auteur :Eugène Harger (1808-1868). tekst auteur

auteur :Émile Hage (1810-1865). auteur du texte

Éditeur:J. Cherbuliez (Paris)

Date de publication:1846-1859

thème:Huguenots - France

thème:Protestante - France

Notification d'ensemble :http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30566200g

type :monographie imprimée

taal :François

Format:10 rouleaux. ;en-8

décrire :Fonds documentaire : GTextes1

décrire :dictionnaire biographique

À droite:disponible en ligne

À droite:Lieu public

CARTE D'IDENTITÉ:Arche : /12148/bpt6k6103157h

bron :Bibliothèque Nationale de France, Département de Philosophie, Département d'Histoire, Département des Sciences Humaines, 8-LD175-46 (8)

Préservation numérique :Bibliothèque nationale de France

Date de publication:28/07/2010

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France

protestant

Partie VIII

Paris. — Imprimé par B. THUNOT et Cie, rue Racine, 26.

France

protestant

de

La vie protestante française

Oui, c'est célèbre dans l'histoire

Dès le début de la Réforme

jusqu'à ce que le principe de la liberté des cultes soit reconnu

Assemblée nationale

mépris d'avance

Notes historiques sur le protestantisme en France

Faire le suivi des pièces justificatives et écrire sur des documents volumineux inconnus

PAR

mm. GDE. C'est. La Haye

Partie VIII

Nagel-Rosenstiel.

Paris

JOÈL CHERBULIEZ, libraire et éditeur

Rue Geld 10, 10

Genève, même maison

1858

France

Protestant.

Née

NAGEL (BURCARD), abbé de la riche abbaye de Münster, se convertit au protestantisme. En 1536, suite à un accord avec ses moines, Nagel démissionne et se retire à Mulhouse, où il abdique bientôt publiquement et prend femme. Ses préceptes irritèrent les moines qui refusèrent de lui verser la pension qu'ils lui avaient promise. Moorhouse, qui lui avait accordé les droits civiques, a pris son cas et en conséquence, après la mort de Nagel, le procès s'est terminé par une sentence arbitrale du magistrat de Colmar déclarant que l'abbaye de Münster devait payer les dettes de son ancien abbé. et A ses héritiers un montant de 200 florins sera payé en compensation.

L'exemple de Nagel en 1545 est

suivi du curé de la cathédrale

Munster, Thomas Wiel, Câlins

Réformes ouvertes et introductions.

Permettez-moi de vous présenter.

Le duisit ne rencontra aucune résistance dans la ville de la part des magistrats, mais non sans opposition du clergé (voir LECKDEIG).

NARBONNE-CAYLUS (CLAUDE DE), Baron de FAUGÈRES, Lunas, etc., brave chef huguenot, un des célèbres vicomtes de Quelcy, fils de Jean de Narbonne et de Béatrix de Faugères. Le baron de Forugères servit la cause protestante dès 1562 (voir IV, p. 150), malheureusement ses gains furent ternis par les excès qu'il laissa commettre. ses soldats. En 1568, les catholiques profitent de son absence pour piller son château. Peu après, son cousin Saint-Pierre les déporta. Mais il fit semblant de garder son butin, alors un Forgel enragé se tourna vers le baron Rieux, l'échangeant contre son aide en changeant de position. L'année suivante, cependant, il redevient protestant et gagne le soutien des habitants.

NAR-2 - NAR

tantes de Castres, il réussit à expulser de son château la garnison que de Rieux y avait placée. Le préfet Béziers tenta sans succès de le reprendre (voir VI, p. 218). Faugères fit reconnaître Lodève en 1575 par les habitants de la ville, Gressac et Salmon, et trouva le moyen de pénétrer dans l'enceinte de la ville par un aqueduc pour devenir maître de la ville. Les habitants se défendent vaillamment et luttent durement contre les assaillants, et Etienne de Beyne (sieur de Gos) est blessé au bras par un tir d'arquebuse. Mais leur bravoure n'a fait qu'enrager les soldats huguenots, qui ont ensanglanté leur victoire d'une horrible vengeance. Le 24 août 1574, le baron Faugère assiste au Parlement de Montauban. En 1575, il prend le commandement général des diocèses de Béziers, Lodève et Narbonne. En 1577, il part avec Châtillon pour aider Montpellier. L'année suivante, les catholiques le tuèrent dans son château. "Sa tête, lit-on dans les fragments de l'évasion d'Obais, a été emmenée à Lodève et jouée dans la rue."

Claude de Narbonne-Caylus épousa la marquise de Gep, femme de Rocozels, à Béziers en 1544 et eut trois enfants : 1° JEAN, plus tard ; - 2° MARIE, épouse de Jean de Roquefeuil en 1571, puis Jean de Ferrier, dit Capitaine La Peyre, veuve 1610 ; - 5e marquise, épouse, 158), Guillaume de Ferroul, Foussillon, seigneurs argentins d'Ajac et de Laurens.

En 1589, Jean de Narbonne-Caylus, baron de Faugères, Lunas et Rocozels, s'allie à Antoinette Du Caylar, fille de Guillaume, coseigneur de Spondillan et Puyserguier, et d'Isabeau de Lort. Il mourut en 1640 et laissa cinq enfants : 1° GUILLAUME, né en 1597, fils d'Antoine de Graves, seigneur de Saint-Martin et de Marguerite de Rapp ;

Il a été enterré avant son père;

— 2° HENRI, suiveur — 5° JACQUES, Baron de Lunas, décoré par Jacques de Vignolles et Anne de Boyer, président du Décret de Castres (archgen. TT. 257) lors de son baptême en l'église de Bédarieux en 1607. Il épousa Marguerite Moreton en 1655 et vécut en 1669;

— 4° ISABELLE, née en 1599, épouse Jean de Perrin, sieur de La Bessière en 1614 ; — 5° MARQUISE, née en 1600, baptisée par Jean de Ferroul et Marie de Narbonne ; 1623, épouse Abel Des Landes du Sieur de Saint-Palais.

Henri de Narbonne-Caylus, né en 1604, baptisé Marc de Ferroul, sieur d'Ajac et Jacquette de Ferroul (Arch. TT. 257) en l'église de Bédarieux le 18 octobre, décédé le 27 septembre 1659, décédé en se mariant deux fois à ont été : d'abord à Isabeau de Vignolles, fille du Président des Décrets ; seconde en 1641, à la fille de Louis, Isabeau de Bargeton. Du premier lit vinrent : 1° JEAN-JACQUES, mort en 1648 ; - 2° ANTOINETTE, qui épousa Louis de Ribes, sieur de Lésignan en 1649 et mort en 1684. Le second fut : 5° PIERRE, Baron de Faugères, qui émigra après sa démission et fut nommé consul de l'ambassade de l'Electeur de Brandebourg ; il mourut en 1694. Sa femme, Louise de Morogues, fut internée en France et feignit l'abstinence en 1686. Mais elle saisit la première occasion favorable pour rejoindre son mari à Berlin (voir VII, p. 543) - 4° JEANGABRIEL - 5° HENRI, sieur de Sourlan, capitaine de cavalerie, qui reçut la baronnie de Faugères après abstinence, et épousa en 1703 Marie-Anne de Pascal, néo-catholique, fille de Jacques, sieur de Saint-Félix, et de Joachime de Morogues, qui laissèrent une veuve sans enfant en 1706 ;- 5° ANNE, décédée à Berlin où elle se réfugia ; - 6° ISABEAU,

Gnar — 3 - Gnar

Épouse Jacques de Rozelle-Beaumont, conseiller à l'ambassade de Prusse, et meurt sans enfant en 1723.

NARDIN (JEAN-FRÉDÉRIC), prêtre, né le 29 août 1687 à Montbéliard, le 7 décembre 1728 à Bramont. Il servira de ligne directrice pour cet avis. Nardin était le douzième enfant du révérend Daniel Nardin, vice-recteur du duché de Montbéliard (décédé en novembre 1707), et de Charles Du Mary, fille de Charles Duvernoy. Ses parents envisagent de faire de lui un magistrat. Dès l'âge de 16 ans, ils l'ont envoyé à l'Université de Tubinguk. Mais les souhaits du jeune homme n'ont pas été pris en compte, une certaine prédilection pour le mysticisme lui a fait irrésistiblement étudier la théologie. Dans cet état d'esprit, tout est pour lui un présage et un avertissement, comme si Dieu ne se souciait que de lui. Nous avons tous tendance, plus ou moins, à faire de nous le centre de l'univers. Duvernoy nous donne un curieux exemple des hallucinations qui tourmentaient le jeune Nardin. exister. En se rendant à Tubingue, il lui arriva de perdre son épée (car même les écoliers à cette époque portaient des habits de cour), et au lieu de s'en prendre à sa propre négligence, il s'en prit au destin en écrivant à ses parents : « Dieu lui a fait perdre son épée, il la perte ne peut être prise que comme un avertissement, par lequel Dieu veut qu'il comprenne qu'il n'est pas appelé à porter les armes du monde, mais l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu ; il n'y a rien de mal à servir. C'est ainsi qu'on diminue Dieu en faisant de Lui notre mesure. L'orgueil est intimement lié à l'humilité. Toutes sortes d'autres petites situations, toutes naturelles et mesquines, lui paraissent bien des bizarreries pour le tenir éveillé.

Ses pensées ont grandi et finalement ses parents ont cédé. Heureusement, les présages ne mentaient pas dans cette affaire. Après avoir terminé des cours de théologie, Nadine a accepté un poste d'enseignante dans une famille privée. Il remplit le lieu de confiance avec la plus grande dévotion jusqu'à ce qu'en 1714, le prince de Montbéliard le rappelle dans sa patrie et le nomme diacre dans l'église d'Héricourt. Il a pris ses fonctions le 12 juin. Son enthousiasme, parfois son insouciance, ne tarde pas à se faire des ennemis. Duvernoy écrit : « Nardin était dit non protestant ; des passages de ses enseignements sont apparus qui les contrediraient prétendument ; ses rencontres avec des amis, et ses instructions aux auditeurs en particulier, ont été qualifiées de réunions douteuses et secrètes interdites ; il a été interprété devant les juges civils et ecclésiastiques ; il s'est avéré dûment influencé par l'unitarisme et soupçonné d'hérésie. En conséquence, il a été suspendu et privé d'avantages. En lisant ceci, il convient de rappeler que l'auteur lui-même a été profondément influencé par les enseignements de piétisme(1) Influencer cette personne (1)

per(1) Depuis le début du siècle, les opinions religieuses des chrétiens désignés en Allemagne comme frères pieux et solidaires se sont répandues dans tout le pays montbéliard, selon le Bulletin de la Réforme du Comté de Montbéliard J.-J. Pelletier, ministre de Vandoncourt, puis d'Allanjoie, fut l'un des premiers partisans parmi nous et les promut avec enthousiasme. Son fils, Georges Léopold, qui en fut longtemps curé avant d'entrer dans l'église de Montbéliard, se passionna également pour la diffusion des enseignements, qu'il reçut de la célèbre école de Stella de Spener, missionnaire à Schwarzbourg, qui était une très religieuse homme. Figure exemplaire et croyante qui avait visité Montbéliard en 1659. [Est-ce que lui ou l'un de ses descendants a eu l'honneur d'ouvrir la voie au célèbre Oberlin du Ban de La Roche à partir de 1708 ? Le nom de Pell—

Gnar — 4 — Gnar

La sécurité ne s'arrête pas là. Nardin est cité devant l'intendant de Franche-Comté (car le domaine d'Héricourt dépend alors du roi de France), et Nardin se rend à Besançon (février 1717) ; il le renvoya avec bonté en lui disant : « Votre enseignement me semble meilleur, car celui-ci est enseigné par nos plus zélés médecins catholiques. Je prévois que vous aurez des ennemis, et vos enseignements les effraient, votre exemple les confond ; Vous pouvez compter sur ma protection. Le jugement bienveillant du gouverneur catholique a peut-être aidé à ramener un sentiment plus philanthropique parmi les compatriotes de Nardin. "Après que ses juges, écrit Duvernoy, l'eurent examiné de plus près et confronté ses excuses et les accusations frivoles portées contre lui, ils donnèrent immédiatement un procès équitable quant à la pureté de sa doctrine et de sa morale... par grâce il fut admis et déclaré orthodoxe , dégagé de toutes les fautes dont on le soupçonnait. Le 22 juin 1718, il reprit toutes les fonctions de prêtre et fut nommé diacre de l'église de Blâmont."

Il ne cessa pas non plus de lui témoigner du respect en toutes occasions dans cette haute position de seigneur. Il a même pris ses conseils à cœur dans la sélection des officiels nommés pour lui. Nadine s'est acquittée de ses fonctions pastorales avec le plus grand zèle ; en lui se trouvaient les qualités d'un vrai pasteur, l'amour, la foi, la charité, mais parfois l'arrogance obscurcissait son jugement : ainsi ses enseignements n'avaient pas l'effet escompté. . Franchement, le public qu'il cible est trop social pour se nourrir de doctrines antisociales. Il est sans doute bon de promouvoir le renoncement au monde, mais il ne faut le promouvoir que dans une certaine limite, et la raison est la portée du jugement. Ne nous méprenons pas sur notre nature. Les ermites les plus sacrés ne sont que des monstres égoïstes. Dieu n'a pas créé l'homme pour une vie de contemplation. Vivre seul dans la prière signifie la mort, le suicide. Un surplus de biens n'est plus une marchandise. C'est ce que Nadine ne comprend pas. Duvernoy a dit: "Il est né avec des dons d'une fortune considérable, qu'il a acquise par l'éducation et le travail, et la grâce divine l'a sanctifié et a augmenté avec ses dons." Il n'y a rien de l'aura sombre et méprisante affichée par les faux dévots. Sa tendance à la retraite ne le rendait pas timide et son envie d'apprendre n'empêchait pas son sens de l'humour d'être ouvert d'esprit et même enjoué. Son sérieux s'accompagne d'humilité et de tendresse. Il était attentionné, gentil, hospitalier, serviable et généreux, même plus que ses capacités ne le lui permettaient. Il

y aller presque continuellement

A ces propriétés de l'esprit, M. Nardin ajouta les puissances de l'esprit et des connaissances semblables à son état. Il n'a pas

Il est toujours vénéré dans la communauté et un hymne qu'il a composé est encore chanté]. Avec les prêtres susmentionnés, le diacre J.-F. Nardin et le curé J.-N. Vallet-des-Barres leur influence pour accroître son audience à Héricourt, Laire, Tavel et tous les quartiers. Dans certains endroits, des rassemblements privés ou des monastères se formaient dont les membres se consacraient strictement à la dévotion. Le chef du Conseil de Montbéliard était le prêtre allemand [c'est-à-dire l'Église allemande] J.-J Duvernoy. Prêtre Fries [déposé en 1758, il retournera en Allemagne avec les frères Morav], Condenan van Wodongourt, Jacques et plus tard Paul van Erobon et Claregut n'hésitent pas à s'y joindre. "

NAS

5 —

traduction des adresses réseau

Comparé à Paul, il n'est ni un grand exploit scientifique ni un parangon de l'éloquence humaine, mais bien qu'ignorant, il est versé dans l'érudition ecclésiastique. Il parlait couramment l'allemand, le latin et le grec et avait une bonne compréhension de l'hébreu et de l'anglais. Dans ses sermons, M. Nardin

Il a lu plus de son coeur que de sa connaissance ; il a appris plus dans la prière que dans les livres ; il n'a pas écrit un texte complet. Il a simplement esquissé les principaux points de son discours. Ces sermons jouissaient et ont encore une certaine réputation parmi les protestants. Nadine a vécu une vie de célibat. Son fanatisme religieux l'a sans doute poussé à vider prématurément sa source de vie et il mourut à l'âge de quarante et un ans. Nardin était le dernier diacre de l'église de Blâmont. L'église a été dissoute après sa mort en janvier 1729. Les rapports à son sujet sont les suivants:

I. Prédicateurs évangéliques, ou sermons des dimanches et jours de fête, Bâle, 1735 ; Montbéliard, 1750, in-4° ; Nouvellement édité, révisé et embelli, avant Vies d'auteurs, J.-J. Duvernoy, Montb., 1754, in-4°; 4e édition, Paris, 1821, 4 vol. à moins de -8°. —La Vie de Nardin, Duvernoy, Choffin, Halle, 1759, in-8°, Strasb., Levrault, 1847, in-12 Réimprimé avec quelques abrégés.

deux. Psaumes et chants spirituels, éd. Joffen, Halle, 1740; Nouvelle édition, 1755, in-12. — Ces hymnes ont été partiellement traduits. Allemand d'origine; on les attribue à tort à Choffin (voir ce nom), qui s'appuie sur la croyance de Meusel.

Nasser (BARTHÉLÉMY), pasteur protestant, est né à Strasbourg en 1560, fit ses études dans sa ville natale puis fréquenta les grandes universités d'Allemagne. Devient diacre de la cathédrale en 1590, prêtre de St Thomas en 1593, puis plus tard

Doyen du Département de Théologie de l'Université de Strasbourg, également recteur. Il mourut le 21 avril 1614 en tant que président du chapitre St. Thomas. Selon Rotermund et Lipenius, nous l'avons :

I. Spiritual Trombone Sound, Strab., 1612, 1617 et 1625, in-4°。 - Recueil de 62 布道。

II.VII Interprétation du sermon de Buss-Psalmenin XXV, Strab., 1612, in-4°.

3. Sermons [39] sur passe. externe rencontré Postille évangélique, Strab., 1621, in-fol.

四、 Épître-Posti, Leipzig, 1621, in-fol.

V. Evangelica-Postilla, Frankf., 1621, in-fol. ; Arg., 1621, 1654, ci-dessous.

six. Discours funèbres sur l'Ancien et le Nouveau Testament, Strab., 1623, in-4°. — Autre recueil de 85 Sermon.

NATALIS, nom d'une famille d'origine italienne, fondée à Montauban, où Jean de Natalis, JD et avocat, servit honorablement comme premier consul en 1628. Un de ses descendants, également nommé Jean, a poursuivi une carrière militaire, s'élevant au grade de colonel et accédant au poste de trésorier en chef à sa retraite. Lorsque l'édit de Nantes fut révoqué, il resta en France et fut détenu, on ne sait pourquoi (1) ; mais il envoya en Suisse, et de là en Prusse, son fils appelé aussi Jean, sa fille Walter épousa Étienne de Cortier. Il réussit plus tard à quitter le royaume et se réfugia à Berlin. Frédéric Ier lui décerne le titre de conseiller à l'ambassade. Il mourut alors qu'il se rendait à Aigle à la recherche de sa femme, Marthe de Colom.

Né à Montauban en 1670, le jeune Jean de Natalis rejoint le régiment des cadets et se distingue dans toutes les campagnes de Fred (1)

Frédé (1) 1686, Natalis, avocat, rétrogradé à Domfront (archgén. M. 674).

NAU - 6 - NAU

Rick moi. Il rejoint le régiment de Varennes pour sa bravoure, est promu lieutenant-colonel et en 1719 il est fait commandant de Pillau. Promu colonel en 1721, il reçoit le régiment laissé vacant par la mort du général Desel en 1727. En 1742, le roi de Prusse le nomme gouverneur de Neuchâtel. Natalis mourut dans la ville le 29 mars 1754. En 1720, il épousa Susan-Charlotte Lafarge, la fille d'un conseiller à la Chambre de commerce de Königsberg. Après sa mort, sa veuve retourna à Berlin, où elle se suicida en 1779. Ses trois fils ont servi honorablement sous le drapeau prussien. L'aîné, nommé Paul, est né à Pillau en 1721, a atteint le grade de général de division et a reçu l'Ordre du Mérite pour ses services. Il mourut à Crossen le 4 avril 1789. Un troisième avait déjà porté les épaulettes de capitaine lorsqu'il mourut des suites de ses blessures. Ils ont une sœur aînée, Anne Charlotte, qui vit à Crossen.

PHILIPPE, mathématicien, né le 28 décembre 1654 à Metz et mort le 7 mars 1729 à Berlin.

A douze ans, le jeune Nord entre à la cour de Saxe-Eisenach comme page. Participant aux études et aux jeux du jeune prince professant son amour, il vit se dérouler devant lui une merveilleuse carrière, et au bout de quatre ans son père le ramena, de quelle bizarrerie extravagante nous ne savons rien. Ses parents n'avaient ni la capacité ni la volonté de le forcer à lire ; ils ne lui ont donné aucune instruction; et tout ce qu'il savait, sa connaissance de la littérature latine, des mathématiques et de la théologie, il l'a appris sans professeur. Il était passionné par sa religion et ne souhaitait pas rester en France après l'interdiction du culte protestant en France. Il quitta Metz avec sa femme et son fils le jour même de la fermeture du temple. il a réussi à gagner

Après avoir gagné, il est allé à Hanau, où il est resté environ deux ans. De Hanau, il s'installe à Berlin, où il devient professeur de mathématiques à la prestigieuse Académie Joachim en 1687 et devient secrétaire et traducteur en 1690. En 1696, il est nommé informateur des pages et mathématicien de la cour, la même année il succède à Langerfeld comme professeur de mathématiques à l'Académie de dessin. En 1701, la Société scientifique a rejoint et le roi de Prusse a fondé le Prince's College en 1704, où les mathématiques étaient enseignées. Il est décédé à l'âge de 74 ans en tant que père d'une famille nombreuse. Voici une liste de ses oeuvres :

I. Méditation sacrée sur la paix de l'âme, Berlin, 1690, in-12.

deux. Bref historique de la naissance et du développement du kouakérisme, Colorado, 1692, in-12. - Cette œuvre est attribuée à Barbier, d'après la croyance de Mylius.

III La morale évangélique contre une partie de la morale philosophique publiée au siècle, Berlin, 1699, 2 vol. à -8°.

4. Geometria zum Gebrauch der Fürstenakademie, Berlin, 1704, in-4°. — Peut-être Grunde der Messkunst parut-il à Berlin en 1706, en -4°, seulement une réimpression.

V. La perfection suprême de Dieu dans ses attributs divins et la parfaite intégrité de l'Écriture au sens ancien réformé, défendue par la droite raison contre le manichéisme à Bayle, Amst., 1708, 1708, 5 livres. Toute dissidence est largement diffusée dans la partie 2. à 12 heures. — Dans cet article, Naudé commence à réfuter Bayle. Le Clerc et Jaquelot l'avaient déjà fait, mais à ses yeux sans grand succès : ils venaient d'être écrasés, disait-il, par le dernier ouvrage du philosophe de Rotterdam. La première partie est consacrée à expliquer l'origine du mal dans le monde. L'auteur parle avec force

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Sa logique obstinée, applicable uniquement au système supralapsaire, n'hésite pas à tirer cette répugnante conclusion de certains passages de la Bible que Dieu est l'auteur du péché ; en effet, ajoute-t-il, en guise de correction, il est saint. Dans la deuxième partie, notre sévère calviniste expose son système de transfallénisme, qui, selon lui, est basé sur la Parole de Dieu, et répond aux objections de Dumoulin, Dayer, Claude et d'autres opposants au maraudage.

six. Recueil d'Objections au Traité de la Souveraine Perfection de Dieu, et Réponses, Amst., 1709, in-12.

VII Une étude approfondie de la théologie mystique, Zerbst., 1713, in -8°.

huit. Revue de deux traités nouvellement découverts par M. de La Placette, Amst., 1715, 2 vol. à 12 heures. - Naudé, qui, selon Chauffepie, « s'est fait le défenseur des systèmes de théologie les plus stricts et les plus horribles » et, dans le feu de la polémique, n'a pas épargné ses adversaires, accusant La Placette de blasphémer Dieu du plus horrible des blasphèmes que l'homme peut concevoir », comme le célèbre moraliste, dans les deux traités concernés, attribue une petite part à l'œuvre rédemptrice de l'homme.

Neuf. Pensées théologiques sur la conception des doctrines naturelles et commandements du décret divin, 1714, in-4°.

X. Opmerkingen over enkele passages in het Osterwald-traktaat over de bronnen van verderf en zijn catechismus, Berl., 1716, in-8°. Publié en français après le N° VIII.

XI Entrevue séparée, Berlin, 1717, in-8°. — partiellement traduit du néerlandais par Teclinck,

douze. Réfutation de la Revue philosophique, Berlin, 1718, in-8°. —Nord dénonce la tolérance, même s'il est lui-même victime de persécutions.

Treize. Traité de justice, Leiden, 1736, in-8°. - Vieux. Titre posthume.

Naudé a également publié Epistola quâ mendacium nunquam licitum esse demonstratur dans T.V. de Diarium gallicum à La Haye, et ses mémoires dans le T. III de Miscellanea Berolinensia, intitulé : Collectio quarundam notarum geometrioe practicoe facilitum afferentium. Il a également écrit L'Apologie évangélique, Réflexions sur la Théodicée de Leibniz, et d'autres ouvrages qui n'ont jamais été publiés, mais dont les manuscrits sont déposés à la bibliothèque de l'Académie Joachim après sa mort.

Parmi les nombreux enfants laissés par Philippe Naudé, seuls deux, nommés PHILIPPE comme il l'a fait, et l'autre ROGER-DAVID, restent dans l'histoire ; car il n'y a aucune preuve positive que Naudé ait été réfugié à Londres, dit Campfer (La Haye, 1729, vol. 2 in-fol.) Selon la traduction française de Barbier, nous le devons à sa postérité.

I. Philippe Naudé, né à Metz le 18 octobre 1684, était encore dans son berceau lorsque ses parents quittèrent la France avec lui. Son père avait l'intention de l'évangéliser et de l'élever sous l'œil vigilant de l'Académie Joachim. Après avoir terminé la philosophie sous Lacroze, il entre dans le domaine de la théologie. Mais une timidité naturelle et une forte préférence pour les mathématiques l'ont éloigné du sacerdoce. Lorsqu'il eut le temps de s'adonner à ses passions, il se consacra à l'algèbre et à la géométrie, et fit de rapides progrès. En 1707, il fut nommé pour succéder à son père à l'Académie. L'année suivante, il fréquente son université

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Joachim. En 1714, il devient membre de l'Académie des sciences de Berlin et en 1758, il est admis à la Royal Academy of Sciences de Londres. Il mourut le 17 janvier 1745. Sa femme, Anne Jacob, l'épousa en 1714 et lui donna plusieurs enfants, dont sept survécurent. Selon Nicero, c'est une personne très respectable et intègre. En effet, son caractère était doux et aimable, sa piété sincère et ses mœurs irréprochables. Il a laissé en manuscrit un commentaire sur les principes de Newton et plusieurs articles sur toutes les branches des mathématiques, en trois volumes. à -4° ; mais il ne publia qu'une demi-douzaine de mémoires entrecoupés de diverses revues. Berolin., Sur des problèmes d'algèbre ou de géométrie. Voici le l : T. I et II, Regula quâ inveniuntur omnes cujuslibetcunque producti algebraici diviseurs, dummodo in nullo divisore terminus sit incommensurabilis ; - T. III, Demonstratio trium theorematum ; - T. V, Conspectus trigonoscopioe cujusdam no voe ; - T VI, Problema geometr. de maximis in figuris planis, — T. VII, Conspectus trigonoscopici continuatio, cum adjectis quibusdam problematis algebraicis.

Van de zeven kinderen van Philippe Naudé zijn er slechts twee namen bewaard gebleven, als we rekening moeten houden met Jean Naudé, uit Berlijn, een professor Frans aan de Universiteit van Halle, die het vertaalde, gepubliceerd in Halle in 1794 en 1795, in twee Partager. en -8° petite comédie pour enfants. L'autre s'appelait Jacques ; il est né à Berlin le 25 février 1759. Son beau-frère Kies, le savant mathématicien, a d'abord promis de peindre l'alphabet. Il est ensuite envoyé à l'Académie Joachim puis à l'Université de Halle, où il suit des cours de théologie. A terminé son école et a rejoint une célèbre famille de médecins en tant que tutrice

Starr, dont la recommandation l'a certainement aidé à se hisser dans les rangs des candidats Dom. À ce titre, il s'est rendu en Allemagne et aux Pays-Bas à ses propres frais. À son retour à Berlin en 1770, il reçut son ordination et l'année suivante fut nommé chef du département théologique de l'Académie Joachim, poste qu'il occupa avec un enthousiasme inébranlable jusqu'à sa mort. Il mourut le 50 décembre 1799, laissant derrière lui une réputation de fervent chrétien et de fin patriote.

deux. Roger-David Naudé, né le 29 juin 1694 à Berlin, fit des études de théologie, fut affecté à Emerick en 1721, d'où il fut appelé à Berlin en 1724 pour servir comme curé de Redrickstadt. Selon Elman, il était un savant théologien et un écrivain doué. Cependant, nous ne pensons pas qu'il ait publié quoi que ce soit. En 1745, il est nommé professeur d'éloquence et recteur de l'Académie de France, succédant à Jean Rosal. Il continua à exercer ces fonctions jusqu'à sa mort le 30 janvier 1766.

NAUDIN (PIERRE), apothicaire à Paris et valet de chambre du Roi, donna naissance à cinq enfants de son mariage avec Louise Gilbert, à savoir : 1° ANNE, née le 24 mai 1612, née sous l'apothicaire Jean Froment et baptisée par Marie Lambert ; elle épousa le marchand rennais Jean de Gennes, sieur de Boisguy, en 1644 et lui donna trois enfants, dont un seul, Jean, naquit en 1653 et était majeur ; - Marguerite 2e, épouse, 1642, Gilles Du Val, Sieur de Vieuxpont, fils de Thomas Du Val, Sieur du Noyer et Marthe Bizeuil ; — 3° THEODORE, M.D., né le 26 février 1616 , qui épousa en 1648 Louise Grostête, fille de Marin Grostête, Sieur du Chesnoy, MD, né à Orléans, et de Priscille Regoumier. Il mourut en 1675 lorsque sa fille LOUISE, née en 1651, épousa Philippe Guide, MD, fils de Jean Guide.

NAU — 9 — Valeur nette d'inventaire

Marié à Jeanne Riboudeault à Châlons-sur-Saône, père de deux fils, Philippe baptisé le 4 décembre 1678, Jacques-Louis Jacques-Louis est né le 7 janvier 1680. Outre cette fille, Théodore Naudin a eu un fils, THÉODORE, né le 11 avril 1650, et une seconde fille, PHILOTHÉE-ESTHER, qui deviendra plus tard l'épouse de l'avocat Louis de Rochebouet, sieur de Launay Fils de Jacques de Rochebouet et d'Esther Stuart, elle engendra JacquesLouis le 18 janvier 1680, un autre Jacques-Louis baptisé le 19 mars 1681 , Marguerite-Faye Marguerite-Philothée a été baptisée le 28 juin 1682, Esther le 28 novembre 1685, et un autre Jacques-Louis le 14 janvier 1685 ; - 4° MARIE, consacrée au baptême du 1er février 1626 par le chirurgien Jean Naudin et Marie Gilbert, épouse du peintre Du Garnier ; - 5° Paul, né le 2 juin 1628.

Le chirurgien dont vient de parler Jean Noudin était probablement le frère de Pierre l'apothicaire ; il mourut à Paris en 1665 à l'âge de 70 ans, du mariage naquirent trois fils : JEAN, né le 15 mars 1615, doué au baptême de Jean de Valigny, chambellan du duc de Bouillon, et Jeanne Mallard, PIERRE née le 2 février 4, 1616, CHARLES baptisé le 24 mai 1618 (Reg. de Charenton).

La famille Naudin serait originaire de Loudun ou de Saumur. Elle est depuis longtemps croyante réformée. Michel Naudin épouse Anne Bontemps dans l'église protestante de Loudun en 1572 et Toussaint de Saumur et Pierre Naudin se marient dans la même église en 1578, le premier à Lucrèce Andion et le second à Vincente Dubois. La révocation de l'Edit de Nantes l'en chassa. Une partie est basée aux Pays-Bas, l'autre partie est située aux États-Unis. En 1700, la veuve Nordin est emprisonnée avec sa fille dans l'église du Christ à Paris (Arch. E. 3586).

NAVIÈRES (CHARLES DE), poète médiocre, né le 3 mai 1544 dans une famille noble à Sedan, mais peu fortunée, mort le 15 novembre 1616 à Paris. Après avoir terminé ses études littéraires à l'université de Paris, Navières poursuit une carrière militaire et devient gentilhomme au service du prince et de la princesse d'Orange. Il a occupé la place pendant quelque temps; puis il entra au service de Robert de La Marck, seigneur de Sedan, qui le nomma écuyer. Après la mort du prince en 1574, il continua à vivre à Sedan et reçut le titre de capitaine de la jeunesse de la ville. Nous ne savons pas ce que les accusations l'ont forcé à faire, mais elles ne l'ont pas empêché d'abandonner son amour de la littérature. Il préfère cultiver une sorte de poésie qui a toujours été vénérée par les poètes, c'est-à-dire les psaumes : une culture de l'ingratitude, pleine de dégoût, mais parfois richement récompensée. En 1606, il fut autorisé à lire à Henri IV un fragment d'un poème héroïque qu'il avait écrit en son honneur. Le monarque amateur d'encens l'a encouragé à mener à bien son épopée. Ravi de cette approbation, Naverez revient à Sedan. Mais il n'y resta pas longtemps. Il pense que la présence de son héros l'inspirera davantage et qu'il sera plus digne de sa faveur s'il suit son exemple et renonce à sa religion. Il est donc allé à Paris et a renoncé; mais, soit la mort d'Henri IV troublait ses projets, soit une autre raison qui nous était inconnue, il vécut misérablement, et se retira à l'Académie de Reims, son compatriote et ami, le proviseur. Jean Morel, lui donna son logement et l'appela à dîner. « Le même goût de l'étude et le même type d'étude, un caractère plus cohérent, dit l'abbé Boulliot, ont rapidement établi un lien étroit entre Jean Morel et Navière.

BROUILLARD - 10 - BROUILLARD

Du fait de son destin, notre poète vit dans un quasi isolement à l'Académie de Reims, dans une mélancolie douce et sereine. Le temps qu'il a volé à la muse a été consacré à la musique et aux activités religieuses. "Il est mort dans les bras de son ami. La Croix du Maine a eu tort de le citer parmi les victimes de la Saint-Barthélemy. Nous terminerons par le récit du jugement de Guill." Colletet dans ses Vies des poètes français (1) Traitant de Navières ; nous avons emprunté au livre de M. Boulliot. Il disait : « Autant j'admire la beauté héroïque de Charles de Navières, autant je ne peux louer sa poésie. » Il n'y a pas d'éloge qui ne puisse se comparer aux vertus des vers de ce compatriote parnassien, dont les défauts ne peuvent qu'être mieux compris par lire ses œuvres extravagantes. Non qu'il n'ait pas un grand génie dans notre art, non que son esprit fût en quelque sorte incapable de produire des œuvres héroïques ; mais ses lignes étaient si rustiques et farouches qu'elles semblaient très proches des forêts des Ardennes, où il est né. Il était si superstitieux sur les arcanes du rythme que, pour le rendre toujours plus riche, il appauvrissait souvent ses lignes pour qu'elles soient souvent raides, sobres, brutales et vulgaires. Pourtant, on peut voir dans son expression grossière qu'il y a un sentiment héroïque et une ingéniosité ingénieuse dans les fragments de "Henriard". de lui. Il a commencé à traduire Lucan en vers. Mais personne ne croit qu'il n'est pas si difficile de faire mieux. Navier Sic est toujours salué comme le plus grand talent de son temps par Ronsard, Dorat, Jean Morel. Sic transit, Gloria Mundi.

(1) Ce manuscrit est conservé à la Bibliothèque Royale du Louvre.

On doit à Navières :

I. Ode à la paix, Paris, 1570, pp. 12, in-12, avec musique, dédié au parrain de l'auteur, le comte de Maulevrier.

deux. La renommée de Charles de Navières, G. Sedanois, la réception à Sedan, le mariage à Mézières, le sacre à Saint-Denis et l'entrée du roi [Charles IX] et de Royne [Elisabeth d'Autriche] à Paris, poésie historique divisée en le chant de V et dédié à leur majesté (sic), Paris, Maturin Prévost, 1571, in-8°.

III Psaumes, en poésie française, en partie chants nouveaux, en partie quelques psaumes, Anvers, Plantin, 1579, in 8° de pp. 104, précédé d'une lettre poétique au prince et à la princesse d'Orange, datée du 1er janvier 1579, Anvers. Boulliot. Il s'agit sans doute du même livre cité par P. Lelong et Adelung sous ce titre : Les psalmes mis vers français, Anvers, 1580, in-12. A la même date, des bibliographes allemands pointent également les Navières : le premier hymne antique, écrit en français, mais il s'agit peut-être d'une copie.

4. Poésie pour le tombeau de la Très Illustre et Pieuse Madame Charlotte de la Marque, la Duchesse de Bouillon, etc., par Ch. de Navières, capitaine de la jeunesse de Sedan, Sedan, Sedan, Rivery, 1594, in-4°, 24 pp. — Il y a plusieurs pièces dans la collection qui ne sont pas de Navières.

V. Les douze heures du jour artificiel, avec notes, Sedan, Abel Rivery, 1595, in-4°, pp. 194. Langres, Georges Lombard, 1597, in-4°, même décret. Utilisez-en un nouveau. titre. — Dans une lettre préparatoire, le poète nous dit qu'il avait l'intention de publier un poème d'art, un Henriard et un Lucan-François ; mais il n'a produit que des fragments

valeur liquidative

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valeur liquidative

Les deux derniers poèmes. Les six premières heures contiennent 558 quatrains, la plupart d'entre eux du Livre Saint, dans les six autres heures, nous voyons quelques hymnes et divers petits poèmes sur la naissance, la crucifixion, la résurrection, le jugement dernier et la vie éternelle. Dans un avertissement, l'imprimeur annonce que l'auteur s'apprête à publier Douze heures de la nuit, en même temps que ses Henriard et Lucan François. « Les notes du poète, ajoute l'abbé Boulliot, témoignent de ses capacités de lecture. D'ailleurs, son but est très admirable : c'est de former le cœur des jeunes en exerçant leur mémoire. Dans ses quatrains, le prêtre n'en note que deux qui le valent un régal. Nous ne rapporterons que :

Lorsque Solon salua les deux prêtres, le greffier les nomma. Pas le clergé, mais le pasteur, dit-on, bon[homme

Le bon Solon les salua par d'autres paroles décidées : adieu, curé, dit-il, ce n'étaient pas des clercs.

six. Navières, G.S.P.R. Poésie et musique au baptême à Bergen. Dauphin et Mesdames, fils et fille d'Henri IV et de Marie (Royne de France), avec des exemplaires de sa Henriade et de son Lucain, Paris, Georges Lombard, 1606, in-12, pp. 52. — Dans sa lettre spéciale à Henri IV, Naviès espère que dès qu'il publiera une traduction poétique des poèmes de Lucain, il présentera son Henriard au livre vingt-cinq. Le début du dernier poème que nous allons raconter réconfortera le lecteur qui a perdu le reste :

J'ai soufflé sur les bras militaires d'Henri, soufflé sur une partie des bras du lys d'or, et dans l'attaque j'ai mené en tant que bannières, personnes, princes, parents et équipements similaires. La volonté de Dieu, la princesse extraordinaire, les chaînes du destin entre les mains de l'éternité, l'empereur de l'univers haut et bas, réchauffe mon âme et anime les lignes.

Ce genre de tonnerre n'est plus du tonnerre, il a explosé, jouons à un si mauvais jeu de mots. sur place

Si nous demandons à l'empereur de réchauffer son cœur, il est plus juste, à notre avis, que le poète lui demande de nourrir le sang et de calmer les nerfs. Navires traduit en musique ce précieux commencement. Son court clip de Lucain ne promet rien de plus.

Sept. Poésie qui rappelle aux étudiants de l'Université de Paris la ville française, Paris, 1606, in-8°.

« Puis, dit Boulliot, dès le dixième livre de sa Henriade, dans son hommage à l'Université de Paris, il le remercia d'avoir grandi dans ses bras sous la houlette de Jean Dorat, Pierre Galland, L'Escot, Marcel, Jean Passerat et Pierre Ramus. »

huit. A la mémoire de Henri de Bourbon, duc de Tyty^fkMier, prince de Dombes, feu ^mikp dernier. De février 1605 et al., Paris, 1988, pp. 14, 12.

Neuf. Mémorial au feu Père Ingres, duc de Jovas, Paris, 1608, à 8°.

X. Poème funèbre sur la mort du grand-duc de Florence, et quelques quatrains sur la statue du roi Henri IV, représenté à cheval, au-dessus des grilles de l'hôtel de ville, Paris, 1609, 8°.

11. L'heureuse entrée du feu roi Henri le Grand au paradis, ses nobles louanges et les prières sacrées des Français pour le couronnement du nouveau roi, Paris, 1610, in-12, pp. ce petit poème, il y a le vers 95 Eroica Henriade.

douze. Suite des quatrains de Navières, G. S., dédiés à la statue royale érigée sur le pont Henriès le 25 août 1614, et au retour de la prochaine Majesté (sic), H. L. M., Paris, 1614 , in-12, p. 16.

- La grandeur du cheval a surtout frappé notre poète, et il ne s'en est pas remis. "Il (Henri IV) a également reçu cette récompense pour sa vertu incomparable, ayant les plus belles statues et les plus grands chevaux que quiconque :

Administration nationale de l'énergie — 12 — Administration nationale de l'énergie

Bien mérité (qui voudrait offrir un cadeau au destinataire) un cheval d'or virgilien, un instar montis equum, une magnifique figure ressemblant à la vision de Nabuchodonosor et un laurier ou un olivier similaire. La grandeur et l'immensité du château de Lyamos, le savoir-faire et les matériaux, l'or, l'argent, les perles et les pierres précieuses sont admirables. Ma est très enthousiaste, il ne s'arrête pas, et la plupart de ses quatrains louent sa longueur :

Le plus beau cheval illustre notre Franco. Le Roi Souverain dans les Airs : Ce plus beau cadeau vient du Duc de Florence, qui a repris le Dieu qui donne l'esprit.

Phoebes, reconnaissant le beau cheval comme le sien, s'exclamant : D'où vient ce noble Flabican, dit-il ? Non, Soleil, cette lettre n'est pas de ton écurie : ce Florican du Grand-Duc au Grand Roy.

On ne peut manquer de citer à nouveau le quatrain suivant :

Informez le cheval et voyez qu'il n'a pas d'ailes et qu'il peut élever Roy dans les étoiles. Notre Henri le Grand n'a rien à voir avec eux et a l'intention de voler beaucoup de richesses.

N'est-ce pas un aphorisme ? Les cœurs ailés utilisent leurs ailes.

M. Boulliot ne nous a pas dit msc. de la Henriade a été conservée ; selon l'auteur, le poème compte pas moins de trente mille vers. On considère aussi Navières comme la tragédie du poème alexandrin Philandre, écrit d'après La Croix du Maine, épuisé.

Né à Moëse, NÉAU (ELIE) quitte la France en 1679 pour s'installer à Boston, où des protestants français ont fondé une institution florissante. En 1692, sa cause l'appela à New York, et il monta à bord d'un navire qui lui appartenait, pour être ramené en France par des pirates de Saint-Malo. Ne disposant pas d'un brevet de titre de séjour à l'étranger, formalité exigée pour tous les Français installés hors du royaume en 1670 (Arch. gén. E. 5356), il tombe sous le coup de la déclaration du mois

En août 1669, il lui fut interdit de quitter la France, et s'il avait été sujet de Louis XIV, son corps et ses biens seraient confisqués ; c'est une grande injustice. Après des mois de pagaie sur la Vieille Madame et Magnanime, il s'abandonne à son sort avec un courage admirable et engage ses malheureux compagnons à persévérer, et en 1694 est détaché à la demande d'un prêtre catholique. Chains a refusé de célébrer la messe dans une cuisine. avec un tel « pestiféré » et fut jeté dans les cachots du Fort Saint-Nicolas à Marseille. Il y resta, privé d'air, de soleil, de vêtements et de nourriture, jusqu'à ce que Lord Portland soit finalement libéré en 1697. Il est probable que Néau retourna en Amérique ; mais nous n'osons pas affirmer qu'il s'agit du même Elie Néau qui fut ordonné missionnaire auprès des nègres et des indiens à New York le 4 août 1704. En 1706, ce dernier est accusé d'avoir des liens criminels avec Vincent de Alexandre Allaire avec la France. Ils n'ont aucun mal à prouver l'absurdité de cette affirmation.

Sous cette rubrique : Récit de la tribulation d'un esclave protestant français sur un navire de guerre royal français, Londres, 1699, in-4°, Récit des aventures d'Elie Néau, trad. En anglais, sous cette rubrique : His (1)

Son (1) Pierre Peiret est alors employé de l'église et Pierre Peiret est remplacé la même année par Jacques Laborie, qui laisse à sa mort une veuve et cinq enfants. Vers la même époque, le chœur était composé d'Elie Boudinot, Gabriel Le Boiteux, Barberie et Droillet.

capable

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Née

Bref récit de la crucifixion du sieur Elie Néau dans les galères et cachots de Marseille, Roth, 1701. Jusqu'à présent, nous n'avons pas pu l'obtenir.

NEEL (GUILLAUME), Normand, moine augustin, se convertit au protestantisme en 1555 et fut martyrisé. Crespin ajouta dans son martyre le credo de ce vaillant défenseur de la cause évangélique, rétrogradé et brûlé vif à Evreux, officiellement condamné, confirmé par l'Assemblée de Rouen. "Le martyr est-il né d'une famille noble du même nom, dont plusieurs branches semblent avoir embrassé la religion réformée, telles que celles de Sainte-Marie, La Caillery et La Bouillonnières ?" temps de rétractation L'auteur était Michel Niel, gendre de l'éminent prêtre Du Bosc et père du prêtre Philippe Niel, mort à Arnheim en 1744 et quitta la France avec lui en 1685 (archgen. M. 678) les bourgeois Jacques et Robert Neil van Dieppe (ibid. TT. 261), dont les descendants survivent encore à Jersey. La Bouillonnière laissa péniblement sa fille Marie en France, qui renonça à sa foi après un long emprisonnement aux Nouvelles Catholiques de Paris en 1699 (Ibid. E. 3585). D'autres Niers sont restés dans leur patrie, mais n'ont pas abandonné. En 1778, Jacques Nière, 11 ans, est enlevé à ses parents et incarcéré dans la nouvelle église catholique de Caen, où il demeure en 1781 (ibid. TT.502).

NENTER (GEORGES-PHILIPPE), professeur de médecine à l'Université de Strasbourg, tenta de perfectionner l'art de guérir à partir des célèbres principes de Stahl et publia à cet effet Physiologie et Pathologie médicale qu'il publia plus tard, sous l'impulsion de ses étudiants. a ensuite développé une série de doctrines dans ses "Fondements de la médecine théorique et pratique". ce

Son travail l'a exposé à de vives critiques de la part de ses toujours nombreux partisans de la norme ; il a été principalement blâmé pour ne pas comprendre pleinement les principes de Starr. Voici une liste de ses publications.

I. De la génération des êtres vivants uni-et equivocâ, Arg., 1706, in-4°。

deux. De l'usage physique en médecine, Arg., 1707, in-4°.

3. De l'usage de la vessie, Arg., 1707, in-4°.

IV Exemple du Commentaire de Pharmacie de Daniel Louis pour les Temps Modernes, Arg., 1708, 4°.

V. Théorie de l'homme sain ou physiologie médicale, Arg., 1714, in-12 ; 1725,在-8°。

6. Théorie de l'homme malade ou pathologie médicale, Arg., 1716, in-8°.

zeven. Fundamentals of Theoretical-Practical Medicine in tabelvorm, op verzoek van de belangrijkste Stahlius en andere artsen, T. I, Arg., 1718, in-4° T. II, id., 1721, in-4°; New ed., Venet., 1753, in-fol.- Dans la Préface, Nenter fait une critique très judicieuse et très-juste de la médecine de son temps.

NÉRAC, dit MAZAMET, était le doyen de l'ordre huguenot de sa ville natale, qui a joué un certain rôle en Languedoc après la Saint Barthélemy. En 1572, Mazamet s'empara d'Oxylon par ruse, et après avoir protégé la place dès le matin, marcha sur Mazamet avec l'aide de Lorrac, et prit une compagnie sur les Oules en quelques heures ; il força alors les catholiques à quitter Villemany, où ils attaquaient. En décembre de la même année, sous Paulinus, il participe au siège du château de Lombez et assiste les frères Bouffard dans leur première tentative de carrière à Castres. L'année suivante, Mazamet se distingue non seulement en Haute-Languedoc sous l'impulsion de Rocles et de Castelrens, mais aussi dans le

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conquit Aleth, vaincu aide de Joyeuse, conquit Saint Albi avec l'aide de Paulin, qui devint gouverneur; mais il est rejoint par l'éminent vicomte en Bas-Languedoc et assisté du capitaine Tremes le 25 octobre Uchau est capturé et malgré une trêve avec Damville est saccagé et pillé. De retour à Castres, avec l'aide des frères Tourenne, cousins ​​d'Étienne de Molinier, il conquit Beize à Narbonne. Une dispute s'élève entre eux sur une question de commandement, et les deux Tourénas sont assassinés par les soldats de Mazamet, qui poursuivent son succès et s'emparent du château de Saint-Afrique en mai.

En 1575, le capitaine Mazamet lance une nouvelle campagne dans le Bas Languedoc. Le 15 mai 1576, il prend Le Signan par escalade ; ce fut son dernier fait d'armes. En 1577, il est traîtreusement capturé près de La Bruguière et froidement assassiné par des catholiques, ainsi que le capitaine Bousquet, qui parvient à s'évader.

NETTANCOURT, nom d'une importante famille champenoise, dont une branche, les BETTANCOURT, est protestante depuis 1561, année où Antoine de Nettancourt, Sieur de Bettancourt, écrivit à Genève demandant "un spécialiste qui comprendrait la spiritualité de la Parole de Dieu et l'accomplissement pur des sacrements (MSS. Genève 197aa, Cart. 1).Cet Antoine était le fils cadet de Nicolas de Netancourt, Sir de Vaubecourt et Anne de Espens.Il était marié à Françoise de Boutillac par son premier mariage et par son second avec Lucrèce de Miremont Du premier lit : 1° GEORGES, sieur de Bettancourt, lieutenant de l'arrêté du duc de Bouillon, qui ne semble pas tenir

Foi réformée; - 2° Louis, postérieur ; - 5° CLAUDE, sieur de Villers, décédé sans héritier ; - 4° NATHANAEL, mort de non-confédération ; - 5° Jérôme ; - 6° MADELAINE, Josias Epouse des Savigny. Marie est née du second lit, elle a épousé Pierre de Cant, Sieur de Vandières (1).

Louis de Nettancourt était le capitaine de 50 arquebusiers à cheval laissés par Henri IV pour diriger le château de Sedan après la reddition du duc de Bouillon (voir VI, p. 595), de sa vie on ne sait rien. Il mourut en 1618. Il épousa Françoise de Beauveau, fille d'Aloph de Beauveau, en 1581. — 2° CLAUDE, sieur de Villers-le-Sec, chef de bataillon d'un régiment d'infanterie ; — 5° Madeleine; — 4° Elisabeth, secondes noces, épouse de Jacques Danger.

Louis II de Nettancourt rejoint la Légion de Vaubecourt en 1615 comme lieutenant. Il se bat contre ses coreligionnaires lors du siège de La Rochelle. En 1629, il forme un régiment portant son nom, qu'il dirige avec distinction dans les campagnes de 1651-1656. En 1637, il fut rappelé de Lorraine et mis au travail en Flandre. Après la prise de La Gapelle, Richelieu écrivit à Lavalette qu'il ne faisait aucun doute que personne n'était plus digne du règne de Landesis que Netancourt, mais que sa religion s'opposait à son transfert à lui. En 1658, il est nommé maréchal du camp, peut-être en compensation. Netancourt continue d'exceller lors des sièges de Lunéville, Brisach, Saint-Omer, Hesdin, Arras et autres. En 1645, il est envoyé dans l'armée de Champagne et participe à la bataille de Fribourg, Philipsburg, Worms,

(1) En 1686 un jeune gentilhomme du même nom fut arrêté et emprisonné dans un monastère alors qu'il quittait le royaume (Arch: gen. E. 5572)

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Mayence, Landau, Mannheim, etc. Au cours des campagnes de 1645, il participe à la bataille de Marindal, à la bataille de Nördlingen, au siège d'Heilbronn et de Trèves. En récompense de ses services, il est nommé lieutenant général le 7 mai 1650, mais n'est plus employé. Il mourut en 1675, marié deux fois. Sa première épouse, Françoise d'Averhout, était Claude, sieur de Brienne et Jeanne de Suzanne de Susanne, qui lui donnèrent un fils mort en service très jeune. La seconde était Anne de la Marche de Comte, fille du baron Henri de Escher et d'Antoinette de Beauvois, qu'il épousa en 1660. En 1681, elle fut excusée de l'avoir privée du droit d'exercer à Nettancourt (Arch. Gén. TT. 267). Elle enfanta cinq enfants : 1. Lodewijk, qui après sa libération se rendit dans le Brandebourg pour servir dans l'armée de l'électeur, une pension et le grade de lieutenant du régiment de Vaubecourt comme prix de son apostasie ; se réfugie en Prusse, est promu capitaine des gardes du corps de l'électeur pour son service, et rentre enfin dans son pays, où il quitte également son pays en 1697 ; - 5° FRÉDÉRIC, mort jeune ; - 4° FRANÇOISE, épouse de Lodewijk Aubery, Sieur du Maurier - 5° ELISABETH.

NETZ (PHILIPPE DE), Cour des Comptes et Presbytérien de l'Église de Charenton, donna naissance à deux enfants de son mariage avec Catherine Le Comte : 1° MARIE, à son baptême à Du Maurier, le 5 juin 1611 Introduit, Secrétaire de la Le Roi et Marie Marbault, épousèrent en Touraine, en 1652, Paul Galland, receveur général des gages ; -2° FRANÇOIS, sieur de Frêne, épousa en 1639 Françoise Millet, fille d'Urie Millet, conseiller-secrétaire du roi. Il mourut en 1670 à l'âge de 70 ans,

Il est inhumé le 15 octobre au cimetière SS. pères. Ses enfants furent : 1° CHARLOTTE, née en décembre 1640, baptisée par son grand-père Charles de Netz (il mourut en 1641 à l'âge de 69 ans) et mariée en 1660 à Jean Goret, sieur de Genouillé, fils de Charles, sieur de Grosbois et Marie Davesnes; — 2° FRANÇOIS, né en 1642, mort jeune ; — 3° FILIPPE, baptisé le 29 mars 1645 ; — 4° JACQUES, 14 avril 1644 — 5° URIE, né le 5 octobre 1647 ; — 6° MARIE, née le 6 décembre 1648 ; — 7° Marguerite, baptisée le 6 février 1650, mariée au roi Jacques de Lager, secrétaire consultatif ; — 8° AMÉLIE, baptisée le 1er mai 1651 ; — 9° ISAAC, né le 22 juin 1655 ; — 10° CATHERINE, baptisée le 26 mars 1655 ; — 11° CHARLES, baptisé le 24 août 1657, même après la révocation la famille resta protestante. En 1686, de Netz, intendant du comte de Roye, est emprisonné à la Bastille tandis que sa femme réussit à passer la frontière à l'étranger. (Arch. E. 5572).

NEU (JACQUES DE), natif de La Beuvrière, fut condamné le 10 novembre 1617 par le Conseil d'Artois à 20 ans d'exil et aux frais de justice pour « violences, soupçonné d'avoir attiré et enlevé les Guisnes, Gilles et Jean de Semelay, qui les trompa pour qu'ils succombassent à une religion dégénérée, et infecta aussi sa femme, Marie de Semelay, avec un autre de ses beaux-frère, et publia plusieurs hérésies dans le village de Montbernenchon et autres lieux obéissant Son discours d'Altesse Royale, afin que beaucoup aient été choqués et que personne ne doive vaciller dans la foi" (Fonds de Brienne, n° 211).

NEVELET (PIERRE), seigneur des Dosches, en Champagne, et avocat au parlement de Paris, selon Bayle, fut contraint de quitter la France pour

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affaires internes

raisons religieuses. Il se retire avec sa famille à Bâle, où il se lie d'amitié avec le célèbre Höttmann, sous lequel il publie sa vie : Elogium Fr. Edition, 1599-1601), puis sa Consolatio è sacris litteris (Hanoff, 1615). On sait que Néphry retourna dans son pays natal après l'avènement d'Henri IV, et il faut sans doute considérer son petit homme ; Basileoe Helvetiorum ecphrasis, Francof., 1597, in-4°, lorsqu'il dit adieu à la ville qui lui avait donné La Cité hospitalière de Havre. Ancien membre de l'Église de Vitry, il a été le représentant de la Champagne au XVIe Synode national des évêques. En 1605, il publia à Paris une réimpression de l'Antitribonian de Hotman et publia à son sujet un petit poème latin : Lacrymoe Neveleti Doschii in funere avunculi Pilhoei, Paris, 1605, in-4°. Selon Biogr, nous l'avons toujours. Université, de la poésie latine très élégante. La date exacte de sa mort n'est pas connue, mais on pense qu'il a vécu peu après 1610.

Pierre Nevelet a épousé Jeanne Guillemin, qui lui a donné plusieurs enfants. Les registres de l'église française de Bâle mentionnent ses trois fils : 1° ISAAC, ultérieurement ; - Louis II, baptisé le 26 mars 1592 ; - 5° FILIPPE, baptisé en 1593 par Du Fresne-Canaye, Perrette Pithou, veuve du Sieur de Vassan et don de Bonaventure Nevelet.

Né en 1590 et présenté au baptême de Martin Pithou, Sieur de Chambobert et de Bonaventure Pithou, Dame de Dosches le 15 novembre, sa grand-mère Isaac Nevelet n'est connue qu'à travers une série de fables antiques qu'il a publiées, ces allégoristes sont annotées, sous ce rubrique : Mythologia AEsopica seu AEsopi fabuloe groeco-latinoe; accedunt Aphthonii et Gabriele fabuloe

groecè et latin, nec-non Phaedri, Avieni et Laur. Abstemii fabuloe, cum notis, Heidelb., 1610, in-4° ; Francof., 1610, in-8°. Le jeune écrivain a dédié les prémices de sa veillée à son père. NEYRON (PIERRE-JOSEPH), docteur en droit, est né à Altbrandenburg en 1740 et mort à Braunschweig le 13 février 1806. Orphelin dès son plus jeune âge, Neyron commença à chercher de la famille à Berlin ; c'est dans cette ville qu'il a commencé ses études. Il se consacra d'abord à la théologie, mais il la laissa pour la jurisprudence. La pauvreté l'oblige à travailler comme précepteur au domicile d'Uechtiz, membre du Conseil privé, et il accompagne ses fils à l'université de Göttingen et sait mettre à profit sa position pour parfaire ses connaissances. En 1775, il fut admis à enseigner le droit et obtint son doctorat trois ans plus tard. En 1781, il fut choisi pour accompagner le prince héréditaire de Brunswick à Londres, et sa renommée fut acquise non seulement par ses cours mais aussi par ses écrits. À son retour de ce voyage, il a reçu la chaire de droit public à l'Institut Karolinska de Braunschweig, où il est resté jusqu'à sa mort. Nous obtenons de lui :

I. Sur les faux livres, Gott., 1774, in-8°. de l'allemand. putter.

deux. Les lois de la nature et les lois de l'homme.

III Essais historiques et politiques sur les garanties, et essais généraux sur les divers modes de publication des traités par les États européens anciens et modernes, Gothique, 1777, in-8°.

IV Essai, Inauguration sur la validité d'un pacte entre nations, Gothique, 1778, 4°.

V. Conventions et principes du droit coutumier européen, Brounsvic, 1785, in-8°.

De plus, Nelson est un contributeur actif à un journal politique publié à Brunswick.

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Nicolas, natif du Pas, « homme de bon courage et versé dans les Ecritures » en Artois, exerça sa profession de maître d'écriture à Arras, pour laquelle on le surnomma l'Escrivent. Selon des bienfaiteurs, il n'a pas montré assez de respect pour la bougie miraculeuse d'Arras, car elle brûlait sans se consumer, et il a été arrêté comme luthérien avec Jean de Pois d'Arras) avec Etienne Bourlet, tailleur de Beuvry, et ils ont tous deux reçu de grands honneurs Condamné à mort sous sa tutelle en 1534, a été exécuté avec ses disciples. — Quinze ans plus tard, un bûcher funéraire est érigé dans la ville de Bergen pour un autre martyr du même nom. M. Nicholas, un "intellectuel", retiré à Genève pour des raisons religieuses, voulant se rendre en Angleterre, fut arrêté près de Tournai et ramené à Mons. Là, il a dû être brutalement traité et brûlé vif.

Issu d'une vieille famille bretonne, Nicolas (Abel) quitta la France lors de sa suppression et s'installa à East Louet, en Cornouailles où il mourut en 1712. Il épousa Anne de Puturan et eut trois enfants. La vie de son deuxième fils Jacques et de sa fille Renée n'est pas connue. Son fils aîné, Paul, a été maire d'East Looe à deux reprises. Il épousa Martine Harris, qui lui donna, sans compter plusieurs enfants décédés prématurément, trois fils : 1° PAUL, décédé en 1788, sans enfant avec Anne Blake ; - 2° NICOLAS, major des Dragoons, mort en 1816, sans enfant avec Phillis Blake ; - 5° JEAN, Lieutenant de la Royal Navy et Maire d'East Looe, épousa Margaret Blake, eut cinq fils : 1° JEAN, Capitaine de Frégate, Chevalier de Bath, Commandeur de l'Ordre Britannique de St Ferdinand et Mérite des Deux-Siciles, né 1788. — 2° PAUL, Lieutenant de la Marine, né en 1790, marié à Anne Marcombes van T. VIII.

Deux fois il est devenu père; - 5e GUILLAUME, Lieutenant, né en 1792 ; - 4° NICOLAS, lieutenant, né en 1796 ; - 5° CHARLESHENRI, né en 1800. Nous n'avons rien emprunté à ajouter à l'arbre généalogique de Saint-Allais. Dans son Lexikon, Leu mentionne une autre famille du même nom, elle aussi réfugiée mais originaire de La Rochelle. Il nous parle d'Abraham Nicolas, sieur du Gué-le-Roy, fils d'Abraham Nicolas, greffier au palais présidentiel de La Rochelle, et de Jeanne Bello, première secrétaire de Sully puis secrétaire de la Chambre du Roi en 1610, commissaire d'artillerie en 1615, commissaire de la marine en 1617, puis conseiller à la cour de Montpellier en 1623, se retire à Lausanne dans ses dernières années et acquiert la bourgeoisie de Berne en 1655. A Paris en 1625 avec la fille de Barthélemy de Burges, sieur de Vaizières et Anne le Proust (Reg. de Charent. Marie de Burges se sont mariés et ils ont eu une fille, MARIE, née en 1637, et un fils. Le fils, nommé Jacob, est né en janvier 1641 et a reçu le titre civil de Lausanne en 1666 , il mourut à Oron en 1721, curé En 1697, il acquit le domaine des Treytorrens, que ses descendants possédaient encore au temps de Leu.

NICOLAS (ANTOINE), ministre de l'Église française à Winterthur, ne nous est connu que par un sermon publié sous ce titre : Agitation de l'âme de notre Rédempteur ou Sermon sur Jean XII, 27, lieu sans nom, 1705, à -8°.

NICOLLE, curé de Courcelles-Chaussy, en 1569. Charles IX, par un décret du 6 avril, interdit toute pratique protestante à Metz, et les réformés de la ville mènent une grande campagne pour faire révoquer ou du moins atténuer cette interdiction ; mais tout ce qu'ils ont obtenu, c'est la permission de célébrer.

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Ils ont eu leur mariage et leur baptême à Courcelles-Chaussy, et S.M. a permis à Nicole de rester à condition qu'il ne puisse pas y exercer ses autres fonctions, et même au baptême et au mariage, il n'aurait plus jamais dix ans, à cause d'une mort douloureuse. Après la fin de la paix, le roi a montré moins de dureté. Par décret du 25 avril 1571, il accorde aux protestants de Metz le libre exercice de leur religion à Courcelles-Chaussy ; en effet, le cardinal Deguis a révoqué le décret le 10 mai ; en octobre, cependant, le courant de la cour tourna à nouveau vers la clémence et ils furent autorisés à se rencontrer à Montoy, à deux milles de Metz. Encouragés par le succès de la première, ils sollicitèrent l'autorisation de tenir leur culte dans la ville même, et protestant en même temps de l'exclusion de la fonction publique qui pressait les protestants, leur seconde requête fut accordée ; mais quant aux premiers, ils permettaient seulement d'avoir autant de prêtres qu'ils jugeaient bon à Montoy, et de pouvoir se promener dans la ville pour aller prêcher. Ils n'ont pas joui longtemps de cette liberté. Après la Saint-Barthélemy, ils ont reçu l'ordre de fermer les congrégations et de renvoyer leurs prêtres, puis ont été contraints d'assister à un catéchisme jésuite, les enfants ont même été retirés à leurs mères pour qu'ils puissent être rebaptisés. L'histoire ne nous dit pas ce qui est arrivé à Nicole pendant cette persécution. D'après une note que nous a communiquée M. Othon Cuvier, nous ne le retrouvons à Burtoncourt qu'en 1568, et il servait encore l'église en 1579.

NIELLE (CHARLES DE), prêtre à Utrecht, d'après l'abbé Lelong, qu'il qualifie de "gallus armiahus", Cantique des cantiques, traduit en français, traduction. Posté à Genève

P. de Saint-André, 1594, in-8°. Ce Charles de Nielle ne mourut que le 27 décembre. En 1652, il ne pouvait ressembler à Charles de Nielles qui, en 1594, avait servi dans l'église de Wessel à l'âge de cinquante-cinq ans et avait été prêtre pendant trente-trois ans ; mais c'était peut-être son fils (1) . On sait que ce dernier, probablement d'origine flamande (2), est une personne transgenre. Français, admis par Obbe Philippe, qui a admis que lui et ceux qui enseignaient chez les anabaptistes n'avaient pas de profession légitime, trad. Il ajoute un traité sur les faits dégoûtants du nouveau roi anabaptiste Jan Williams et de ses associés, exécuté en 1580 à Clèves, Wessel et ailleurs, Leiden, ant. Maire, 1595, in-8°.

NIGRIN (GEORGES-ADAM), curé et inspecteur de l'église de Saint-Maurice, dans le comté de Montbéliard, est presque inconnu, sauf qu'il eut à subir les persécutions du gouverneur de Franche-Comté. Le 25 avril 1700, le village où il exerçait ses fonctions est envahi par des troupes armées. Le lieutenant de la préfecture de Boom se rendit à l'église pour dire la messe, accompagné de sept prêtres ; il oblige alors les villageois, en les menaçant, à s'engager par écrit à remettre le chœur aux catholiques et à placer le prêtre sous leur protection. Un mois plus tard, les habitants de Saint-Maurice, remis de leur peur et de leur incrédulité d'être obligés d'accomplir une promesse qu'ils avaient faite par la force, refusèrent au curé l'entrée de leur église. A partir du 19 juin, le village est à nouveau envahi par le prince Sanlian (1)

infinité(1) Il serait en l'occurrence le frère de Jean de Nielles, né à Wesel en 1571 et mort en 1597, juriste assez éminent à qui l'on doit la connaissance du droit féodal et l'œuvre appréciée de l'Institut ayant, and French Grammar, a été imprimé à Leiden en 1589.

(2) Nous n'en sommes pas sûrs, car nous constatons qu'en 1548 une Esprit Nielle de Manosque était considérée comme bourgeoise à Genève en 1548.

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VNI

rie, ils ont été placés parmi les paysans à volonté et ne se sont retirés qu'après 18 jours lorsqu'ils ont dépouillé leurs maîtres de l'alliance pour renoncer au culte de la réforme. L'existence du prêtre devient inutile et il est conduit dans une prison de Besançon, d'où il est libéré quelques semaines plus tard, pour payer le prix de toute sa fortune. Après sa libération, Niglin a repris ses fonctions. En 1757, il est nommé surintendant de l'église et succède en 1744 à Jules-Frédéric Macler, mais son âge avancé l'oblige à démissionner.

NISSOLES (JEAN), curé de Gignac, assista à la réunion de Sommières en 1611 (Arch. Gen. TT. 284), et est surtout connu pour les deux traités qu'il défendit à l'Académie de Genève et publia dans Thes genev., L'un des l'un sous le titre De fide in Spiritum Sanctum, l'autre sous ce titre : In tertium legis proeceptum.

Les Nissoles ne sont pas très estimés en Languedoc, mais ils sont très zélés dans leur religion. Alors elle offrit son contingent au refuge. Moïse Nissoles, ancien de l'Église de Sumerina, quitta la France lorsque la France fut abolie, s'installa en Prusse et établit en 1689 une tannerie florissante à Mühlendamm. Sa fortune rapide l'amène à la concurrence, Jean Hian de Metz, Claude Wall, Barraud de Coutras, Abraham Remy de Metz, Lagarde, Jean Marsal, Lavigne de Blois ouvrent des maroquineries à Berlin, et Pierre Crégut, de Saint-Ambroix, Isaac Séchehaye, Salingre, Benjamin Hennequin, Huguenel fondèrent d'autres sociétés à Magdebourg, Prenzlow, Francfort-sur-l'Oder et Potsdam, si bien qu'en quelques années il y eut assez de tanneries pour la consommation intérieure des Prussiens et les importations de l'étranger cessèrent complètement.

NIVET (SAINCTIN), Meaux, martyre. Compromis dans la procédure menant à l'horrible exécution d'octobre 1546 (voir documents, n° VI), Nivet parvient à l'éviter et se retire à Montbéliard avec sa femme. C'était un homme aux "membres très faibles" et donc incapable de gagner sa vie. Gêné de rester à la tête de l'église, il décide de "retourner sur le terrain" et, quelles que soient les protestations qui lui sont adressées, se dirige vers Meaux, où il est rapidement reconnu. Il a été conduit dans une chambre ardente, condamné à être brûlé sur le bûcher et brûlé sur le bûcher. Son martyre est rappelé de façon unique, avec Octave Blondel de Tours, dans les Martyrs de 1548 ; mais c'est une preuve nouvelle, à ajouter à tant d'autres, pour prouver que Crespin n'a pas exagéré le nombre des martyrs, mais n'a pas dit la vérité - le registre de l'Assemblée de Paris (M. Arrivé) enregistre la condamnation de plusieurs autres fidèles religieux la même année, tous brûlés sur le bûcher comme Nivet. Pierre Briquet de Moulins est la seule exception. Sans doute, compte tenu de son retrait, il n'a été condamné qu'à des amendements honorables, des barreaux et la déportation. Le 26 mai, Pierre Guyon d'Auxerre s'est fait couper la langue et il a été brûlé vif après avoir été interrogé plus tôt. Pierre Rémond est condamné à mort le 2 juin et exécuté rue Saint-Antoine. Pierre Ganthaume est également mort dans l'incendie, Robert Le Lièvre, dit Séraphin, Antoine Deschamps, Jean Lhuillier, dit le Camus, les instrumentistes, Michel Maréchal et Jean Camus, bâtisseurs secondaires, ont été pendus selon le verdict du 26 juillet, leurs corps gisaient dans les cendres, 1er août. Une condamnation similaire

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quelque chose

M. Taillandier a ajouté que ces réunions se tenaient non seulement à Paris, mais aussi dans de nombreuses villes au sein de la section parlementaire. »

NOBLET (JACQUES) de Rouen, tailleur de pierre qui avait servi dans l'armée pendant plusieurs années, tomba malheureusement entre les mains des Algériens. Ému par son malheur, le presbytère de Rouen chargea l'un de ses membres, Thomas Le Gendre, d'œuvrer à sa libération, tandis que Noble récupéra sa libération. Après avoir appris que ceux qui l'avaient libéré n'accepteraient pas le paiement de la rançon et qu'ils l'avaient emmené de ville en ville avec d'autres captifs pour être rachetés comme lui, les anciens ont été amenés à croire qu'il avait renoncé. Mais Noblet a juré que ce n'était pas le cas, et ils ont accepté de le laisser entrer dans l'église. Le clergé catholique l'a accusé de déclin en conséquence. Un mathurin a été cité à comparaître et a témoigné que le Père Levacher, missionnaire à Alger, a déclaré que l'ancien prisonnier avait reçu les sacrements de l'Église romaine pendant sa maladie et qu'il avait assisté à la messe pendant le voyage. Malgré les dénégations de Noblet, il a appelé tous ses codétenus à témoigner que le témoignage de Maturin, basé sur de simples ouï-dire, était de peu de valeur; Cependant, Noblet a été enchaîné et détenu pendant plusieurs mois, dans l'espoir de l'inciter à renoncer à sa foi. Tous les moyens utilisés pour parvenir à une décision se heurtaient à son indomptable détermination. « Il vaut mieux, s'écria-t-il, qu'on me conduise sur les rivages de l'Afrique, chez les sauvages et les ennemis de J.-Ch., où je trouve plus de monde, plus d'humanité. Parmi vous. le condamna, avec Pierre Vastelle, Portrait et Judith Le Prévost,

Les trois derniers absents, pieds nus et torches à la main à se tenir devant les grilles de la cathédrale, seront définitivement excommuniés et ses biens confisqués. Après avoir entendu cela, Noble n'a demandé qu'une seule chose à son juge, et c'était d'avancer la date d'exécution. « Quelle chance, dit-il, de faire amende honorable avec une si grande bougie ; et une belle chemise blanche pour moi. Sa femme et ses sœurs ont annoncé qu'elles voulaient l'accompagner en tenue de fête. Le Parlement a ajourné le plus longtemps possible pour éviter le scandale. Exécuté , il a finalement été présenté au parlement, qui a ordonné à Noblet d'être enfermé entre quatre murs afin qu'il ne puisse voir que le missionnaire Un prêtre sympathique a finalement dit à sa famille où il était détenu Femme, le gardien a été persuadé et Noblet a réussi à s'échapper vers aux Pays-Bas en 1684 avec sa femme et ses enfants de plus de deux ans.La fille âgée ans.- D'autres nobles demandèrent également asile à l'étranger (Arch. gén. TT. 261), Parmi eux se trouvait Marie Noblet, née en mars 1645, fille du graveur Matthieu Noblet et Marie Leclerc (1), qui fut d'abord incarcéré dans la Presse catholique ; .E. 5580).

NOEL (JEAN), dominicain de Rouen, fut condamné comme hérétique par la Sorbonne le 18 décembre 1555. Dans les malédictions de la faculté savante, ces propositions sont considérées comme fausses, honteuses, imprudentes, pernicieuses, dégradantes pour l'autorité de l'Église, offensantes pour le Christ et l'évêque de Rome.

(1) Le registre de Charenton nous apprend qu'un de ses frères, Samuel, fut baptisé. 12 août 1646. Il faut sans doute voir un de ses oncles, le graveur parisien Michel Noblet, fils de l'horloger genevois Pierre, qui épousa Marie Zachary (Marie Zacharie) en juillet. Éthel Royer, 1660.

Cependant

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Nous nous contenterons de le souligner : jamais auparavant l'évangile n'a été prêché aussi largement que n'importe qui peut désormais légalement le lire pour entendre son salut. — Notre-Seigneur J.-Ch., lors de sa mort et de sa crucifixion, a laissé manger toute chair tout au long de la journée sans scandale. - Les évêques ne sont que des monstres qui ruinent tout avec leur faste, leur cupidité et leur sacerdoce. — L'église doit être pauvre. — Puisque les évêques ne prêchent pas l'évangile, ils n'ont pas le droit de dire la parole de Dieu ; par conséquent, le robot doit prêcher l'évangile et la parole de Dieu. — Chaque chrétien doit entendre parler de son salut, posséder, lire et entendre la Bible et l'Evangile.

On ne sait ce qui attira dans cette condamnation le pauvre frère missionnaire, que Quétif et Echard ont soigneusement omis de mentionner dans leurs vastes bibliothèques. Nos recherches ne nous disent rien à ce sujet, car nous pensons qu'il ne s'agit pas du même que Jean Noël de Troyes, Champagne, qui s'est réfugié à Genève et a eu deux fils, JEAN et DANIEL, issus d'une famille éteinte. le siècle dernier. – Peut-être Etienne Noël, curé à Saint-Julien dans le comté de Montbéliard à partir de 1540, appartenait-il à la même famille. — Un peintre nommé Bernard Noël, qui vivait à Paris au début du XVIIe siècle, embrassa lui aussi la religion réformée.

NOGARET (HENRI DE), duc de CANDALE, fils aîné du célèbre duc d'Epernon, gouverneur d'Adgoumois, Saintonge et Limousin, quitta la maison paternelle en 1612 pour échapper aux railleries d'un mariage inconvenant, il alla rendre des services à l'Empereur , sert alors le grand-duc de Toscane qui s'arme contre les Turcs. Il accomplit des prodiges de bravoure dans son assaut contre Agliman, ou plutôt Aghaliman, le port de Selefkeh à Kalamani, et accomplit plus de

Personne ne peut conquérir cette importante forteresse. A son retour en France en 1614, il est nommé premier gentilhomme du cabinet. Mais l'intrigue de la cour et le ressentiment suscité par le rejet de l'héritage de sa mère l'ont rapidement conduit à rejoindre le parti du prince qui cherchait à empêcher le mariage espagnol. Si l'on en croit certains écrivains, il fut particulièrement irrité par la préférence affichée par d'Eperonon pour son second frère et son adhésion ouverte à la religion réformée par malveillance. Selon d'autres, il est devenu protestant par amour pour la duchesse de Rohan. Le rapport de famille dans son dictionnaire. Etymologiquement, d'Aubigné a dû écrire ces vers sur le sujet :

Hé, petit Sibilot, pour Dame Lizette, tu es devenu huguenot, comme nous le dit le communiqué. Les anciens ou les prêtres ne sont pas entendus, alors faites-vous l'un de nous; en vérité, nous en verrons davantage, car les yeux sont nos médecins.

Quels que soient les motifs de ses actions, de Candel s'abstient publiquement le 10 janvier 1616 et est assermenté à l'Union au Fonds de Brienne (n ° 225) le 15 janvier. Comme à son habitude, il publia les motifs de sa conversion sous le titre : Confession de foi de Son Excellence de Candel à l'Assemblée des Églises réformées des Cévennes et de Gervaudin, le dimanche 10 janvier, à l'Arèze 1616. Il fut alors admis publiquement à l'église à la fin de son sermon, Nismes, J. Vaguenar, 1616, in-12, pp. 5. Les protestants y ont protesté "Inspirés et guidés par l'Esprit de Dieu, qui est le Père, de qui toutes les bonnes dotations dont il a reconnu pendant des années que l'Église de Rome est pleine de superstition, d'idolâtrie et de fausse doctrine, contrairement à la parole de Dieu, qu'il abhorre et rejette de tout son cœur.

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Cependant

L'Église romaine, « Babylone à qui Dieu a commandé », il désirait vivre et mourir dans l'Église réformée, et ses décisions n'étaient ni « des motions de chair et de sang, ni des considérations mondaines. » (1) Était-il sincère ? Il est impossible de s'en convaincre. Il nous semble qu'il veut utiliser ce comportement hypocrite pour atteindre des objectifs politiques qu'il a effectivement atteints. Sa prétendue conversion lui a donné une telle influence sur le concile de Nismes que "bien que Châtillon croyait que les vertus de ses prédécesseurs étaient d'une grande importance pour lui, il l'a renversée, dit Rohan, et à son honneur s'est fait Sevenes, le général reconnu. , renforça ainsi le conseil, si bien que l'opposition dudit Châtillon en icelle et en Languedoc ne l'empêcha pas de franchir la frontière avec le prince. Une fois la paix conclue, Decandale renonce aux religions huguenote et réformée, se réconcilie avec son père et l'Église de Rome.

NOGENTEL (ISAAC DE), seigneur de Nogentel (2), étudia la théologie à l'Académie de Genève et y entra en 1619. Au moment de sa mort prématurée en 1643, il était prêtre de l'église de Nogentel ; sa mort était l'une des nombreuses entreprises longtemps permises par le clergé catholique et les tribunaux pour s'opposer aux privilèges parfois vains de l'aristocratie protestante, mais le seigneur huguenot Et pourtant ils s'y accrochent, et qui plus est, ils obtiennent plus de récompenses qu'ils ne peuvent discuter avec méchanceté. Nous savons que le pasteur a le droit, lorsqu'un

(1) L'Assemblée de Toulouse, par arrêt du 4 février, condamne cet article comme calomnieux, calomnieux et contraire au décret de Nantes et aux autres décrets de paix. En représailles, le conseil de La Rochelle brûle publiquement la sentence (Fonds de Brienne, n° 225).

(2) Il aurait pu être le fils de Jacques de Nogentaire, seigneur de Nogentaire, dont les droits étaient contestés par les habitants du Château de Thierry avec l'appui du chapitre de Saint-Martin-de-Tours

Leurs proches venaient de mourir et un litre ou ceinture de deuil était tiré autour de l'église, portant leurs armes de pièce en pièce. Les parents d'Isaac de Nogentel ont voulu exercer leurs droits, mais l'évêque de Soissons s'y est opposé et le Conseil de l'Édit de Paris l'a suivi. Notre curé semble n'avoir laissé qu'un fils, JOSIAS, décédé à Paris en 1665 à l'âge de 27 ans, et il avait une sœur, Susanne, qui épousa Philippe Le Cartier (Reg. de Charenton). Nojiye. En 1678, trois prêtres du même nom desservaient l'église du Bas-Languedoc ; ils étaient frères. Le plus célèbre des trois était l'aîné, nommé David, qui remplissait alors ses fonctions à Berne, et qui avait déjà acquis une certaine réputation en répondant au livre de Mgr Condome intitulé Foires, etc. Orange, 1675, in-18 ; 2e édition, Quévilly, 1673, in-12. Il assiste au concile provincial de Nismes en 1678 avec deux de ses frères prêtres (un à Saint-Champs et un à Boucerin), et on lui demande d'examiner l'apologie de l'iconoclaste avec Du Bourdieu et Besombes, auteur, Des Gaillards, qui lui sont présentés. par son beau-frère, le ministre Paradez (Argent. TT. 282). Après la révocation de l'Edit de Nantes, David Nogier s'efforça de suivre ses confrères à l'étranger, mais, raconte sa nièce Madame du Noyer, « Nous voulions discuter avec lui tellement nous avions hâte de le gagner. allemand', et juste au moment où il s'apprêtait à partir, il a été arrêté. Après une période d'emprisonnement au château de Montpellier, il est libéré et

Revendiqua le pouvoir sur ses terres en 1605. La Chambre des Edits de Paris rejeta leur demande par jugement du 10 juin 1605 (Fonds de Brienne, n° 210).

(5) Déjà en 1609, la chambre du décret de Paris retira la veuve du sieur de Vieille-Neige de sa seigneurie parce que, protestante, elle ne fréquentait pas l'Église catholique. Ce fut la première atteinte à la réputation du seigneur protestant,

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pouvait quitter le royaume avec sa femme, mais son fils et sa fille étaient plus âgés que ce qui était indiqué dans la déclaration. Il se retire à Genève, d'où il émigre aux Pays-Bas peu de temps après. Il mourut en 1705 en tant que ministre de l'Église française à Groningue, où il avait servi depuis 1686 avec Daniel Cottin van Houdan et d'autres prêtres réfugiés.

Le frère cadet de David Noguier s'appelle Jacques. Il servit dans l'église de Saint-Ambroix en 1672, c'est-à-dire que lorsque le procès de l'enlèvement du jeune Boniol fut achevé, le procès fit grand bruit. L'enfant est élevée protestante par sa mère et n'a que 9 ans lorsque l'évêque d'Uzès l'enlève à ses parents en 1667 et l'envoie à l'abbaye de Pont-Saint-Esprit. Pendant deux ans, elle avait résisté aux tentations et aux menaces des religieuses avec un courage étonnant, si bien que, épuisées par la bataille, elles l'ont finalement rendue à son père romain. À douze ans, elle a annoncé qu'elle voulait vivre dans une église réformée, alors Nogil l'a admise à la table sacrée. L'évêque l'enleva alors ; mais le gouverneur le rendit à ses parents, tout en interdisant aux ministres de permettre aux catholiques de changer de religion avant de donner sa déclaration aux juges. Lorsque le décret de Nantes fut révoqué, Jacques Nogier, alors curé de Saint-Champs, se retira dans le canton de Vaud. Lois, nous avons terminé ses plusieurs sermons. et Neufchâtel, 1689, in-8°. Henri Norgier, un Languedoc qui a vécu à Lausanne avec ses sœurs Espérance et Charlotte en 1740, est probablement son descendant.

Nous avons également beaucoup croisé le nom de Noguier lors de nos recherches. Kant confie au capitaine de son navire la garde de son navire alors qu'il s'enfuit à La Rochelle

Château de Noyers, avec son dos. Attaqué par les catholiques, il ne se rendit qu'après la rupture de la brèche, à condition qu'il s'en sorte indemne. La reddition a été violée. La garnison a été pillée, des soldats ont été tués, le château a été pillé. Quant à la ville qui se rendit sans résistance, qui fut assassinée et pillée avec une violence inouïe malgré la foi promise, dont on parle dans les mémoires de Charles IX.

NORMAND était un courageux capitaine huguenot de Rouen (1), apparu pour la première fois dans l'armée protestante en 1568 comme adjudant de la Mausonnière. Son audace lors du siège de Chartres (voir II, p. 458) plaisait tellement à Andret que l'éminent seigneur le para d'un collier d'or qu'il suspendit à son cou. En 1569, Normand commande une compagnie d'arquebusiers à cheval, et sous le commandement de La Louet (cf. III, p. 390) il participe à la défense de Châtelero, s'emparant du Mont-Contouring, et depuis 1570 il est pour de nombreuses ans d'implication dans toutes les entreprises La Noue des provinces de l'Ouest (voir VI, p. 283). La même année, il participe au siège de Bruges, repoussant vaillamment l'assaut des assiégés avec l'aide de Lagarde, Chaud et Vaupeg ;

A Saint Barthélemy, il était à La Rochelle, où il était chargé de la défense de Maran. Sa garnison, composée de seulement 3 compagnies d'infanterie et 50 chevaux, était trop faible pour résister à un siège. Aussi, à l'approche de Byron, il quitta les lieux et retourna à La Rochelle. Il fit halte à La Gremenaudière, où il se défendit vaillamment toute la journée, puis avec son lieutenant, La Renolière, il sortit pour la nuit à La Rochelle, sans autre perte notable que

(1) Probablement son nom de famille était Bretin et Normand n'était qu'un surnom (voir V, p. 495).

Non - 24 - Non

Le capitaine Virolet insiste pour ne pas rendre son cheval et est emmené par les catholiques. Son service le plus important fut comme lieutenant de Lanoët pendant le siège de La Rochelle et, après la retraite de l'éminent chef, comme membre de la cour martiale. Après la paix, il reçut le commandement d'un navire de La Rochelle. En 1574, avec l'aide de Saujon et sous la protection du roi de France, il anéantit un groupe de pirates qui ravageaient les environs de La Rochelle. C'est la dernière mention de lui dans l'histoire.

NORMANDIE (LAURENT DE), docteur en droit, maître en droit, aide de camp du roi de son Noyon natal, retiré à Genève en 1549 pour des raisons religieuses, y fut reçu comme bourgeois le 8 septembre 1551 pour 60 écus , dont Un don de 40 couronnes lui a été laissé en reconnaissance de ce qu'il avait déjà fait pour le pays. Vers la même époque, le Parlement de Paris commence à présider son procès, et par son verdict du 7 septembre 1552, lui et Christophe Lefebvre nomment Lancelot de Montigny, Jacques Bernardi, Corneille de Villette, Nicolas Nerette, Pierre Labbé Balafré, Nicolas Picot, Claude Dupré fut traîné par-dessus la barrière et brûlé sur la place du marché de Noyon pour avoir quitté le royaume (Argent X. 8946). Heureusement pour lui, Laurent de Normandie pouvait rire des décrets du parlement français. Le 25 avril 1555, ses droits civiques sont confirmés et le 1er juin 1556, il est admis au Barreau de Genève. Trois ans plus tard, il siège au conseil d'administration de CC, où il continue à être bien traité par son pays d'adoption. L'année de sa mort n'est pas connue. Il a été marié deux fois. Sa première épouse, Anne de La Vaquerie, mourut avant d'émigrer, faisant de lui le père de deux fils : suivis de JEAN et SALOMON qui épousèrent Susanne Combet, Sieur de Beaulieu. à la seconde, Anne Corradine, qui a trois enfants

Le sort des enfants MARIE, épouse de J.-F. Pitard, puis Pierre de La Mare, DAVID et THEODORE sont des inconnus.

Jean de Normandie né à Noyon en 1545, docteur en droit, puis membre du Conseil du CC puis du Conseil de la LX, commandant en second d'Henri IV en 1589 Félicitations pour son accession au trône. En 1575, il épousa Marie Trie, fille de Guillaume Trie(1) et de Marguerite Budé, qui furent ses six enfants engendrés : 1° JOSEPH, né en 1574, qui lui succéda ; — 2° JEAN, qui fonda une branche plus jeune ; — 5° MARIE, épouse de Jean Gaspard de Livron, Sieur de Bruel;—4° MARGUERITE, mariée à P. Lullin, curateur; — 5° JUDITH, épouse du procureur général Michel Roset ; — 6° CATHERINE, épouse du conseiller Jacob de La Maisonneuve.

I. Conseiller du roi à l'élection de Brace en 1608, conseiller d'État à Genève en 1609, fonctionnaire en 1618, Joseph de Normandie mourut en 1625, le laissant avec Dorothée Villin, fille du baron d'Auberne. un fils, MICHEL, né en 1618, décédé en 1697 après avoir été député en 1658 et syndic en 1667. De ce mariage de Michel on lui doit un catalogue ou index des œuvres des registres publics (1555-1659), célébré avec Anne Grenus en 1646, huit enfants nés : 1° JACOB , ultérieurement ; - 2° ANDRE, il suivra ; — 5° ESAÏE, membre du CC, dont l'épouse Catherine Duhamel n'a eu qu'une fille ; — 4° JACQUES; — 5° JEANANTOINE, commissaire du CC, a laissé un fils nommé ROBERT et une fille nommée Françoise, dont Galife n'a fait aucune mention ; — 6° Louis, établi à Lyon en 1676 ; — 7° CAMILLE, épouse de Jean Roch, lieutenant du château de Gex ; — 8° MARIE, épouse de Gédéon de Carro.

Jacob de Normandie, Ph.D.

(1) Le 15 avril 1555, Guillaume Trie, sieur de Varennes, sieur de Varennes de Lyon, est admis comme citoyen de Genève.

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A droite, membre de la République de Genève en 1705, convoqué à Berlin par le roi de Prusse, nommé au Conseil privé en 1704 et chargé de la succession du roi Guillaume. Il mourut à Berlin en 1715 et était marié à Sara Bonnet, fille de Jacob Bonnet et d'Olympe Eyraud, qui eut deux filles et un fils. Le dernier s'appelait Jacques. Membre du Comité central et capitaine de la République, il mourut sans enfant en 1771. L'un des refuges les plus distingués de la famille normande où il mourut à Genève.

Le deuxième fils de Michel, André de Normandie, quitte la maison pour s'installer à Amsterdam avec sa femme Charlotte Le Clerc et ses nombreux enfants, qui s'installent aux Pays-Bas. D'autres sont aux États-Unis. Les descendants du Dr. Les Jean de Normandie de Bristol seraient des descendants de JEAN-ANTOINE, l'un des magistrats du comté de Bush, Pennsylvanie, dont nous connaissons une thèse. : Sur les eaux de la mine de fer de Bristol, Pennsylvanie, dans T. I des Transact. Association de Philadelphie.

deux. Né en 1585, Jean de Normandie entre au conseil en 1626 et devient syndic en 1654. Il décède en 1646 et se marie deux fois, d'abord en 1617 avec Jeanne Luilin puis avec Camille Calandrini. Au premier lit se trouvait Marie de Normandie, épouse du député Jacob Delarife, suivie de Jean du deuxième lit; Marguerite, qui a épousé le secrétaire Charles Dufour, Charlotte, épouse de Michelle Trembly.

Jean de Normandie est né en 1646. Conseiller en 1679, premier secrétaire à l'administration en 1683 et premier premier secrétaire à l'administration en 1696. Il est envoyé en mission à la cour de France. Il mourut en 1711, laissant derrière lui sa femme Sara de Sève, qu'il épousa.En 1671, son fils Jean-Louis, major d'artillerie en Hesse et plus tard membre du Comité central, mourut sans héritiers.

Une branche de la famille normande est restée en France, bien qu'eux aussi aient été réformés. Le registre de Charenton enregistre certains de ses membres, comme Susanne de Normandie, épouse de Moïse Carré, médecin du roi, dont elle enfanta plusieurs enfants, dont Simon-Pierre, baptisé 1614, Susanne, née le 11 décembre 1616, 1637 Henriette , épouse de Coriolan de Frère-de-Salluste-du-Bartas, à Jacques Vildawana Verdavaine et Susanne de Hauteville; - Augustin de Normandie, fils du chirurgien du même nom et d'Anne d'Allemagne, âgé de 19 ans. Inhumé au cimetière SS. Les Parrains, 23 avril 1670 ; - Georges-Robert de Normandie, M.D., mort à Paris à l'âge de 22 ans et inhumé au cimetière de Port-aux-Plâtres le 4 novembre 1770. Ne serait pas le dernier de la succursale genevoise et serait le fils du comptable, Jean -Antoine ?

Notre (ODET DE), né à Agen en 1540 et mort à La Rochelle en 1593, a joué un rôle important à La Rochelle comme curé de l'église de cette ville puissante et est célèbre dans l'histoire de nos guerres civiles.

Notre étudiait à Paris lorsqu'il apprit que son père était un catholique très persévérant et il décida de le faire ordonner. Il est probable qu'à partir de cette période, il développa des vues en faveur de la Réforme ; il est certain qu'en entendant cela il s'enfuit à Genève, où il fut reçu par le ministre. Peu de temps après, en 1561, il est envoyé à Castelmoron où il fonde l'église protestante. Il est ensuite ordonné prêtre réformé de Villeneuve-d'Agénois, et quelques mois plus tard de Cormère (voir IV, p. 62), desservant les églises déjà très nombreuses de Toulouse, voire permanentes (MSS. de Genève 197aa, carte 1) . De Norte a eu la chance d'échapper à un massacre après l'excommunication protestante

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Conseillez les régimes et rejoignez l'armée de Duras. Capturé lors de la défaite de Ver, il est conduit à La Rochelle, qui ne s'est pas encore déclarée parti protestant. Mais il a été rapidement libéré après avoir payé une petite rançon. Après sa retraite, il s'installe à Nières, où l'Église lui demande de devenir curé de la Conférence nationale de Lyon. Le Nort lui fut provisoirement accordé jusqu'au conseil provincial de Guienne, qui fut le seul qui, par discipline, le libéra de ses obligations envers l'église de Villeneuve-d'Agénois. Le conseil accepta sans doute sa libération, car on le retrouve en 1563 à La Rochelle, où les protestants étaient devenus si nombreux qu'ils avaient réussi à nommer un bourgeois à eux pour remplacer le maire Pinault. , Michelle Gui.

« De Nort », lit-on dans Arcère, « a reçu de la nature un grand pouvoir d'expression noble et un merveilleux pouvoir de persuasion. Il était vif d'esprit et doux. La Popelinière témoigne qu'il était "le numéro 1 de la ville en termes de connaissance, d'éloquence, de haine et de tout le reste nécessaire au ministère", Barbot l'a qualifié de grand serviteur de Dieu plus que quiconque en son temps et de grand missionnaire Nous sommes pas surpris qu'un homme de cette action acquit bientôt une si grande autorité dans l'esprit des Rochelais que les catholiques lui donnèrent le nom de pape de La Rochelle : gardez-le jusqu'à votre mort.

De plus, De Notre n'utilise le grand avantage dont il jouit qu'au profit de la Cause. En 1568, lui et son collègue La Valle contribuèrent grandement à la cession de La Rochelle aux protestants.

Le siège de 1575. Fervent partisan de Condé, considérant à juste titre Condé comme le plus désintéressé des princes qui soutenaient la cause à l'époque, il travailla dur pour apaiser les préjugés des Rochelais contre lui et réussit à prendre la ville pour ouvrez-le. En 1576, malgré les objections de son collègue Magnan, qui avait perdu son habileté ou sa prévoyance l'année précédente, il annonça son soutien aux huguenots dans une alliance avec le duc d'Anjou.

Le pouvoir exercé par notre prêtre dans une ville aussi importante que La Rochelle répand nécessairement son nom dans l'Église et lui assure une place éminente parmi leurs maîtres spirituels ; il fut également convoqué en 1581 pour présider la XIe Conférence nationale, dont on publia l'Acte général (voir Documents justificatifs, n° XLVI). Dès 1570, il assiste au synode national de La Rochelle et en signe les procès-verbaux en tant que représentant de Sainlonge. En 1582, il est encore membre du conseil politique de Saint-Jean-Angély. En mars 1595, à l'âge de 55 ans, il meurt d'une inflammation de la poitrine. "Il a laissé un tel nom", écrivit Philippe Vincent, l'un de ses successeurs un demi-siècle plus tard, que bien que cinquante ans se soient écoulés depuis que Dieu lui avait donné la paix, il était connu des grands et des petits. Sa mémoire est partout. ”

Noter (JEAN-GEORGES), né à Strasbourg en mai 1601, étudia dans sa ville natale, obtint une maîtrise de lettres en 1621 et voyagea ensuite dans les universités allemandes pour approfondir ses connaissances, et fut nommé professeur de théologie à son retour. En 1655, il fut nommé prêtre de Spire, profession qu'il accepta, et il mourut dans la ville le 21 mars 1639. Nous avons son matériel : Exegesis dicti Davidici, Ps.XXXIII, 6, Arg., 1633, in-4 ° . "On ne sait pas quels liens familiaux unissent notre pasteur à Jean-Pierre

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Georges Notter et Jean-Frédéric Notter, médecins strasbourgeois, connus dans la littérature médicale, premier article Depuratione sanguinis per renes, Arg., 1714, en -4°, le second traité De actione mercurii, Arg., 1749, à -4° . NUDING (GEORGES), né à Wissembourg en 1558. Nuding, fils d'artisan, fréquenta l'école de sa ville natale jusqu'à l'âge de 14 ans. En 1572, il fut affecté au lycée d'Augsbourg, où il passa sept ans, avant de terminer ses études de théologie à l'université d'Iéna. Après avoir obtenu sa maîtrise ès arts en 1585, il a commencé à donner des cours de grec et de latin. Mais très vite, il obtint une chaire à l'université de Tübingen, où il ne resta que cinq mois avant d'être rappelé à Weissenburg comme recteur de l'école où il commença ses études. La même année, il est nommé diacre. En 1593, il reçut le sacerdoce de l'église de Wissembourg, où il servit jusqu'à sa mort le 8 août 1624. Selon Rotermund, il imprima quatre exemplaires de l'oraison funèbre. Son fils THÉOPHILE est né à Wissembourg en 1593 et, après avoir obtenu son diplôme de l'école communale, entre à l'université d'Iéna pour y étudier la théologie. Après avoir terminé ses études, il se rendit en Autriche, où il resta jusqu'en 1621, date à laquelle il fut appelé en Franconie pour servir comme diacre de l'Église évangélique de Schwaningen. Exilé avec ses collègues en 1627, il revint

En 1629, il est nommé diacre. En 1652, il fut arrêté par les Impériaux, emmené à Ingolstadt et emprisonné pendant près de deux ans. Lorsqu'il retrouva sa liberté, il reprit ses fonctions de diacre jusqu'à sa mort, c'est-à-dire jusqu'au 16 janvier 1647. De lui nous avons Davidica et Christiana aëris et coeli mutatio, ou Leichenpredigt aus Ps. LXXIII, 25 folgg., Nürnb ., non daté, in-4°. Il laisse un fils, GEORGES-MICHEL, qui ne peut aller à l'école en raison des ravages de la guerre de Trente Ans. Après avoir terminé ses études de sciences humaines au gymnase de Ratisbonne, il rejoint la famille Limburg en tant que tuteur. Il devint plus tard recteur de l'école de Wissembourg, où il mourut le 20 mars 1705. Il fut l'auteur de poèmes latins, dont une description des thermes de Wissembourg ; mais on ne nous dit pas si ces poèmes étaient imprimés.

NUI (JEAN), citoyen d'Arnai-le-Duc. Sa fille entre au couvent des Ursulines de cette ville. Son âge a empêché son père de la réclamer, mais au moins il a fait semblant de ne pas avoir à lui verser de pension. Le concile de Dijon le condamna pour cela par jugement du 5 août 1644. Ce fut le premier exemple d'un vice souvent répété par la suite, il convient donc de le signaler.

Europe

OBERKAMPF (CHRISTOPHE-PHILIPPE), fondateur de l'usine de draps teints de Jouy et de la filature de coton de l'Essonne, est né le 11 juin 1758 dans une famille respectable mais pauvre à Wiesenbach, Anspach Krai, et il a transmis les générations de père en fils

métier de peintre. En 1749, son père s'installe en Suisse, et il emboîte le pas. Il a commencé son apprentissage à Bâle. Avec un enthousiasme sans pareil, il obtient tous les diplômes du métier et acquiert ainsi de nombreuses compétences dans les différents domaines de l'art pictural dans lesquels il a œuvré.

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À l'âge de 19 ans, il travaille comme contremaître dans une petite imprimerie et teinturerie fondée par son père à Aarau. C'est à cette époque qu'un désir irrésistible de perfectionner les connaissances qu'il possédait déjà le pousse à quitter la maison paternelle et à l'emmener à Mulhouse, où il entre comme graveur dans l'usine de Samuel Koechlin. Cependant, six mois plus tard, il accepta de retourner à Aarau, mais n'y resta que peu de temps. En octobre 1758, il vint à Paris et trouva un emploi de graveur dans une fabrique de toiles peintes alors privilégiée dans l'enceinte de l'Arsenal. Il y travailla jusqu'en 1759, date à laquelle un décret autorisa la fabrication de toiles peintes, strictement interdite à l'époque, sauf dans quelques établissements privilégiés. Avec une combinaison d'épargne stricte et de chance à la loterie, il est sur le point d'économiser et veut utiliser ses talents à son avantage. Avec le contrôleur général de la Suisse, il fonde une petite fabrique de toiles peintes dans une chaumière du Vallon de Jouy (1). Son industrie a prospéré malgré les obstacles contrecarrés par les conventions administratives, le sectarisme du clergé et l'envie des industries rivales. Avec l'aide de son frère Etienne-Frédéric et de ses deux anciens partenaires d'atelier, il imprime dès sa première année 5 600 calicots dont la solidité et les couleurs éclatantes allient un dessin parfait à un développement rapide. Les produits ont acquis une grande réputation en peu de temps, la demande a augmenté et Oberkampf a été contraint d'agrandir son usine. Seigneur de Jouy Duc de Beuvron

(1) En hommage pieux à son père, chrétien exemplaire récemment enlevé dans une église protestante, Mme Jules Mallet a transformé la maison en sanctuaire.

L'avantage de la nouvelle industrie, lui vendit successivement les terrains nécessaires, et trois ans plus tard, dans un lieu presque désolé, on vit s'élever la magnifique usine de Jouy, entourée d'une population de 1500 personnes. Par l'impulsion énergique du jeune manufacturier, par sa détermination, par son activité prodigieuse, par son influence sur l'ouvrier, le pays a été bouleversé. Les marais se sont asséchés et ont été remplacés par des champs bien cultivés, et les vallées et les collines voisines sont couvertes de maisons coquettes, donnant au misérable hameau de Jouy un air d'aisance et de bonheur. Quelques années plus tard, lorsque l'orage de la révolution, qui lui avait tant coûté et failli le tuer, s'apaise, Oberkampf, voulant autosuffire son industrie dans son propre atelier, fonde une immense filature dans l'Essonne.

Cotton, il place son gendre Louis Feray au premier rang. Ces services vitaux à l'industrie nationale ne sont pas sans récompenses. Louis XVI fait d'Oberkampf un noble et décerne à sa manufacture le titre de Fabrique Royale. En 1790, le conseil général du département vote l'attribution d'une statue à son honneur, geste vertigineux de reconnaissance que sa modestie l'empêche d'accepter. Napoléon a utilisé

Croix de la Légion d'Honneur, remise lors de son passage à Jouy. Le célèbre fabricant accepta l'ornement que le grand homme tira de sa propre boutonnière, mais il refusa d'entrer au sénat conservateur.

La prospérité industrielle de Jouy atteint son apogée sous l'Empire ; l'invasion lui a porté le coup le plus désastreux. Le 4 octobre 1815, Oberkamp fut accablé par le spectacle de la misère qui s'offrait à lui, et tous les habitants de la vallée auxquels il s'était attaché par une bienveillance ingénieuse et éclairée, le plaignirent. Être riche n'a pas changé la bonté de son cœur, ni ne l'a rendu

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Aussi, n'oubliez pas l'obscurité de son origine. Il n'a pas honte de sa famille, mais aime montrer son respect, sa tendresse et son amour pour ses pauvres parents. Il fait venir en France les six enfants de sa sœur Sophie-Dorothée orphelins et les place tous dans son institution. L'un d'eux, Samuel Widmer (voir le nom), a contribué à la prospérité de l'usine de son oncle par ses merveilleuses découvertes, rendant ainsi noblement ce à quoi ses frères et lui étaient redevables.

Oberkampf se marie en 1774 en présence de Marie-Louise Petineau, fille de P.-F., ministre de l'ambassade de Suède. Pétineau et Marie-Anne Leguay de Sancerre, qui le laissèrent veuf en 1782 après avoir eu quatre enfants : NANINE, CHRISTOPHE, AUGUSTIN décédés jeunes et MARIE-JULIE née en 1777, en 1797 devint épouse Louise Ferré. En 1785, il se remarie à l'ambassade des Pays-Bas avec Elisabeth Massieu, décédée à Paris le 9 décembre. 1816. Le second mariage eut quatre autres enfants, deux fils et deux filles. Le fils aîné Alphonse n'avait que 16 ans. Le cadet, EMILE, né en 1787, n'a hérité ni de la force de son père ni de sa simplicité patriarcale. Sa santé défaillante ne lui permet pas de rester à la tête d'une institution aussi importante que Jouy, qu'il vend à M. Barbet van Rouen, démissionne comme maire de Jouy, commandant de bataillon de la Garde nationale, Conseil général, et se retire en Picardie. . En 1827, le collège électoral de Versailles le choisit comme son représentant. Bien qu'il soit assis sur le banc de gauche, Charles X lui décerne la croix de la Légion d'honneur en 1828 et le fait baron à l'exposition des produits "Industriels" l'année suivante. Il meurt d'une fièvre cérébrale le 9 avril 1837. Son épouse Julie Joly-de-Bammeville

marié en 1815 et lui donna plusieurs enfants, dont l'un épousa le fils du baron Portal en 1856. Quant aux deux filles, l'aînée, EMILIE, née le 29 mai 1794, épousa Louis-Jules Mallet en 1812, décédée à Cauterets le 11 septembre 1856, après une vie consacrée à la philanthropie. Sa sœur LAURE (née le 50 janvier 1797) épouse Adolphe-Jacques Mallet en 1818.

Né le 7 août 1755 à Strasbourg, OBERLIN (JÉRÉMIE-JACQUES) fut également un antiquaire et linguiste de premier plan. Il fait ses études au gymnase de sa ville natale, où son père, Jean-Georges Oberlin, est enseignant (1). Après avoir quitté l'école, il est envoyé à Montbéliard pour étudier le français. Huit mois plus tard, il revient à Strasbourg et entre à l'université. Impressionné par sa présence et son caractère enjoué, Schoepflin se lie d'amitié avec lui et met à sa disposition sa vaste bibliothèque. Cette faveur a donné au jeune Oberlin une mine de connaissances inaccessibles aux programmes d'enseignement universitaire. Après avoir reçu son doctorat en philosophie en 1758, Oberlin entra lui-même dans la profession de théologien. Mais il s'était laissé emporter par son amour de l'archéologie, et il a sacrifié un peu de dogme pour interpréter les textes sacrés.

Oberlin était l'assistant de son père depuis l'âge de 20 ans. Au bout de quelque temps, Shepflynn, qui avait toujours été bon pour lui, le choisit pour diriger les études de nombreux élèves, et sa renommée attira Strasbourg du monde entier.

(1) Jean-Georges Oberlin a eu neuf enfants, dont sept fils. Seuls deux sont devenus célèbres à des degrés divers; les autres restent inconnus. Le 19 mai 1681, Samuel Oberlin, quartier-maître des Hussards, probablement l'un d'eux, rend visite avec le docteur Henri van Houssemaine à son beau-frère Henri de Houssemaine. Sépulture de l'apothicairerie du roi Henri de Lussan. le défunt (Reg. de Char.).

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L'Europe . En 1764, il se voit offrir le poste de bibliothécaire adjoint de la bibliothèque universitaire, la même année, il est autorisé à donner des cours publics dans le style latin. Enfin, en 1770, on lui demande de reprendre le gymnase de son père et il est nommé professeur adjoint d'éloquence latine à l'université. Il accepte ces postes avec enthousiasme, sans renoncer à ses cours particuliers d'archéologie, de géographie et de diplomatie, toujours très demandés. En 1776, financé par le magistrat de Strasbourg, il effectue un voyage archéologique dans le sud de la France. Le voyage n'a duré que quelques mois, mais du temps bien dépensé. Oberlin a publié un article à ce sujet dans le Neuer Briefwechsel de Schlözer (vol. IV et V), intitulé : Antiquarische Reise in das sudliche Frankreich. Quelque temps après son retour, en 1778, il fut nommé professeur émérite de philosophie à l'université, et quatre ans plus tard, il reçut des chaires de logique et de métaphysique. En 1787, il ajouta à cet endroit le gymnasiarque ou directeur du gymnase et reçut la prêtrise à Saint-Thomas.

En plus des nombreux travaux que lui donnaient l'instruction du gymnase, l'entretien de la bibliothèque et les leçons publiques et privées, l'industrieux Oberlin se consacra aux études nombreuses et difficiles pour ses articles scientifiques et autres écrits. Révolution provoquée Il plongea dans la politique, ce qui lui fit perdre tant d'emplois. Le respect général dont il jouit ne le protège pas de la calomnie. En 1795, il est arrêté, avec la plupart des administrateurs du Bas-Rhin et ses associés, pour trahison, et transféré à la prison de Metz. Au début, il a été traité très durement, mais après trois mois, la ville lui a été remise comme prison. il a décrit cette liberté

Travail sur l'histoire et le dialecte du Pays Messin. Après le 9 thermidor, il revient à Strasbourg pour poursuivre ses cours d'archéologie et de diplomatie. Lors de la fondation de l'École centrale, il est nommé bibliothécaire de la Bibliothèque provinciale du Bas-Rhin, qui se compose de livres des monastères supprimés, et commence immédiatement un cours de bibliographie très populaire. Le 10 octobre 1806, un accident vasculaire cérébral l'enlève. Associé à l'Académie des inscriptions depuis 1772, il en est correspondant depuis sa création et est membre de plusieurs académies nationales et étrangères, dont l'Académie des sciences, des lettres et des arts de Strasbourg, dans laquelle il a entretenu une profusion de mémoires intéressants. une longue correspondance avec les savants les plus éminents d'Allemagne, de France et d'Italie. Amour du travail, passion de la littérature, érudition alliée à un esprit vif et vif, une éloquence claire et accessible, ses talents étaient rehaussés par un humour doux, enjoué, serviable, une attitude patriarcale, simple, sincère. Une vie pieuse, discrète, impeccable. Les lettres lui devaient beaucoup. Il a apporté de nombreuses contributions à la linguistique, à la diplomatie, à l'archéologie et à l'histoire littéraire, et a non seulement publié plusieurs excellentes éditions et mémoires académiques d'auteurs anciens, dont certains ont été inclus dans l'Encyclopédie Magasin, dont il était l'un des rédacteurs en chef (1 ) , comprend également la compilation de très bons manuels ou autres travaux scientifiques, que nous énumérerons ci-dessous.

Oberlin s'est marié deux fois. Sa première femme, N. Witter, ne lui donna qu'un fils, qui mourut dans la force de l'âge. Deux enfants de son deuxième mariage, dont l'un est décédé

(1) Oberlin a également été co-rédacteur en chef de la Gazette Universelle de Deux-Ponts.

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Young, un autre d'entre eux nommé GEORGES JÉRÉMIE, après un temps de service dans l'armée de la République, est nommé vérificateur des enquêtes dans la province du Bas-Rhin puis nommé professeur à la faculté de pharmacie de Strasbourg.

Notice bibliographique.

一、迪斯。 philologica de Èvtaotoçou^), de over de riten van oude condiendi mortuas, Arg., 1757, in-4°。

deux. Jungendorum marium fluviorumque omnis oevi molimina, Arg., 1770-75, 4 parties, in-8°. — Quatre mémoires forment un historique complet des travaux accomplis à toutes les époques pour promouvoir la navigation intérieure.

3. Musée Schoepflini, Arg., 1770-75, 1775, à -4°. — Faute d'encouragements publics, seule la première partie parut.

4. Miscellanea literaria, la plupart d'Argentoratensia, Arg., 1770, in-4°.

V. Orbis antiqui monumentis am illustrati prodromus, Arg., 1772, in 4°. - Présentation de son Handbook of Ancient Geography sous la forme d'un traité scientifique.

zes. schuld. de linguoe medi oevi mira barbarie, Arg., 1775, in-4°.

Sept. Rituum Romanorum tabuloe in usum auditorum, Argentine, 1774 ; nouvel éditeur. Août 1784, in-8°. — Son plan de cours d'archéologie, enrichi d'un portfolio de référence très complet.

huit. Traité du dialecte lorrain autour du comté du Ban-de-La Roche, Strasb., 1775, in-8°. - il a étudié le dialecte lorsqu'il a rendu visite à son frère.

Neuf. Orbis antiqui monumentis am illustrati primoe lineoe, Argentine, 1776 ; 1790, à -8°. - Un manuel de géographie ancienne pour ses étudiants, et une liste d'écrits anciens et modernes sur le sujet.

X. Tristium Boek 5 van Ovidius Nason, voormalige Honto-bibliotheek. IV en Ibis, Arg., 1778, in-8°. — Les Tristes avaient été déjà publiés séparément in 1776, in -8°.

11. Vibius Sequester De fluminibus et al., Arg., 1778, in-8°. — Une édition très bien annotée du Géographe latin.

douze. Études du dernier vieillard, Strasb., 1778, in-8°. — Idman, dont l'ouvrage a été publié par Oberlin, a ajouté des notes et un avant-propos.

Treize. Lettre à M. le Comte de Skwronsky, Strasb., 1779, in-8°. « À propos d'un bijou qu'Oberlin considérait comme une aura.

quatorze. Annales de Strasbourg, Strasbourg, 1780-81, in-8° ; remplacées par les Annales d'Alsace, Strasb., 1782-89, in-8°, qui succèdent aux annales provinciales en 1792. du Bas-Rhin, Oberlin n'a écrit que la première partie.

quinze. Scherzii Glossarium germanicum medii oevi, Arg., 1781-84, 2 vol. information. — Scherz n'a pas eu le temps de mettre la touche finale à ce savant travail. Oberlin l'a publié, l'a terminé et a ajouté des instructions.

16 Kelten, Romeinen, Franciscus, Ag.. 1782, Alsatia literata bij in-4°.

17 Diatribe de Conrado herbipolita, Argentine, 1782, in-4°.

dix-huit. Bonerii Gemma, Arg., 1782, in-4°. — Fables.

19 Exam pedagogicum, Argentine, 1782, in-4°.

XX. Bihtebuoch dabey die Bezeichnunge der Salvation. Messe, Strasbourg, 1784, in-8°. — Confession écrite au XIVe siècle.

二十一De J. Tauleri dictione vernaculâ et mysticâ, Arg., 1786, in-4°。

22 L'Alsace était alphabétisée sous les Allemands. 9 et 10, Arg., 1786, in-4°.

23 De J. Geileri coesaremontani scriptis germanicis, Arg., 1786, in-4°。

24 suspects. La logique du vol lâche dans la vie de tout homme, Arg., 1786, in-4°.

25 DL, Apuleius AEGyptiis ter

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Commençant dans le monde mystérieux, Arg., 1786, in-4°

26 Sur les poètes érotiques de l'Alsace médiévale, Arg., 17S6, in-4°.

27 Horace Carmina, Arg., 1788, in-4°. — Un chef-d'œuvre typographique.

Vingt-huit. Artis diplomaco primoe lineoe, Argentine, 1788, in-8°.

29 Toute la littérature est présentée dans la Table Synoptique, Arg., 1789, in-8° et in-4°.

30 suspects. Jack. Twingerum regiovillanus sistens, Arg., 1789, in-4°.

31. Mémoires de la motion de M. Matthieu concernant les protestants d'Alsace, faisant suite à la conférence de M. Koch sur ladite motion, Strasb., 1790, in-8°.

Trente deux. Notes sur les dialectes et coutumes des gens de la campagne, Strasb., 1794, in-8°.

XXXIII Liberté, Égalité, Strasbourg, 1796.

Introduction à la découverte de XXXIV.M., le chevalier de Fredenheim, Strasb., 1796, in-8°;Imp premier in T.VI de l'Encyclopédie Magasin.

XXXV Essais dans l'Almanach de la vie de Gutenberg, Strasb., 1801 ; 1840, in-8°. — Oberlin défend le droit de Strasbourg à découvrir l'imprimerie.

36 C. Tacitus Opera, Lips., 1801, 2 vol. à -8°.

trente sept. Discours prononcé à l'ouverture de l'Académie Protestante de la Conférence. d'Augsbourg, le 15 brumaire an XII, Strasb., 1804, in-8°. — Une brève histoire du stade de Strasbourg.

38 CJ, Coesaris Commentarii, Lips., 1805, in-8°。

Le frère cadet de Jérémie-Jacques, Jean-Frédéric Oberlin, éminent curé du Ban-de-La Roche, est né à Strasbourg le 51 août 1740. En raison de son goût et de son grand dévouement à l'entrepreneuriat ecclésiastique, il étudie la théologie. parmi ses camarades non seulement par sa sagesse, son application et sa pureté morale, mais aussi

Un zèle religieux rare chez un jeune homme de son âge. Après avoir terminé ses études, il rejoint le chirurgien Ziegenhagen en tant que tuteur, où il passe trois ans. Ce n'est qu'en 1767 qu'il reçut le sacerdoce convoité mais indigne au Ban-de-La Roche, ville à moitié déserte, sans communication, sans culture, et habitée par une centaine de familles. faux.

Dès le XVIIe siècle, des prêtres tels que Nicolas Marmet, Pelletier, de Montbéliard et surtout Jean Stuber, convaincus de l'importance de leur mission, tentent de libérer cette misérable population de son état barbare. Mais leurs efforts ont presque complètement échoué face à des préjugés enracinés. Stuber, cependant, réussit à établir une véritable école, et par son souci, ainsi que par son alphabet méthodique de promouvoir l'art de l'orthographe et de la lecture françaises, la plupart de ses paroissiens lisaient plus ou moins couramment lorsqu'il quittait son église pour servir à l'église Saint-Thomas de Strasbourg. Il y a donc beaucoup de travail à faire pour civiliser le pays. Oberlin n'a pas hésité à la tâche ardue. Il essaie d'abord de gagner le cœur des habitants par sa douceur et son chant. Arrivé sur place, il commença à leur faire ressentir le besoin de construire la terrible route qui reliait les cinq villages de la paroisse, les reliant à la route principale. Il a surmonté la résistance, a saisi la pioche lui-même et s'est mis au travail. Il a alors pensé à fournir aux viticulteurs des outils et des semences adaptés à la nature du sol. Au fil du temps, sous sa direction avisée, le débit de la rivière a été régularisé, le marais a été asséché, un gazon artificiel a été posé,

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Pépinières et vergers plantés sur des terres auparavant stériles. Dans le même temps, la culture de la pomme de terre et du lin fait de si grands progrès que les producteurs trouvent rapidement une source importante d'exportation d'une partie de leurs champs. Une association agricole fondée par Oberlin promeut l'éducation de l'élevage en décernant des prix annuels. Le Fonds de prêt aide les agriculteurs en leur accordant de petits prêts sans intérêt à condition qu'ils soient remboursés ponctuellement et correctement. Un fonds d'amortissement, créé par des engagements volontaires, permet d'apurer les dettes qui hypothèquent leur bien. Le diocèse n'ayant pas de métiers, pas même les plus utiles, Oberlin fait mettre en apprentissage à Strasbourg un certain nombre de jeunes gens pour apprendre les métiers de maçon, charpentier, forgeron, menuisier et vitrier. Finalement, il a fait appel à des sages-femmes et à un médecin et a ouvert une pharmacie.

La population augmente facilement. Pour fournir du travail à toutes les armes, l'infatigable prédicateur fonde et abrite une filature de colons sous la direction de sa femme et de quelques philanthropes. Comme l'homme ne vivait pas uniquement de pain, il allait de pair avec les institutions destinées à assurer le bien-être matériel de ses paroissiens, propres à développer l'éducation religieuse et intellectuelle. Le nombre de bibliothèques financées par Stuber a été considérablement élargi, les Bibles étaient distribuées en grand nombre avant même la formation de la Société biblique de Paris et des écoles ont été créées dans les cinq villages de la paroisse. Bénis sont l'œuvre divine et les nobles efforts des ministres de l'évangile. Peu fréquent dans T. VIII.

La France ne peut pas rivaliser moralement ou pédagogiquement avec Bande-La Roche.

Les miracles d'Oberlin répandirent sa renommée en France et à l'étranger. Certains organismes de bienfaisance considèrent comme un honneur de l'avoir dans leurs rangs. En 1818, la Central Agricultural Society lui décerne une médaille d'or. En 1819, Louis XVIII lui décerne Chevalier de la Légion d'Honneur. Son retour le plus doux, cependant, a été l'amour des paroissiens, qui l'ont honoré comme un père. Après 59 ans de ministère, il meurt d'une courte maladie le 1er juin 1826. Son corps a été amené à Fordai dans une grande foule de tous les horizons, alors que les protestants et les catholiques pleuraient la perte de cet homme vénérable.

Oberlin était un ardent admirateur de Ravat et Gal. Il avait également une vision unique du monde supérieur, très similaire à celle des théosophes modernes, et similaire à eux à d'autres égards également. Mais les théories plus ou moins étranges qu'il se plaisait à approfondir n'avaient pour lui d'autre effet que de nourrir puissamment les qualités plus fines de son esprit. Ami de la liberté et de la justice, il accueillit avec joie la Révolution française tout en haïssant les excès commis en son nom. Patriote sincère et partisan du gouvernement républicain, il n'a pas peur des terroristes et sauve autant de bandits qu'il peut, quelles que soient son opinion ou sa religion, mais ne se sent pas obligé de lutter contre la loi. , en violant ouvertement le décret de la Convention ordonnant la cessation des cultes ; seulement, au nom d'un orateur populaire, il continua à proclamer l'évangile aussi librement qu'auparavant. On loue encore son altruisme, sa tolérance, son amour universel

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Homme : Il aurait vendu son argent pour contribuer au travail missionnaire, il était sensible au sort des esclaves noirs, il s'est abstenu de consommer du sucre et du café, ce qui, à son avis, était répandu sur le sang. Le sang de ce malheureux personnes.

A notre connaissance, Oberlin n'a encore rien publié, mais il est resté sur mss. Sermons écrits dans un style très simple et familier, la Chronique du Ban-de-La Roche en 1770, l'Autobiographie en 1784 et la Réfutation du traité de Cicéron La Senectute achevée en 1815.

Il épousa sa femme, Madelaine-Salomé Witter, fille d'un professeur à l'Université de Strasbourg, le 6 juillet 1768, dans la plus heureuse des 16 années. Il a perdu sa femme après l'union, faisant de lui un père de neuf enfants. Tous deux sont morts avant leur mère. Le fils aîné, FRÉDÉRIC, est mort sur le Rhin en 1795 alors qu'il servait comme volontaire dans l'Armée de la République. Le second, Henri, victime d'une noble dévotion, réussit, malgré sa maladie, à empêcher le feu de se propager. Un troisième HENRI-GOTTFRIED, M.D., est l'auteur d'un livre intitulé Propositions géologiques, qui, en guise d'introduction aux éléments de la topographie, présente leur plan et leur application, ainsi que la description géologique, l'économie et Ban-de - Médecine de La Roche, Strasbourg et Paris, 1806, in-8°.

OBRECHT, une famille originaire de Schelestadt mais établie à Strasbourg dès la première moitié du XVIe siècle. Le 25 mars 1547, les conseillers Thomas Obrecht et Elisabeth Roth, le savant juriste Georges Obrecht et son père La Dernière Cité sont nés ici. Trois frères : Didyme, Henri et Daniel, le deuxième frère pratiquait également le droit et les deux autres pratiquaient la médecine. Laines Premium Georges Obrecht

Etudes à Strasbourg et Tubinge. Avant d'obtenir son diplôme, le désir d'approfondir ses connaissances lui a donné envie de visiter la France, où les facultés de droit battaient leur plein. Du Molin. Le 24 avril 1572, il est à Orléans. Son évasion des massacres de Saint-Barthélemy n'a pas été sans problèmes. Mais il a perdu une belle bibliothèque qu'il avait construite avec son cœur et son argent. Aussi sensible que lui fût cette perte, il se consola dans l'espoir de se racheter à Strasbourg, où il amassa une nouvelle collection d'œuvres rares et précieuses. Mais sa douleur n'était rien, et quand il est arrivé, il a constaté que tout avait disparu. Il en fut tellement bouleversé qu'il faillit abandonner ses études de droit et devint soldat dans l'armée de Beutrich. Cependant, il abandonna bientôt ce projet insensé et se rendit à Bâle, où il obtint son doctorat en 1574. L'année suivante, il est élu professeur de droit à l'Université de Strasbourg. Pendant quarante ans, il vécut honorablement, ne se laissant pas séduire par les bienfaits qui lui étaient offerts de toutes parts. Ses compatriotes ont travaillé dur pour récompenser son attachement au pays. Obrecht est nommé chanoine, puis doyen du chapitre Saint-Thomas en 1589, recteur de l'université en 1595 et avocat et conseiller municipal en 1598. Six ans plus tard, l'empereur Rodolphe le nomme, avec son fils JEAN-THOMAS, noble et en 1607, il le nomma comte palatin. Obrecht mourut le 7 juin 1612, à l'âge de 66 ans, avec une réputation d'intégrité, de droiture, de piété et essentiellement de charité. Il remplissait ses fonctions d'enseignant avec un tel enthousiasme qu'il n'en avait pas le temps

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Postez beaucoup. Cependant, nous lui devons un excellent travail, et en voici la liste.

1. L'économie est enflammée. morue. et ff. Des Transactions, Arg., 1579, in-4°.

deux. O nom économique morue. et ff. Achat et Défense, Arg., 1580, in-4°.

3. L'exercice du droit romain antique, Francof., 1582, in-12 ; Arg., 1585, in-4° ; Iéna, 1692, 12 ; Hamb., 1726. Quelques éditions. Portent pour titre : Un aperçu du processus romain.

4. Proposition de L. 2 C. de judic., avec annexe de L. rushandum 15 Cod. de judic., Arg., 1583, in-4°.

V. Sur les principes de la guerre, Arg., 1590, in-4°.

6. La juridiction et l'imperio, Mulh., 1602, in-4°。

Sept. montrer. De diverses matières de droit civil, Ursel., 1605, in-4°. - Citation une éd. de Strasb., 1579, in-4°.

huit. montrer. de regalis, d'argent., 1604, in-4°.

Afficher 9. De l'invention et de la formation des livrets, Arg., 1604, in-4°.

X. Suppression. Diffamation jurée, Arg., 1604, in-4°.

11. Afficher. de litis twiste, Arg., 1604, in-4°.

douze. Questions politiques, Strasb.,

1606, à -8°.

十三 Cynosura juris feudalis, Francof., 1606, in-8°。

quatorze. Dow, sur la compétence, Arg.

1607,in-4°。

15 Organisation politique, 1 608, 8°.

XVI Déclaration d'inquiétude politique sur les revenus de la ville de Lübeck, 1610, in-8°.

17 Analyse du droit féodal, Arg., 1617, in-4°.

18 Secreta politica, Arg., 1617, in-4° ; 1644, 在-4°。

19 Tract, De la défense nécessaire, Arg., 1617, in-4°.

20 Des pouvoirs du gouvernement et du for exécutif, Arg., 1617, in-4°.

21. Il s'en tient à la frugalité ou au caractère.

Institut Holm. Suédois, 1617, in-12.

22 Deprincipiis juris traité., Arg., 1619, in-12

23 Dans 4 boeken Digestorum, Arg., 1622, in-4°.

24 Exercitium juris antiqui ad L. de pedaneis judicibus, Giessen, 1725, in-8°. - merkt Weber op.

Les bibliographes Jöcher et Rotermund, d'après qui nous avons dressé celle liste, y ajoutent, sans autre indication : Topica legalia, Antithemata juris notis illustrata, Comment, de probationibus, controverse. le furto, le patrimonio mulierum, la militari disciplina, la rei vindicatione ; en profitant de bonnes politiques et en augmentant l'intérêt annuel à peu de frais, pour faire une vente ; Oratoire du Mémorial de la Réforme de Strasbourg, le même ouvrage peut-être que le discours mémoriel patriotique, imp. à Strasbourg, 1659, inf. et appartenant sans doute à son fils Georges, ainsi que le discours de félicitations à E. E. Rath der Stadt Strasburg, également publié à Strasb., 1665, in-4°; Ils augmentent également leur pente et leurs revenus, msc. que le duc de Poméranie, Philippe II, acheta de Jean-Thomas Obrecht au prix de 200 ducats ; Intellectuel. le studio juris, MSc qui se trouvait dans la bibliothèque de Griebner à Leipzig.

Georges Obrecht s'est marié deux fois, d'abord avec Barbara, fille de Jean Marbach, puis avec Ursul, médecin de la ville de Strasbourg, fille de Rick Chesius et veuve de Theobald Winter. On ne connaît que ses deux fils, JEAN-THOMAS et GEORGES. Ce dernier a obtenu une célébrité malchanceuse.

Georges Obrecht, J.D., procureur général, procureur général des petites commissions, occupait une position éminente dans la République ; mais sa chute a montré qu'il n'en valait pas la peine

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sa manière. Dominique Dietrich était en tous points plus précieux que lui, il était son ennemi, il a essayé de le détruire, et pour y parvenir il a eu recours aux moyens les plus diaboliques. Les calomnies qu'il répandit secrètement, les pamphlets anonymes dépeignant le vénérable homme comme un traître vendu à la France, et la société secrète qu'il fonda parmi les étudiants allemands, se livrèrent longtemps à de violents combats dans la ville. Toutes ces intrigues débouchent souvent sur des émeutes, ce qui donne aux princes allemands de bonnes raisons d'intervenir. L'empereur, terrifié de voir Strasbourg tomber sous la domination française, s'était joint à ses plans et avait promis de le récompenser de ses services honteux en lui décernant le premier magistrat. L'Empire s'était approché et avait conquis la ville lorsqu'un hasard chanceux révéla le complot. Georges Obrecht expia en partie ses crimes par un aveu sincère et la confession la plus complète. Néanmoins, il est condamné à un supplice définitif et exécuté le 7 février 1672. Peut-être est-ce le désir de vengeance, allié à l'éloquence de Pelisson et à la brillante promesse de Loir, qui conduit son fils ULRIC à se rendre à la France le 30 septembre 1681. et conduisit traîtreusement l'armée de Louis XIV dans sa patrie.

Ulric Obrecht est né le 23 juillet 1646 à Strasbourg. Il commence ses études au Lycée Montbéliard et poursuit ses études à l'Université d'Altorve, où il se distingue par ses progrès rapides en langues, en histoire et en jurisprudence. Après avoir obtenu sa licence, il se chargea de l'éducation du fils de l'ambassadeur de Russie Kellerman et l'accompagna à Vienne et Venise. Tout indique son implication dans les plans subversifs de son père, ou du moins sa connaissance de ceux-ci. De retour à Strasbourg, il épouse

L'éminent J.-Henri Boecler, qui lui succéda en 1676 comme professeur d'éloquence et d'histoire. Cinq ans plus tard, lors d'un voyage à Strasbourg, Louis XIV rend visite à son nouveau conquérant, Pélisson, qui connaît Obrecht de renommée et lui promet de le convertir. Le professeur prudent veille à ne pas tomber amoureux au premier regard. Il feignit les scrupules ; mais il faillit perdre sa pension car sa femme refusa de suivre son exemple(1), et sa nomination comme professeur de droit en 1682 dissipa tous les doutes et lui permit de renoncer à sa foi lors d'un voyage à Paris avant le salut de sa conscience. Bossuet laissa tomber la confiance entre ses mains et il fut tellement fasciné par cette conquête qu'il proclama Obrecht Epitome omnium scienliarum. Les louanges de l'éminent évêque satisfaisaient sans doute la vanité de l'apostat, mais on peut supposer que le poste de consul royal qui lui fut confié l'année suivante lui convenait mieux. Quelques années plus tard, Louis XIV le nomme commissaire de Francfort pour gérer les affaires de la succession de sa femme. Il ne revint à Strasbourg qu'à sa mort le 6 août 1701.

On dit qu'Obrecht a appelé tous les personnages de l'histoire

(1) Pour la même raison, Louis XIV menaça également Jean-Christophe Gantz, un bourgeois strasbourgeois, de le priver de la pension qui lui avait été versée, dont l'obstination de sa femme lui faisait douter de sa conversion. Il semble que la menace ait eu peu d'effet sur la fougueuse luthérienne, qui a même réussi à faire sortir ses propres enfants du royaume. Güntzer a reçu l'ordre de les représenter, mais n'a pas pu le faire et a été jeté en prison, où il a passé trois mois. Sa mort est survenue peu de temps après, provoquant un procès entre le tuteur de son enfant et le conseiller de la quinzième famille Jun Ce, qui a saisi la propriété du défunt et l'a considéré comme son héritier catholique le plus proche. A cette question, le secrétaire LeBlanc a répondu : "Depuis qu'ils [les enfants] ont été évacués du royaume pour embrasser le luthéranisme, ils n'ont aucun scrupule quant à la défense générale effectuée par les décrets et proclamations contre les enfants fugitifs. Père converti. En conséquence de ce mentor a perdu le procès (1727).

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La loi

S'il était leurs contemporains; à tous les pays comme s'il y avait vécu, et aux diverses lois comme s'il les avait faites. Ce bilan de ses exploits est sans doute exagéré. Mais les titres de grands juristes et de grands linguistes ne peuvent être niés. Son travail prouve qu'il en vaut la peine. Il suffit de mentionner les ouvrages qu'il a publiés avant qu'il ne s'abstienne.

I. Schediasma dans le Droom de Cicéron de Scipion, Arg., 1665, in-12

deux. Sur la restitution et l'imputation de ceux qui ont reçu la foi dans la 4e Trebelliana, Arg., 1667, 4°.

3. En 1669, sous le 4°, un chien est envoyé au club. -- Critique du Jugement Dernier de la Prudence Civile écrivain.

4. Dans la norme impériale, Arg.

1673,in-4°。

V. Sacra termini, Arg., 1674, in-4°.

6. Concernant les lois du pays du peuple romain, Arg., 1674, in-4°.

Sept. Notes sur le papier. Au nom de l'Empire, Arg.

1674, à -4°.

Sur la monnaie de Domitien Épître isiaque, Arg., 1675, in-4°。

9 Dans la réserve ecclésiastique, Arg.

1675,in-4°。

X. De ratione belli, Arg., 1675, 4°.

XI De sporasorepacis, Arg., 1675, 4°.

douze. Sur le recensement d'Auguste, Arg., 1675, in-4°.

Treize. Dissertationum selectarum quondam in académia argent, propositionarum liber, Arg., 1676, in-4°. — Outre les n° IV et V, la collection contient une dizaine de traités remarquables sur des sujets particulièrement importants dans l'histoire allemande.

quatre fois Historioe Augustus scriptores VI, Notes, Arg., 1677, in-8°.

15 De l'Empire extraordinaire du peuple romain, 1677, in-4°.

16 Lorsque l'ennemi se rendit, 1677, en -4°.

17 J.-H. Boecler, Proclamation du Saint-Empire romain germanique, avec les compléments nécessaires par U. Obrecht, Arg., 1681, in-8°.

dix-huit. Alsaticarum rerum prodromus, Arg., 1681, in-4°. — Obrecht, emporté par les événements de sa carrière diplomatique, n'a pas réalisé le grand travail qu'il envisageait.

19 Panégyrique à Louis XIV, Arg., 1682, in-fol.;嘴唇, 1682, in-4°。

20 Severinus de Monzambano Sur l'état de l'Empire germanique développé et illustré d'exercices, 1684, in-8°.

En 1671, Obrecht en a également fait don d'un nouveau. modifier. Mécanisme Locamer (Strasb., 1671, in-8°).

Ulric Obrecht avait un frère, ÉLIE, professeur d'éloquence et secrétaire du roi de Suède, qui avait commencé à écrire une biographie de Constantin. Mais la mort l'enleva de Stockholm le 16 janvier 1698, à l'âge de 44 ans, avant qu'il n'ait terminé son travail.

ODET (ISAAC-FRANÇOIS), seigneur de Fouilloux, seigneur de Sainlonge, laissa cinq enfants de son mariage avec Anne de Villemandy, à savoir : 1° SUSANNE, épouse de Samuel-François de Benezaud seigneur de Cressier, qui lui donna Père fils Jean- François, — 2° ISAACFRANCOIS, — 3° CATHERINE, mariée avec Jean Jourdan, Sieur de La Prèze;

— 4° MARIE, lorsqu'elle se rétracta, elle fut emprisonnée à l'Union chrétienne d'Angoulême, où elle résidait encore en 1715 ;

- 5° CHARLES, seigneur de Fouilloux et Houlières, commissaire des édits de Saintonge en 1681, décédé en 1687, mettant fin à son mariage avec Anne Pasquet, célébré en 1679, avec une seule fille nommée MARIE-SARA, qui réussit à entrer à l'étranger (Argent. TT. 545).

On ne sait pas si le célèbre écrivain Jacques du Foueau et le médecin Antoine Du Foueau, qui ont également eu plusieurs éditions de L'Origine des sources, appartenaient à la même famille. aucune indication qu'ils sont

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L'investissement étranger direct

Croyez en la Réforme.

ODIER (PHILIPPE), fils d'Antoine Odier, de Pont-de-Royans, réfugié à Genève, épousa Susanne Macaire (1) le 4 avril 1698, il eut : 1° ANTOINE, après ; - 2° CHARLES, dont la fille JEANNE-MARIE épouse le ministre Armand de La Porte, - 3° MADELAINE, épouse de Jacques de Cour, - 4° JOSEPH, décédé sans enfant en 1760.

Antoine Odier, civilisé en 1714 et éprouvé en 1774, épousa Louise de Villas en 1736, Louise de Villas Louise de Villas est la fille de Jacques de Villas de Nismes, qui eut entre autres enfants : JACQUES-ANTOINE 1ère génération, Il suivit ; — 2e JACQUES, il le suivra ; — 3° Louis, nous parlerons de lui après ses frères ; — 4° JEAN-LOUIS, épousa Elisabeth Lombard en 1775, père de GABRIEL, à Paris Mort, sans enfant; JACQUES-ANTOINE, Auditeur, marié Olympe Baulacre-Morin et LOUISE.

I. Jacques-Antoine Odier, né le 12 janvier 1738, entré au CC en 1770, devint auditeur en 1785 et laissa six enfants par ses deux épouses, Jeanne-Anne Lombard et Marie Cazenove, notamment de l'A-BED : 1° GABRIELLEAIMÉE , mariée avec Jacques Bidermann en 1781. — 2° LOUISE, épouse de Romain (2) 2ème place : 3° DAVIDCHARLES, ci-dessous ; — 4° ANTOINE, succursale de Paris ;

— 5° CHARLES, pas de descendance après le décès ;

— 6° JACQUES, qui ouvre une nouvelle succursale.

David-Charles, né en 1765, député à partir de 1814, syndic et premier syndic jusqu'en 1835, épousa Alexandre-Jeanne-Antoinette Dunant-Martin en 1787, en secondes noces, Caroline - Enard Malikov, lui non

(1) André Macaire de Pont-de-Royans était considéré comme bourgeois en 1668.

(2) En 1706, David Roman, ministre d'Alsace, et son fils Gabriel sont reçus comme bourgeois. David et Jean Roman de Béziers sont arrivés premiers en 1700 et seconds en 1731.

Pas d'enfants. Sa première épouse en fit le père de JACQUES-MARC, né en 1791 ; ANTOINETTE-LOUISE, épouse de Jacques-Louis Odier ; de GABRIEL, né à Vevey le 25 mars 1796, s'installe à Paris et épouse sa cousine Fonde une banque avec son frère Jacques Antoine ; il meurt à Meudon le 22 juillet. En 1851, sa femme Clémentine de La Rue donna naissance à trois enfants prénommés CAROLINE, épouse des docteurs Auguste Brun, ADRIEN et ADÈLE, qui épousa G. Brölemann, la femme de JACQUES-EDOUARD Caroline de Thélusson-Biberstein n'enfanta que ses filles. Antoine Odier est né à Genève en 1766 et émigre très jeune en France. Il a emménagé dans la maison d'un de ses parents en tant qu'associé, qui avait été impliqué dans la fabrication de toiles peintes et le commerce des cotonnades indiennes. En raison de ses affaires, il séjourne tantôt dans un port, tantôt dans un autre, tant en France qu'à l'étranger, et il est à Lorient, où se concentrent les activités de la Compagnie des Indes au début de la Révolution. Il s'empressa de profiter de la loi de 1790 pour rendre les Français aux descendants des réfugiés, et peu après fut nommé au conseil municipal de Lorient. Gravement compromis par les mouvements contre-révolutionnaires provoqués par les Girondins en Normandie et en Bretagne, il est arrêté et emprisonné jusqu'à la chute de Robespierre après avoir été réprimé par le parti Montagne. Dès qu'il fut libre, il partit pour Ostende, où les intérêts de sa famille l'exigeaient. De là, il se rendit à Hambourg, où il épousa Suzanne Boue, également d'origine réfugiée. De retour en France, il constate que le commerce maritime a été complètement anéanti par la guerre avec l'Angleterre et le fameux blocus continental.

L'investissement étranger direct

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L'investissement étranger direct

Dédier toutes ses activités au développement de l'industrie nationale. De cette période commence la prospérité de l'usine de teintures de Wesserling qui emploie aujourd'hui entre 5 et 6 000 ouvriers et répand affaires et bien-être dans l'agréable vallée de Saint-Amarin.

La direction d'une des usines les plus importantes de France préoccupe moins Antoine Odile que de l'éloigner des fonctions publiques. Successivement juge au tribunal de commerce, membre de la Chambre de commerce de Paris (il y fut président pendant 11 ans) et chercheur à la Banque de France, nommé au Haut Conseil de commerce en 1819 et au Conseil général de France, Seine en 1851 Il représente l'opposition depuis 1827 et, outre pendant l'éphémère cabinet Malignac, vote également le fameux discours de 221 en réponse à l'interpellation de Charles X dans "l'opinion publique". Loin de prévoir que cette lutte conduirait à la Révolution de 1850, il en est profondément attristé. Royaliste par principe, il prend très violemment parti pour la dynastie d'Orléans et ne cesse de soutenir le gouvernement de Louis-Philippe, tant à la Chambre des députés, où il continue à servir, qu'à la Chambre des pairs, où il entre en 1857. La révolution de février est venue comme un éclair pour lui et pour beaucoup d'autres. Toutes ses énergies restantes ont été dépensées au service de la banque, et avec l'aide de quelques collègues aussi dévoués aux intérêts commerciaux que les siens, il s'est consacré à prendre ce qu'il pensait être le meilleur moyen d'empêcher l'émeute. Les transactions commerciales et le Trésor national ne peuvent être épargnés, ou du moins facilités, pour atténuer leurs conséquences catastrophiques. C'est à ce travail salutaire qu'il réussit

les dernières années de sa vie. Juste après le 2 décembre. En 1851, il réapparut sur la scène politique comme membre du conseil consultatif chargé de la préparation de l'empire. Il mourut en août 1855. Le seul avantage qu'il tirait d'une position dont beaucoup d'autres voulaient profiter était sa croix de la Légion d'honneur en 1846.

Son mariage avec Susanne Boué eut huit enfants : 1° HENRIETTE, née en 1796, épouse de Benjamin Brière-de-Lesmont ; conseiller honoraire, décédé en 1847; - 2° JACQUES-ANTOINE, né en 1798 Chevalier de la Légion d'Honneur depuis 1850, Juge au Tribunal de Commerce, Régent de la Banque de France, membre du Conseil Central de l'Eglise Réformée depuis 1853, de son mariage avec Wilhelmine Sillem van Hamburg, trois enfants : GUSTAVE, né en 1825 ; ADOLPHE, née en 1827, CLAIRELOUISE, née à Paris le 19 janvier 1853, mariée le 24 décembre. le général de division Louis-Eugène Cavaignac, 1851, connu pour son rôle dans la Seconde République ; - 3° EDOUARD-ALEXANDRE, né en 1800, Chevalier de la Légion d'Honneur, qui quitta le commerce Se consacra avec succès à la peinture, plusieurs de ses toiles sont présentes dans les musées de Luxembourg et de Versailles ; — 4° ALFRED-AUGUSTE, né en 1802, employé comme auxiliaire de justice à la Cour des comptes, de son épouse Nadeschda Sillem il eut deux enfants, EST ALFRED-ANTOINE ET MARIE-SUSANNE ( 1) ; —5° CHARLES-PHILIPPE, né en 1804, chevalier de la Légion d'honneur, avec une carrière commerciale ; —6° CÉCILE, LA FILLE MORTE, et 7° JENNY; —8° EDMONDLOUIS , Associé dans la famille Weiss ( 1)

Wes(1) Auguste Odier a eu la gentillesse de nous donner des informations très complètes sur sa famille, notamment sur son père sur lequel nous avons attiré notre attention.

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L'investissement étranger direct

Né en 1813, Serling épousa Marie Pacard et eut deux filles, LUCILE et MARTHE.

Pour épuiser nos informations sur cette branche, il nous faut encore parler de Jacques ou James Odier, le 6ème enfant de Jacques-Antoine. Il épousa Désirée de Lorthe de Bordeaux et resta sans enfant. Il épousa ensuite Louise Vieusseux-Clavière, avec qui il eut deux fils. PIERRE, l'aîné, juriste bien connu et professeur de droit à l'Académie de Genève, publia un traité sur l'application des lois étrangères affectant la faculté de réglementer les contrats, Gen., 1827, in-8° ; un traité du contrat de mariage, Paris, 1847, 3 vol. à -8° et un autre traité sur le régime hypothécaire, Gen., 1840, in-12. Il fut également l'un des rédacteurs du Code de procédure civile du canton de Genève, gén., 1827, in-8°. Il est marié à Adèle Céard-Boin. Le cadet, CHARLES, a eu deux enfants : CLÉMENTINE et JAMES, issus de son mariage avec Susanne Céard-Boin.

deux. Jacques Odier van CC épousa en 1782 Anne-Marie Chevrier en 1775, qui en fit le père de trois fils : le premier JACOE, qui épousa une demoiselle Sautter-Voullaire, qui enfanta EUGÈNE et CÉCILE ; — 2° ANTOINE-LOUIS, dont l'épouse N. de Roches-Chevrier n'a eu qu'une fille : — 5° JEAN-JACQUES, né le 26 février 1784 à Bruxelles, a épousé Catherine-Antoinette Cazenov-Hogan et a eu deux filles.

3. Louis Odier, MD, membre de l'Edinburgh Medical Society, correspondant de l'Institut de France, est né à Genève le 17 mars 1748. Il a terminé avec succès ses premières études dans sa ville natale et y a commencé sa carrière professionnelle. Il se rendit à Édimbourg pour étudier en vue d'obtenir un doctorat en médecine, qu'il obtint en 1770, et fit la connaissance de plusieurs hommes éminents. Deux ans plus tard, il visita l'hôpital St Thomas de Londres. Via Leiden et Paris, il est retourné dans sa ville natale

Commence sa carrière médicale en 1775. En 1788, il entre au CC. En 1799, il entre à l'Académie de Genève et est nommé professeur émérite de médecine, dispensant des cours gratuits très suivis, principalement par les responsables de la santé du département de Lyman. Bien qu'il n'ait pas directement contribué à l'avancement de la science médicale, il l'a fait en faisant de son mieux pour diffuser le vaccin. Il mourut d'une angine de poitrine le 15 avril 1817. Outre un grand nombre d'articles publiés à la British Library (dont il était l'un des rédacteurs en chef de la section médicale), il existe un certain nombre de mémoires de diverses revues, dont Journal of Medical Doctors, Memoirs at the Art Society of Geneva, Memoirs of the Medical Society And in the memoirs of the Institute of Foreign Scholars we have it:

I. Epistolaphysiologica inauguralis de elementiis musicale sensationsibus, Edimb., 1770, in-8°。

deux. Pharmacopée de Genève, gén., 1770, in-8°.

3. Notes sur les décès liés, Trans. De l'anglais, 1800.

4. Réflexions sur la vaccination contre la vaccine, Gen., 1800, in-8°.

V. Mémoires de vaccination à Genève, 9e année, en -8°.

six. Notes sur les méthodes de purification de l'air et d'arrêt de la progression des maladies infectieuses, général, 1801, in-8°.

Sept. Notes sur la fièvre de la prison, trad. De l'anglais, Gen., 1801, in-8°.

huit. Principes d'hygiène, extrait. De Sinclair, Gen.'s Health Code, 1810, in-8°; 2e éd. Révision, correcte. et compagnie, général. et Paris, 1825, in-8° ; 3e édition, gén., 1850, in-8°.

Neuf. Manuel de médecine pratique, Paris et général, 1811, in-8° ; Troisième édition, 1821, in-8°. —Résumé de son parcours.

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X. Grammaire anglaise, Gen., 1817, in-12。

Il a quitté MSc. Un Diarium clinicum, un journal très clair et très concis de sa pratique médicale.

Louis Odier épousa Susanne Baux (1) en 1773, et elle le fit veuf sans enfant. En 1780, il se remarie avec Andrienne Le Cointe, et outre ses deux filles, il a un fils nommé JACQUES-LOUIS, membre du Conseil des députés de Genève. Il publie : La Générale de Genève et de Paris, 1825, in-8° , et la proposition au Comité des députés de signer un article de journal, La Générale, 1830, in-8°. Du mariage de Jacques-Louis avec Louise Odile-Dunant, sont nées Amélie et Anne-Louise, les épouses de Nicolas Saulet (2).

OGUIER (ROBERT), de Lille en Flandre, fut martyrisé en 1556 avec sa femme et ses deux fils, Baudechon et Martin. L'Église de Lille se réunissait secrètement dans la maison d'Augier, "dont l'une, lit-on dans Martyrologe, à laquelle le Seigneur accorda la plupart de ses bénédictions et grâces spirituelles". , espérant surprendre la pieuse congrégation. Mais il ne trouva qu'Oguier et sa famille, et il les traîna en prison, à l'exception de deux jeunes filles. Quelques jours plus tard, sur les lieux. Interrogé par le magistrat, le vieil homme n'hésita pas le crime dont il était accusé « Je sais bien, dit-il, que l'empereur lui a interdit [de tenir une réunion] : mais quoi ? D'autre part, je sais que c'est le commandement de Jésus-Christ : donc je ne peux pas obéir à l'un sans obéir à l'autre. Je préférerais obéir à mon dieu dans ce

(1) En 1743, Jean-Louis Baux accorde les droits civiques sans indemnité au capitaine de vaisseau français, fils de Moïse Baux de Nismes.

(2) En 1668 Barthélémy Soret de Blois et ses fils Jacques et Frédéric étaient considérés comme bourgeois.

Comparez-le à un homme. Sur demande : qu'avez-vous fait lors de ces réunions ? Baudechon, le fils aîné, se hâta de répondre : « Quand nous étions là, réunis au nom du Seigneur, et que nous entendions sa parole, nous nous sommes agenouillés ensemble par terre, sur nos genoux : nous avons confessé nos péchés dans l'humilité de cœur, et dans la majesté de Dieu avant. Après cela, nous prions tous pour que la parole de Dieu soit proclamée avec justesse et pureté. Nous prions aussi pour notre empereur l'empereur et tous ses conseils, afin qu'ils conduisent paisiblement les affaires publiques à la gloire de Dieu. n'oubliez pas, messieurs, comme nos supérieurs, de prier pour vous, notre bon Dieu, et pour toute la ville, afin qu'il vous soutienne en tout. Cela fait partie de ce que nous faisons là. Il vous semble que nous nous rencontrons ainsi. , Commettre un si grand crime? Non, ils ne l'ont certainement pas fait, et le juge lui-même en était bien conscient, et l'on raconte que lorsqu'on entendit le jeune homme s'agenouiller et répéter avec un zèle passionné les prières qu'il avait faites dans ces assemblées, il apprit , s'écrièrent plusieurs d'entre eux. Cependant, leurs émotions ne les empêchèrent pas de condamner au bûcher le vieil Ogier et son fils aîné. Ils exécutèrent avec le calme et le courage de nos martyrs, défiant les injures et insultes des moines qui les accompagnaient de calomnies, et « se réjouirent de l'honneur que leur accorda Dieu, car ils ont été faits martyrs ». sa mère, qui d'abord recula devant la mort affreuse qui les menaçait, ils se repentirent bientôt de leur faiblesse, de sorte que huit jours après, ayant résisté à tous les efforts des convertis, ils moururent de nouveau dans le In Crespin publié dans son Martyrologe trois lettres du fils de Robert Oguier, qui respire

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Une piété digne du christianisme primitif.

OISEAU (FRANCOIS), ou Oyseau, sieur de Trevecar, ministre de l'Eglise réformée de Nantes à partir de 1565 ou 64, étudia la théologie à Genève. On sait peu de choses sur sa vie. En 1577, il participe à la Conférence provinciale de Vitré et l'année suivante à la Conférence nationale de Sainte-Foy ; dans les deux cas, il servait de secrétaire. Un décret de juillet 1585 l'expulse de son église, il se réfugie à La Rochelle et est ordonné vicaire de l'église de Thouars. Il semble qu'il ne revint à Nantes qu'en 1596, année où il assista à la Conférence nationale de Saumur comme ministre de La Trémoille. En 1603, la Bretagne l'envoya de nouveau à la Conférence nationale de Gap. Quelque temps après son retour, il quitta sans permission son église qui, en 1607, se plaignit au synode national de La Rochelle de la lui rendre ; , où il se retira, à condition d'être remplacé à Nantes d'ici un an.En 1609, le synode de Saint-Maixent en fit don à l'église de Gien. L'année suivante, on lui demande de présider la conférence provinciale qui s'ouvre le 8 (1) juillet à Sancerre, rencontre marquée par son désir explicite d'une épreuve rigoureuse imposée aux candidats au ministère (Fonds S franc allemand.

(1) In: Gien, Frank. Oiso en Isaac Maupin; Châtillon-sur-Loire, Michel Le Noir en Etienne Des Roches; Orleans, Joachim Du Moulin en Isaac Mariette; Châtillon-sur-Loing, Siméon Jurieu en René Dortel; Sancerre, Adam Dorival en de twee oudsten, Abel Dargent en Jean Andras; Corbigny, Etienne de Monsangland, gekozen secretaris, en Gédéon Masilier; Gergeau, Daniel Bourguignon en Jacq. Morissette; Argenton, Benoit Du Rieux, Minnesota; Issoudun, Etienne Favon en Hercule Micault; Aubusson, Pierre Falquel en P. Foreston; Mer, ex-Daniel Ronde; Romorantin, Jacob Brun en Jean Ledet; La Châtre, Louis Scoffier en Léonard Jupille; Chilleurs, Benj, de Launay en de Réau 914.16).

Réau 914.16) En 1625, la Conférence nationale de Charenton destitue Oiseau, lui permettant de partir et de finir sa vie en province (1).

Il faut se garder de confondre François Oiseau avec Olivier Loyseau, sieur de La Teillaye, qui fut ordonné au même moment en Bretagne. Curé de l'église de Chateaubriand, le dernier. élu, en 1565, président du synode provincial tenu à La Roche-Bernard. La réunion a été en grande partie consacrée à mettre un ministre à la disposition de l'église et à tenter d'apaiser les divergences d'opinion qui avaient surgi entre le ministre Louvau et ses partisans. En 1577, Olivier Loyseau, qui représente la Bretagne à la Conférence nationale de La Rochelle en 1571, est au service de l'église de la Vieille-Vigne. il est mort à proximité

1583.

Les archives de Charenton nous parlent de deux autres Loiseau, qui appartenaient probablement à la même famille. L'un d'eux, Etienne Loiseau, sieur du Parc, eut un fils baptisé à Charenton en 1600, que lui donna sa femme Marie Portail, qui avait reçu le nom de JOSIAS de son parrain, Josias Mercier, sieur des Bordes. Un autre était l'orfèvre Samuel Loiseau, fils de Pierre Loiseau et d'Esther Grion, qui épousa en 1669 Catherine Le Juge, fille des peintres Georges Le Juge et Marie Gobille. il a un fils saville

Savile Saint-Amand, Dan. Jacobus en Matt. Cardo; Blois, Nick. Vignier en Salomon Chesnon; Châteaudun, Alexandre Simpson en Dubois; Moulins, Jean Decrou en de La Tour; Beaugency, F. Guérinet Michel Botheau; Espeuilles, Benoit de La Roche, voorganger; Dangeau, J. Allix en Matth. Will Hook, Lorges, S. de Chambaran, verkozen tot vice-president, en J. Chevalier, Bazoches, Jérôme Belon, minister.

(1) François Oyseau a écrit un livre contre Bourguignon, dont nous ne connaissons le titre que par une réponse d'un ami de l'apostat : En réponse au libelle calomnieux de François Oyseau, qui était contre toutes les religions (Paris, 1617, à - 8°).

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MUEL-THOMAS, né le 29 octobre 1671, décédé avant rappel. Sa veuve partit à l'étranger et abandonna une fortune considérable (Archgen., E. 3575).

OISEL (JACQUES), fabricant basé aux Pays-Bas, serait issu de l'illustre famille Loisel(1), qui a quitté la France à l'époque de Saint-Barthélemy et s'est réfugiée en Flandre, où elle a fait de grandes fortunes commerciales. Le traitement brutal des protestants néerlandais par le duc d'Albe l'oblige à fuir à Leiden, où il installe une usine de draps. Probablement après sa mort, son fils Philippe reçut sa bonne éducation et s'installa à Danzig, où il épousa Marie Lenore. De ce mariage sont nés deux enfants, Jacques et Michel.

I. Jacques Oisel est né le 4 mai 1651 à Dantzig, son prénom s'écrit parfois Loisel, plus souvent Ousel ou Ouzel, et ses parents l'envoyèrent aux Pays-Bas pour étudier le commerce. Ses goûts ne le conduisent pas à ce métier et finalement en 1650 il est admis aux cours de l'Université de Leiden. Il fait des progrès si rapides dans les langues anciennes, l'histoire et l'archéologie qu'à 21 ans il réalise une très bonne édition de Minutius Félix. Il s'est ensuite rendu à Utrecht, a commencé à étudier le droit et l'a terminé à Leiden. Après sa promotion en 1654, il voyagea pendant environ deux ans à travers l'Angleterre et la France. De retour en Hollande en 1657, il réside à Leiden, La Haye ou Utrecht, où il s'occupe de littérature - dont une édition de l'institution de Gaius, pour laquelle il n'hésite pas à piller Jérôme Aliander - jusqu'à

(1) Une branche de la famille, qui vivait en France, était également protestante. En 1643, Michel Loisel, fils de Marin Loisel, sieur de La Croix, épouse Anne de Campion, fille de Jean, sieur de La Ferronnière et de Marguerite Mancel, à Charenton.

En 1667, il est nommé directeur de la faculté de droit public et civil de l'université de Groningue. Il mourut d'hydropisie le 20 juin 1686, célibataire, laissant derrière lui une réputation d'homme instruit, mais un plagiat de son insigne. Nous obtenons de lui :

I. M. Minutius Felicis Octavius, avec notes complètes et commentaire pour tous, et un nouveau commentaire de J. Ouzel, dont le commentaire suit. Aussi le livre Lugd de Julius Firmicus Mathemas sur les erreurs de la religion laïque. Bat., 1652, à -4° ; 1672, à -8°.

deux. montrer. Inauguration, Lugd. Bat., 1654, in-4°.

3. Caius, le plus ancien juriste, fragments d'institutions, avec un cachet permanent. Aussi Anian Epitome, Lugd. Chauves-souris, 1658, 8°.

4. J. A.-Gellii Nights grenier, avec Ant. Thysius, Ouzel et divers commentaires, Lugd. Bat., 1666, in-8°.

V. Thesaurus selectorum numismata antiquorum à Julio Coesare ad Constantine Magnum, Amst., 1677, 2 卷。 在-4°。 — Ouvrage recherché, quoiqu'il ne soit, au fond, qu'un extrait de cellui de Joachim Oudaan, don 't les planches ont service

6. Prières funéraires après la mort de Jack. Altingii, Gron., 1680, in-4°.

deux. Michel Oisel est marié à Eslher de Huysteen et a un fils prénommé PHILIPPE dont il est devenu orphelin très jeune. Né le 7 octobre 1671, le jeune Oisel étudia les sciences humaines dans sa ville natale de Dantzig et la philosophie à Brême. Puis, en 1691, il fut envoyé aux Pays-Bas, où il suivit avec succès des cours dans les universités de Groningen, Franeker et Leiden. Il fit des progrès rapides, notamment dans les domaines de la théologie et de la critique religieuse. En 1697, il se rendit en Angleterre dans le but d'y visiter la bibliothèque, et après quelques mois là-bas, il retourna à Dantzig. Incapable de trouver du travail, il décide d'étudier la médecine en 1706, mais il n'abandonne pas la théologie et part

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Dans cet esprit, il voyagea à nouveau aux Pays-Bas et obtint son doctorat en 1709 à l'Université de Franeker. Cependant, ce n'est qu'en 1711 qu'il réussit à obtenir un siège. Il a été ordonné ministre de l'église de Leyde, en Allemagne. En 1717, il reçut le double poste de professeur de théologie et de prêtre à Francfort-sur-l'Oder ; après avoir reçu le titre de docteur en théologie à Leiden, il l'a accepté. Mais la prédication épuisa rapidement ses forces. Il mourut le 12 avril 1724. On ne sait s'il fut laissé avec des enfants par sa femme Anne-Christine Ring. On lui doit plusieurs écrits prouvant sa connaissance intime de la littérature orientale.

JE. Jeter. enguralis de leprâ cutis Ebroeorum, Franeq., 1709, in-4° ; redéploiement. Laisser un commentaire sur Lèpre, Shilling (Lugd. Bat., 1778, in-8°).

deux. Présentation de la tension rythmique des Hébreux, Lugd. Bat., 1714, in-4°.

3. Présentation. in accentuationem Hebroeorum prosaïcam, ibid., 1715, in -4°. — Oisel défend l'ancienneté des pointes vocaliques et des accents.

4. Sur les noms des Dix Commandements, ibid., 1717, in-4°.

Q. Il parle de l'auteur des Dix Commandements. Deux, François. D'après Viadr., 1717-1718, in-4°.

6. Il discute des Dix Commandements donnés seulement à Israël. III, ibid., 1719, in-4°.

Sept. Un sou sur le royaume des cieux, ou la parabole de Matt. 20, 1-16 Discussion II, ibid., 1720-25, in-4°.

huit. Il discute de la nature des Dix Commandements. II, ibid., 1725, in-4°.

9 Louange silencieuse, reproche bavard, MSC. Conservé au British Museum, d'après Watt

OLHAGARAY (PIERRE), fils d'Olhagaray, vicaire de Belloc, occupait lui-même une charge pastorale à Maazel lorsque Henri IV lui accorda le titre d'historien en 1605. A ce titre, Olhagaray publie son histoire soigneusement rassemblée du Comté de Foix, Béarn et Navarre.

Recueilli des historiens antérieurs et des archives de la maison ci-dessus, Paris, 1609, en -4°, où il se contenta de déployer une très grande érudition, mais du pire goût et du style le plus pédant. Jugeons dès le début de sa commission au roi : « Voici le tableau de vos ancêtres, pères de vos joyaux de la couronne, pères de leurs cathédrales dans les Pyrénées, qui vous viennent comme un tout Hommage. Ce miroir, qui par son reflet illumine tout l'univers plein de toutes sortes de gemmes, pend au sein d'Euterpe, la fille naturelle de ton Hélicon, l'arbre du char appelé l'histoire, et ces filles des hauteurs s'y traîneront et tu le sacrifieras sur vos pieds. La seule bonne chose que l'on puisse dire de son travail, c'est qu'il contient des informations précieuses. Il avait prévu d'écrire une histoire détaillée de la Navarre, mais il ne l'a pas réalisé. De plus, on ne sait rien de sa vie. la date de sa mort n'est même pas connue.Bertrand d'Olhagaray, professeur de philosophie à Die en 1664, pourrait être son fils.OLIVETAN (PIERRE-ROBERT) fut le premier à traduire la Bible en français. Noyon, dans une famille apparentée aux Calvin, et non dans la vallée du Piémont, comme le dit Ancillon dans ses Mélanges (1). On sait peu de choses sur sa vie. On sait qu'il prit la charge de gouvernante chez Jean Chantemps à Genève en 1553, où il tenta avec un zèle parfois téméraire de répandre les enseignements de l'Evangile. Un jour, alors qu'il assistait à un sermon, il osa interrompre le prédicateur. discours enflammés aux luthériens, son insolence faillit lui coûter la vie. Ses amis parviennent à le sauver de la colère du peuple et à le faire fuir, mais le conseil l'expulse du territoire genevois.

(1) D'après La Monnoye, sa véritable famille nomade était les Oliveteau, qu'il a traduit par Olivetanus, à partir de laquelle nous avons créé Olivetan.

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Le pays de Neuchâtel, où il était occupé à traduire la Bible, probablement à la demande de Farrell, qui, lors de ses voyages dans la vallée du Piémont, avait manifesté le désir de méditer avec révérence V. et N.T., dans un dialecte des Vaudois, " ont été traduits en français, le texte original révisé si nécessaire, et imprimé en grand nombre. Olivetan ne connaissait pas l'hébreu aussi bien que Bèze le prétend, et sa maîtrise du grec est faible, et même le latin n'est pas très fort, et il ne voulait pas aurait relevé le défi s'il n'avait pas eu la chance d'avoir un traducteur pour son guide. Lefèvre d'Etaples vient d'être imprimé à Anvers. Il s'en sert comme base de son travail. C'est évident ; mais il le suit aveuglément, et de temps en temps il se borne à remplacer un mot par un synonyme qui lui paraît plus juste, qui est exagéré par ceux qui l'accusent, car il est aisé de voir qu'il compare la Bible d'Anvers à l'Héber. Il interprète certains passages très différemment d'une comparaison du texte original avec la Septante. Il faut aussi se rendre compte que dans la préface il donne de très bonnes lignes herméneutiques, tandis que celle de Richard a montré Simon injuste, et il ne peut que rendre justice à ses bonnes intentions. , il ne faut pas oublier qu'en raison de la pression de la situation, il n'a fallu qu'un an à Oliviatan pour achever ce grand travail, il ne peut donc être considéré que comme une esquisse.

La Bible d'Olivetin fut imprimée aux frais des Vaudois, et on dit qu'un exemplaire de la propre écriture de Bonaventure Des Périers leur coûta 1 500 écus d'or ; cependant, ce n'est pas un chef-d'œuvre imprimé. Voici le titre : La Bible est la Bible entière, contenant l'Ancien et le Nouveau Testament, traduite en français.

Vieux Lebrieu : et grec moderne, Neufchâtel, Pierre de Wingle, dict Pirot Picard, 1555, in-fol. Ce non paginé. l'apologie des traducteurs et la lettre aux peuples de l'alliance du Sinaï, et ne compte pas les tableaux : explications des noms hébreux, chaldéens, grecs et latins, ni les choses les plus importantes dans l'index biblique.

Après avoir terminé son travail, Olivetan a voyagé à travers la vallée du Piémont jusqu'en Italie. Il aurait visité Rome et y aurait été empoisonné. Bien sûr, il a vécu peu de temps après avoir atteint la péninsule. Il mourut à Ferrare en 1558.

OLIVIER (JEAN), quatrième fils de Jacques Olivier, seigneur de Leuville, premier orateur de l'Assemblée de Paris, qui fut ordonné jeune dans l'abbaye bénédictine du Poitou et parti plus tard pour un couvent Saint-Denis, où il servit quelque temps temps comme prêtre et aumônier. Élu abbé, il renonça à cette dignité au profit du Cardinal de Bourbon, et François Ier, pour le récompenser de sa déférence à sa volonté, lui donna l'abbaye de Saint-Médard de Soissons, qu'il échangea avec le diocèse d'Angers, 1552. "Olivier", lit-on dans la Biographie universelle, "est devenu un exemple pour le haut clergé par sa résidence stricte, son application des études bibliques, son zèle dans la visite des ministres et l'autorité de sa prédication". Son poète contemporain Nicolas Bourbon le loue :

Il y a quelque chose en vous qui est supérieur à eux tous.

Je garde le silence sur cet enseignement, combien vous êtes exalté et digne d'un prince parmi les papes de ce siècle.

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Olivier lui-même a cultivé la muse latine. Sainte-Marthe le décrit comme magni nominis poeta. Outre une ode à Salmon Maclin et une épitaphe à Louis XII, nous avons imprimé sous ce titre un de ses poèmes, de bon goût à l'époque : Pandora Jani Oliverii, Paris, 1542, in-12 ; Reims, 1618, in-8° , trad. Frank, 1542. Il mourut le 12 avril 1540, au grand regret de ses paroissiens, dont la piété, la tendresse et la sagesse gagnèrent leur cœur. Il est inhumé dans la cathédrale d'Angers. Voici son épitaphe, écrite par lui et lue sur sa tombe :

Janus Oliverius Je suis couché sur du marbre solide, je suis l'ancêtre immérité de cette maison. Je suis coupable, je plaide coupable ! Qui nie s'en être offusqué ? Mais mon espérance de pardon est ferme en Christ, qui a librement aspergé nos péchés de mort et ne nous a pas justifiés sur la base de nos mérites.

Cette épitaphe suffit à prouver que Jean Olivier était adepte d'une vision nouvelle, et que ses préceptes pour la correction de la morale cléricale, qui figurent dans le canon du diocèse d'Angers, ne laissent aucun doute sur son intérêt pour la religion. points de vue sur la nécessité d'une réforme. Crespin l'a qualifié d'homme de grande science et de caractère doux et nous a dit qu'il aime évangéliser dans sa ville épiscopale, qui abrite l'une des plus anciennes églises protestantes de France.

Deux des cousins ​​de notre pieux évêque ont montré autant de soutien aux enseignements de l'évangile que lui. L'un d'eux, Antoine Olivier, évêque de Lombez en Normandie et abbé de la Valasse, embrasse même publiquement la Réforme. Il accompagne Renée de France à Ferrare puis à Montargis, où il rédige son testament le 28 mai 1571. nous donne la permission de l'utiliser quand même si

réforme, et donc lui donner un bref avis dans notre travail. De plus, nous nous limitons à signaler les principaux problèmes. Une constante dans sa vie.

François Olivier est né à Paris en 1497, fils de Jacques Olivier, sieur de Leuville, frère de l'évêque d'Angers. Son intérêt pour la Réforme venait sans doute de la cour de la reine Marguerite de Navarre, où il avait été ministre du duché de Navarre. C'est sous la protection de cette princesse de génie qu'il reçut en 1545 le poste de président de l'Assemblée de Paris, qu'il méritait, et, de plus, son service dans plusieurs ambassades importantes, non moins que sa vertu. se présente comme un magistrat compétent, savant, juste, sage et éloquent. En 1545, François Ier lui confia le sceau de l'État, mais il ne le garda pas longtemps. Son opposition obstinée à la débauche de cour a tellement enragé la trop célèbre Diane de Poitiers que ses ennemis l'ont en quelque sorte forcé à abdiquer en 1550, profitant de ses yeux brûlants. Il se retire dans son domaine de Leuville, où il habite près de Montliry, loin des affaires commerciales, jusqu'à ce qu'il soit rappelé à la cour en 1559 par François II, qui accepte de rétablir le sceau, espérant ostensiblement atténuer les persécutions religieuses. Si tel est son objectif, il se lassera bientôt de le poursuivre. Sous le contrôle du cardinal de Lorraine, il se fait le serviteur des pratiques les plus illégales et les plus despotiques de la maison de Guise. Après son exécution brutale suite à la découverte du complot d'Amboise, sa conscience s'éveilla (voir I, p. 272), et ses remords le plongèrent dans une sombre mélancolie qui le fit mourir en mars 1560. Allez au tombeau le 50. Son mariage avec Antoinette de Cerisay est né

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Cinq enfants, dont deux filles, JEANNE et MADELAINE, mariées aux Huguenots.

OLIVIER (JORDAIN), curé de Pau, « un honnête homme, un bon chrétien et un prêtre fidèle », selon Benoit, lui et son confrère Daneau ont longtemps gémi en prison, quand les protestants de Pau, ou plutôt certains d'entre eux, qui voulaient se convertir, ont fait de sa libération une condition de leur abstinence(1). Le traité fut accepté par l'évêque, ainsi les deux ministres sortirent de leurs cachots, mais ils furent condamnés à cinq ans d'exil (Aarchgen., TT. 257). On ne nous dit pas quel crime ils ont commis; cependant, il y a peu de risques d'être mal compris si l'on prétend qu'il s'agissait encore d'apostats entrant dans le temple de Pau. Néanmoins, Olivier quitta précipitamment l'Angleterre et se retira aux Pays-Bas, où il servit comme missionnaire dans l'Église wallonne de Breda puis à La Haye, où il mourut en 1709. Un père pour ses enfants, où se trouvent les vérités les plus importantes du christianisme établi et les devoirs les plus importants sont expliqués, La Haye, 1706, partie 2. à -8°. Dans la première partie, l'auteur prouve, non par des preuves philosophiques, mais par des arguments compréhensibles pour les jeunes gens auxquels il s'adresse, qu'il y a une religion naturelle et une religion respectable (1)

révé(1) de leur abjuration dans Mercure Galant, août 1685, est un curieux article. L'obéissance aux ordres de Sa Majesté et la reconnaissance de ses soins paternels, déclaraient-ils, avaient bien servi leur résolution, à laquelle les sages conseils de Foucault avaient largement contribué. Ce document est signé par Vidal, avocat, Fagel, avocat et président, Laine, Gruyer, Dagousix, Larrière, Blair, Périer, Misson, Gassie, tous avocats, Remy Vignat, Casaubon, Dr ; Mayoran, De Periés, Casenave, Boissier, Dufaur, Praticien, Dargenl, Laitier, Dit Bosc, Dufau, Dandoins, Forgues, Touya, Chirurgiens, Ferran, Bonnefons, Cradey, Dabbadie, Balsale, Cassagne, Loslau, Souviran.

ted, ce n'est pas le catholicisme romain. Dans la deuxième partie, il expose les devoirs les plus importants des jeunes, notamment la lecture de la Bible, l'amour de Dieu, la prière, l'amour de son prochain, la haine de soi, le bon usage de la souffrance, l'évitement des louanges et du mauvais exemple, la force, le zèle normatif, la conscience, repentir , La contemplation de la mort. Nous connaissons plusieurs autres ministres du nom d'Olivier, mais comme aucun d'entre eux n'a joué un rôle significatif dans les affaires de l'Église ou ne méritait une mention spéciale dans une publication, nous nous contenterons de les citer lorsque l'occasion se présentera. selon l'histoire de Libourne, le nom d'Olivier était un pseudonyme utilisé en 1745 par Jean-Baptiste Loire, prêtre du désert. On sait par l'histoire de l'Église du Désert que Loire étudia à Lausanne, y fut pondue, puis exerça le ministère de la croix en Poitou et en Guienne, mais ce que Ch. Coquerel ne dit pas que la Loire a tenu le 21 février. En 1745, le fameux rallye tenu dans la plaine de Fougua près de Sainte-Foy, pour lequel l'historien s'adressa au chef de Tourny, n'est qu'en partie mérité d'éloges. Il est vrai que le doyen n'appliquait pas strictement ces règlements ; il se contenta de la sévère admonestation de Du Marchet, Dupuy-Lagarde, Bricheau de Credy, Rivoire-Yot, La Terrasse, Lajunies-Jarnac, Meymat, Maumont et le jeune Lacan Madame, c'est-à-dire l'assemblée la plus en vue de ceux qui étaient cadeau; mais, ce faisant, il ne fit que suivre les ordres du secrétaire d'État, qui craignait de mettre en danger la couronne, et sa modération feinte ne l'empêcha pas de punir les protestants de Berne.

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Gérac, Issigeac, Aymet, Duras, Gensac et Casrillon. Selon une note remerciant M. Arrhèn pour sa gentillesse, Loire servit plus tard comme prêtre dans plusieurs églises de Belgique et mourut en 1794.

OLIVIER-DESMONT, (Jacques), né à Delfort le 51 janvier 1744, étudia la théologie à Lausanne et exerça successivement des offices sacerdotaux à Valérogue, Andouze et Bordeaux. Appelé à Nîmes en 1802 comme successeur de David Roux, il reste au service de cette importante église lors du massacre de 1815.

Comme la quasi-totalité de la France, Nîmes accueille sans regret, sinon avec satisfaction, la chute de Napoléon, et la proclamation de la Charte constitutionnelle dissipe au moins partiellement toute crainte que les Nîmois aient pu envisager de revenir à Louis XIV et Louis XV. descendants de. À la demande du commissaire du roi, l'Église presbytérienne, bien que soutenue par la loi, n'était pas un obstacle à la restauration du culte extérieur catholique ; il était satisfait de la demande que les protestants ne soient pas forcés d'agir contre leur conscience. Le clergé catholique a donné l'exact opposé : il a profité de chaque occasion pour raviver une haine complètement éteinte. Le retour de Napoléon a fourni de la nourriture fraîche à un esprit de plus en plus irritable, et la Seconde Restauration a marqué une réponse sanglante. Exposés aux insultes, menaces et attaques de prêtres catholiques fanatiques, les protestants sont saisis d'une grande peur ; beaucoup ont fui, les temples ont été fermés et les monastères dispersés. Le duc d'Angoulême, qui avait décoré Olivier-Desmond de la croix de la Légion d'honneur lors de sa première visite à Nicée, revient dans la ville le 5 novembre et charge le général Lagarde de maintenir la paix publique et d'accorder leur liberté de culte à la réforme. . et général, consistoire

Le conseil a décidé de rouvrir le petit temple le dimanche 12 novembre et d'y tenir des services sacrés, en évitant tout ce qui pourrait attirer l'attention, comme le tintement des cloches, le jeu de l'orgue, le chant des hymnes. Il a même avancé le temps de service d'une heure. Cependant, le temple a été perquisitionné, les fidèles ont été maltraités et le général qui a tenté de réprimer l'émeute a reçu une balle dans la poitrine avec un pistolet et est mort. Il y avait des troubles dans les rues toute la journée. Dans la soirée, les catholiques sont retournés au temple et l'ont complètement détruit, déchirant de force des aumônes et des hymnes. Lorsque le duc d'Angoulême apprend ces dérives, il rentre à Nîmes, convoque Olivier Desmond et Roland Lacoste et les engage, en concertation avec l'administration, à prendre des mesures pour mettre fin à la liberté de culte garantie par la charte à force. La paix reviendra. Le 19 décembre, à l'invitation du maire et du préfet, le presbytère a rouvert le petit temple et depuis, les célébrations liturgiques protestantes à Nismes n'ont pas été interrompues.

En 1824, Olivier Desmond, qui depuis 1817 faisait partie de ses fonctions auprès du révérend J.-J. Gardes avait exercé, en raison de son âge avancé et de son infirmité, il dut quitter ses fonctions de président du presbytère. Il est depuis 25 ans membre du conseil municipal de Nismes et du conseil général du Gard. Il meurt à Nismes le 19 juillet. En 1825, elle portait le regret de tous les compatriotes. Il a épousé une Mademoiselle Pellet. Nous obtenons de lui :

I. Discours de Moreel, 1766, in-12.

deux. Justes considérations d'un philanthrope sur la tolérance, 1786, in-8°.

III Essai sur les devoirs des pauvres, par rapport à la situation actuelle, Bordeaux, 1790, in-8°.

Révérend Olier (PIERRE) Ann-

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Non. Après avoir quitté son église sans autorisation pour desservir une autre église des Cévennes, la Conférence nationale de Gap lui ordonna de retourner en Vivarais ; mais il resta à Alais, où l'on peut encore le trouver en 1620. L'Église de Montauban lui demanda de devenir prêtre du Synode national d'Alais, mais ne put l'obtenir. Plus tard, elle fait de nouveau sa demande, et avec plus de succès, comme nous l'apprend une brochure dont il a peut-être été l'auteur et le diablotin. Sous ce titre : Concile de saint Antoine entre P. Ollier, curé de Montauban, et Pascal, gardien des singes capucins, Montauban, 1624, in-8°. Ollier est encore vivant en 1625. Il était très mécontent du cas de Soubise, car il «pourrait influencer les plans du roi d'Italie, que tous les bons Français souhaitent continuer; et c'est pourquoi il a tout fait pour arrêter les partisans de Rohan. Furieux de sa désapprobation, il a failli être tué. On ne connaît pas la date exacte de la mort d'Ollier, et le marquis de La Case, dans son Verbal sur les affaires de Montauban (Fonds S. Germ. franç. 914.11), le désigne comme « l'Un des meilleurs. Il est n'est plus sur la liste des prêtres soumis au Synode de Castres

1626.

OLRY (JEAN), D'OLERY, fils de Samuel Olry, conseiller du roi, et d'Anne Le Duchat, veuve en premières noces de Pierre Bourdon, avocat et notaire royal au Conseil de Metz en 1685. Le décret de révocation est intervenu le est arrivé à Metz le lundi 22 octobre, et la municipalité l'a immédiatement enregistré et a ordonné la démolition du temple, qui avait été fermé samedi dernier. Orry n'était pas pressé de renoncer à sa religion et, le 1er novembre, le président Colbert le convoqua chez lui et l'informa au nom du roi qu'il ne devait pas continuer à servir comme T. VIII.

Il est responsable de. Ollie obéit et resta fidèle à sa foi, tout comme la grande majorité des protestants de Metz. Les convertis déçus recouraient alors à des moyens dont l'efficacité avait été prouvée par l'expérience ; les dragons furent appelés, et le jour de leur arrivée l'intendant convoqua tous les habitants réformés à la mairie et leur annonça que les intentions étaient du roi. ces catholiques des frères français. Seuls quelques-uns osaient refuser de signer le serment qui leur était offert, tant était profonde l'horreur que suscitait le prédicateur botté. Parmi ces fanatiques se trouvait Olry, qui s'est enfui avec sa famille pour échapper aux mauvais traitements des huit dragons en colère qui habitaient sa maison, laissant sa maison sous le contrôle de la garnison, qui la pille et la détruit complètement. Cependant, il a dû céder. Sans pain, sans refuge, incapable de quitter la ville aux portes étroitement gardées, il jugea inutile de poursuivre une bataille qu'il devait terminer par la soumission. Alors il est allé chez l'évêque et l'a signé; puis il est allé dans sa famille. Après quatre jours de recherche, il trouva sa femme et sa fille cachées dans la chaumière du château et les ramena dans sa résidence, où le dragon n'avait laissé que quatre murs. Ils furent tous pareillement contraints de s'abstenir quelques jours plus tard sous peine d'être enfermés dans un monastère.

Par conséquent, Ollie espère vivre une vie paisible. Mais comme il remplissait assez mal ses nouvelles fonctions catholiques, ils pensèrent qu'il donnait un exemple très dangereux et décidèrent de le renvoyer. Il a été arrêté au milieu de la nuit du 12 décembre. En 1687 le château et MM. de Mainvilliers, de Poiedaret et de Rochefort, capitaines d'infanterie. Deux jours plus tard, ils ont été transférés à la ville.

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delle de Verdun, où ils trouvèrent l'avocat Charles Goffin et sa femme de La Cloche, de Failly, Marc, Simon et Guerse, tous de Metz, au bout du pied, et la balade qui les mena à La Rochelle, la voiture de l'évêque de Poitiers, qui cherchait à les convertir. A La Rochelle, comme dans toute leur lignée, les protestants de profession recevaient le moins de sympathie. Ils furent suivis jusqu'à la Martinique, où ils furent finalement envoyés le 1er mars 1683, après trois semaines de détention dans leur château de l'île de Rhé, leur foi non affectée par l'éloquence de l'évêque. Le gouverneur de la Martinique les a gracieusement libérés. Rochefort et Poiedaret en profitent pour fuir à la Barbade, d'où ils pénètrent aux Pays-Bas. Quelque temps plus tard, le 50 mai 1688, c'est au tour d'Olry, de Mainvilliers, de Failly, de La Cloche et de Guerse de trouver un moyen de s'échapper et de rejoindre St. Parmi les personnes qu'il laisse derrière lui en Martinique, il n'y a que Goffin et sa femme, qui refusent de suivre leurs malheureux compagnons, et Marc et Simon, qui s'installent dans un immeuble commercial.

Orly et les Mainvilliers quittèrent bientôt Saint-Christophe, où ils furent accueillis comme des frères par un riche marchand nommé Papin. Ils se rendirent à l'île Saint-Eustache, où ils retrouvèrent quelques compatriotes, dont le curé Massard de Metz et Vignon, secrétaire du gouverneur, qui facilitèrent leur voyage en Hollande. A Utrecht et à La Haye, Orli rencontra quelques-uns de ses compatriotes, comme le prêtre Janet, l'homme d'affaires Earl(1)

Er(1) Il semble que Poiedaret se soit ensuite retiré à Berlin. En 1690, un Poyedarès est élu au presbytère de la commune, avec Beaumont, Dubois et Gery.

nehin, colonel Le Goullon ingénieur, ministre Du Vivier ; néanmoins il ne souhaitait pas s'installer aux Pays-Bas, préférant s'installer à Kassel avec une de ses filles, mariée au conseiller de guerre de Lan Degrave, Clout, et son cousin Samuel Bourdain, très estimé et respecté, y avait une grande crédibilité. En 1698, il succède à Pierre Feuquières-d'Aubigny qui, à partir de 1688, est commissaire colonial français ou maréchal de Kassel, rôle plus ou moins équivalent à celui de commissaire français de la police et de la paix judiciaire. Nous ignorons la date de la mort de notre confesseur.

Peu de temps après son arrivée à Cassel en 1690, Orly confie sa fille cadette à une famille allemande, mais n'a jamais eu de nouvelles de sa femme ni de sa troisième fille, qui est également enlevée et envoyée au couvent de Franche-Comté en 1687.

Les détails ci-dessus sont tirés d'un livret très rare publié après le retour d'Olry en Europe intitulé : Describe La Persecution de l'église de Metz par le sieur J. Olry et al., qui présente plusieurs auteurs en exil en Amérique au même moment. notées durant la période, notamment les us et coutumes de ces peuples, ainsi que les fruits et autres raretés, Hanau, 1690, in-12, p. 182. La valeur de cet article ne réside que dans ce qu'il contient sur les faits de la persécution et faits sur le sort des protestants déportés aux Antilles.

Nous ne savons pas si les deux avocats de Strasbourg, nommés Olry, sont de la même famille que notre avocat de Metz. L'un d'eux s'intitule Déodat, publié dans : Analyse l. 4 C de his qui veniam oelatis irapelr. et C 19 X de jure patronalûs, Arg., 1725 ; un autre nommé Joseph, auteur de diss. De Arg.mutuopalliato, 1734.

ONFROY (RICHARD), Fresner,

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Collectionneur de coquillages normand, confesseur. Le 7 avril 1691, le septuagénaire réuni dans sa maison du village de La Queue, ses deux filles, nommées Gillette et Louise, et Gilles Chrétien, Jérémie Yver, Pierre Gallier, Thomas Soret, Adrien Guitton, célèbrent ensemble la culte . domestique. Malgré toutes les précautions qu'il prit, il fut inculpé par la prison de Foucault, qui le condamna à une amende et le pendit le 18 décembre ; ses deux filles seraient détenues à l'hôpital de Caen et l'autre accusée et épouse d'Enfroy, Marie Lelivre, pour une enquête plus approfondie. Malgré les objections du doyen, qui présentait le pauvre Onfroy au secrétaire d'État comme une figure religieuse têtue et dangereuse, et l'accusait d'avoir maltraité les huissiers chargés d'enregistrer les crimes, la peine fut annulée et la peine de mort commuée en galère permanente, qui, grâce à Onfroy, était indépendant de son ancien, souffrait d'une sciatique et d'une hernie qui l'empêchait de marcher, il fut jugé inapte à servir H. M. dans sa galère, et il fut décidé qu'il mourrait en prison (archgen. M. 672 ).

ORAISON (ANDRÉ D'), seigneur de Cadenet, Soleillas et Boulbon, évêque de Riez depuis 1576, abdiqua le siège épiscopal en 1585 et fut remplacé par Elzias de Rastelis, membre de l'union éminente, devenue protestante et mariée.

ORFEUILLE (ANDRÉ D'), ou Orfeuil, seigneur de Foucaud, capitaine d'une centaine de soldats, épousa en 1571 sa cousine Isabeau d'Orfeuille, veuve en 1576. Ses enfants furent : PIERRE, suivant et MARC, gouverneur de Courtrai, qui mourut en 1646 sans enfants. Pierre, sieur de Foucaud, baron de Chizé, commandant une compagnie d'infanterie, commandant de Châteleroux

Selon le dictionnaire, Sieur de Boussac (1) est. Adel, élevé au rang de maître de camp en 1630. En 1595, il épouse Elisabeth d'Alhoue, fille de Pierre, sieur de Châteaurouet et d'Anne de Fontlebon. La famille Alhoue a même longtemps pratiqué la foi réformée. Voici notre preuve. En 1575, d'Alhoue, sieur de La Thibaudière, refusa noblement de suivre le conseil avisé de Biron (voir V, p. 499), qui était inexact, car les mémoires de Charles IX l'accusaient de trahison. On connaît un de ses descendants (archgen. TT. 513) par les registres de baptême et de mariage enregistrés dans l'église de Chizé : il s'agit de Charles d'Alhoue, Sieur de La Thibaudière, dont l'épouse Elisabeth de Norigé eut plusieurs enfants, à savoir : Susanne , baptisé. En 1608, par. Isaac de La Porte, sieur de Fleurac, mar. Christine Delafaye; Jacques, baptisé. Don de Jacques de Saint-Gelais et Anne Gentil, 1610 ; Abraham, baptisé. En 1611, son parrain était Abraham Du Vergier ; espérance, baptême. 1615. Sir La Thibaudier avait une sœur, Anne, qui épousa en 1615 Pierre Barbarin, sieur de Chaubon, et lui donna une fille, en Charles de Charles d'Alhoue, sieur des Ajots et Anne enfantèrent leur fille d'Auveille au baptême . Celte ANNE d'Orfeuille était la fille du baron de Chizé et d'Elisabeth d'Alhoue ; elle devint l'épouse de Jacques Gigou, sieur de Vesançay, et elle eut deux sœurs : LOUISE, qui épousa Jacques de Geaume, sieur de Périgné et SUSANNE, épousa Charles Robert, sieur de Lizardière, et un frère, FRANÇOIS, sieur de Foucaud, épousa en 1634 Jacquette Chapot, fille d'Henri Chapot,

(1) Madame de Bousac est issue d'une famille protestante et fut emprisonnée à la Bastille en 1686 (archgen. E. 5572). Son mari, le marquis de Boussac, colonel de dragons, mourut à Metz en 1685. Pendant sa maladie, des sentinelles veillaient à la porte de sa maison et interdisaient à un ministre d'entrer. Il est mort pas moins qu'un protestant.

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Marie Arno. Trois enfants sont nés de ce mariage, FRANÇOIS, PIERRE et ANNE. Nous n'avons aucune preuve qu'ils aient adhéré à la foi réformée.

ORIGNY (PIERRE D'), seigneur de Sainte-Marie-sous-Bourg, décrit par l'abbé Goujet comme un poète de la sagesse et de la bonté, né à Reims, probablement de François II, qui dédia le Temple du Tout-Puissant à Mars, François II , un poème allégorique contenant de très bons conseils sur la façon dont un jeune seigneur doit se comporter dans la douceur de la paix et les horreurs de la guerre. L'extrait ci-dessous exprime une très bonne idée et donne une idée de son génie.

Parce que nous ne voyons pas, mais nous nous sentons bien

Zéphire, dans la chaleur il respire doucement, si bien que Dieu se cache dans un grand cœur, ne se voit pas, mais se sent dans les passions qu'il inspire... et ne demande pas où il habite Un temple à cause de son temple, à cause de vray , c'est son cœur qu'il incite à venger les innocents, les orphelins, les opprimés, et lorsqu'il est opprimé, il obtient une réponse. Ce cœur, ce temple vivant, est l'autel de l'acceptation, le vrai sanctuaire où le Dieu majestueux reçoit les humbles prières des affligés, etc.

On voit, comme le souligne Goujet, que l'écrivain perçoit sans effort l'alternance des rimes masculines et féminines, écueil que nous, poètes, ne rencontrons que plus tard. Peu de temps après la publication de son poème à Reims en 1559, à 8°, le protestant D'Orini retrouvera son père à Sedan, où il mourut en 1587 vers l'âge de 60 ans. En plus de ses temples, il fabriquait également des diablotins. Ouvrage en prose dédié à Henri III, intitulé : Le hérault de la noblesse de' France, 1578, in-8° ; nouvelle édition, 1579, in-8".

Il semble qu'il faille distinguer notre poète d'un autre seigneur protestant de Pierre d'Origny, seigneur de Cormont, Champagne, qui épousa Marguerite Le Goix en 1560 et eut trois fils : 1° CLAUDE, après ;

2° PIERRE, sieur de Saint-Rémy, n'a laissé qu'une fille nommée Anne ;. — 3° SAMSON, Sieur de Meicorcol, épousa Camille Du Moulin et eut une fille.

Claude, seigneur de Cormont, ordonnances, épousa en 1599 Marguerite Colignon, fille de Nicolas, seigneur de Chalette et de Jeanne Preudhomme. Le mariage a produit deux filles, Esther et Marie, et un fils, Christophe, qui a grandi comme écuyer de l'électeur de Brandebourg et a ensuite servi avec le grade de lieutenant dans le régiment de Gassion. Il épousa Anne-Dorothée de Krugen en Allemagne en 1622, qui lui donna 4 enfants dont 5 FERDINAND, MARGUERITE et MARIESIDONIE, qui restèrent au pays de leur mère. Le fils aîné CLAUDE revint en France en 1649 et épousa Elisabeth d'Anneau, lui laissant une veuve et un fils unique nommé SAMUEL. Dans la liste des réfugiés dressée en 1687 (Supplém. franç. 791.2) on lit les noms de d'Origny et de sa femme, pourrait-il être le même que Samuel d'Origny ?

ORVILLE (JEAN D'), né le 16 mai 1588 à Aix-en-Provence et mort le 29 septembre 1660 à Hambourg, où il s'établit, épousa Barbe Hertsbeck et eut 10 enfants, qui est toujours veuve. Elle se retira à Amsterdam, où elle mourut le 15 novembre 1679. Un seul de ses dix enfants est connu ; JEAN est né à Hambourg le 25 août 1659, a acquis une grande fortune dans les affaires et est mort de vieillesse le 2 mars 1751(1) . Il a épousé Catherine Ness, qui lui a donné dix enfants, dont Jacques-Philippe et Pierre. Ce dernier a obtenu le titre de docteur en droit, bien qu'il soit destiné à le faire

(1) Guillaume d'Orville, auteur du Catalogue d'un cabinet vytmundent, Amst., 1622; 1756, in-8°, ne peut être le frère du marchand, mais peut-être était-il son oncle. Un autre fils de Jean Deauville semble s'être installé à Francfort, ville natale de Jean-Daniel Deauville, et fut inscrit en 1671 à l'Académie de Genève.

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Vers une carrière commerciale, courtisant avec succès la muse latine. Il mourut en 1758. Son frère voulait aussi se lancer dans les affaires, mais les supplications de quelques amis finirent par convaincre son père de le laisser faire ce qu'il voulait. Le jeune D'Orville se rendit donc en 1715 à l'Université de Leiden pour étudier, où il eut des professeurs et des savants de première classe, Gronovius, Boormann, Heymann et Schaff. Sous la tutelle de Schulting et Noodt, il se consacre à l'étude du droit sans oublier la langue, et le 3 février 1721, obtient le grade de docteur en droit. Il se rend ensuite à La Haye avec l'intention d'être convoqué au barreau, mais est vite dégoûté par les machinations du palais. De plus, il envisageait depuis longtemps une grande tournée littéraire dans le pays le plus cultivé d'Europe, qu'il avait hâte de réaliser. Ainsi, en 1723, il voyagea en France et passa plus d'un an à Paris, La Rochelle, Nantes, Bordeaux ou d'autres villes du royaume, fouillant les bibliothèques, visitant les cabinets d'antiquités et de médailles, triant les manuscrits et notant divers parcours, délimitant les monuments de l'art ancien, établir des contacts avec les personnalités les plus éminentes de la science et de la littérature, bref, rassembler des matériaux précieux sur la littérature et l'histoire des peuples anciens partout. De retour à Amsterdam en août 1724, il se rend bientôt à Londres, où son frère JEAN-LÉONARD fonde une société commerciale. En Angleterre, comme en France, il passe presque tout son temps à lire et à fréquenter les notables de la République des Lettres. De retour aux Pays-Bas à la fin de 1725, il partit pour l'Italie quelques mois plus tard, où il ne vanta que la politesse des lettrés,

Dans toutes les villes où il s'est arrêté, à l'exception de Turin, il a volontiers facilité son accès aux bibliothèques et aux musées. Il est retourné aux Pays-Bas via l'Allemagne. Son intention était de se retirer à la campagne pour mener ses précieuses recherches. Mais les magistrats d'Amsterdam lui avaient déjà proposé des professeurs d'histoire, d'éloquence et de grec dans leur prestigieuse école, ce qu'il n'a pas jugé bon de refuser. Il l'occupa le 22 mai 1750 et publia son traité De felici Mercurii cum Musis contabernio. Après douze brillantes années, il démissionne volontairement, ne conservant que le titre et les distinctions de professeur, et retourne dans son pays à Gronandal pour se consacrer entièrement à la recherche et à l'apprentissage. A ses heures perdues, il travaille au classement et met en œuvre le matériel qu'il rapporte de ses voyages. Malgré sa grande richesse, la richesse n'étouffa pas son amour de la science, et si sa santé avait été très chancelante durant les dernières années de sa vie et qu'il était décédé, il aurait sans doute réalisé de façon inattendue le projet qu'il conçut en 1751. Il y est autorisé dans la nuit du 15 au 14 septembre 2009. Il laisse derrière lui une réputation d'érudit versé dans la critique et les traditions anciennes, un homme doux, plein de courtoisie et de gentillesse. Il a peu publié, mais il est difficile de citer des éditions d'auteurs grecs ou latins dans lesquelles, compte tenu de son âge, il n'a pas joué un rôle majeur en fournissant généreusement à l'éditeur des notes savantes et d'excellentes variantes. En 1752, il épousa Elisabeth-Marie van Ryn, qui lui donna deux fils : JEAN, né en septembre 1754 7 ; N. mourut quelques mois plus tard, qui le veuf en 1757. Voici une liste de ses oeuvres :

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JE. Jeter. à L. 65 sur l'acquisition de biens immobiliers, Lugd. Bat., 1721, in-4°.— Ceux-ci pour le doctorat.

deux. Célèbre discours sur le centenaire d'Amsterdam. Athenaeus, Amst., 1752, in-fol. ; Réemploi. avec des notes de Lennep, Amst., 1852, in-4°.

3. Miscélldneoe Observations sur les auteurs anciens et modernes, commencées par l'Anglais [Jortin], poursuivies en néerlandais avec des notes et auctario par divers savants, Londres. et Amsterdam, 1752-1759, 10 vol. à -8°. — Quant à nous, d'une profonde science et d'une critique exacte, avaitété commençant en Angleterre ; d'Orville et Burman continuèrent et ils ne restèrent pas au-dessous des savants anglais.

IV Critique de vannus ininanes J.-C Paille de paon, Amst., 1757, in-8°. - Satire amère sur le paon.

V. Observations diverses et nouvelles critiques d'auteurs anciens et modernes, recueillies et publiées en Belgique, Amst., 1740-1751, 12 卷。在 8°。 — 组曲 du N° III。

six. Pétri d'Orville, avocats, poèmes, Amst., 1740, in-8°. ——Ce livre est plein de photos et de textes et n'est pas répertorié. Il y a des vers à la Jacques-Philippe Deauville dans lesquels il donne des impressions.

七。 XaplTMVOÇ Àupo8l«É(OÇ TÛ>V Tî£p£

Xatpéav v.ai KaÀÀt£poV|V ÈptûTtxt JùV SIT)- pHiaiiôv Aoyot. J.P. d'Orville a publié et ajouté des observations, Amst., 1750, in-4°; redéploiement. par Beck, Leipzig, 1785, in-8°. — La version latine est le Reiske.

huit. Sicile, représentant les ruines antiques de la Sicile, Amstel, 1762-1764, 2 vols. information. aux figues. — Ouvrage posthume ne birman acheva l'impression.

Il y a aussi des lettres de d'Orville dans le Sylloge nova epistolarum varii argumenti. Ses précieux manuscrits, croquis, notes de voyage, livres imprimés et notes personnelles sont maintenant à la bibliothèque

Bibliothèque Sur un catalogue publié sous le titre : Codices mss. et surimprimé avec des mss connus, anciennement Dorvillian, à la Bodleian Library, Oxford, 1806, in-4°.

Austerried (JEAN-DANIEL), né à Strasbourg en 1705, fit ses études dans la ville. Il se consacra d'abord à la théologie, puis au droit. Après un séjour à Leipzig, Wittenberg et Halle, il prend des cours auprès des professeurs les plus compétents avant de rentrer chez lui et de rejoindre la famille Wurmser en tant que professeur. En 1751, il fut nommé chef du département de poésie et fut bientôt remplacé par le chef du département de philosophie morale. En 1754, il obtient le diplôme de docteur en droit. Le 17 décembre, un décès prématuré le pousse à partir. 1742. Jöcher lui écrit, sans autre précision, Dissert, de his qui impediuntur contrahere nuptias en De concursu judicii petitorii et possessorii.

Otto (LOUIS-GUILLAUME), brillant diplomate qui, au service de la République et de l'Empire, a acquis notre nationalité, est né en 1754 à Cork, Grand-Duché de Bade (1) dans une famille de lignée jubilatoire (2), décédé le 9 novembre à Paris.

1817.

L'école diplomatique fondée par Schöpfling à Strasbourg, poursuivie par ses élèves Koch et Oberling, attire un grand nombre de jeunes Allemands à l'université protestante de la ville. Le jeune Otto y a été envoyé. Sa diligence et son succès lui valent le respect de son maître, et en 1776 le chevalier de La Luzerne est en route pour Mou (1)

Mu(1) Biographie nouvelle des Contemporains l'a amené à Strasbourg. Nous ferions mieux de suivre Biogr. À notre avis, l'université a basé son essai sur des documents familiaux.

(2) Il était probablement le petit-fils du Jean-Sébastien Otto dont il est question ci-dessous; son grand-père, comme ce dernier, remplissait les fonctions de prince et de ministre en Hesse-Darmstadt.

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Plénipotentiaire, Nich espérait qu'il manquait de droit public allemand.Le savant juriste Pfeffer lui recommanda le jeune Otto.Otto fut approuvé et devint le directeur de cabinet du ministre. La première étape d'une carrière diplomatique détermine son avenir. En 1779, Otto suivit son mécène jusqu'à son ambassade aux États-Unis. A cette époque, il n'avait pas de poste officiel, mais lorsque Barbe-Marbois fut nommé administrateur de Saint-Domingue, il lui succéda comme secrétaire de la légation (1785). Les chargés d'affaires ont été nommés deux fois en l'absence de l'ambassadeur; il ne revint en France qu'en 1792. En 1795, il fut nommé chef du premier département politique des relations extérieures, succédant au citoyen Maret en mission à Londres ; mais il fut bientôt mêlé à la chute des Girondins. Il est emprisonné à Luxembourg et ne sera libéré que le 9 thermidor. Otto se retira à Lescher avec Lani, où il vécut retiré jusqu'en 1798 (la sixième année), date à laquelle il suivit le père Siers à Berlin comme secrétaire de la légation. Après le départ de l'ambassadeur (1799), il resta chargé d'affaires jusqu'en (1800) date à laquelle il fut envoyé à Londres comme commissaire de la République. Otto reçut l'autorisation de participer aux négociations de paix et consacra dignement toute sa gloire à cette tâche honorable et difficile. Plus d'une fois, les agissements soudains du premier consul ont presque tout cassé : le tonnerre a joué un rôle majeur dans sa politique. Mais peu à peu, les demandes des deux parties se sont retirées et nous sommes finalement parvenus à un accord. Après dix ans de lutte, la fatigue n'est pas moindre que de ce côté-ci de la Manche. Accepter d'inclure les principales dispositions du traité dans le traité de paix

Détails à discuter plus en détail. « Les deux négociateurs, M. Otto et Lord Hawkesbury, étaient d'honnêtes hommes, notait M. Thiers, et ils voulaient la paix. Ils le voulaient pour eux-mêmes et pour l'avenir. C'est une ambition très naturelle et très raisonnable. mettre leur nom au bas de l'un des plus grands traités de l'histoire du monde. De plus, toutes les dispositions correspondant à leurs instructions ont été établies par eux lors de la préparation des avant-projets. La loi est signée le 1er octobre 1801. Elle suscite autant d'enthousiasme à Londres qu'à Paris. Leur joie atteignit presque la frénésie lorsqu'ils apprirent l'approbation du Premier Consul. "Nous avons couru vers M. Otto et l'avons trouvé dans une voiture avec le colonel Lauriston pour échanger des ratifications avec Lord Hawkesbury. Les chevaux ont été désarçonnés et les deux Français ont été traînés à Hawkes. Lord Bury. Les deux négociateurs iront de Lord Hawkesbury au premier ministre M. Addington, alors à l'Amirauté, à Lord Saint-Vincent. Les gens sont têtus ; ils veulent traîner la voiture d'un ministre à l'autre. Dans la voiture du ministre. Enfin, à l'hôtel Amirot, la foule est devenue si étrange à la foule et la confusion que le seigneur Saint-Vincent, craignant l'accident, se mit en tête du cortège, de peur que la voiture ne renverse et ne cause un accident. L'accident n'était pas le résultat involontaire de cette joie exaltante. dans cette excitation apparut un sentiment de satisfaction extraordinaire. C'était une étoile filante dans la nuit noire. Plus le rêve est beau, plus il doit être beau de se réveiller. La souffrance. En effet, la paix définitive est signée à Amiens le 25 mars 1802 ; mais combien de temps a-t-il fallu ?

Quoi que les rois apprécient, les Achives seront satisfaits.

Le titre de Ministre Plénipotentiaire est une récompense pour les services rendus par le Commissaire de la République. Probablement sans

là - 36 - là

Sans ses considérations personnelles, cette tentative d'accommodement n'aurait pas abouti. Pourtant, l'aveu du Premier Consul ne pouvait arrêter les insinuations malveillantes de certains hommes d'affaires de son entourage. Fin 1802, Otto est remplacé comme ambassadeur par le général Andreossi. "Nous attribuons dans le temps à ce que nous lisons dans Biogr. University, cette cause d'impopularité pour un personnage considérable, qui n'aime pas les projets spéculatifs de fonds publics. En compensation, il a été nommé ministre plénipotentiaire aux États-Unis. Mais il a dû refuser, et sa femme était trop faible pour le laisser accepter. Un fait notable, car ce n'est pas une pratique courante, était qu'Otto devait se débarrasser de lui à son retour de Londres, après avoir joyeusement signé la facture de l'équipage pour la paix mondiale, et vendu son bijoux de femme pour subvenir à ses besoins pendant le chômage. Devant un tel fait, croirait-on le lendemain du Directoire ? Pourtant, le jour de la reprise n'est pas loin ; de nouveaux services, et un service encore plus marqué par les résultats, Otton vengea la malice de l'ennemi. Envoyé comme ambassadeur au suffrage bavarois (1805), il sut élever ce poste extrêmement subalterne avec son habileté. A l'instigation des Britanniques, menacés chez eux par les préparatifs massifs du camp de Boulogne, une nouvelle alliance se forme sur le Continent (8 septembre 1805). L'Autriche a essayé d'inclure la Bavière. Otton, surpris par le secret du cabinet, renvoya aussitôt le secrétaire de sa légation pour en informer l'empereur. Napoléon comprit le danger, les colonnes autrichiennes s'ébranlèrent ;

D'une part, nous avons réussi à maintenir la Bavière dans notre alliance. La rapidité des actions de Napoléon a perturbé les plans des Alliés. La victoire d'Austerlitz le 2 décembre a mis fin à l'une des batailles les plus glorieuses de la glorieuse histoire. Napoléon n'était pas ingrat. Il crée l'Otto Comte de Mosloy et le nomme conseiller d'État et officier supérieur de la Légion d'honneur. Otto a continué à vivre à Munich jusqu'à ce qu'il soit envoyé comme ambassadeur à Vienne après la campagne de 1809. Selon Biogr, il a. L'université, qui a joué un rôle majeur dans le mariage de Napoléon avec le grand-duc Marie-Louise ; au moins il a échangé des termes. Mais il faut dire que M. Thiers, d'ailleurs très consciencieux, n'a rien dit du service rendu par notre ambassadeur à cette occasion. Rappelé le 21 mars 1815 pour faire place au comte de Narbonne, considéré comme plus susceptible de maintenir l'alliance de l'Autriche avec la France, Otto retourne à Paris et est nommé ministre d'État. La catastrophe est proche. C'est le retour naturel de toutes choses dans le monde, de haut en bas, de bas en haut, sans cesse aller et venir. Les malvoyants en ont un pressentiment et seuls les fanatiques se complaisent encore dans leur aveuglement. Icare a plané trop haut dans son vol. Otto était chargé de promouvoir la sphère publique dans le 11e district militaire (dont Mayence était la ville principale). Mais la route est fermée et il ne peut pas atteindre sa destination. L'amour de la terre a fait naître en France sous la Restauration un génie fidèle : chacun se fait un devoir de rester là où il est. Les serviteurs les plus loyaux du royaume, les serviteurs les plus favorisés, ont fait taire leur sympathie. Quand on voit avec quelle facilité on passe d'un régime à un autre, on croirait que rien n'a changé. Otto est envoyé au commissaire spécial de la 21e division, livré à Limoges,

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Le 6 juin 1814, il exprime avec enthousiasme son soutien au nouveau gouvernement. Cependant, on sait peu de choses sur ses services. D'après Biog. Université. Il semble bien le connaître, le même homme qui l'a servi avec Bonaparte continue de lui en vouloir, grâce à qui Otto n'a pas été impliqué dans la partie active des affaires de l'État lorsqu'il a consacré son service à la nouvelle commission gouvernementale. Le biographe dit qu'il était très sensible à cette méprise, si bien qu'au retour de Bonaparte il crut pouvoir occuper l'un des postes de secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Nous voulons nous convaincre qu'il agit davantage selon ses principes, car il est dangereux d'abandonner sa réputation au ressentiment. Après le drame, Otto a été confié au gouvernement britannique pour assurer la sécurité de l'empereur, mais n'a pas pu terminer la tâche car son passeport a été refusé. Depuis, Otto vit à la retraite. "Après beaucoup d'éducation", a cité le biographe, "Otto a ajouté une manière et une forme extraordinairement douces, et un langage de grâce et de dignité que peu de diplomates possèdent ... Un homme affable dans la société et un homme d'État profond dans le cabinet, il était érudit , et à toutes ces vertus s'ajoutaient une grande modestie et un rare désintéressement. Otto s'est marié deux fois. N. De Levingston était l'une des familles les plus respectées des États-Unis. Il n'avait pas d'enfant. Sa seconde épouse était la fille de Monsieur St. Jean Crevocor, consul de France à New York, qu'il a épousé en 1782, il a une fille qui a épousé M. Pellet de la Lozel.

Otto (MARC), docteur en droit, est né à Strasbourg le 20 octobre 1600, fils de la bourgeoisie de la ville,

qui est charpentier. Après ses études, il se rend en Allemagne en 1624 pour parfaire ses connaissances et revient à Strasbourg où il obtient son doctorat en 1629. Après quelques mois à Spire, il retourna dans sa ville natale et fut admis au Barreau après une audience à la Chambre du Conseil Royal. En 1632, il fut nommé secrétaire de la treizième session et assistant du conseil, en 1655 il reçut une nomination au Grand Conseil, et en 1640 le poste de conseiller privé au parlement. En 1645, il fut envoyé à Münster pour participer aux négociations de paix en tant que représentant de Strasbourg, et en 1652, il eut une nouvelle mission à Ratisbonne. L'empereur apprécia ses exploits et lui offrit une position honorable dans sa cour ou sa maison impériale, mais sans succès. Otto ne voulait pas quitter sa ville natale, où il mourut le 5 novembre 1674. Il a construit une excellente bibliothèque et en a fait don à l'Université de Strasbourg. En plus de nombreuses consultations, nous avons réalisé une thèse De repressaliis, imp. A Strasbourg, 1629, in-4°.

Jean-Sébastien Otto, qui appartenait peut-être à la même famille, était également strasbourgeois. Il étudie à Strasbourg et à Giessen, où il obtient son diplôme de droit en 1708 et soutient sa thèse De favore defenseis in processu crimerili. Otto s'est installé en Hesse et a occupé divers postes importants. Le premier poste auquel il fut appelé fut huissier à Umstadt. Il la quitte pour devenir conseiller à la régence de Darmstadt puis en 1750 pour devenir conseiller d'Etat et directeur de la chancellerie de Hanau. Il semble qu'il soit mort chez le régent de Bouxwiller, la date exacte ne nous est pas précisée. En plus des articles mentionnés ci-dessus, il a publié une mine d'informations. imp., 1736, ci-dessous

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Titre : Documentirte facti Species, pour la défense de certains droits de la famille Hesse-Darmstadt.

OUDIN (REMI), savant critique et historien, est né à Mézières le 14 février 1658 et mort à Leiden en septembre 1717.

Bien qu'Oudin ait montré un vif intérêt pour l'apprentissage dès son plus jeune âge, son père voulait qu'il apprenne le métier de tisserand. Mais la passion de l'enfant l'emporte sur la volonté de son père et ses parents finissent par le laisser faire. Il entre donc au collège des Jésuites de Charleville comme précepteur du fils aîné de Madame Du Han de Jandun. Après sa formation, il reçut une commission de Prémontré, où il prit l'habit en 1655 sous le nom de CASIMIR. Il prête serment deux ans plus tard. Il étudie ensuite la philosophie à Sery et la théologie à Bucilly. En 1669, il est nommé professeur de théologie à l'abbaye de Muro. L'année suivante, il devint abbé de l'abbaye et reçut en 1675 le traitement d'Epinay-sous-Gamaches, mais il démissionna de ce traitement en 1677, retourna à l'abbaye et renonça complètement à lui-même. Recherche. Après un court séjour à Elival, il demande et obtient en 1678 la soumission à l'abbaye de Bucilly.

Pendant plus de deux décennies, Oudin vagabonde parmi ses écrits, ne trouvant aucune occasion favorable de se faire connaître, jusqu'à ce que Louis XIV soit amené à l'abbaye par accident ou par caprice en 1680. Abbé et abbé, pour flatter le prince, Oudin se montra innocent avec toute l'habileté du meilleur courtisan. Sa flatterie charma le grand roi, qui daigna exprimer son étonnement qu'un homme d'un tel mérite fût échoué dans le désert. Malheureusement, Oudin a révélé son dégoût pour la vie monastique dans la conversation qui a suivi, un embarras qui l'a laissé

Le paranoïaque Louis XIV lui ordonne de se retirer. Il lui fut plus facile de se consoler de son embarras, et peu après l'abbé de Prémontré Michel Colbert lui permit de s'adonner à sa plus grande passion en lui chargeant d'accéder aux archives de l'ordre et d'en extraire la partie qui pourrait servir à la l'histoire littéraire qu'il occupait. A son retour en 1682, Uddin est nommé vice-principal du monastère de Jusi. L'année suivante, il obtient sa résidence à Paris et prend rapidement contact avec les savants moines bénédictins de Saint-Maur, qui mettent à sa disposition tous les documents qu'ils ont recueillis dans presque toute l'Europe. "Oudin, dit l'abbé Boulliot, avait eu jusque-là une réputation intacte... il était considéré comme un parangon de piété et de discipline,... mais a développé une relation étroite avec l'éminent ministre Jurieu. Il est tombé sans le savoir dans le respect du public." supérieurs le rétrogradent au couvent des Reysons. Cette mesure, qui le prive de ses amis et de ses livres, le remplit d'une indignation justifiée. Il est agacé par les mauvais traitements qui lui sont infligés. Il réussit à s'évader du couvent où il était détenu et se rendit aux Pays-Bas en 1690. Il s'abstint publiquement à Leiden et fut nommé bibliothécaire adjoint à l'université, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort.

Certains écrivains catholiques ont dépeint Uddin comme un « homme méchant, cruel, meurtrier, non civilisé, sans instruction, un parent cruel et un traître ingrat ; mais le Père Brio précise judicieusement qu'il faut supposer Vu dans les jurons, ce ne sont que des expressions de regret. Voici une liste de ses oeuvres.

I. Bellarmin aux annexes pour les auteurs manquants ou les écrits de l'Église. 1460 feuille ad artem typographi am inventam, Paris, 1686, in-8°.

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Sius et al., Auteur pillé sans attribution.

deux. Prémontrés destitués, Leiden, 1692, in-12. — Oudin explique pourquoi il s'est converti.

3. Les œuvres sacrées de certains auteurs gaulois et belges de l'antiquité n'ont jamais été publiées, mais sont bien des mss. Exposition de la bibliothèque Galio, avec leurs portraits et un résumé de leur vie, Lugd. Bat., 1692, in-8°.

4. Lettres sur son projet de recherche, Lugd. Bat., 1692, in-4°.

V. Histoire du monastère de Bald Mountain, publ. dans le T. III des Acta Sanctorum (1701).

6. Schuld. Enkelvoud van Collectaneus, of verzameling van Anselm Bandurii, imp. dans l'Histoire de la République des lettres par Masson (T. VII et VIII).

Sept. Trias ssertationum critarum : I. Le code Alexandrino Bodleianoe bibliothecoe II. De quoestionibus ad Antiochum Principlem ; Trois, de la série Antiquitatum Constantinopol. Banduri, Ragdé. Bat., 1717, in-8° - Dans le premier de ces traités, Oudin affirme que le Codex Alexandrinus ne date que du Xe siècle, et dans le second, le problème d'Antiochus, imp. Dans les œuvres d'Athanase, ce ne sont pas les célèbres adversaires d'Arius, mais un autre Athanase qui a vécu au XVe siècle. 5th n'est qu'une réplique du No.VI. Oudin pense msc. Banduri utilise le travail de Michel Psellus.

huit. Bellarmin, Possevinus, Ph. Rabe, Jill. Attention, Luther. Eliâ Du Pin omis, à ann. 1460, comme si l'art de l'imprimerie avait été inventé : il y a de nombreux traités dans lesquels les œuvres d'auteurs ecclésiastiques célèbres et d'autres sujets remarquables sont plus étroitement et largement étudiés, Lips., 1722. 3 vol. information. - L'ouvrage dix les promesses du titre ; dans tes trésors

Dans de telles œuvres se trouve tout ce que l'on peut espérer dans la vie des auteurs et dans leurs œuvres. Oudin a sans aucun doute commis de nombreuses erreurs, mais ceux qui sont engagés dans des études similaires pardonneront l'inévitable et loueront hautement sa diligence extraordinaire à rassembler un grand nombre de documents. Il est également possible que certaines des inexactitudes qui lui sont reprochées aient été causées par l'éditeur, car il n'a pas eu le temps de superviser personnellement l'impression de son ouvrage après sa mort.

9 Acta Beati Lucoe, Cuissiacenci, publié dans T. II des Antiquitatis monumenta du P. Hugo (Etival), 1725-51, 2 vol. être suivi).

X. En ce qui concerne la juridiction quasi épiscopale de l'Abbé de Stivagiensis, msc.

Il vient aussi de Champagne, et peut-être d'une branche de la même famille, César Udin, fils du Maréchal de Basney, qui grandit à la cour du Prince de Navarre et servit de récompense à Henri IV. nommée secrétaire et traductrice de langue étrangère. Le grammairien et lexicographe César Oudin et son fils ANTOINE sont partis, qui ont repris ses fonctions, certains ouvrages sont en partie traduits de l'espagnol et en partie originaux ; Nous pensons qu'ils avaient quitté la Réforme lorsqu'ils ont publié ces articles. Pierre Oudin, probablement le frère de César qui a également servi de traducteur pour le roi des langues étrangères, est resté fidèle au protestantisme. Il meurt en 1645 à l'âge de 79 ans et est inhumé au cimetière SS. pères. Son fils, également nommé PIERRE, épousa en 1626 Marguerite Bruneau, fille des boutiquiers André Bruneau et Marie Buisson : 1° CÉSAR, né le 8 mars 1628

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les ministres Charles Drelincourt et Roberte de Vézignier ; — 2° JACQUES, né le 50 mars 1630, épousa Marie Mignon en 1660 ; — 5° ESTHER, née le 23 juillet. 1631 ; - 4° MARIA, née le 28 décembre. 1652 ; - 5° ANNE, née le 2 avril 1654 (Charenton). OUGIER (BENJAMIN), député du duché d'Orange, secrétaire de l'office seigneurial et archiviste, auteur d'un chant de deuil à la mort de Louise-Dorothy Sophie, fille unique de Redrick Ier, mariée au prince de Hesse - Cassel , imp. 1705. Ougier quitte sa patrie pendant l'occupation française d'Orange et s'enfuit en Prusse avec Jean Ougier, peut-être son fils. Ce dernier, qui s'était vu confier de bonne heure la double fonction de Haut presbytérien et de Cour suprême, mourut en 1746 après avoir épousé la fille de Brisson, député d'Orange, dont le fils fut conseiller et critique à la cour, et deux filles mariées, le capitaine Daniel Bastide et conseiller privé Paron de Monsetz.

OUVRIER (PIERRE), frère franciscain d'Alsace, après sa conversion au protestantisme, se retire à Wittenberg, où il étudie la théologie. Il fut accepté comme prêtre, servit comme prêtre dans un village près de Francfort-sur-l'Oder, et fut plus tard appelé dans la circonscription électorale d'Elster en Saxe, où il mourut en 1671. Il était marié à la fille d'un boulanger à Wittenberg. , avec qui il eut deux fils : un couturier à Prenzloh et le père de JEAN-GOTTLIEB et CHRISTOPHE-BENJAMIN Ouvrier, I. Pasleur A Rackschütz, Silésie, Jean-Gottlieb Ouvrier décédé le 21 décembre 1757, entre autres enfants, CHARLES SIGISMOND était environ 6 ans, première leçon à Dessau, qui est ensuite imprimée à Leipzig

Imprimé dans la dernière ville. Charles-Sigismond Ouvrier est l'auteur de Trans. L'anglais de Locke, imp. Additions et Commentaires, intitulés : Handbuch für Eltern und Erzieher, Leipzig, 1786, in-8°, et un traité philosophique également publié à Leipzig, 1789, in-4°, intitulé : Idealismi sic dictitranscendentalis review accuratius, unà cum novo De demonstration est général, quo Deum esse docetur. Nous ne savons rien d'autre sur sa vie.

deux. On sait aussi peu de choses sur Christophe-Benjamin Ouvrier ; il s'installe avec son oncle à Prenzlow, où il travaille comme ferblantier. Son fils, LOUIS-BENJAMIN, est né dans la ville le 7 mai 1755 et s'est fait connaître dans la littérature théologique. Après que Haller eut terminé ses études de théologie et attendu en vain pendant deux ans le sacerdoce, il dut rejoindre la famille de Mecklembourg en tant qu'enseignant. Soit l'endroit n'était pas pour lui, soit pour d'autres raisons, il est rapidement retourné à Prenzlo et a commencé à donner des cours particuliers. Le surmenage et la pauvreté affectent sa santé, et il se rend à Rackschütz en 1757 pour rendre visite à son oncle, qu'il assiste dans ses fonctions sacerdotales, espérant être appelé à lui succéder ; Sous la pression, il s'apprête à accepter une place dans une école de Berlin lorsque, grâce à un fort patronage, il est choisi en 1760 par le prince de Darmstadt comme précepteur des enfants de la famille héréditaire. A partir de ce moment, le destin n'était plus contre lui. Son caractère et son talent lui valurent les faveurs du prince et il fut bientôt sur la bonne voie. En 1765, il fut nommé ministre du Cabinet ; 1767, aumônier de la cour; 1770, administrateur paroissial ; 1772, troisième surintendant, aumônier de garnison et professeur de théologie

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à Gissen. Un doctorat était nécessaire pour combler le dernier poste vacant, qu'il obtint en 1777 et fut promu deuxième surintendant en 1786. Il mit fin à sa carrière exténuante le 1er octobre 1792. On lui doit de nombreux ouvrages, sans oublier quelques articles de théologie dans l'Encyclopédie de Francfort.

I. Christian-Ludwig von Hessen, La Joie dans le Seigneur à la naissance du Prince, Sermon d'action de grâce sur Ps.CXLVIII, 12-14, Pirmasens, 1765, in-8°.

II Ouvert tous les matins et soirs, Frankf. et Leippitz, 1764, in-8°. --anonyme.

3. Une collection de certains [XII] Sermons, Frankf. Dans M., 1767, à -8°.

IV Confessions du 7 septembre 1767 par le comte Frederica-Amelia de Hesse et le decanissin repris par l'abbaye de Quedlinburg, avec le discours de Darmster. et Francfort, 1767, -8°.

V. Discours sur le mariage de Frédéric, princesse de Hesse, avec le prince de Prusse, Darmster, 1769, in-8°.

six. Confessions des princes héréditaires de Hesse-Darmstadt et le Discours d'Ouvrier, Berlin, 1771, in-8°.

VII.The Darmstadt Hymnal, Darmst., 1772, in-8°.-Publié sous sa 方向。

huit. Untersuchungen über die Lehrsätze des Christenthums, Berlin, 1775, in-8°. — Meusel, qui nous a donné le titre de cet ouvrage, l'attribue à Jean-Frédéric Ouvrier, ce qui est sans doute inexact.

9 De Theologiâ populari, Gissae, 1775, in-4°。

10. Méthode 2 Pierre 2, 2, quelques commentaires de Judge. présent 6

Gissae, 1776°, en -4°.

11. Accusation. L'inauguration répond au besoin de Paul Rohm. VIII, 5, allégué, Gissae, 1777, in-4°.

douze. Instructions pour la prédication et le catéchisme, Geysin, 1777, in-8°.

Treize Actes concernant la théologie morale, qu'on l'appelle le chef, la somme, le centre de toute la chrétienté, Gissae, 1779, in-4°.

quatorze. Programmeur 4, 24 Le Saint-Esprit est-il le créateur de l'univers ? Gissae, 1780, in-4°.

15 Procédure pour la résurrection des corps, Gissae, 1781, in-4°.

XVI Conférence de dédicace au Jubilé officiel de MH Schwarz, Giessen, 1781, in-8°.

dix-huit. Histoire de la religion avec ses causes et ses contre-causes, Leipzig, 1781-1783, partie 2. à -8°.

18 Meditaties op een anonieme auteur des franches réflexions sur le christianisme veroe naturer Divinee J.-Ch. en S.S. Triados adversario, Gissae, 1785, in -4°.

dix-neuf. Introspection et détermination divine, Giessen, 1789, 8°.

XX Regards sur l'éternité, Giessen, 1791, 2 delen, in-8° ; nieuwe redacteur, Vies d'auteurs d'August Senkenberg, Giessen 1795, in-8° ; Salzbourg, 1794.

vingt-et-un. Education religieuse de la jeunesse, Giessen, 1792, in-8°.

Le Jean-Frédéric Ouvrier mentionné ci-dessus appartenait manifestement à la même famille ; mais s'il était le frère de Louis-Benjamin ou son neveu, on ne saurait le dire. Nous savons seulement qu'il est né à Prenzloh en 1746 et qu'il était connu sous le nom de révérend Botso après avoir servi comme aumônier dans le régiment du prince Henri de Prusse de 1770 à 1779. Nous obtenons de lui :

I. Sur les moyens les plus efficaces de promouvoir l'industrie, l'industrie, la morale et la religion active du peuple, Berlin, 1778, in-8°.

II Livre de communion d'un soldat chrétien sur le champ de bataille, Leipzig, 1779, in-8°.

III Sermon funèbre sur le Ps XCI, 16, Berlin, 1788, in-8°.

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CAP

IV Comète, ou Souvenirs du procès religieux de l'évangéliste Schulz, Berlin, 1795, in-8°.

Jean-Frédéric Ouvrier fut également l'un des éditeurs des Miscellanées historiques et morales (1778), et participa également à l'ouvrage de Moritz intitulé Erfahrungsseelenkunde.

OZANNE (CLAUDE D'), commissaire commun des guerres au début du XVIIe siècle, et sa femme Sara de Cename eurent deux filles prénommées MARIE et MARGUERITE. Le fils aîné est né en 1609 et a été baptisé le 15 février par Charles de Lalouette, conseiller au parlement, et Marie Ozanne, épouse de Nicolas Gauthier, actuel Sedang. Elle est décédée en 1612. Le plus jeune enfant est né le 17 février. 1614. Quelques années plus tard, d'Ozanne, toujours veuf, épouse Sara Le Chenevix. On ne saurait dire quel lien le rattachait à Benjamin d'Ozanne, avocat de Metz en 1055, qui fut nommé premier substitut du procureur l'année suivante et nommé avocat de la ville en 1638 en récompense de ses services à la ville. Selon M. Michel, décédé en 1675, il estime que Daniel d'Ozanne, seigneur de La Hammardière, qui détenait la préfecture de Sedan et la présidence depuis 1644, pourrait être son fils. Compte tenu des dates, nous sommes plus enclins à croire que ce Daniel était le fils de Claude, mais nos informations sur la famille sont trop incomplètes pour en être sûrs. Ajoutant à notre incertitude, c'est que nous sommes à peu près au même moment

Retrouver deux autres Daniel d'Ozanne, l'un M. de La Hautonnerie (pas de La Hammardière) et Lieutenant Général de Sedan, l'autre conseiller au Conseil de Metz depuis 1671. Il mourut en 1684, veuve et deux enfants, comme nous lu dans le Mercure galant de janvier 1686, sa femme Marie Morel s'appelait DANIEL et MARIE, et sa femme Marie Morel se rétractait. Un autre mourut à Paris le 4 juin 1676 à l'âge de 70 ans, on sait de Reg. Charrington. Son neveu Daniel de Guillon l'emmène dans sa dernière demeure, circonstance qui établit sa relation avec Daniel d'Auchan, conseiller du roi et président de la présidence de SedanOzanne, époux en 1658 de Susanne Le Bachellé, décédée à La Hautonnerie en 1679. Il est clair que sur la base de ces dates bien réelles l'auteur de l'Histoire des réfugiés prussiens prétend faussement que Jean-Gèdéon d'Ozanne est mort lieutenant-colonel à Potsdam, 1741, et que Daniel d'Ozanne Ozanne épousa Gabrielle de Baudan en 1741. 1708, Gabriellc de Baudan était la tante du lieutenant-colonel La Baume-de-Saint-Julien (1), épousa David Auret-de - La Grave en 1688, de PuyLaurens était prêtre de l'église de Swedt en France, puis prêtre de la Hôpital de Berlin, Daniel Child de d'Ozanne et Susanne Le Bachellé.

(1) Ce gentilhomme de Nissim était lieutenant-colonel et premier ingénieur du roi de Prusse. En 1720, il vint en France avec le passeport du Prince, mais Roquelaure l'arrêta et le fit sortir du Languedoc par un de ses gardes (Argent M. 672).

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PACARD (GEORGES), vicaire de l'église de La Rochefoucauld, originaire de Lyon, après des études de théologie, probablement en

A Genève, il est ordonné curé de l'église de La Rochefoucauld. À Saint-Barthélemy, il s'enfuit à Genève, d'où il retourna en France pour servir à l'école.

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Église de Châtellerault ; on le retrouve installé en 1574. Il revint ensuite dans son église de La Rochefoucauld, qu'il avait laissée à Saint-Cloud vers 1602. Selon Quick, il mourut en 1610.

Packard semble avoir bénéficié de beaucoup d'attention et d'influence parmi ses pairs. En 1578, il est délégué au congrès national de Sainte-Foy. En 1594, Montauban l'élit à une commission chargée de défendre le protestantisme contre les médecins catholiques (voir Pièces justif., n° LX). Deux ans plus tard, le synode de Saumur le nomma vice-président et en 1601 le concile de Gercourt, où il fréquentait toujours, le nomma président. Nous avons publié ailleurs (voir Documents judiciaires, n° LXVI) les lois générales de la législature précédente. Parmi les sujets spécifiques qui y sont traités, nous voudrions seulement signaler l'interdiction de se parer de chapeaux de fleurs lors des mariages et de faire enterrer des jeunes filles mortes avec d'autres jeunes filles portant des couronnes. Plus digne de notre attention est l'accent mis par la conférence sur les écoles. Il a décrété que les 39 500 couronnes données par le roi devaient être utilisées autant que possible pour la création et l'entretien d'établissements d'enseignement publics afin que les collèges ne manquent jamais d'excellents professeurs, et il a décidé de payer leurs salaires sur le fonds royal. avant qu'ils ne soient distribués entre les églises, à l'avenir non pas par l'église, mais en proportion du nombre de prêtres dans chaque province. En 1605, Packard est de nouveau nommé pour représenter la Saintonge au conseil politique de Châtelero et occupe le poste de vice-président.

Packard a laissé des traités polémiques, devenus très rares. C'est le titre.

I. Théologie naturelle ou une collection avec quelques contre-arguments

Les hédonistes et athées de notre temps, La Roch., P. Haultin, 1579, in-16, nouvelle édition. Renforcé, Niort, 1606, in-8°. Ceci est la deuxième édition. Hors L'Antéchrist, qui a déjà été réimprimé. Niort, 1604, in-8°. — L'auteur divise son œuvre en quatre livres. D'abord, il oppose les épicuriens et les athées ; deuxièmement, il s'intéressait à la création ; troisièmement, avec l'immortalité de l'âme, et quatrièmement, avec l'autorité des Écritures.

deux. Réponse au Credo de Claude de Saintes, Niort, Thomas Portau, 1594, in-8°.

III Contre le traité d'amendements, Niort, th. Portau, 1595, in-8°.

IV Controverse sur la Bible, Niort, 1597, in-8°.

V. Anti-Panigarole, Niort, 1597, 8°。

Georges Pacard laissa plusieurs enfants, mais on ne connaît que son fils aîné JEAN, qui fut vicaire de Marsillac en 1605 et succéda à Thomas Hog d'Ecosse dans l'église de La Rochefoucauld.

Selon La Monnoye, le libraire Abraham Pacard, mort avant 1650 à Paris, serait issu de la même famille. Draudius, qui a attribué les prières sacrées, les méditations et les actions de grâces qu'il a recueillies auprès de saint Augustin et d'autres médecins de l'Église, Paris, Abr. Pacard, 1615, âgé de 16 ans, le cite comme l'un des auteurs protestants. Nous estimons donc justifié de lui accorder une place dans nos travaux, précisant que nous ne retrouvons pas son nom au registre de Charenton.

PAGES est le nom d'une des plus anciennes familles du Languedoc, deux frères du même nom, Christophe et Hérail de Pagès, fils d'Antoine de Pagès (mort en 1555) et de Jeanne Pelegrin (1), qui ont embrassé la doctrine évangélique. Le premier, sire de Porquaires

(1) Louis de Pelegrin est mentionné en 1685 sur la liste des gentilshommes du Languedoc habilités à exercer la profession d'avocat (Arch. TT. 522).

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Ou Porcairès (1), avec des armes de la Première Guerre Civile (2). Après la prise de Beaucaire, il se voit confier la défense par sa congrégation. Mais le catholique attribue sa prudence aux erreurs. Il perd l'enseigne Ledignan, content que l'ennemi lui laisse le temps de s'enfermer au château. En 1569, il commanda les huguenots à Meruise et mourut sans alliance en 1585. Le second, qui contribua vaillamment à la défense de Sommières en 1575 (voir IV, p. 444), fut nommé gouverneur en 1579. la reprise des hostilités. Le 15 janvier 1580, le roi de Navarre lui décerne le titre de seigneur de la cour. On parle ailleurs (voir VII, p. 544) de son expédition en Gévaudan quelque temps plus tard. En 1581, le Bas-Languedoc l'envoie à nouveau à l'Assemblée politique de Montauban. En 1584 on le retrouve à la tête de l'artillerie en Languedoc. L'année suivante, il est nommé capitaine de 50 soldats en récompense de ses services. Le généalogiste ne nous a pas donné l'année de sa mort. En 1581, il épousa Susanne de La Tour, et ils lui donnèrent un fils et trois filles. Ce fils, nommé Jean, assista à l'assemblée de Lunel (Argent. TT. 252) en 1613 et fut ordonné prêtre le 10 février. En 1617, il est nommé gouverneur de Meruais. Il l'expérimente en 1647. Dès son mariage avec Jeanne Blancard,

(1) Où est le nom Porcarès, Pourcayrès, Parquerez, etc. ?

(2) Il est difficile à distinguer de son frère, qui semble avoir également combattu dans les rangs des huguenots à partir de 1562. Il est probable que peu de temps avant la bataille de Pézenas il commandait avec Paraloup à Montignac, et qui livra la ville à Joeus, mais le chef catholique viola la reddition en tuant quatre hommes de la garnison, dont Beaumelt ; mais elles portent toutes à croire que son frère est mentionné dans le capitaine qui a servi à Montpellier sous Beaudiné (Voy, IV, p. 152).

Sœur du baron de Moisac, sœur de Pierre Blanchard, juge à la présidence de Montpellier, et fille de Violland de Bucco qu'il épousa en 1605 Naissance : 1° Pierre, suivi de Ja ; - 2° HÉRAIL , sieur de Férussac, mort en 1650 ; - 3° JACQUES, seigneur de Villaret, capitaine des chevaliers, mort en 1655 ; - 4° N, épouse de N. de Bossugues, sieur d'Espinassous ; - 5° MARGUERITE; - 6° JEANNE; - 7ème ANNE ; — 8° SUZANNE.

Pierre de Pagès, sieur de Porquaires, nommé capitaine de la Légion de Tournel le 5 septembre 1655, nommé gouverneur et entourage de Méruis le 7 octobre 1647, et seigneur commun de la famille royale, acquit, en décembre 1647, sa terre de Porquaires devenue une baronnie en échange de son service dans les guerres d'Italie et du Roussillon. En 1652, il est nommé commandant d'un régiment d'infanterie. En 1671, il était encore en vie. Sa femme, Susanne de Berger, fille d'Etienne de Berger, qui épousa en 1654 le maître de la Chambre des comptes du Languedoc, lui donna 11 enfants, savoir : 1° ETIENNE, mort jeune ; - 2e JACQUES, baron de Porquaires, épousa en 1671 Susanne de Bonniol, fille d'Etienne, sieur de La Bastide et de Diane de Gabriac, qui engendra JEAN, FRANÇOIS et CLAUDELOUIS ; -JOHN 5°; - 4e PIERRE, conseiller du roi et juge à Terrebasse en Albigeois. Il peut s'agir du même que Pierre Pagès, sieur de Margueron, 55 ans, condamné à la pendaison par le gouverneur de Guienne, et de Jean Pauvert ; sa femme Isabeau Brugère, 65 ans, sera rasée et emprisonnée à vie ; rasé et en plus condamné à une amende de 1 500 livres pour avoir tenu une réunion religieuse dans sa maison (Argent M. 672). Les dictionnaires le font. Le noble a nommé sa femme Jeanne de Giscard, mais il a peut-être été marié deux fois.

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En tout cas, son fils Pierre a renoncé ; — 5° Francois ; — 6° Jean-Pierre; — 7° ETIENNE, sieur de Beaufort, né en 1657 et marié à Françoise de Perrin en 1680 Mariée, Françoise de Perrin était la fille de François de Perrin, sieur de Mézières et de Marie Solomiac, qui donnèrent naissance à ALEXIS, FRANÇOIS et JEANNE, — 8° — 11° Anne, Madeleine, Marie et Suzanne.

Il nous est impossible de découvrir s'il existe une quelconque parenté entre cette famille et Jean Pagès de Monségur, après ses études à Saumur, où il a soutenu la présidence d'Amyraut, thèse De persévérantiâ fidei, ins. Ordonné en Thèses Salm Prêtre en l'église de Château-Thierry.

PAIN (N.), ministre de Fontenay, selon le témoignage de Benoit, était très respecté dans sa province pour sa diligence, sa piété et sa modestie. En 1680, il rendit une visite pastorale au récidiviste Duchel, ce qui lui valut une sévère peine. Après l'avoir détenu pendant quatre mois, il a été libéré, mais il n'a pas été autorisé à quitter la maison de son beau-frère, le ministre Gusset de Poitiers. Au cours de la deuxième année, il a été testé encore plus. Arrêté, avec son collègue Dusoul et deux anciens de Vienne et de Girardeau, sous l'inculpation d'aide à l'émigration protestante, il est emprisonné à Angoulême. Après plus d'un an de détention, dépouillé de tout ce qu'il avait emporté avec lui en quittant son domicile, il a été emmené à la frontière du Poitou par la police et sommé de rentrer chez lui. Après un certain temps, il a été expulsé de France par l'arrêté de retrait. En 1698, son fils Daniel Pain, un libraire d'Amsterdam, publie 1 volume. à -8°. Des trois derniers sermons de M. Penn, le ministre réfugié à Amsterdam, on peut conclure qu'il est mort à cette époque.

Pain était le fils de Daniel Pain de Poitou, chancelier de Châtellerault, qui se rendit à Genève en 1620 pour étudier et épousa Madeleine. Madelaine de La DuT est mariée. huit.

il était donc aussi le frère d'Elie Pain, qui montra sans conteste son attachement à la religion réformée lors de son abolition (Argen. E. 3575). Cet Elie était un marchand qui épousa en 1668 à Paris Marie Fouquier, âgée de 27 ans, fille de Richard Fouquier et de Susanne Hédouin. Il parvient à gagner l'Angleterre et s'installe à Londres.

Parmi les prêtres de l'église de Bristol, France, M. Burn, en 1726, citait un Pain, avec lequel il y avait sans doute une parenté étroite Louis Pain, auteur de The Shortsightedness of Spanish America, Londres, 1732, in-8 °, et l'architecte Guillaume Pain, qui publia le constructeur pratique, Londres, 1774-76, 2 vol. A -4° ; Palladio, Londres, Angleterre, 1797, folio. ; Catalogue de poche du menuisier, 24 pages, Menuisier pratique, 148 pages in-4°. Faute d'informations nous ne savons pas si cette branche anglaise est issue de la famille Pain du Poitou, ou d'une autre famille du même nom qui vivait à Arvert, nous savons que la Pierre Pain était une Compagnie du Sénégal, mariée en 1661 à Susanne Jouberteau (Arch. TT . 258) Se marier.

PAJON était le nom d'une famille de Blaisois qui avait embrassé très tôt les enseignements de la Réforme, comme l'alliance de Denis Pajon, sieur des Barres et de Villaine avec Claudine Bazin (sœur de l'accusateur du roi Jean Bazin) semblait sur ce point le confirmer. (voir le nom), et son fils Claude, seigneur de Villaine, avocat parlementaire, et Louise Brochet. Le mariage de ce Claude en 1565 donne naissance à trois fils, Jean, Michel et Claude.

I. Jean Pajon, avocat au parlement, épousa Esther Huguet en 1593. Il a deux enfants. Sa fille ESTHER, née à Blois en 1594, épousa Pierre Le Clerc, Sieur de La Chesnaye, et eut deux fils : Jaques, Sieur des Fourneaux et Isaac, Sieur

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des Places avec deux filles, Elisabeth et Marguerite. Son fils, DANIEL, est né le 9 décembre à Blois. En 1594, il a été greffier en chef lors des élections dans son pays natal. Lui et sa femme Marguerite Peron (fille de Gaspard Peron, secrétaire du roi) ont eu deux fils, Gaspard et Daniel. Fils aîné, Gaspard, né le 12 juin 1642, marié deux fois, d'abord à Sara Chesnon puis à Catherine Bellay, il est père de deux enfants, Jacques et Anne, qui semblent avoir été élevés dans la religion romaine (1) Le jeune Daniel, docteur en médecine, n'a pas renoncé à sa volonté d'être destitué, au contraire, prêt à accepter l'offre de l'électeur de Brandebourg, apprenant ses exploits, l'a convoqué à sa cour, et le gouvernement français , pour empêcher son émigration, le jeta dans la prison de Blois (archgen. E. 3372). Il a effectué un traitement difficile sur la femme du maître de salon qui lui a valu sa liberté. Mais en 1699, il est de nouveau emprisonné pour sacrilège (ibid., E. 5585). Il est probable qu'il resta jusqu'à la fin de sa vie un huguenot tout aussi zélé. Son mariage avec Marguerite Horguelin a produit deux fils nommés GASPARD et ABRAHAM. Gaspard est allé en Angleterre et a été promu capitaine dans l'armée britannique. Il épousa Louise Favreau et eut Jean-Louis. Ce dernier épousa une Écossaise, qui lui donna trois fils et une fille. L'un des fils, Jean-Claude, rentre en France : en 1825, il est ministre à Felletin. Quant à Abraham, deuxième fils de Daniel, docteur en médecine comme son père, il épousa Marie-Anne Uteau et eut deux fils, Louis Essaï et Pierre Abraham.

(1) Ces renseignements généalogiques nous ont été communiqués par M. Ernest Vinet, dernier représentant de la branche, descendant de sa mère Eugénie Pajon, née à Blois en 1780, de Charles Pajon de La Chambeaudière, alors conseiller à la Cour de cassation et de Marthe Petit de La Malardière.

Il cachait soigneusement ses croyances religieuses tant qu'il craignait d'être persécuté. Mais lorsque les mesures draconiennes du gouvernement s'assouplissent, il n'hésite pas à envoyer son fils aîné à Berlin, accompagné de son fils cadet, qui paraît professer le catholicisme et dont le frère devient l'un des chefs spirituels de l'Église réformée.

Louis-Esaïe Pajon, sieur de Moncets est né à Paris le 21 mai 1725, étudie à l'Académie française de Berlin et se consacre à la théologie. Après avoir obtenu son diplôme, il fut ordonné prêtre de l'église de Bernau en France et appelé à Leipzig en 1752. Dans cette ville, il a rencontré Gellert. Après être revenu de ses voyages pour rendre visite à ses parents à Paris, il retourna à l'église de Bernau et partit en 1765 pour servir comme aumônier de l'hôpital de Berlin. Trois ans plus tard, il est appelé à lui succéder comme prêtre Roger-David Naudé du diocèse de Berlin. Plus tard encore, en 1785, il fut nommé presbytérien et inspecteur de l'Académie française. Il est décédé le 24 juillet. En 1796, sa femme N. Formey a donné naissance à un fils. Nous obtenons de lui :

I. Cours d'éthique ou conférences scientifiques donnés par feu M. Gellert, traduits à l'Université de Leipzig. D'Allemagne, Utrecht et Leippitz, 1772, 2 vol. A -8° ; Utrecht, 1775, 2 parties. A -8° ; Le Général, 1786, en 2 volumes en 1 volume. 8°.

deux. Léonard et Gertrude de Country Custom, trad. D'Allemagne, Berlin, 1785, in-8°, fig. ; Sandwichs. et Paris, 1784, 2 vol. à 12 heures.

3. Sermon d'action de grâce commémorant la fondation de la colonie française, Berlin, 1785, en -8°.

4. Oraison funèbre de Frédéric II, roi de Prusse, Berlin, 1786, in-8°.

Pajon a aussi une tradition, mais on ne sait pas si son ouvrage a été imprimé, les trois premiers volumes. Livre de base et première partie de Basedow. Géographie de Büsching. On sait déjà (voir II,

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p. 127), a également publié l'Histoire de la Réforme de Beausobre.

deux. Michel Pajon, sieur des Places, conseiller du roi, contrôleur du granulat de sel et élu à l'élection de Romorantin, prit pour épouse Marguerite Monceau, dont il eut : 1° MICHEL, sieur de Villaine, marié à Madelaine Trumeau, dont famille Fidèle à la foi protestante au moins jusqu'à révocation, comme nous le savons du registre de Charenton, où l'on trouve un acte en 1681 du mariage de Louis Trumeau, sieur de Ligny et l'avocat, fils d'Etienne Trumeau, MD de La Châtre , et Madelaine Bourdin et Madelaine de Mardeaux, veuve de Jean Pernajon, Sieur de Coulanges de La Rochelle; - 2° MARGUERITE, 1656, Claude Deigne, épouse du Sieur de Martignan ; - Louise III, mariée avec Isaac Guinet. Nos informations sur cette industrie ne seront pas développées davantage.

3. Claude Pajon, sieur de Léjumeau, conseiller du Roi dans l'élection de Romorantin, épousa Madelaine Lefèvre, fille d'Henri Lefèvre, apothicaire et servante de la Reine Mère, et de Marie Trumeau, mariage qui le fit descendre de la Royale L'Académie Privilégiée de Boissy a été fondée par l'éminent Alain Chartier, l'un des ancêtres de son épouse. Ses enfants sont : 1° CLAUDE, par la suite ; -2° HENRI, Sieur de Léjumeau, épousa Esther Liger en 1656, fille d'André Liger et de Jacquette David, encore veuve, avec deux enfants : HENRI et ESTHER, épouse, en 1678, Isaac Boesnier -duPortail, et se remaria en 1671 avec Jacques Le Clerc du sieur des Fourneaux; - 3° MADELAINE, épouse d'Isaac Papin, 1645 ; - Marie IV, Isaac Le Clerc, épouse du Sieur des Places.

Claude Pajon, sieur de La Dure, théologien protestant, est né à Romorantin en 1626 et mort au Carré, près d'Orléans, le 27 septembre 1685.

Pajon a étudié au collège de Saumur où il a soutenu deux mémoires

toujours là. Dans Thèses salmur., l'un De necessitate baptismi, sous Amyraut, l'autre De ministerii Verbi divini need, sous L. Cappel. A 24 ans, il est ordonné vicaire de l'église de Marchenoire en 1650. Succédant à Jean Ardillon, il se fait rapidement remarquer par sa perspicacité, sa rigueur et sa lucidité.En 1665, appelé à prêcher au synode d'Anjou, il a permis à certaines de ses vues particulières sur le destin et le pardon d'émerger. Plusieurs de ses collègues, d'ardents calvinistes, sont consternés. Leur influence n'empêcha cependant pas Paillon d'être nommé professeur de théologie au collège de Saumur en 1666 ; à partir de 1999, le synode d'Anjou a été contraint d'examiner une doctrine que ses opposants estimaient mettre en danger la vraie religion. Après un long débat, les principes de Pajon se sont révélés moins dangereux qu'on ne le prétendait et il a été arrêté. Mais las de ces querelles, et bien conscient que l'orthodoxie ne signifiait pour lui ni paix ni trêve, il saisit la première occasion de présenter sa démission. La mort de Perreaux, vicaire d'Orléans (qui épousera plus tard la fille de Perreaux) lui permet de réaliser ses projets en 1668 : il accepte la mission que lui confie l'Église.

Pajon veut profiter de plus de paix, car il ne se démarquera pas autant. Il s'est trompé. Malgré l'extrême retenue dont il fait preuve dans l'expression de ses sentiments, et malgré ses services rendus à l'Église protestante en réfutant avec beaucoup de génie un texte de la célèbre Nicole, il ne peut échapper à l'attaque de plus en plus violente.

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Les défenseurs du fatalisme absolu, furieux de la montée du pachonisme, dont les adhérents se multiplient rapidement. En 1677, Jurieu vint à Paris pour discuter avec Claude, Daillé et plusieurs autres grands théologiens de la manière de condamner son enseignement (1). Sous leur influence, plusieurs synodes et l'Académie de Sedan rejetèrent l'opinion des disciples d'Amyraut concernant la coopération de la volonté humaine à l'œuvre de la renaissance, comme entachée, sans nom, par le pélagianisme et l'arminianisme, qui il est vrai, Pajon , mais ne l'entendez pas. Plus étrange encore, lorsque Pajon tenta d'expliquer et de justifier ses sentiments, ils firent semblant de le défendre sous prétexte qu'il cherchait à promouvoir son hérésie ! « C'est cela, dit sagement Shofepi à ce sujet, c'est le résultat malheureux d'arguments de ce genre, qui conduisent les plus sages à prendre des mesures contraires à l'équité et à la prudence. »

Entraînés par l'autorité de Claude, Jurieus et Du Bosc pour condamner l'enseignement de Paillon, la condamnation du synode dépassa leur autorité. La discipline ne leur reconnaît pas le droit de prendre des décisions dogmatiques, mais à l'Assemblée nationale ; sans compter qu'ils ont le pouvoir d'exécuter strictement les jugements. Si quelque chose nous surprend, c'est que Paillon ne s'est pas révolté ouvertement contre cette tyrannie, ni ne s'est parlé de l'autorité de l'autorité, et il a quand même préféré celle du concile de Trente à celle du concile de La Rochelle. Mais il était si sincèrement dévoué à la cause de l'Évangile que loin de songer à rompre avec l'Église réformée, il se faisait un devoir d'accepter l'Évangile.

(1) Les curieux trouveront dans le T. XIV de la collection Conrart un article intitulé « Procès contre Pajon en 1667 », qui relate tout ce qui s'est passé à cette occasion.

Il le défendit à nouveau en 1682, et il écrivit des déclarations tout aussi fiables sur les avertissements du clergé. Mais si les railleries qu'il a endurées ne l'avaient pas jeté dans les bras du clergé romain, ils l'auraient accueilli avec une joie infinie, et nous sommes sûrs qu'elles n'ont eu aucun effet sur la conversion de ses enfants, qui étaient tous catholiques convertis. par l'édit de Nantes. Après la révocation, l'un d'eux est même devenu prêtre du lieu de culte ?

Claude Pajon a d'abord épousé Catherine Testard, fille du ministre de Blois Paul Testard. Veuf sans enfant, il se remarie en 1670 avec Esther Perrault, fille du ministre d'Orléans et d'Esther Dumas. Il a laissé une œuvre considérable d'abord connue pour ses arguments solides. "Bell dit qu'il avait un esprit très clair et une habileté remarquable à utiliser toutes les armes de la logique pour remédier aux faiblesses d'un raisonnement erroné et pour renforcer les preuves. Mais sur plus de cinquante ouvrages qu'il a écrits, seuls trois sont présentés dans Toute la journée.

I. Sermons sur le Cor. III, 17, Saumur, 1666, in -8° C'est dans ce sermon, comme on dit, qu'il exprima ses sentiments. Le dogme de Pajon ou pajonisme ne nie pas la nécessité de la grâce de Dieu ni sa validité dans l'œuvre de conversion, il cherche simplement à atténuer ce qui est angoissant dans la prédestination du calvinisme. Rendre compte rationnellement des effets de la grâce, et réveiller l'âme humaine de la passivité dans laquelle les théories mystiques endossées par Dordrecht favorisaient grandement la révélation directe dont se vantaient les fanatiques. Selon Paillon, la grâce n'agit qu'objectivement, c'est-à-dire que le Saint-Esprit révèle la vérité et les mœurs à l'homme dans la Parole de Dieu.

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Convient pour la conversion de sa volonté en bien; l'esprit humain se laisse-t-il persuader par ces vérités et émouvoir par ces motifs ? Ainsi, l'œuvre de la grâce est purement spirituelle ; cela n'agit pas directement dans le cœur, ni de manière irrésistible. Maintenant que ce système a été élaboré de manière plus claire et plus précise par Isaac Papin, Pajon n'a plus besoin de rejeter la grâce spéciale, de douter de sa nécessité, en fait il peut être sûr qu'il n'est ni arminien ni socinien.

deux. Revue du livre Préjuger légalise, etc., Bionne, 1673, partie 2. Op 12 ; Charent, 1675, 2 vol. à 12. La Haye, 1685, 2 parties. à 12 heures. — Le livre a acquis une grande réputation au Pajon.

3. Commentaire de l'Avertissement pastoral, y compris ce qui s'est passé au presbytère d'Orléans, recueilli à Bionne, lorsqu'il fut signifié, une lettre de l'auteur à MM. Le clergé français et les réponses à quelques-unes des difficultés communes aux protestants, Armstead, 1685, in-12.

PALAIRET (ÉLIE), prêtre protestant et savant linguiste, est né à Rotterdam en 1715 dans une famille de réfugiés. Il a reçu sa première éducation dans sa ville natale et a ensuite étudié la théologie à l'Université de Leiden. Après avoir servi comme second ministre dans les églises d'Aldenburg en 1741, de Donic en 1749 et de Tournai en 1749, il se rendit en Angleterre et fut ordonné vicaire de l'église de Greenwich en France. En 1755, il reçut un appel à l'église St John's de Londres, sur la recommandation de Jean Des Champs, qui l'y installa. Plus tard, l'évêque de Bangor apprécie son talent et l'élit vicaire évêque. On ne connaît pas la date exacte de sa mort. Il semble qu'il se soit suicidé en 1765. A propos de lui nous avons :

1. Observation critique linguistique

Dans le livre saint du Nouveau Testament, la plupart des passages sont exposés par la plupart des auteurs, Leyde, 1752, 8°.

twee. Bewijs van de Superior Dictionary of the Holy Books of the New Testament, Ryder, 1754,8°.

3. Thesaurus of Latin Ellipses, or Suppressed Words in the Tongues of the Deluge, Londres, 1760, 8°.

IV Échantillon de terrain du Territoire du Nord, Londres, 1760, à -8°.

V. Exercitationum philologico-criticarum in sacros N. Federis libros, Londres, 1760, in-8°, - Cet ouvrage, cite par Watt, n'est peut-être qu'une réimp。 杜一号

Une version du testament de Weinstein est également attribuée à Palairet.

PALAIRET (JEAN), maître du français de leur Prince A.R. Guillaume et les princesses Marie et Louise d'Angleterre, avocat aux États généraux, Londres, est né à Montauban en 1697. On ne connaît que ses œuvres. , où les titres sont :

I. A new method of learning to read and spell, Londres, 1727, in-12, 12e édition, 1758, in-12, nouvelle édition. Présenté à Berlin par Formey, 1775, in-8°.

twee. Brefs essais sur les arts et les sciences, Frans en Engels, 1 756, in-8°.

3. The New Royal French Grammar, Londres, 1758, in-8°, 8e éd. Revue des auteurs, Londres, 1769, in-12.

4. Une nouvelle introduction à la géographie moderne, Londres, 1754-1755, 5 vol. à 12 heures.

V. Methodical Atlas, Londres, 1754, Livret - Contient 55 cartes.

six. Brève description des propriétés britanniques et françaises en Amérique du Nord, Londres, 1735, in-8° ; public en franc., 1756.

PALISSY (BERNARD), l'un des meilleurs génies et des plus nobles personnalités des temps modernes, est né dans le diocèse d'Agen (1), à com(1)

com(1) la Chapelle-Biron, en Périgord, d'après le témoignage du dernier biographe de Pa-

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Au début du XVIe siècle (selon d'Aubigné vers 1510) il mourut, selon L'Estoile, en 1590 à Bastille (selon d'Aubigné, 1589).

De la vie de Paris nous ne connaissons que quelques détails, qu'il nous donne lui-même d'ailleurs dans ses écrits. Son nom était rarement mentionné par ses contemporains. C'est le destin de nos plus grands artistes. A cette époque, artistes et artisans étaient confondus ; ils respectaient le travail et méprisaient l'ouvrier. Palissy dit dans son ascendance qu'il était homme de métier, qu'il était verrier de métier ; mais la nature le doua d'un grand esprit d'observation, qui supplanta l'éducation. Ainsi, à une époque de préjugés et de superstitions, il avait le précieux avantage de semer dans une terre vierge. Il n'a pas d'idées préconçues, pas d'approche systématique du domaine de la connaissance, comme un nouveau monde émergeant des mains du Créateur. Ses pas n'étaient pas clairs au début, mais il a rapidement trouvé sa direction et a continué avec audace, indifférent aux difficultés et aux obstacles. "Ciel et Terre" est son seul livre. Dans ce « beau livre », il lit ce que personne n'a lu avant lui. Peut aussi être considéré comme le fondateur de la philosophie expérimentale française ; il fut le précurseur et l'imitateur du grand Bacon. personne n'est plus hostile que lui

lissy.- M. Henry Morley (Vie de B. P., bis travaux et découvertes dans l'art et la science, etc., Lond., 1852, 2 vol. in-8°) et M. Cazenove de Pradines (rapport de match public par Agen A étude van Palissy par la Société d'agriculture, des sciences et des arts en 1855) a éveillé les soupçons sur le lieu de naissance. En fait, si les biographes n'avaient décidé que de ceci, qu'une tuile existait à cet endroit et qu'elle appartenait à la famille Parisi, ils auraient pris comme preuve une hypothèse très faible. Le descendant de notre potier, ou tout autre membre de sa famille, ne pouvait-il pas s'installer dans ce village lorsqu'il se rendait à Sant ? Son père n'était certainement pas potier, la tuile ne devait donc pas devenir un héritage familial. - par

Autorité aveugle. Il est à la science naturelle ce que Ramsay est à la science philosophique. « Je sais, dit-il, que toute folie commune est regardée comme loi et vertu : mais je ne m'arrêterai pas là, ni n'imiterai en aucune manière mes prédécesseurs, tant spirituels que mondains (1), à moins qu'ils ne suivent l'ordre de bonté de Dieu. "Je vois des abus et une ignorance si grossiers dans tous les arts qu'il semble que tout ordre a été largement déformé. Montaigne ne pouvait ni penser ni parler mieux. À Parisi, son voyage en France a commencé après avoir acquis la théorie de l'art d'un peintre verrier. Il a passé des années à voyager, à vivre selon ses circonstances et à être inspiré et guidé par l'observation. Il n'y avait rien qu'il ne voulait pas savoir Les phénomènes naturels en particulier éveillaient sa curiosité. Y a-t-il un problème qui le dérange ? Il ne sera pas à l'aise tant qu'il n'aura pas trouvé une solution, ou du moins une explication plus ou moins logique, et au besoin il y aura consacré des années de réflexion. Une nature douce qui est facilement retardée n'accomplira rien de grand. Palissy a l'endurance d'un génie. Puis il traversa la majeure partie de la France du nord au sud et d'est en ouest (2), se rendit à Sant en 1559 et s'y maria. Son épouse lui a légué nombre d'ouvrages sur Palissy, M. Morley était sans doute l'un des plus consciencieux.Dommage que l'auteur ait cru devoir recourir à la fiction pour l'aider à s'intéresser davantage à son sujet. Une histoire avec un soupçon de fiction compromet son caractère et perd tout À moins que le lecteur ne maîtrise lui-même parfaitement le matériau, comment pourrait-il distinguer autrement le vrai du faux ?

(1) Les mots choses spirituelles et temporelles sont omis du décret. Portfolio de Palissy par M. Cap. Nous avons suivi la version originale de la Bible. Mazarino.

(2) Il semble qu'il n'ait passé que quelque temps dans la Bigorre, Tarbes et les Ardennes.

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Enfants heureux. On connaît les noms de ses deux fils présumés, NICOLAS et MATHURIN (1), qui les initièrent à son art et l'assistèrent dans ses travaux ultérieurs (1570) sur le palais "lèz le Louvre en" Œuvre exécutée dans le jardin de Paris. »

Pallis a acquis une réputation dans sa province en tant qu'excellent dessinateur, ce qui l'a amené à être souvent chargé de faire des plans figuratifs pour des propriétés contestées. Il a dit modestement: "Dans notre pays, on pense que j'ai plus de connaissances que la situation réelle en peinture, donc je suis souvent appelé à peindre des figures pour expérimenter." Ils lui ont été d'une grande aide alors qu'il poursuivait sa carrière de peintre et de souffleur de verre pour découvrir les secrets de la poterie. Il semble qu'il se soit plongé dans l'enquête peu de temps après que Santer se soit installé. Dans son traité sur l'Art de la Terre, il nous raconte lui-même les myriades de déceptions, de dégoûts et de douleurs qu'il a dû endurer avant que ses vœux ne soient exaucés. "La pauvreté n'est pas aussi bonne que la bonne humeur", était sa devise. Mais au lieu de l'accabler, la pauvreté lui apparaissait comme une aiguille. ion. Les âmes vulgaires succombent, les âmes d'élite triomphent, et plus la compétition est féroce, plus la victoire est glorieuse. C'était un bon combat, génie contre adversaire. Palissy nous offre l'un des rares exemples de la persévérance de l'histoire à préserver la mémoire. Ecoutons; son histoire, simple et innocente, est une œuvre d'éloquence. "Scaches", disait-il à son interlocuteur (en 1580, ou du moins après 1576), il y a vingt-cinq ans, on m'a montré une tasse

(1.) Ils ont sans doute hérité de l'héritage de leur père, mais ils étaient encore très éloignés l'un de l'autre. On leur attribue la planche représentant Henri IV et sa famille, d'après une gravure de Léonard Gauthier.

La terre, à son tour, parsemée d'une telle beauté que j'ai lutté avec mon propre esprit depuis, me suis souvenu de mots [apparemment une raillerie huguenote], quand j'ai peint ces images, certains m'ont dit quand ils se moquaient de moi. Maintenant que je vois qu'ils commencent à être délaissés dans le pays où j'habite, et qu'il n'y a pas beaucoup de demande pour le verre, je pense que si je trouve l'invention pour faire des esmanx, je pourrai faire des arrangements de contenants de terre et d'autres belles choses, parce que Dieu m'a fait savoir quelque chose sur la pourriture, dès lors, malgré mon ignorance de l'argile, je suis allé à la recherche de l'émail, comme un homme qui goûte dans le noir. Il effectue une expérience après l'autre; chaque fois qu'il échoue, il recommence avec un nouveau prix. Privé de tout, il devait tout satisfaire. Il fait le travail du maître aussi bien que le travail de l'ouvrier. Après "quelques années passées si légèrement, avec chagrin et soupirs, parce qu'il ne pouvait pas réaliser ses intentions", il s'adressa à un potier qui lui permettrait de tirer des épreuves dans son propre four. Autre déception, aucun de ses tests n'a abouti. À ce moment-là, il était découragé. Malheureusement, il "retourna à son art de la peinture et de l'émail et se mit négligemment à la recherche du secret de l'émail". Il était dans cet état d'esprit lorsque « certains commissaires nommés par le roi arrivèrent et installèrent Gabel dans le pays de Santong, qui disait qu'il représentait toutes les îles et terres environnantes des marais salants du pays (1). » Posséder un petit

(1) Cette opération date de 1543 par arrêté royal du 29 mai. Mais clairement faux. On vient de voir que Parisi, selon son propre témoignage, a eu l'idée de faire des recherches il y a 25 ans, vers 1580. Mais comme il s'en est occupé pendant plusieurs années dans le passé

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L'argent, grâce à ce travail, son cœur lui revint et il reprit la poursuite de son rêve avec un enthousiasme renouvelé. Il contacte alors un souffleur de verre dont le four, selon lui, est meilleur que celui d'un potier. Après des milliers d'essais impopulaires, il y avait enfin un "blanc propre". Surtout l'émail blanc qu'il recherchait, car il avait entendu dire que le blanc était la base de tous les autres émaux. Le malheureux se croit sauvé ; il est si heureux qu'il se considère comme "un homme nouveau". « Mais hélas ! Il n'est pas encore tiré d'affaire. « L'épreuve du signe, dit-il, était heureuse d'un côté, mais malheureuse de l'autre, heureuse parce qu'elle m'a amené dans ce que j'avais accompli, pas heureuse parce que il ne s'est pas assoupi ou n'a pas eu besoin de mesures; quelle bête j'étais alors, j'ai tout d'un coup obtenu ce blanc extra fin, et j'ai commencé à faire de la poterie, en sachant plus que je ne savais de la terre, et après sept ou huit mois de fabrication du vase ci-dessus, j'ai commencé à construire un four semblable à un souffleur de verre, que j'ai construit avec un travail indescriptible : pomper de l'eau pour la destrempe d'iceluy, j'ai donc dû me remettre des briques sur moi car je n'avais personne pour m'aider avec ça. La certitude de sa cible louchante le soutient au travail. Mais combien de souffrances mentales et physiques endure-t-il ! Quel génie il n'a pas encore exercé, combien d'ingéniosité

Il est à l'origine de la carte figurative du Marais Salant de Santín, datant de 1543 qui nous ramène à une époque antérieure à l'établissement de la Santé. Par contre, Palissy nous a dit qu'il lui a fallu 15 ou 16 ans pour arriver à un résultat satisfaisant. Maintenant, si nous sommes enclins à céder

Si seulement son invention n'avait pas été là pour marquer le chemin qu'il a si laborieusement frayé dans l'étreinte de la douleur ! Chaque fournée d'indésirables a accompli sa destruction. Les reproches acerbes de sa femme et les moqueries lâches de ses voisins contribuèrent à son malheur. Un jour, il manque de bois : sans hésiter, il jette toutes les boiseries qu'il trouve chez lui, la table, le parquet lui-même, dans son poêle. « Je souffre beaucoup, écrit-il, et je ne peux pas dire : je suis épuisé par le travail et la chaleur du poêle ; ma chemise est sèche depuis plus d'un mois. Pour me consoler, ils se moquent de moi, même ceux qui devraient Les gens qui m'ont aidé ont couru dans toute la ville en disant que j'ai brûlé le sol ils ont utilisé ça pour me faire perdre mon crédit ils ont pensé que j'étais fou..d'autres ont dit que je voulais faire de la fausse monnaie c'est le mal des pieds secs ; Je me suis penché dans les rues comme un homme qui a honte : j'étais endetté à plusieurs endroits et j'avais généralement deux enfants avec des nourrices et je ne pouvais pas les payer ; personne ne m'a aidé. Mais ils en ont ri au lieu de cela, ils m'ont dit : la faim est sa faute. , parce qu'il a renoncé à sa carrière. »

Pourtant, il ne se laisse pas décourager par tant de « misère et de difficultés ». « Alors, continua-t-il, je me suis reposé un moment, regrettant que personne n'ait eu pitié de moi, j'ai dit à mon âme : Qu'est-ce qui te rend triste, maintenant que tu as trouvé ce que tu cherches ? Mettez-vous au travail maintenant, et vous ferez honte à vos détracteurs, mais les miens

Au moment où il reçut le titre d'inventeur de l'image de la terre du roi, c'est-à-dire en 1562 ou 1563, sa première tentative fut en 1547. Mais dans l'ensemble, il y a beaucoup d'incertitude sur ces dates, et nos artistes peuvent ne leur accorde pas l'attention qu'ils méritent.

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Spirit, d'un autre côté, dit : Vous n'avez rien à faire dans votre entreprise : comment pouvez-vous subvenir aux besoins de votre famille et acheter ce dont vous avez besoin pour passer les quatre ou cinq mois où vous devez profiter du labeur ? « Oh ! réjouis-toi du siècle, quelle bonne chose tu peux faire, et qui te coûte si peu ! Notre artiste est fort dans l'adversité ; Dieu ne manquera pas à la sienne. le nourrir à sa table, parce que lui-même avait longtemps vécu dans la misère, il le mit à crédit dans une auberge. Après six mois de travail, ses navires furent commandés selon son ordre. Puis il congédia son aide, "faute d'argent il a été forcé de lui donner son manteau comme salaire; puis il a commencé à démonter son ancien four et à partir de l'épave, il a construit un nouveau poêle. Il était assez seul, architecte, maçon et accroche-regard à la fois. Le premier coup est réussi. Puis il prépare ses émaux, il broie, il calcine ses matières, il les broie, il est infatigable, « son désir de réaliser son métier lui fait faire ce qu'il croit impossible ». Enfin il a peint sa couleur, mis le tout dans son poêle. Il espérait tirer trois ou quatre cents livres de son billet de loterie. Mais ô cruelle déception ! Juste au moment où il pensait être sorti de l'abîme, un accident qu'il ne pouvait prévoir le repoussa dans un abîme encore plus profond. Les petites pierres du mortier qu'il a utilisé pour construire le four se sont fissurées sous l'influence du feu, et les éclats ont rebondi sur sa glaçure, où il s'est encroûté. Quant aux autres, "ce lot de marchandises est bien fait", mais ce fut aussi une lourde perte pour lui, lui coûtant au total plus de soixante écus. "J'ai emprunté du bois et des trucs et il nous a dit si j'avais emprunté une partie de la nourriture en faisant la tâche ci-dessus. J'avais espéré

J'espère que les créanciers seront payés pour les restes du lot ci-dessus, c'est pourquoi quelques personnes sont venues en courant quand j'ai commencé à les sortir du four le matin. Ses créanciers (très humains !) le poussent à vendre les pièces les moins abîmées, "certains les achèteraient à bas prix", mais il a assez de volonté pour les déchirer et ne vendra à personne. "déprécier et rabaisser son honneur". Après avoir fait ce sacrifice pour sa dignité d'artiste, il n'y a eu qu'un seul cri de tout son bloc : Palissy est complètement fou. Tous ces troubles, toutes ces luttes, toutes ces douleurs finirent par le renverser, et il fut obligé de se coucher ; mais "quand il reste allongé dans son lit pendant un moment et pense à essayer de se lever, et dans ce cas, il a commencé à peindre des tableaux, jusqu'à ce qu'il essaie par tous les moyens de récupérer de l'argent. Nouvelles tentatives, nouveaux revers. Cette fois, c'était la férocité du feu qui le poursuivait Cendres dressées et collées à un vase (1) L'infortuné doit se croire voué à tous les malheurs A peine a-t-il appris à se prémunir contre un danger, que survient le suivant qu'il n'attend pas. Mais il était éclairé, il s'inspirait de sa propre souffrance. Chaque échec qu'il éprouvait le conduisait à l'idée d'une nouvelle invention. Sa vie fut une lutte éternelle d'un homme de génie contre la nature.' Bref, il était dans ces quinze ou seize ans Le peu d'argent qu'il gagnait était « comme vous le savez, dit-il, utilisé pour aller au-delà de ce que je fais maintenant. » Aux yeux de l'artiste, son art sera toujours de peu d'importance(1)

La boîte impar(1) qu'il a imaginée pour prévenir de tels accidents est toujours utilisée aujourd'hui.

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En fait, sa vision ne connaît pas de limites. Lorsque Palissy a trouvé un moyen de créer des "pièces rustiques", il a rencontré encore plus de problèmes qu'auparavant. "Parce qu'il avait fait un certain nombre de marmites paysannes et les avait cuites, il s'est avéré que ses émaux étaient beaux et bien fondus, les uns très fondus, les autres roussis, car ils étaient de matières plus ou moins fusibles ; les couleurs du vert lézard ont été brûlés avant que les couleurs des serpents ne fondent, et les couleurs des serpents, des crevasses, des tortues et des morceaux ont fondu avant même que les blancs ne soient beaux. Toutes ces erreurs m'ont rendu si fatigué et triste qu'avant je brûlais mon émail fusible jusqu'à l'os. le même feu, j'ai même dû entrer par la porte de la tombe : je l'ai fait moi-même, et j'étais dans une période de plus de dix ans et aucune bosse ni apparence d'aucune sorte sur les jambes : donc les jambes je dis de tous d'un coup arrivent : ainsi les liens auxquels je m'accroche Quand je marche, mes bas tombent subitement sur les talons avec les restes du pantalon sur Son ignorance du comportement des diverses Terres en feu lui a aussi coûté beaucoup de peine et de perte" Son expérience lui a coûté cher, mais l'a bien servi. Ses pas en avant Chaque pas était une victoire coûteuse. Au fur et à mesure que « ses pouvoirs augmentaient », il se mit à proposer et à dresser de meilleurs plans, « ce qui l'amena à ne pas considérer que son art ne pouvait s'exercer sans un grand séjour, dit-on. Il fera seul et non, et l'accusera de ce qu'il aurait dû éveiller leur pitié pour les obliger à utiliser ce qui est nécessaire pour entretenir sa subsistance, les provisions nécessaires pour édifier son art. Et

Pire encore, la motivation des moqueries et de la persécution susmentionnées venait de sa famille, qui était si irrationnelle qu'il était déraisonnable pour eux de lui demander de faire le travail sans manteau ; la douleur s'aggrave. Vous êtes peut-être philosophe, mais l'injustice révolte toujours les hommes droits, comme la bêtise repousse le bon sens. Sans doute sommes-nous également en paix avec nous-mêmes, mais nous aimons aussi être en paix avec les autres. "J'ai eu des années, continua Palissy, et je n'avais rien pour couvrir mon poêle, et j'étais à la merci du vent et de la pluie toutes les nuits, sans aucune aide, aide ou réconfort, si ce n'était un félin. ." qui en un mot chantait d'un côté et hurlait des chiens de l'autre ; et parfois le vent et la tempête soufflaient sur le haut et le bas de mon poêle, de sorte que je devais tout laisser là et perdre mon travail, et plusieurs fois je trouvais que j'avais déjà tout laissé tomber et rien de sec sur moi, je me couchais à minuit ou tôt le matin à cause de la pluie, habillé comme un homme traîné dans tout le marais de la ville, partant pour ma retraite, j'ai l'intention de bricoler sans bougies, tombant d'un côté à l'autre comme un homme ivre, triste, plutôt travaillé trop longtemps, en vain. Or, après une retraite aussi sale et détrempée, je découvre qu'une seconde persécution, pire que la première, eut lieu dans ma chambre, et je m'étonnai de ne pas être accablé de chagrin. Après une histoire aussi émouvante, on reviendra à M. Chevreul (Journal des savants, 1849) ou M. Brongniart (Cahiers sur l'art céramique) étonnés que Palissy ait dévoilé les secrets de l'émail dans son traité sur l'art de la terre Bon ou Mauvais

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Pour les raisons qu'il a données, nous pensons qu'il n'est pas sage pour lui de renoncer à son gagne-pain, un bien si légitime et si durement gagné. N'est-ce pas le seul héritage qu'il a laissé à ses enfants ? La gloire ne nourrit pas ; nos érudits le savent très bien. Nous comprendrions la culpabilité s'il s'agissait d'une découverte pour le bien public. « Ce n'est pas mon art, disait-il, ce n'est pas non plus un secret glacé comme tant d'autres. Je suis bien conscient qu'un remède contre la peste ou toute autre maladie méchante ne peut être caché. Les secrets de l'agriculture ne peuvent être cachés et les dangers de la navigation ne peuvent être cachés. Ne cachez pas la parole de Dieu. La science qui sert généralement toute la république ne doit pas être cachée. Mais ce n'est pas le cas pour mon art du paysage et plusieurs autres. Aujourd'hui, nos brevets d'invention garantissent la propriété à l'inventeur, et mieux encore, l'État acquiert l'invention et la promeut si elle est d'intérêt public. Mais à l'époque de Palissy, cela n'existait pas. Notre artiste craint pour une raison quelconque d'être méprisé s'il révèle son invention. Selon lui, il vaut mieux qu'une ou quelques personnes profitent de quelque art par une vie honnête, que pas tant de gens, qui se blesseront si fort qu'ils n'auront plus qu'à profaner l'art pour vivre, et faire plus avec moins." , comme c'est le cas dans tous les arts, qui sont trop nombreux."

La religion soutient Palissy à travers les épreuves. Il était au comble de la misère lorsqu'il embrassa le parti évangélique. Il fut l'un des fondateurs de l'église de Saintes (1). exister

(1) "Pour beaucoup, dit M. Camille Duplessis dans son Etude sur Palissy, qui fut couronnée en 1855 par la Société d'Agriculture, des Sciences et d'Art d'Agen, pour beaucoup la Réforme n'est venue que comme une promulgation par une forte protestation

Dans un de ses livres il raconte l'origine de cette église : nous avons déjà pu en parler dans nos articles HAMELIN et LA BOISSIÈRE ; nous ajouterons juste quelques détails. En 1546, les premiers germes de la Réforme se sont répandus dans le pays. Plusieurs moines qui ont ouvert les yeux ont rassemblé le courage de se révolter contre cet abus. Mais « tout à coup, lorsque les prêtres et les bienfaiteurs apprirent qu'ils détérioraient leurs coquilles, ils pressèrent les juges de les poursuivre : ils le firent par bonne intention, car ils n'avaient pas de bienfaiteurs pour aider à faire bouillir la marmite. Les moines s'enfuirent, certains se retirant à « Olleron, Marepnes et Allevert », où ils répandirent leurs enseignements, d'abord en secret, puis, lorsqu'ils eurent obtenu un certain nombre de convertis, exposés, « trouvèrent le moyen d'accéder à une chaire, comme là un vice-gouverneur les choyait secrètement. Leur prédication porta de bons fruits et, bien que par ignorance, ils découvrirent néanmoins « assez faiblement » le mal. C'est là qu'un avocat fiscaliste du nom de Collrdeau, "un monstre à la vie dure", parvient à se faire féliciter.

Résister aux abus n'est pas la même chose que diviser. Parisi tomba dans le piège de ne pas se douter que l'épuration du clergé cachait un renversement de l'orthodoxie. Il fut l'un des premiers à devenir protestant, et bien qu'il ne le dise pas expressément, tout porte à croire qu'il était lui-même prêtre de cette confession protestante [d'Aubigné lui donne cette qualité dans l'index : « Il s'attachait à son M. Duplessis prétend que la Réforme ne s'attaquait au fond qu'aux péchés du clergé, ce qui est inexact, c'est ainsi que peuvent se sentir les masses (bien que les masses, du moins en France, la préfèrent de l'autre côté) ; mais cela nous empêchera d'y confondre Palissy, il sait exactement où il va, et s'il tombe dans un piège, c'est qu'il veut y tomber. Duplessis à espérer tout bénéfice atténuant pour lui-même.

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Trois missionnaires furent arrêtés, le missionnaire de l'île d'Oléron, nommé frère Robin ; l'île d'Allevert dite Nicole, et Gimosac dont le nom est inconnu. Lorsqu'ils défendaient courageusement leurs croyances, « ils étaient condamnés à la dépravation et portaient des vêtements verts, afin que les gens pensent qu'ils étaient fous ou fous. , avant d'être conduits à la guillotine, ils avaient chacun une pomme de fer dans la bride, qui remplissait toutes leurs bouches, et avait l'air hideux : ainsi gradués, ils furent aussi emprisonnés, et conduits à Bourdeau pour les condamner à mort. Mais frère Robin a réussi à échapper au bourreau après avoir limé les chaînes sur ses jambes. En août 1546, ses deux malheureux compagnons refusent et, à son exemple, l'un est brûlé à Saintes et l'autre à Libourne. Dix ans après ces événements, en 1557, Philibert Hamelin (Voy.) subit le même sort le 18 avril. Parley, qui le connaissait depuis plus d'une décennie, plaida courageusement Stewarts pour l'humanité des juges, leur déclarant qu '«ils avaient emprisonné un prophète ou un ange de Dieu, qui avait été envoyé pour déclarer ses paroles». , sans succès. , et le jugement dernier contre un homme. C'est à l'instigation de ce « saint » que quelques artisans saintois, dont Palissy, commencèrent à se rassembler en prière. Ils n'étaient qu'un petit nombre de convertis lorsque le curé Mazière, dit Laplace, accepta de rester parmi eux. Ce prêtre leur communiqua la parole de Dieu jusqu'à l'arrivée du Révérend La Boissière, le premier qui osa prêcher en public à Saintes. Il construit encore son petit troupeau

A 15 65 ans, Palissy publie son livre. Depuis, l'Église en a énormément profité, écrit Noire Palissy, et ses fruits vivront pour toujours. Nous avons rapporté ailleurs (voir VI, p. 423) le tableau alléchant qu'il brosse du changement moral. Un phénomène assez étrange s'est produit. Des prêtres dont les troupeaux refusaient de payer la dîme ont été vus se tourner vers les prêtres pour les supplier de récupérer leurs troupeaux. "Quelques personnes dans le village à l'époque ont interrogé leur pasteur ou les paysans sur le prêtre, ou ils ont dit qu'ils n'étaient pas en désaccord : cela a irrité le prêtre plus que tout... Il y a eu des actes à l'époque dignes d'un rire soudain. et des larmes : parce qu'aucun des paysans ennemis de la religion ne voit cette nouvelle, et se joint aux ministres et les supplie de venir exhorter le peuple, d'où ils sont paysans : c'est la récompense à la fin. cette agréable influence, même pour rendre les méchants bons. Mais avec les malheurs du temps, encouragés par l'impunité, ils arrachèrent leurs masques et retournèrent à leur nature perverse. "Pour les sauver de leur terrible et odieuse tyrannie", disait Par Says. Liss, « Je me retire secrètement de chez moi pour ne pas voir le meurtre, le déni, la désagrégation qui s'opère dans la campagne : pour avoir assez d'espace, je rentre chez moi. Pendant deux mois [sans doute pendant la Première Guerre Civile, en 1562] j'ai pensé que l'enfer était détruit, et que tous les esprits démoniaques étaient entrés dans la ville de Xaintes : au contraire j'ai entendu plus tôt des hymnes, des chants, et toutes les paroles de la belle illumination et bon exemple, tout ce que j'entends, ce sont des blasphèmes, des insultes, des menaces, du tapage, tous des mots misérables, des chansons virées, lascives et haineuses, toutes vertueuses et saintes à mon avis

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La terre est étouffée et éteinte. - Pendant deux mois, j'ai été terrifié en voyant Porter et Bellistro devenir seigneurs et sacrifier ceux de l'Église réformée : je n'avais que des rapports de cas terribles tous les jours sur mon séjour, et mes propres plus désagréables étaient certains petits enfants de l'Église réformée. ville qui se rassemblait chaque jour sur une place près de ma cachette (toujours en faisant de mon mieux pour faire un peu de mon art), et ils étaient divisés en deux factions, se lançant des pierres, l'homme le plus détestable jamais entendu parler avait, jurant et la calomnie... J'ai souvent voulu risquer ma vie pour la punir ; mais j'ai dit dans mon cœur le Psaume LXXIX, qui commence : Celui qui entre est ton héritage. Avec cette réflexion, Palissy termine sa drôle d'histoire. "Je sais que certains historiens décriront les choses en détail, mais j'ai pensé que je m'arrêterais là, car à cette époque difficile, il y avait très peu de membres de l'église réformée dans cette ville."

Il regrette de ne pas avoir suivi l'exemple de ses compagnons croyants qui ont fui vers la sécurité. Il a été arrêté comme hérétique et remis au tribunal. Heureusement pour lui, le gendarme Montmorency lui confie plusieurs travaux. C'est ce qui l'a sauvé. Paris lui-même raconta les dangers qu'il encourut dans une lettre au duc. La seule raison pour laquelle il a été emprisonné, a-t-il dit, était qu'il avait eu le courage de montrer à ses ennemis à plusieurs reprises qu'il était écrit que celui qui buvait du lait et portait lui-même de la laine au lieu de nourrir les moutons était maudit. "Je ferai très attention de ne pas tomber entre leurs mains sanguinaires", a-t-il poursuivi, "mais j'espère qu'ils considéreront votre travail et

A l'instigation de Son Excellence le duc de Montpensier, qui m'a donné la garantie qu'ils ne me connaîtront ni n'hériteront de moi et de ma maison, car il sait très bien que personne d'autre que moi ne peut faire votre travail. Messieurs Brie, Jarnak et Ponzi, un prisonnier entre leurs mains, ont pris grand soin de me libérer jusqu'à ce que votre travail soit terminé. Voyant quoi, mes ennemis m'ont fait passer clandestinement à Bourdeau du jour au lendemain, sans égard pour votre grandeur ou votre travail. Je trouve cela étrange, considérant que M. le comte de La Roche-Foucault, qui était à l'époque du côté de votre adversaire, ait pourtant rendu une telle renommée à votre grandeur qu'il n'ait jamais songé à me proposer à la hâte, à cause de votre travail ; mais les personnes susmentionnées de la ville ne l'ont pas fait, au lieu de cela, j'ai été soudainement prisonnier, et ils ont ouvert une partie de mon Masterl et l'ont mis dans un lieu public, et à la mairie, ils ont décidé de jeter mon Mastell, et si ce n'était pas le cas seigneur et dame des Ponts [Anne de Parthenay] ont supplié les susdits de ne pas exécuter leurs intentions, leur construction aurait été à vos frais, et aurait été exécutée comme cette délibération. « J'ai écrit toutes ces choses pour vous, ajouta Palissy, afin que vous ne me croyiez pas prisonnier comme un voleur ou un assassin. Nous voulions nous convaincre que c'était son amour pour l'humanité et la justice qui avait conduit la police à mendier Palissy. A sa demande, Catherine de Médicis le libère, ainsi que le titre d'inventeur des statues villageoises auquel il avait été décerné (1)

(1) Figulus, potier ; figurinus, fait de terre. — On se demande où M. Lesson (Lettres sur la Saintonge, 1842) voyait parfois Palissy présenter le titre d'ingénieur hydraulique au roi Henri II ? Lorsqu'il dit que Palissy « a quitté Saintes pour

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Le roi et monseigneur, le duc de Montmorency, lui a ouvert la voie de l'honneur et de la gloire. Le repos forcé qu'il a dû purger en prison lui a sans doute donné l'idée de sa première publication. Il a été profondément ému par les horreurs de la guerre civile. Par gratitude, il a dédié son livre au fils de l'agent. En voici le titre : Une véritable acceptation, à travers laquelle tous les Français peuvent apprendre à se reproduire et à s'enrichir. Items, ceux qui n'ont jamais eu de connaissances écrites, pourront apprendre les philosophies nécessaires à tous les habitants de la planète. Projet, qui est dans ce livre, est la conception d'un jardin qui n'a jamais été aussi agréable et utile. Projet, conception et aménagement d'une ville fortifiée, la ville la plus indestructible jamais entendue par l'homme, par maître Bernard Palissy, terrassiers, rois et seigneurs duc de Montmorency, figurines rurales de nobles et agents Inventeurs composés français, habitant Xaintes, La Rochelle, Barthélémy Berton, 1563 et 1564 in-4°, même version (1). Il n'était ni grec ni hébreu ni poète ni rhéteur, « mais un simple artisan

Implantation à La Rochelle, « Selon le même auteur, lors de la démolition du pont Saint-Jean-Dan-Geli, de nombreuses œuvres de Parisy existaient encore à Saint-Donge. Voici une statuette représentant Catherine de Médicis, très ressemblante, d'après ses portraits survivants, sa couleur et sa glaçure argentée sont trop pures. Cette figurine est un flacon de parfum, car la coiffure de la reine était bouchée [sic]." (1) De Lamartine dit que le livre a été écrit à la Bastille à Paris, "Marshall de Montmorency et d'autres protecteurs de son opposition l'ont enfermé pour sa sécurité et l'ont forcé à se convertir. Le grand poète ne semble même pas se rendre compte que Palissy elle-même a publié quelque chose, « Hélas ! son enfant captif ; l'horizon de la Seine

Non versé en littérature, ajouta-t-il cependant, ce qui va de soi n'a pas moins de mérite que d'un homme plus éloquent ; Je préfère la vérité dans ma langue maternelle aux mensonges rhétoriques (1). Personne ne le blâmera pour cela, sinon il ne peut que perdre. Son bon sens le servait si bien qu'on ne se douterait pas qu'il s'adressait à un écrivain country. Combien d'écrivains versés dans le grec et le latin auraient envié sa plume ! On peut le compter sans hésiter parmi les meilleurs prosateurs de son siècle. « Le style de son œuvre, dit M. Chevreul, se distingue par son innocence et son ingéniosité. Si les contours sont parfois imprécis, l'expression est toujours ingénieuse et souvent poignante. Le savant Réaumur possédait en grande partie les qualités qui caractérisent le génie de Palissy, et il louait aussi son esprit observateur et son style laconique qu'il "aime, dit-il, aime beaucoup". » — « On ne sait pas, dit M. de Lamartine, [le style] est plus biblique et plus moderne à en même temps. On y sent la source. Le premier bouillon est sur le point de se déverser : c'est un langage inouï dans l'âme, pas dans les temps anciens. « C'est impossible », dira-t-il plus tard dans [son œuvre].

Pallis a écrit ces choses, se réconfortant en pensant à son propre destin, à ses donjons et à sa mort imminente. Ces pages éparses, oubliées depuis longtemps, ont finalement été rassemblées en deux volumes, véritable trésor de sagesse humaine, de piété divine, de génie éminent, d'innocence, de force et de couleur de style. L'imagination n'est pas la muse de l'histoire. De plus, la fidélité historique n'est pas toujours le but que se fixe M. de Lamartine, il a des buts plus élevés et notre propos est déplacé. (1) M. Delécluze (Revue française, 1858) va trop loin en suggérant que Palissy se piquait de ne pas connaître le grec et le latin. Lui-même expliquait parfaitement ce que ressentait Palissy. Le grec et le latin sont ignorés. "Donc ce n'est pas son hypothèse, c'est de l'humour.

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Lire, au lieu de déclarer le pauvre ouvrier d'argile l'un des plus grands écrivains français. Montaigne ne l'a pas surpassé en liberté, J.-J. Rousseau dans la vitalité, La Fontaine dans la grâce, Bossuet dans l'énergie lyrique. Il rêvait, il ruminait, il pleurait, il décrivait, il chantait comme eux. Peut-être trouvera-t-on possible d'atténuer cet éloge trop zélé sans diminuer la gloire de Palissy. A Palissy, un brin de malice aime rimer avec convivialité gauloise. C'est une caractéristique de son caractère qui ne peut être ignorée. Nous allons donner un exemple. Un débat s'ensuit entre les différents outils utilisés par la géométrie et l'architecture pour voir quelle supériorité appartient à qui. Chacun d'eux le revendique en en revendiquant la propriété. Incapables de parvenir à un consensus, ils ont choisi Palissy comme juge. Il a jugé en faveur de cette personne et n'a plu à personne. La partie rejetée n'a qu'une voix : comment reconnaître cet homme comme son maître, plein de mal et de folie ? Cette unanimité montra au juge qu'il ne prétendait pas être infaillible. Pour se soulager, il a envoyé la tête de l'homme pour analyse, et que s'est-il passé ? Il a failli retomber, comme s'il allait s'évanouir, parce qu'il y avait vu tant de choses stupides. Parmi ces folies, certaines sont délicieuses et agréables, certaines sont tristes et douloureuses, et la plupart traversent les âges. Plus d'une dame élégante pouvait se reconnaître parmi les épouses des fonctionnaires royaux en robe, et Parisi, considérant ses devoirs chrétiens, lui dit gentiment : « Grand-mère, pourquoi forges-tu ainsi ta robe ? Ne savez-vous pas que les jupes ne sont fabriquées qu'en été pour couvrir la décomposition de la pulpe ? Et l'hiver juste avant, contre le froid ? Et vous savez que plus les vêtements sont près du corps, plus

Ils retiennent la chaleur, donc ils couvrent mieux la partie honteuse : mais au lieu de cela vous avez pris du verdugale [vertugadin] pour agrandir votre robe, de sorte qu'il vous est difficile de révéler votre partie honteuse. » Qu'a fait le steward au lieu de le remercier pour ce bon conseil ? Elle l'a traité de "huguenot" comme si c'était la plus grande insulte à son égard. Quand Parisi entendit cela, elle renonça à sa folie incurable et prit la tête de son mari pour l'examiner. Quelle folie et quel vol il y trouva ! "Pourquoi es-tu si en colère", lui dit-il, se chamaillant et se pillant les uns les autres ? équipement. Pour préserver sa propriété et son honneur, le vol est nécessaire. Oh fou, s'exclame Palissy, quand ta femme te laissera-t-elle croquer une pomme comme l'a fait notre premier père ? Heureusement, aujourd'hui nous avons décidé que le manager est moins courant que le chef d'entreprise.

Les pensées de Palissy étaient généralement claires et précises ; il a seulement péché dans leur relation, une erreur si courante à son époque ! Encore une fois, ce manque d'ordre n'est guère remarqué que dans son premier ouvrage. La résidence dans la capitale, le métier d'homme instruit, et surtout l'habitude de s'exprimer publiquement sur des sujets scientifiques et controversés devant un public d'élite, lui ont appris à suivre sans gêne le fil de ses conférences, la génération de ses idées. Palissy lui-même nous a dit dans son discours le but de ce livre. "Puisque votre père, le policier, est heureux et que nous y étudions, permettez-moi l'honneur de le servir, en construisant une admirable grotte terrestre de nouvelle invention, et je n'ai pas peur de vous envoyer certains de mes talents de la part du Seigneur qui abonde ils l'acceptent là.

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danse. Monseigneur, les cadeaux que je vous envoie sont, avant tout, de merveilleux secrets de la nature et de l'agriculture, que j'ai inclus dans un livre destiné à inspirer tous les peuples de la terre à être amoureux de la vertu et de la justice. , surtout dans les arts agricoles, sans lesquels nous ne pouvons pas vivre. Et parce que j'ai le plus souvent vu la terre labourée par des ignorants qui abandonneraient, j'ai inclus dans ce livre plusieurs leçons qui pourraient signifier qu'il est possible de récolter plus de quatre millions de boisseaux de céréales en France chaque année. , plus que d'habitude, si vous suivez mon conseil. Vous trouverez d'excellents conseils sur l'agriculture, en particulier sur les engrais, dans ce livre. Malheureusement, la routine est forte en France. Comme au XVIe siècle, la plupart de nos villages ne sont encore que des fosses septiques dans lesquelles le fumier déverse ses eaux noires et boueuses avec toutes les eaux usées qui redonnent de la vertu. Récemment, l'un de nos chimistes les plus brillants a appliqué les idées de Palissy à son héritage, une innovation saluée par la science moderne comme une expérience délicieuse. Mais la monotonie de notre campagne est si ennuyeuse que nous n'osons pas prétendre que son exemple en trouvera bien d'autres. Nous marchons seuls liés; nous n'obéissons qu'aux chaînes. Comme Sully, et bien avant lui, Palissy considérait l'agriculture comme la principale source de revenus du pays. Il a également regretté d'avoir renoncé à travailler dans les champs comme un travail subalterne. « Je suis étonné, dit-il, de voir une bande d'ouvriers fous qui ont soudain un peu du bien pour lequel ils ont travaillé si dur dans leur jeunesse, et qui auront honte plus tard d'avoir des enfants dans des conditions agricoles, tout comme les rendre plus grands qu'eux-mêmes dès le premier jour, des faisans communs dans la pratique, et ce que les pauvres obtiendront

Cela lui a demandé beaucoup d'efforts et il passera le plus clair de son temps à faire de son fils un seigneur qui finira par avoir honte d'être avec son père et sera très contrarié quand les gens diront qu'il est le fils de son père. Et si un homme bon a un fils, le roi mangera son homme et obtiendra sa part, quelles que soient ses dépenses d'éducation et les terres agricoles de son frère. et leur père. C'est pourtant la cause que la terre est souvent défoncée et mal travaillée, car, hélas, chacun ne demande qu'à vivre de son propre revenu, et il est fâcheux de laisser l'homme le plus ignorant travailler la terre. J'ai dit à l'époque que c'était ma volonté que les gens aient autant d'enthousiasme pour le travail du monde que pour l'achat d'offices, d'avantages et de dignité, afin que la terre soit bénie par le travail de ceux qui la cultivaient, et puis il porterait ses fruits à temps. Ces sages conseils n'ont pas été suivis. Nous pouvons porter la même accusation contre notre génération, mais en partie seulement, car ceux qui abandonnent aujourd'hui le travail de terrain ne sont pas tous motivés par l'ambition ou la soif de fortune. La nécessité de subvenir à ses besoins suffit à dépeupler les campagnes. Le partage de la propriété, conséquence fatale de la croissance démographique, a dû conduire à ce résultat regrettable. Malheureusement, les intérêts des uns ne sont pas les intérêts des autres, et ce qui nourrit l'un ne nourrit pas l'autre. La perspective de quelques jours de travail ne maintient pas le prolétaire attaché à la terre quand vient le temps de semer ou de récolter. Tant que cette confrontation continuera, le mal ne fera qu'augmenter. Pour résoudre ce problème, nous avons besoin d'une organisation différente du gouvernement de la ville. Au temps de Palissy,

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Il ne fait aucun doute que la sensation de suralimentation est moins intense, mais la raison principale est le manque de sécurité à la campagne.

Nous avons trouvé dans ce livre de Palissy les premiers germes de ses grandes découvertes en physique, minéralogie et chimie. Il les mûrit et les développe. La philosophie du bon sens guide toutes ses recherches. Selon M. Chevreul, Bernard Palissy était bien en avance sur son âge dans ses observations d'agriculture et de géophysique. approfondir sa connaissance des choses; enfin, la nouveauté de la plupart de ses observations témoigne de l'originalité de sa pensée. Quant à l'aménagement de ses jardins, « sauf le paradis sur terre, une beauté telle que le monde n'en a jamais connu », on ne peut manquer d'y voir un étrange spécimen de l'innocence de nos pères. C'est le fruit d'or de l'imagination juvénile. Salomon de Caux réalisera un jour le rêve de Palissy avec une série d'inventions brillantes. , il s'humilie devant lui et lui ordonne à l'âme de louer le Seigneur en toutes choses pour ses merveilles. Je veux aussi aménager ce beau jardin pour donner la possibilité aux gens de devenir des passionnés de la terre, mettre de côté toutes les carrières, les mauvais goûts et les mauvaises circulations et profiter de la terre. Notre sympathique Palissy aime particulièrement ce beau jardin. Non seulement il proposa au Maréchal de Montmorency de lui en construire une sur ce modèle, les VIII Excuses.

a été autorisé à aller vers elle et à la remercier de l'avoir pris à ses ennemis), il lui a dit qu'il y avait des choses dans son livre qui pourraient être d'une grande aide pour "construire" son jardin à Chenonceau, "et si tu es heureuse, " ajouta-t-il, " ordonnez-moi de vous plaire, je n'ai pas besoin de faire cela (1). "

D'ailleurs, la forteresse impénétrable qu'imagine Palissy ne nous apparaît qu'un jeu poétique. Être témoin des horreurs de la guerre civile avait stimulé son imagination. Il se demandait s'il serait possible "de désigner et d'établir un ordre de la ville dans lequel le peuple puisse être à l'aise en temps de guerre" et de construire "un amphithéâtre de palais ou de sanctuaires pour recevoir les chrétiens exilés. En temps de persécution" . Après avoir entendu le souverain Après les conseils de l'architecte, il s'est convaincu que c'était possible. Dieu, dans sa grande providence, a fait que les créatures les plus faibles reçoivent le plus grand zèle, alors il s'est tourné vers elles. lui avec un modèle indestructible de la forteresse. Ceux qui s'opposaient à lui lui reprochaient d'ignorer l'art de la guerre, et Parisi ne s'en soucia pas. Si Dieu, répondit-il, m'avait donné son don dans les arts de la terre, je l'aurais fait sans aucun Done dans le cas de l'homme. M'a appris, personne d'autre ne l'a fait pour moi, qui nierait : "Laissez-moi comprendre que certaines choses dans l'art de la guerre ne sont pas si puissantes, ces choses sont apprises par la nature ou le sens naturel, plutôt que par la pratique ? Les fortifications d'une ville sont principalement constitués de traits et de lignes géométriques, et comme nous le savons tous, Dieu merci, je ne suis pas privé de ces choses.

(1) Les jardins du château de Chaulnes en Picardie auraient été construits sur des plans de jardins détectables. M. Duplessis a même dit, sur la base de ce qu'on ne sait pas, qu'il était « à la fois dessinateur et entrepreneur ».

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« Si j'avais su que mon deuxième livre serait approuvé par ces connaisseurs, ajouta enfin Palissy, j'aurais mis l'accent sur le troisième livre que je devais faire plus tard, qui s'élèverait des plates-formes des palais et des sanctuaires. En bas [il n'apparaîtra pas que ce groupe d'ouvrages ait été publié], différents pays, argile et autres : parleront aussi du merle [marne], qui servait à fumer d'autres pays. Les articles, parleront des dimensions des vieux tonneaux [cela a déjà publié le papier ?] Aussi l'émail, le feu, les accidents causés par le feu, la calcination et la sublimation de diverses manières (y compris les fours) seront inclus dans le livre [cet article existe aussi pas]. utilisera le cerveau de personnes de qualités différentes pour explorer et comprendre les raisons de tant de folie dans leur esprit pour produire un troisième livre qui contiendra des remèdes à leurs folies nocives et Recette. Nous avons vu cette analyse alchimique, qu'il a faite dans le cours du livre, et il l'a très bien assaisonné avec du Sel d'Attique, et Lucien n'aurait pu faire mieux. Nous ne comprenons pas pourquoi nous n'avons pas le courage de parrainer ce livre. Montmorency. Un court passage (18 quatrains) est un hommage à l'auteur par un dénommé Pierre Sanxay, conclusif (1) Le Connétable n'a pas hésité à attirer Parissy à Paris. Notre artiste a travaillé pendant plusieurs années sur la décoration de son Château Ecouen. travail qu'il y fit, aujourd'hui seulement un sol carrelé (2). Siècle précédent (1)

der(1) suppose à tort que M. Cap pense pouvoir attribuer l'éloge funèbre en huit vers à François Béroalde, signé FB., que l'on peut lire au début du livre. En 1563, Béroalde n'a que 7 ans et n'est pas la seule amie parfaite de Palissy.

(2) Le savant Peiresc (MSC. cité dans les Œuvres de Palissy de Faujas de Saint-Fond et Gobet), qui visita et décrivit le château d'Écouen en 1606, ne l'attribua pas à Panier

on ne voit plus le panier

Plus lisse que le pavé de carreaux de galerie. "Dans les galeries du château, il y a, dit-il, plusieurs pièces de marbre précieux et de poteries fines inventées par le maître Bernard des Thuilleries. - Sur les fenêtres les fables sont le mieux reproduites les fables de Prosorpine et le Banquet des Dieux ; le gramme, d'autre part ; le moi pavé de glaces est aussi une invention dudit maître Bernard, « qui, dans l'esprit de Peiresc, ne s'occupait apparemment pas de vitrail, mais de poterie fine ; comme mentionné ci-dessus. "Les amis des arts, ce M. Schoelchér (Revue de Paris, 1854) déplore une chambre carrelée aux armes de Connétable, que le royaume, avec sa brutalité habituelle, a brisée et détruite, si bien qu'au milieu de ces monuments gigantesques il a marqué toute la France aussi impitoyablement que les bourgeois ses couverts." - On doit aussi à notre artiste : 1° Mosaïque de faïence, appliquée sur les murs de l'église, représentant les passions réunies dans un même cadre d'après Albert Dürer en 16 tableaux ; 2° Deux peintures sur poterie représentant la guerre, peintes en 1542, "deux oeuvres uniques et précieuses ; d'après Alex. Lenoir, servant de sol d'église" ; - 5° De L'Allégorie d'Amour et Psyché, vitrail, exécuté de 1541 à 42, d'après un tableau de Raphaël ; la suite est gravée pour la ligne French Monument Museum. M. de Lasteyrie dans sa dédicace à l'histoire de la peinture sur verre ; -4ème gendarme sous ses enfants agenouillés, vitrail grandeur nature, peint en 1544 ; Monsieur Willemin, dans son monument français, reproduit le portrait d'une fille de gendarme..- Datation La réalisation de ces différents vitraux ne nous permet pas, à notre avis, de les attribuer à Palissy, en 1544, et même en 1542, il n'était qu'un autre pauvre verrier de province, n'a aucune réputation. La supposition que ces vitraux soient attribués à notre artiste, supposition totalement infondée, nous dit M. Duplessis, « sera prouvée par des documents irréfutables, et apparaîtra encore comme une exception isolée dans les œuvres esthétiques de Palissy. l'histoire des États-Unis, aucun précédent n'égale aucun suivi », M. Alex. Lenoir lui-même n'a pas déclaré sans équivoque : « Mais, dit-il, nous ne savons pas si ce que nous appelons des vitraux sont sortis de son pinceau ; mais il est certain, dit-il lui-même, que dans son , sur le dessin de Raphaël des vitraux peints du château d'Ecouent "Nous n'avons rien lu de tel dans les écrits de Palissy, et nous pensions qu'un si précieux signe nous aurait échappé. - Quatre petits médaillons en terre cuite, également attribués à Palissy par M. Lenoir, provenant du Château de Saint-Germain. Un portrait de Palissy elle-même a été retrouvé reproduit parmi les belles œuvres de M. Willemin (armoire de M. Prévôt, Brelles), et une assiette ornée représentant Diane au repos (collection de M. Sauvagoot), entre autres.

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Traces d'une grotte terrestre qu'il a construite avec beaucoup d'habileté sur une allée du jardin.

Lorsque Catherine de Médicis a commencé à construire le jardin des Tuileries vers 1366, elle a chargé Palissy de décorer les jardins. On sait que le palais a été construit près d'une briqueterie. Parisi s'y installe pour se consacrer à son travail, ce qui lui vaut le surnom de Bernard des Tuileries. On ne sait pas combien de temps il consacra à ce travail (1). Vraisemblablement, il était encore là quand Saint-Barthélemy a éclaté. Dans son orgie sanglante, les Médicis n'ont pas négligé ses jardins et ses bâtiments. Elle a épargné Palissy, comme elle a épargné Paley, non par gentillesse mais par intérêt personnel. Si le secret de son travail de l'émail était connu, son destin ne serait certainement pas meilleur que celui de Jean Gouron. Ils ont été utilisés pour décorer leur résidence royale préférée, le château d'Arnet. A la suite de la monarchie, les plus importants seigneurs de la cour l'ont utilisé pour décorer leurs demeures. Dans un bulletin précédant sa publication Œuvres de Palissy, M. Cap disait que les figurines rustiques étaient ainsi nommées parce qu'elles représentaient « des objets rustiques, des rochers, des grottes, des arbres, des animaux et parfois des figures représentatives, toutes en relief ou rondes et recouvertes d'émaux polychromes Aujourd'hui il ne reste que quelques traces de cette catégorie. Ils ont orné au fil du temps les châteaux de Chaulnes et Nesle eh Picardie, Reux en Normandie, Bureau à Madrid(2) Forêt du Nirvana, notamment

(1)- M. Champollion-Figeac publie des articles dans le Cabinet de l'amateur en 1842 sur l'achèvement d'une grotte en poterie émaillée, "Bernard, Nicolas et Mathurin Pallissis, sculpteurs d'argile" en 1570 dans son Paris Commencement pour Royne au Palais du Louvre. "

(2) Le décor émaillé du château

Château d'Écouen. "Ses petites et moyennes oeuvres, ajoute le biographe, ornaient l'appartement et figuraient sur des buffets, buffets, tables et consoles. Ce furent des vases, des cruches avec vasques, des figurines, des compositions pleines de grâce et de mouvement, des tasses, des bocaux en verre, des salières. shakers, tables à écrire, torches, paniers, assiettes sculptées grandes et petites, et enfin pots rustiques remplis de fruits, coquillages, poissons et reptiles, exprimés dans la forme et la couleur vraies, c'est l'admiration du monde de l'art sacré. les séries sont plus rares que les précédentes Musées de Paris, [Musée de Cluny], musée de la céramique de Sèvres et quelques enluminures Il existe de très belles épreuves dans la collection privée des amateurs (1 Toutes ces oeuvres se distinguent par l'harmonie du sujet, l'élégance de la forme , finition d'exécution et empreintes d'embellissements imaginatifs et riches de dégoût ; donc leur rareté n'ajoute rien à leur vraie valeur qui seule témoigne de leur empressement à Mais puisqu'ils sont non signés (2 ), il faut se méfier des fraudes. Dans le domaine de l'art, les personnes les plus capables peuvent être trompées, leur confiance les trompe.

« La poterie de Bernard Palissy, précise M. Brongniart (Thèse sur l'Art Céramique), a un style unique et plusieurs qualités qui lui sont propres.

Ne sont-ils pas l'œuvre de l'Italien Girolamo della Robbia ? ■ ■

(1) Mentionnons d'abord la belle collection de MM. Roussel, Sauvageot, Rallier, Rothschild, Sellières et le prince russe Soltikol. Voir la description systématique par MM du Musée de la Céramique de Sèvres. Brongniart et Riocreux, 1845, in-folio.

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Les formes nues sont souvent très pures. Peu ou pas de peinture au sens propre, c'est-à-dire une peinture plate aux couleurs subtiles. Qu'il s'agisse d'ornements, d'images d'objets naturels ou encore de sujets historiques, mythologiques et allégoriques, ce sont toujours des reliefs polychromes. L'émail est dur, avec un excellent brillant; mais on y voit souvent de nombreux petits battements... les couleurs sont souvent vives, mais peu variées ; ils se limitent au blanc jaunâtre, et il n'a jamais atteint la blancheur éblouissante de l'émail de Luca della Robbia. C'est cette blancheur qui a été son objet d'étude le plus persistant. Ses œuvres sur fond blanc sont rares. - Les formes et les couleurs des objets naturels placés sur les pièces sont très réalistes car, à l'exception de quelques feuilles, elles sont toutes formées d'après nature. On voit par son choix que ce Potter est un naturaliste. Les mêmes thèmes sont souvent répétés ; bovendien "is het voor een amateur moeilijk om meer dan 30 stukken te tellen die kunnen worden gekenmerkt door hun vorm, onderwerp of versiering. Er is maar één stem onder kenners die de verdiensten van Parisi's werk waardeert. We zullen ook M. Alfred Dumesnil uiting geven aan zijn bewondering in een bericht gewijd aan onze fijne kunstenaars: "Palissy, zei hij, reproduceerde beter dan planten en dieren... een eeuw voor Rembrandt, en in Frankrijk bracht hij The poor, the ellendig, de landbedelaars, de accordeon- en doedelzakspelers, in hun veelkleurige kledij, hun gezichten rood geworden door het slechte weer, en gaven hen zo'n aantrekkelijk moreel aura dat ik in deze figuren de kunstenaar Reflections of the soul zag... enkele van zijn beeldjes zijn meesterwerken, dat is tout. La nourrice que l'on voit au Louvre [Sèvres], une jeune paysanne allaitant son enfant, est une des images les plus innocentes

Frans... Je cite aussi le petit garçon qui a enlevé des chiots nouveau-nés à leur mère et le chien l'a arrêté avec la queue de son pelage (1). Rien n'est aussi diversifié que son œuvre. A chaque essai il changeait la couleur de l'émail afin qu'une même composition ne soit pas reconnaissable dans toutes ses reproductions et puisse varier selon la couleur, la saison, la date ou les caprices du maître. . »

Pour se distraire de son travail d'artiste, Palissy se consacre à l'étude du monde physique. Ses propres observations lui ont donné une image plus fiable de nombreux phénomènes naturels que ce n'est le cas actuellement. Il voulait montrer à tous le don qu'il avait reçu, comme Dieu l'avait ordonné. A cet effet, il institua un cours public de Carême en 1575, qui se poursuivit l'année suivante (2). Sa classe avait le nombre de personnes éminentes; il en fit une liste, et l'on nota parmi eux qu'Ambroise Paley, célèbre parmi les premiers médecins de l'époque, n'était ni grec ni latin comme lui, mais le fils de son travail. Mais malgré ce succès réjouissant, il a encore un doute. Les érudits ne juraient que par des auteurs qu'il ne connaissait pas, qui observaient probablement mieux que lui. Il a écrit que je ne voulais pas risquer de rendre publiques mes découvertes, "jusqu'au tout début, j'ai pensé que si les Latins en savaient plus que moi". Et c'était moi (1)

Je suis (1) un petit garçon dans les notes de M. de Lamartine sur Palissy, une jeune fille dont le tablier fait battre une portée de chiots ; "Leurs petites têtes effarouchées traversent les trous de la toile, la mère tendrement inquiète, suivant ses enfants qui mordillent les plis de la jupe de la petite fille. Elle la regarde et sourit pour la rassurer. Ces deux sujets pourraient-ils Le dernier, noté par M. de Lamartine, est exposé au Louvre, d'après M. Duplessis.

(2) A 1584, selon M. Cap, datée sans doute de la date de publication de la Bibliothèque de la Croix du Maine, où l'on lit que Palissy donnait ses cours scientifiques et professionnels à Paris.

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C'est difficile parce que je n'ai jamais vu les opinions des philosophes et je ne sais pas s'ils ont écrit ce qui précède. Je voudrais comprendre le latin, lire les livres des philosophes ci-dessus, apprendre de certains et réfuter d'autres. Dans ce débat d'idées, il m'est venu à l'esprit de mettre des affiches au carrefour de Paris, de convoquer les médecins les plus savants et autres, et je leur ai promis en trois leçons de montrer toutes les fontaines, pierres, métaux et autres propriétés à voir. Son appel a été entendu ; médecins, chirurgiens, apothicaires, avocats, ecclésiastiques, la plupart avec une grande dignité, ont répondu avec empressement. Le procès favorise notre humble érudit. " Dieu merci, dit-il, personne ne m'a jamais contredit par un seul mot. Pour le démontrer, Parisi a constitué un cabinet de curiosités avec " divers objets admirables sortis du ventre de la terre " et des choses terribles ". Il les a classés. "en ordre et en scène, avec quelques inscriptions dessous, pour que chacun puisse s'instruire" Ce fut probablement le premier cabinet d'histoire naturelle créé en France.

Avec l'approbation de nombreuses personnalités éminentes, Paris est déterminé à faire profiter le public de ses découvertes. L'âge lui a conseillé de ne pas rester plus longtemps. Il reste fidèle à la forme dialoguée qu'il utilisait dans ses travaux antérieurs. La journée est faite de contradictions. Elle oppose la pratique à la théorie, l'œuvre de Dieu à l'œuvre de l'homme. Les sciences naturelles en sont encore à leurs balbutiements. Ils semblent sortir en armure complète de l'esprit d'un poète ou d'un mystique. Vieux préjugés et nouveaux. Paris a levé le flambeau de l'observation au milieu du chaos. Il a remplacé le riche principe empirique

Le principe autoritaire de l'infertilité. Dans toutes ses affaires, il fit des progrès remarquables dans la science. Son erreur était déjà "un progrès". Il faut dire cependant que le savant M. Brongniart, juge des plus habiles en la matière, soutient que Palissy « n'a rien écrit de substantiel dans votre argile, pierre, marne, sel, eau », bien qu'il ait un esprit astucieux de observation; il lui reproche de « minimiser les quelques observations qu'il a faites dans des théories qui ont tous les défauts de celles dont il parle si justement avec dédain. Ce jugement ne laisse aucun doute. tard. Les fanatiques ne rendent pas plus mauvais service aux grands hommes que de les déifier. L'excès d'éloges provoque toujours l'excès de culpabilité. ", comme l'a également noté le scientifique M. Dumas dans ses cours sur la philosophie de la chimie.

Le nouveau livre de Palissy paraît sous ce titre : Un traité admirable sur les propriétés de l'eau et des fontaines naturelles et artificielles, des métaux, du sel et du pekel, de la pierre, de la terre, du feu et de l'émail ; et divers autres excellents secrets des choses naturelles. Aussi un traité sur la marne, très utile et nécessaire pour ceux qui s'adonnent à l'agriculture. Tous sont formulés dans le dialogue, introduisant la théorie et la pratique. Par : M. Bernard Palissy, inventeur de la figurine rurale du Roy et de sa mère Royne, Paris, Martinus de Jonge, 1580, in-8°. Palissy a dédié son œuvre au seigneur Antoine de Pons. Nous avons vu plus haut qu'il a une grande obligation envers elle. Mon âge, lui dit-il dans sa lettre d'initiation, m'a amené à accepter

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Heureux de vous dire qu'un jour je pensais à la couleur de ma barbe et cela m'a rappelé le reste des jours pour finir mon jeu : cela m'a fait admirer les lys et le blé de la terre, et plusieurs plantes, quand prêt à fendues, leur couleur verte vire au blanc. Il y a aussi quelques arbres qui fleurissent rapidement lorsqu'ils sentent que les vertus des plantes et de la nature cessent. Ce genre de pensée me rappelle le dicton : N'abusez pas du don de Dieu, cachez vos talents sous terre ; et il dit aussi : Un sot cache sa bêtise, et un sage cache ses ciseaux. Il est donc juste et raisonnable que chacun s'efforce d'accroître les talents qu'il a reçus de Dieu, comme Dieu l'ordonne. Je m'efforce donc de rendre public ce que Dieu m'a dévotement permis d'entendre, dans la mesure où il veut se séparer de moi, au profit de la postérité. »

Nous avons trouvé les articles suivants dans cet ouvrage : 1° Eaux et Fontaines. Palissy y réfute les idées fausses que l'antiquité nous avait léguées sur la formation des fontaines et des fleuves, et réfute très nettement la théorie utilisée par la science moderne, les sources d'eaux vives, « suivant la figure du faiseur de fontaines suprême ; il fournit même nos puits artésiens, et on pourrait presque lui attribuer cette découverte.

2° Marées générées par la rivière Dourdogne en Guyenne. L'explication de ce phénomène par Palissy est sans doute déplaisante, mais dans l'état des connaissances elle semble la plus plausible.

3° Métaux et alchimie. Ce traité s'adresse à ceux qui veulent "Multiplier, Générer et Augmenter ; Métal". Palissy Never Bullshit

Alchimiste. Il a tant appris, pas dans les livres, pas dans la hâte, mais avec beaucoup de difficulté, disséquant la matrice terrestre et se faisant avoir par la Chimère. Selon lui, lorsque Dieu a créé la terre, il y a mis toute la matière, présente et future. , Dans le ventre de la terre, et chaque être humain et animal dans sa formation, a été créé sous une sorte d'eau : et mêlée aux eaux, il y a une matière suprême qui attire une autre matière avec ses propriétés pour former. siècle Le principe de la gravité universelle, présenté plus tard, n'aurait pas pu être plus clair. De plus, Palissy était presque en avance sur le grand physicien dans sa théorie des couleurs, il n'avait qu'à faire un pas de plus. "J'ai admiré bien des fois, dit-il, ces couleurs qu'on appelle coquillages, mais leur cause n'a jamais été comprise : au final, cependant, je pense que la cause de l'arc n'en est pas ainsi, car le soleil passant directement à travers la pluie est opposé à la phase du soleil, etc.. Pour expliquer la formation des objets en général, à la fois organiques et inorganiques, il a imaginé un cinquième élément, qu'il a appelé saumure, eau distillée, congélation et génération. . " Si vous avez soigneusement examiné toutes choses par l'influence du feu [c'est-à-dire le grand destructeur, dit-il], vous trouverez ma véritable affirmation, et vous admettrez que le commencement et l'origine de toutes les choses naturelles est l'eau : la semence de l'homme et du sauvage L'eau générée n'est pas de l'eau ordinaire ; l'eau qui fait germer tous les arbres et plantes n'est pas

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L'eau ordinaire, sans l'aide de l'eau ordinaire, aucun arbre, plante, homme ou sauvage ne peut vivre, et s'il y a encore un germe dedans, gelé, je ne peux pas vivre sans lui. La science n'a pas prouvé cette hypothèse ingénieuse ; mais Palissy, en brisant l'antique erreur des quatre éléments, n'a-t-il pas ouvert la voie à la vérité ? Le principe d'attraction moléculaire ne découle-t-il pas naturellement de ce cinquième élément apparemment identique ? Dans cet article, Palissy donne également des idées très raisonnables sur la formation des cristaux, des fossiles et enfin des tremblements de terre qu'il attribue à la force d'expansion de la vapeur, etc.

4° boire de l'or. Dans ce court traité, les auteurs réfutent l'affirmation des alchimistes selon laquelle l'or est "la nourriture la plus parfaite". Dans son premier ouvrage en 1565, il avait déjà abordé ce problème.

5° de mitridat ou thériaque. Palissy démontre sous son meilleur jour l'incertitude d'un remède composé de 500 médicaments simples, et l'impossibilité fondamentale d'en connaître les effets. La médecine a longtemps été obsédée par ces erreurs.

6° glace. Contrairement à ceux qui prétendent que la glace charriée par la rivière s'est formée au fond du lit de la rivière ; une question encore débattue.

7. Différents sels. Palissy utilise le nom de sel dans son sens le plus large, qu'il définit comme « un objet solide, tangible et connu par sa particularité, qui est le conservateur et le produit de tout, en ce qui concerne les forêts et tous les végétaux et minéraux. » sont autant de goûts. et les odeurs parce qu'il existe différentes sortes de sel ; il décrit le rôle du sel dans la nature et dans l'art ; Le calcaire n'est qu'un engrais pour le sel

Ils contiennent. L'expérience confirma la plupart de ses affirmations.

8° sel commun. Explication claire et méthodique du processus d'obtention du sel sur l'île de Santongue.

9° Pierre. Dans ce traité, Palissy prouve que "ceux qui disent que les pierres se sont formées dès la création du monde ont tort, et ceux qui disent qu'elles poussent" car, ajoute-t-il, "les pierres n'ont pas d'âme végétale, mais sont hébétées ; poussent par action végétative". , mais augmentation [juxtaposition] par solidification », il proposa de nouvelles conceptions de la cristallisation, de la pétrification, et, de l'avis du grand Cuvier, posa avec son sage jugement la première interprétation fondamentale des fossiles dans la géologie moderne, soit plus de deux siècles plus vieux que la science !

10° Argile. Existe-t-il un moyen d'identifier leurs différentes qualités ? Selon notre artiste : "Quiconque fait de l'art de l'argile est toujours un apprenti."

11° L'art de la terre, ses applications, les émaux et le feu. On s'attendrait à trouver dans ce traité des renseignements précieux sur l'art dont notre artiste pourrait dire qu'il a atteint la perfection ; mais il n'en est rien : il se contente de raconter les nombreuses déceptions qui l'ont pris au cours de ses études. La nécessité de subvenir aux besoins de sa famille lui faisait un devoir de ne pas révéler les secrets qu'il avait cherchés à travers tant de souffrances. On arrive aujourd'hui à imiter sa poterie paysanne avec un rare bonheur.

12° Trouver et connaître dans les pays et régions connus la terre appelée marne, à partir de laquelle la terre aride est fertilisée : c'est une chose très importante et nécessaire pour tous ceux qui ont un héritage. Dans cet article, Palissy donne une idée brillante sur la détection de terrain. Nous y avons trouvé des explications suggérant la théorie de la source artésienne. De cette façon,

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Il a dit à ses interlocuteurs en forant les formations rocheuses : « On peut trouver des marnes, et même de l'eau pour des puits, souvent plus haut que là où la pointe de la foreuse la trouve : cela pourrait être de là qu'elles viennent. Vous faites le fond du trou et vous avez terminé."

Ces trois ouvrages sont les suivants : 1° Copies des écrits, placées parmi les merveilles préparées par l'auteur de ce livre et rangées dans son cabinet, pour témoigner de tout ce qui est écrit dans ce livre : car nul ne le fera Je ne le crois pas, car Assurez à ceux qui ne se lassent jamais de venir dans son bureau pour les voir qu'une partie de tout dans ce livre disparaîtra après les avoir vus. ——2° Tiré du livre de phrases principal actuel. — 5° Expliquer les mots difficiles.

Il existe plusieurs éditions de l'œuvre de Palissy. Œuvres de Robert Fouët, 1636, 2 vol. en -8°, sous la rubrique : Manières de s'enrichir en plus, il ne faut pas s'arrêter là. L'édition la plus respectée est celle de Faujas de Saint-Fond et Gobet, publiée à Paris en 1777, en -4°, enrichie de notes et de documentation. MP-A Cap, dans son nouveau décret. L'œuvre complète de Bernard Palissy, avec accompagnement. bruit et avant. Actes historiques, Paris, Dubochet, 1844, in-8° (1), reprochant à ces éditeurs d'attribuer faussement Palissy à Palissy, un pamphlet publié à Lyon en 1557 par Pierre Braillier (2), apothicaire, intitulé : Constat d'abus médical et Ignorance. Nous sommes tout à fait d'accord avec lui. Son autre accusation contre eux est à l'envers

(1) M. Charles Read, dans une intéressante étude de Palissy, considéré comme prédicateur et écrivain (Bulletin de l'histoire du protestantisme, T. I et II), critique cette version comme pas toujours correcte.

(2) Barbier croit avoir reconnu le pseudonyme de Pierre Palissy, écrivain qui nous est inconnu. Serait-ce un abus de langage contourné par les auteurs bibliographiques érudits ?

L'ordre des divers traités des oeuvres authentiques de Palissy.

Les dernières années de Parisi ont été attristées par notre malheur public. Il était profondément religieux et, contrairement à beaucoup d'autres, il n'était pas du genre à chercher la sécurité dans le refuge de l'abandon de sa conscience. Lorsque la Ligue prend Paris, il est arrêté et jeté à la Bastille (1588). Ses vertus offensent un ancien prêtre renégat, Matthieu de Launoy, devenu l'un des prédicateurs les plus féroces de la Ligue. D'Aubigné l'a décrit en ces termes dans son Histoire. "Il y avait alors des prisonniers pour des raisons religieuses, et [le duc de Mayenne] voulait qu'ils soient recrutés à mort, comme son frère, le duc de Guise, l'avait fait pendant les barricades, au nom des deux filles Sureau. (voir RADEGONDE ) FOUCAULT), mais il refusa le poste à cause de sa nature et vit la réputation de son frère ternie par celui-ci dans un siècle peu habitué aux incendies ; Le vieil homme blanc monta dans une boutique et s'exclama : Ils représentent Dieu, le peuple, et n'ont pas pas sauter sur le col de cet homme, et répondre à quelques gémissements Launet était un prêtre, et maintenant seize ans, il a exigé que le vieux Bernard, le premier inventeur de la poterie fine, soit menacé d'une exécution publique; mais le procès du duc a été long , et il l'acheva à la Bastille à l'âge avancé de quatre-vingt-dix ans : pourtant je ne puis manquer de te dire Comment le roi enfin mort lui dit, mon cher homme, si tu n'es pas au courant des faits de la religion, je dois partir toi entre les mains de mes ennemis; la réponse est, mon seigneur, je suis prêt à donner ma vie pour la gloire de Dieu. S'il a quelque regret, il s'éteindra sûrement en déclarant Oui à mon grand Roi, je suis lié ; C `est

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Toi et ceux qui te lient ne pourront jamais m'être ajoutés, car je sais mourir (1). Qui mori scit, cogi nescit.

La mort tombe à pic et sauve l'église victorieuse d'un nouveau crime. On dit que la vie noble de Parissy s'est évanouie naturellement dans les cachots de la Bastille. "La même année (1590) on lit dans le Journal de L'Estoite (beaucoup de biographes de Palissy n'ont eu aucune difficulté à le consulter), qu'il est mort dans les cachots de la Bastille à Bussi [Bussi-Leclerc, l'un des seize], Maître Bernard Palissi, prisonnier religieux, âgé de quatre-vingts ans, mort misérable, compulsif et abusé, et avec lui trois autres pauvres femmes, emprisonnées pour les mêmes motifs religieux, qui furent étranglées par la faim et la vermine. Bon homme m'a donné une pierre après avoir nommé la pierre de son sage il a assuré que c'était une épreuve de mort il s'était transformé en pierre au fil du temps et une pierre pour aider Il joue un rôle dans son travail : deux pierres sont dans mon étude, j'aime et prends soin d'honorer ce vieil homme gentil, je l'aime et l'aide quand il en a besoin, pas ce que je veux, mais parce que je n'ai rien. La tante du bonhomme qui a apporté la pierre, est revenue le lendemain pour le vérifier et l'a trouvé mort et a dit son Bussi si elle voulait (1)

vou(1) reproduit ce fait dans sa Confession de Sancy, mais un peu différemment. "Mais ne dites rien de l'insolence de ceux qui prétendent l'être, que direz-vous du pauvre potier M" Bernard, le même Roy [Henri III, en visite à la Bastille, 31 janvier 1588], lui dit Un jour comme celui-ci : Mon brave homme, tu m'as servi ainsi que la reine de ma mère pendant 45 ans (1543 ?) ; Les gens, malgré moi, je dois mettre ces deux pauvres femmes en prison avec vous ; ils seront brûlés demain [ils ont été exécutés le 28 juin], et si vous ne le faites pas, vous serez également converti. - Votre Majesté, répondit Bernard, le comte de Meulevrier est venu hier.

Voyons, elle le retrouvera lui et son chien sur les remparts où il l'a traînée comme un chien. »

C'est la fin de Palissy - dans la capitale du monde civilisé, quand Rome y régnait !

Paris ne connut pas sa gloire, son nom était à peine connu de ses contemporains. Les erreurs qu'il a commises lui ont survécu et sont restées maîtresses du domaine pendant près de deux siècles. Ce n'est qu'au début du chaos dans les sciences naturelles que son nom a refait surface dans une lumière glorieuse. Aux voix de Fontenelles, Buffons, Réaumurs, Guettards et des figures les plus éminentes du siècle dernier (sauf Voltaire, qui le juge sans connaître Parisi), le savant sort de sa tombe. ... Le moderne a relancé le grand artiste. Mais les Parisiens méritent plus de respect que les artistes et les scientifiques. Selon M. Brongniart, si Palissy était extraordinaire dans la science de son temps, il était extraordinaire de courage à tous les âges. « Je crois, dit l'éminent historien de l'art céramique, que Palissy, par son travail persévérant, par son courage moral, l'a contraint à adhérer à sa religion, lui a fait subir la persécution et le mépris de la mort, ce qui l'a rapproché de ses études liées , bien qu'on l'obligeait à sacrifier jusqu'au dernier de ses meubles et de ses vêtements, il méritait d'être considéré comme un héros de notre art, il était plus que cela, c'était un martyr de la foi.

De votre côté, engagez votre vie à ces deux sœurs, si elles vous accordent chacune une nuit. Ils ont répondu qu'ils seraient toujours torturés pour leur propre honneur et la gloire de Dieu. Vous m'avez souvent dit, vous me plaignez, je vous plains, et dire de telles choses : j'ai été contraint, ce n'est pas parler en qualité de roi. Ces filles qui m'accompagnent dans le royaume des cieux, nous vous apprendrons cette langue royale, la famille de Gesar, vous tous, vous ne pouvez pas forcer les potiers à s'agenouiller devant les images. Voyez la brutalité de l'erreur, ajouta d'Aubigné d'un ton sarcastique, et on croirait lire ce poème de Sénèque : Un homme ne peut pas arrêter un homme qui sait mourir : Qui mori scit, cogi nescit.

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PALMENTIER, Ville-Dieu d'Aunay du Poitou, victime des dragonnades. Jurieu raconte dans ses lettres pastorales qu'il était généralement conscient que lorsque l'archevêque de Bordeaux revint de la réunion du clergé et passa, le généreux confesseur résistait encore aux supplices que lui infligeaient les convertis bottiers. Reprenez-les par manque de zèle et redoublez leur colère. « N'y a-t-il pas un feu dans la maison pour réchauffer cette vieille goutte ? il s'est excalmé. Agités, les dragons ont tiré le vieil homme infirme du lit et ont peint ses pieds et ses mains avec une peau rouge. Peut-on lui faire confiance, a assuré Jurieu ? L'archevêque était assis confortablement dans la maison du malade, il riait de ses cris misérables. La femme de Parmentier a tenté de l'arracher au bourreau, mais elle a été si violemment battue avec la crosse d'un pistolet qu'elle s'est évanouie. Le pauvre vieil homme a finalement promis de faire des études. Mais il a vite reculé. , et quelques jours plus tard la mort l'a éloigné d'un autre tourment.

PANDIN, nom d'une vieille famille poitevine dont plusieurs branches pratiquaient la religion réformée.

I. AFFILIÉS DE BEAUREGARD. Jean Pandin, seigneur de Beauregard et de Paillandières, mourut vers 1609 et laissa trois fils de son mariage avec Marie Du Jau, à savoir : JOSIAS, décédé avant 1656, et GASPARD, tribu de la branche de Jarriges.

Jean Pandin, seigneur de Paillandières, puis de Beauregard, épousa Marie Barbade en 1594 : il vécut en 1655, père de quatre fils nommés JEAN. Josué, Gaspard et Josiah. Ce dernier est mort jeune. On ne connaît pas le sort du troisième, le Sieur des Loges. Joshua est le fondateur de la succursale Lussaudlère. Quant à Jean, il épousa la fille de Pascal Hélène Le Coq en 1628

Le Coq et Françoise de Saint-Vertunien, morts en 1670. JEAN, sieur de Romefort, qui fonda une branche de Narcillac ; GASPARD, sieur des Vaux; THÉODORE, sieur des Tessonnières, assassiné à Senèves en 1674 ; FRANÇOIS, sieur des Martres, lieutenant de la Légion de la Reine, père de JEAN, sénateur de la Présidence de La Rochelle, autorisé à rester à Paris en 1685, quoique huguenot ; Marie, épouse de David de Becket, sieur des Forgettes, devint veuve en 1674.

Pascal Pandin, seigneur de Paillandières et de Beauregard, est élu en 1674 par l'assemblée des Marennes pour représenter la Saintonge à la prochaine assemblée nationale, qui ne se réunit jamais (Arch. gén.TT. 24 7). En 166a, il épouse Louise Le Masson, fille de Jean Le Masson, sieur de Bessé et de Catherine Le Coq. Veuve d'une cinquantaine d'années, Masson est emprisonnée au château d'Angoulême en 1698, non seulement à cause de son refus obstiné de s'abstenir, mais aussi à cause de sa relation avec l'ancien curé de Villefagnan, Jacob La correspondance est entretenue par Jacob Roussier, qui desservait l'église française de Beaumel (Ibid.M. 675). Pascal Pandin a trouvé le moyen de voyager à l'étranger (ibid. TT. 258), mais il a dû laisser sa femme et ses trois fils, JEAN, ALPHÉE et GASPARD, tous trois sans enfant, en France.

deux. Une filiale de NARCILLAC. Jean Pandin, seigneur de Boisgrand et de Romefort, marié en 1670 à Saint-Jean-d'Angély. Quezia Du Sauvage, fille de Samson, seigneur de Romefort et d'Elisabeth Gourlatier. Ses deux fils, GASPARD et CHARLES, ne quittèrent pas la France quand elle fut abolie, mais ils restèrent protestants, et protestants zélés. Voici la preuve. En 1745 un des fils de Charles nommé JEAN-GASPARD (1) est exilé avec les anciens

(1) Jean-Gaspard Pandin avait plusieurs frères.

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Du Defend, à 15 milles de chez lui, alors qu'il assistait au Rassemblement du Désert (Arch. E. 3580), son fils CHARLES-PIERRE Pandin, sieur de Romefort, lieutenant-colonel de la Légion d'Agénois, fêté en l'église en 1786, lui et Marie-Adélaïde Fleuriau du Poitou (1) issu d'une famille protestante engagée dans le protestantisme (ministère des Affaires civiles, Paris, section néerlandaise, NP-97).

3. Succursale de LUSSAUDIÈRE. Josué Pandin, Sieur de Lussaudière, épousa Gabrielle d'Auzy en 1640 puis Anne Des Francs, fille d'Abraham Des Francs, Sieur de Repeyroux et Crispe Chabot, en 1655. Il mourut en 1672 et laissa le premier lit, suivi de PIRRRE de GASPARD et du Sieur de Peux. Ce dernier a eu deux fils, Pierre et François, qui ont tous deux renoncé à la foi, et une fille issue de son mariage avec Marie Le Coq MARIEJEANNE, élevée dans un couvent par ordre du roi et de Louis-César de Clervaux, seigneur de Saint-Christophe en 1755(2). En 1680 JOSUE épouse Anne-Aimée Tagot au second lit.

Gaspard Pandin, Sieur Du CHAIL en de Lussaudière, trouwde in La Rochelle in 11574, Anne Brunet, dochter van Nicolas Brunet, Sieur de Lussaudière,

Nous sommes considérés comme l'un d'entre eux, et en 1725, sous la condamnation de l'évêque de Poitiers, retira l'ordre de renvoyer les maîtres de ses enfants (qualifiés de missionnaires) et de les éduquer dans le catholicisme (Arch, E .5562). (1) Veuve Fleuriau et Catherine Fleuriau emprisonnées dans les abbayes de Parthenay et Poitiers en 1701 [Arch. E.3387),

(2) La famille Clervaux croyait également au protestantisme. Elle possédait les terres de L'Houmelière et des Breuil-Carthays ; cependant, on constate qu'en 1701 une demoiselle de L'Houmelière et une dame de Du Breuil-Carthays furent emprisonnées avec des lettres cachetées : la première à Poitiers en Caroline du Nord, la seconde aux États-Unis. C. de Luzon (Arch. E. 5552) : un demi-siècle plus tard, en 1759, Augustin, Charles et Josué de Clervaux de L'Houmelière logent au collège Sainte-Maison et reçoivent une éducation catholique. Leurs deux sœurs ont passé huit ans aux États-Unis. C. de Poitiers puis Saint-Maixent enfant Jésus, et enfin repentis (ibid. É. 3591).

En partie, et Anne Broussard. En 1681, lui et son épouse Benjamin de Chauffepie, sieur de l'Isle, curé de La Motte-Saint-Héraye, Elie-Priolo (Elie-Prioleau), ainsi que son confrère Pierre Badin, ancien de la même église, furent arrêté. accusé du crime 1 d'avoir séduit et incité sa servante Louise Méhée. Le lieutenant-général de Saint Mason a condamné les deux hommes à une amende de 150 £ chacun, a interdit Chauffepie et a ordonné la démolition du temple. L'accusé, ainsi que l'église représentée par Isaac Ferrugau, ont fait appel du verdict, tout comme au moins le procureur général. Le Parlement modifie le verdict, condamne Louise Menée pour infraction au décret du 25 juin 1680, amende honorablement et bannit définitivement, réduit l'amende de Du Chail à 50 £, rejette l'appel de Priolo et annule la condamnation de Chauffepie en attendant sa comparution devant le tribunal. Le temple a été démoli et préservé naturellement. Il semble que Duchart, comme beaucoup d'autres, ait été faible lors de la révocation de l'édit de Nantes, mais ce remords s'est révélé plus tard et il s'est préparé à fuir à l'étranger, où lui et sa famille ont été arrêtés pour la première fois en 1700(1).

(1) Cette date suffit à le distinguer de Du Chaail den, Fontenay, et Benoit décrit les fautes et les réparations de Fontenay. Du Chail convertit sa religion pour obtenir la main d'une riche héritière nommée Marie Cardin. Le mariage fut consommé, car il ne donna que ses lèvres, et il essaya de convertir sa femme, ce qu'il réussit ; mais la crainte du châtiment d'un apostat l'a longtemps empêché d'entrer ouvertement dans l'église protestante. Tombé malade en 1675, il cessa d'hésiter. Il convoque le révérend Pain de Fontenay, s'abstient et fait une déposition devant le juge local. Ce déménagement lui causa un grand chagrin et, lorsqu'il mourut en 1680, les dispositions de la Déclaration du 15 mars 1679 s'appliquèrent pratiquement à lui. Sa femme s'est occupée de lui avec un dévouement admirable pendant sa maladie et a abandonné peu de temps après son décès. Ses enfants lui ont été enlevés et donnés aux jésuites, tandis que sa mère, une fervente catholique, l'a déshéritée. Ils l'ont même jetée en prison à la fin, mais elle a rapidement réussi à sortir. un geste précipité l'a amenée à un compromis

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1 Emprisonné au château de Nantes, envoya son fils JEAN au Collège de Poitiers, ses deux filles ANNE-MARIE et ANGÉLIQUE à l'Union chrétienne de Poitiers (Arch. E. 5586), l'une d'elles au Remodelé en 1704 (ibid. E.5555). Sa sœur a peut-être emboîté le pas. Mais leur frère a réussi à entrer aux Pays-Bas et à entrer au parlement. En 1722, il épouse la fille d'Abraham de La Vierre, Marie de La Vierre, à Maastricht. Mais au bout de quelque temps, il revint en France et, après s'être abstenu, fut repris de ses biens. Il mourut à Lussaudière en 1731, père de sept enfants probablement élevés dans la religion romaine.

4. Succursale de JARRIGES. Gaspard Pandin, Sieur des Marlols, laissa un fils nommé JOSIAS qui épousa Esther Picquet en 1625. De ce mariage est né JOSEPH Pandin, Sieur des Jarriges, qui étudia la carrière militaire sous Turenne et s'éleva au grade de capitaine après l'abolition de l'Edit de Nantes. Il alla remettre l'épée à l'électeur de Brandebourg, qui l'emmena dans l'armée et garda son rang. Ses services lui valent le grade de colonel en 1704. Il s'est marié deux fois, la première avec Françoise Boileau van Metz et la seconde avec Marie de Morel. PHILIPPE JOSEPH Pandin, Ministre et Ministre d'Etat du Roi de Prusse, est né à Berlin le 13 novembre 1706, exactement de son second mariage.

Le jeune Pandan était engagé dans les sciences humaines

nouveau. Un de ses parents a été persuadé par les catholiques et a fait semblant d'être converti, et elle a fait écrire à Lortie des lettres de recommandation pour la Hollande et lui a assuré d'une certaine Miss Gerbert l'argent nécessaire pour le voyage; mais ce Les méprisables les condamnèrent tous les trois, et Madame Du Chail, qui fut arrêtée pour son arrestation, n'eut le temps de fuir en Angleterre qu'en 1681. Elle est heureuse de pouvoir amener ses cinq enfants avec elle. Le patron est resté en France. Il pourrait s'agir du même que Michel-Elie-Genay Du Chail, de Fontenay, qui fut emprisonné à la Bastille en 1711.

Il quitte l'Académie Joachim en 1722 pour étudier le droit à l'Université de Halle. Après avoir terminé ses études, il aspire à des fonctions publiques et, en 1727, on lui offre le poste de juré au tribunal criminel. Le 9 mai de l'année suivante, il épouse Marie-Anne de Vignoles, la fille du ministre des Réfugiés, qui ne lui apporte en dot que sa beauté et sa sagesse. Pourtant, le mariage l'a rendu riche, car sa jeune épouse lui a valu le patronage du secrétaire privé préféré du roi de Prusse, Escher. Ses progrès ont été rapides. conseiller à la Cour de révision française en 1729 ; Membre du Suprême Conseil de France en 1735 ; président de la Cour suprême française en 1740; Conseiller privé de la Cour en 1748, Des Jarriges est finalement promu chancelier en 1755 et nommé ministre d'État et de la guerre. Il a achevé avec succès le difficile travail de réforme judiciaire de son prédécesseur, Coccéji, en le poursuivant. Il mourut le 9 novembre 1770, jouissant d'une réputation d'homme d'une connaissance approfondie du droit, d'une grande habileté dans ses affaires et d'une parfaite intégrité. En 1751, bien qu'il ne reçoive pas le titre officiel de cet honneur, il est contacté par la Société royale de Berlin et en nomme le secrétaire. Un philosophe médiocre et un écrivain encore médiocre qui n'a publié qu'une étude sur le spinisme et les objections de Bell au système, ins. Dans les mémoires d'Acad. De Berlin (1 74b).

Nous savons que Des Jarriges a laissé des enfants derrière lui; l'un de ses descendants peut donc être considéré comme Charles Pandin, rédacteur en chef de plusieurs revues littéraires, ainsi que Bruch stüch einer Reise durch das südliche Frankreich, Spanien und Portugal, Leipz., 1810 [1809], auteur d'in-8°.

PANIER (Paris), a étudié conseiller juridique et avocat au Conseil de Dole, domicilié à Cornière, près de Salins, Mar-

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Juillet 1554. La publication de l'affiche de Charles-Quint entraîne une double persécution en Franche-Comté, de nombreux luthériens présumés prennent la fuite ; beaucoup d'autres ont été emprisonnés. Parmi ces derniers se distingue l'avocat Parnell, âgé de vingt-cinq ans, qui "a non seulement réussi à devenir l'un des premiers hommes de lettres de son pays, mais est également devenu l'un des juristes célèbres grâce à son érudition et éloquence. . Son juge a tenté de lui sauver la vie, mais le brave jeune homme a refusé de « s'incliner devant la vérité » et le Parlement l'a condamné à mort. Le 7 avril 1554, après avoir vu son livre brûler sous ses yeux, il lui est coupé la tête.Deux ans plus tard, Antoine Panier d'Uzès se réfugie à Genève, où il obtient les droits de la bourgeoisie.

En 1584, Paniso (JEAN DE), gentilhomme de la région de Bergerac, fait ses débuts sur la scène de l'histoire ; il a ensuite servi sous Langoiran. En 1595 on le retrouve à la tête d'un régiment au siège de Blaye, commandé par Matignon. Homme actif, courageux et entreprenant, La Fosse se tourna vers lui lorsque le gouvernement français eut besoin d'un agent pour les Maures espagnols. Panissault se rendit à Valence déguisé en marchand en 1605 et assista au Congrès de la Toga où se rencontrèrent les principaux chefs des Morisques et ils promirent de construire quatre-vingt mille hommes, de fournir trois villes à La Force, dont un port, et de lui payer 120 000 Ducat. Panisol revint en France avec cette promesse et un plan de tous les passages par lesquels l'armée devait passer, et son plan soigneusement préparé, mais Henri IV abandonna son plan.

Entre cette date et 1621, nous ne nous souvenons pas avoir rencontré le nom de Panissault dans nos recherches. En ce dernier jour, il est le maréchal du camp

Dans l'armée du Duc de La Force, qui, en remerciement à la Cause, voulut l'accompagner et lui donna Lieutenant Général de Basse-Guienne. Panisol a tout simplement trahi son parti en usant du pouvoir qui lui a été confié. Il a tout fait pour dissuader les Bergeracois de se défendre. Il réussit, et quand son complot obligea Lafus à quitter la ville, il raconta même au roi le chemin qu'il avait pris. Le vieux soldat échappa de peu à la poursuite des royalistes. En 1665, l'orfèvre PANTIN (N.) de Rouen propose de faire un chef-d'œuvre et le parlement lui interdit, à lui ou à quiconque, de la R.P.R. Au même moment, le même ordre est émis dans le corps des merciers à l'égard d'un certain Maillard. Il s'agit d'une violation flagrante de l'arrêt du Conseil du 28 juin de la même année, à la demande de Colbert, attristé par le déclin rapide de l'industrie française dû à l'émigration des meilleurs ouvriers. Mais le parlement se souciait peu de la prospérité de l'industrie manufacturière tant qu'il courtisait le roi en l'aidant à extirper l'hérésie. Cette fois, cependant, Colbert avait le dessus. Après que Pantin eut fait appel au parlement, il obtint un décret annulant la loi du parlement et ordonnant au parlement de procéder selon la loi.

PAPE (GASPARD), sieur de SAINTAUBAN, comme certains historiens l'appellent Albert, était connu pour sa bravoure dans les guerres d'Italie, il servit sous Montluc et il venait d'être nommé gouverneur général par le comte Tende de Barcelone lorsqu'il se mit à un grand zèle pour réforme. Il fit de son mieux pour soutenir l'apôtre François de Saint-Paul de la Réforme de Montélimar. En 1562, il contribua plus que quiconque à la prise de Barjols, qui se rendit aux comtes de Crussol et de Tende le 7 mars, et peu après,

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Appelé par Conte, il conduit les armées du Languedoc et de Provence à Orléans. S'arrêtant brièvement devant Liberty City, il s'empara de la ville avec l'aide de Moreau, le baron, et du capitaine Vertis, qui envoya De Adrette avec quelques troupes à sa recherche. Après une vaine tentative de prise de Moulins, il arrive à la maison de Bourbon, accompagné de sir Foley et de l'avocat Claude Brisson, qui payent de leur vie une courte campagne. En décembre, Conte s'est vu rappeler à plusieurs reprises à quel point la brutalité de Derette avait endommagé le parti, et Conte a choisi Saint-Aubin pour lui succéder en tant que commandant en chef du Dauphiné. Nous avons déjà raconté ailleurs (voir II, p. 117) comment Gaspard Pape fut capturé à Tarare, et comment les statuts envoyés par son gouverneur à d'Ardelet déterminèrent la défection du fameux capitaine ;

Saint-Aubin est bientôt libéré, mais il doit prendre son fils en otage. C'était probablement la condition qu'on lui imposait de ne plus porter les armes contre le roi ; ainsi s'explique le silence de l'historien à son sujet jusqu'à la fin de la guerre. Une fois la paix conclue, Cruthall le nomma gouverneur d'Orange et ordonna que les catholiques de Vineson soient contraints de force de se conformer à l'ordre de paix. D'eux, Saint-Auban reprend successivement Gigondas, Saint-André-des-Ramères, Malaucène, Le Barroux, Bedouin, et il nomme Jean Stoard-de-Cheminades, Mormoiron, Montaux, Entraigues, Villedieu et 70 ou 80 villes ou villages Entourés de murs, les protestants se considéraient autrefois comme les maîtres de toutes les villes sauf le Comtat, Avignon, Carpentras, L'Ile et Vaison. Saint-Auban revint ensuite à Orange pour compléter le parlement en remplaçant le président décapité Parpaille,

Gabriel Isnard Jean Pellet, député, et Esprit Pousenc, procureur général, ont été décapités ; devenus ministres (le dernier est mort en 1597, pas leur ministre à Courtezon). Après avoir proposé un remplacement ; il enregistre l'ordre de conciliation à Bruxelles, le 26 août 1563 ; Guillaume d'Orange ; traverse Dauphine, mais revient peu après ; élève les fortifications d'Orange.

En 1565, il retourne en Dauphiné. Nous supposons que c'est lui qui a banni les masses de Nions au moins pour le moment. En 1567, il se porte au secours des habitants de Montpellier et est tué lors d'une attaque contre le fort Saint-Pierre. En 1545, il épousa Blanche de Poitiers, dont il eut quatre fils, Hector, Jacques, Pierre et Georges, et au moins une fille ; épousa le sieur de Broussalhes, qui n'est pas mentionné par les généalogistes. Ils ne nous disent rien non plus de la vie de leurs deux plus jeunes fils ; selon Obais, l'un d'eux a été tué; le 2 février 1574, près de Cérignan. Quant au patron, on dit seulement qu'il est le capitaine de Qingqi Baiqi et qu'il est mort sans enfants. Sera-t-il le même que le seigneur de Saint-Aubin, gouverneur de Viviers, qui refusa de rendre la place à la fin de la paix en 1568 - s'appuyant sur la garnison d'Agnane qui vient de l'égorger. Le curé local avec sa femme et ses enfants, et le Pont-Saint-Esprit expulsa les protestants de la ville, ignorant l'ordre de pacification, fut assiégé le 17 mai et remis au conseil décapité de Toulouse ?

Jacques, tard dans le dictionnaire. La noblesse, comme on l'appelle mieux. Les meilleurs historiens le confondent avec son père, erreur que nous évitons ; mais il n'est pas facile de le distinguer de ses frères. Il a grandi dans la maison de l'amiral de Coligny, a étudié avec lui

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troisième arme. Il était aux côtés du héros lorsqu'il fut blessé par Maurevel. Il s'empressa d'abord d'arrêter l'assassin, qui s'enfuit lorsque la porte fut défoncée. Averti que Mollerville fuyait vers la porte Saint-Antoine, il donna la chasse à Sir Serret. Mais il a dû s'arrêter à Kobey, car le tueur a trouvé refuge dans un château fort à proximité. Il retourna donc à Paris pour demander de l'aide à l'amiral. La veille de la Saint-Barthélemy, il est arrêté, conduit chez le concierge et interrogé sur le prétendu complot de Coligny, qu'il ne lui sauve la vie qu'en faisant semblant de jurer.

Après sa libération, il retourne promptement en Dauphiné, où on le voit combattre à partir de 1575 sous le commandement de Montboulun. En 1574, à cause de la lenteur du capitaine Marin Vital, il s'empare du château de son frère à La Roche-sur-Libe. Par ordonnance du 12 septembre 1577, le roi de Navarre le nomme gouverneur du Comtat Venaissin. A ce titre, il déjoue ses plans perfides en déposant le gouverneur de Ménerbes, le capitaine Ferrier (Voy, V, p. 95), et il fait également arrêter Fustéri, secrétaire de Grignan. Ce dernier s'est rapidement abstenu de voter. Les catholiques, mal à l'aise avec ces mesures énergiques et désespérés d'un siège majeur, ont transformé le siège en blocus. Ménerbes, cependant, ne se rendit que le 9 décembre. 1578 ; après quinze mois et demi de défense héroïque. Saint-Aubin et la garnison sont congédiés avec tous les honneurs de la guerre. L'année suivante, il se range du côté des huguenots comme l'un des négociateurs d'un traité de paix avec les sujets du pape. Calme ici, il alla combattre en Dauphiné, où il semble être resté jusqu'en 1586, date à laquelle Châtillon, alors nommé gouverneur de Ruelgues, l'emmena dans le département et le mit aux commandes de Milon. en danger dans cette ville

Saint-Aubin lui dit allègrement qu'il ne s'inquiéterait pas du fusil et qu'il ferait la brèche la plus large possible. Le président l'a ignoré. Peu de temps après, la populace, définitivement insatisfaite de Sati (voir III, p. 407), décide de se débarrasser de son adjudant. Si l'on en croit Saint-Aubam, ils prévoyaient de le tuer alors qu'il assistait à un sermon, mais le jour où le complot a éclaté, une compagnie militaire l'a appelé hors de la ville. A son retour, il trouva la porte fermée. Il rejoint donc Châtillon, l'accompagne en Lorraine et vit d'une splendide pension après la reddition des armées étrangères. Puis il se retire à Dauphine. Les historiens n'ont depuis donné aucun détail à son sujet, mais les généalogistes nous disent qu'il a fait son testament ; le 15 janvier 1594. Il épouse Lucrèce de Perès ou Perets, fille aînée de la princesse de Salerne (1) en 1575 ; ils ont eu un fils. Le nom du fils, pour autant qu'on le sache, était Guy, seigneur de Saint-Auban et baron de Sahune, ne jouait aucun rôle dans les affaires ecclésiastiques(2), et était en 1615 un seigneur commun dans les chambres du roi, qui lui a donné 2 000 pensions Rivers. Il l'expérimenta en 1650. De son mariage en 1604 avec Mobile ou Marie Des Massues-d'Urre, fille de François Des Massues-d'Urre., Sieur

(1) Françoise de Pluviers, née en 1541, survécue en 1586, veuve de Philippe de Perds, eut deux filles, Lucrèce et N., et épousa François d'Aire baudouse en 1586, lorsqu'elle se maria une seconde fois avec Ferdinand van San Severino, Prince de Salerne.

(2) Nous n'avons rencontré son nom que deux fois. En 1612, il soutint la demande d'Ashinard au Conseil de Privas au nom des protestants de la Canta, préférant qu'ils forment une administration provinciale unique. Le synode les renvoie à un conseil politique, qui seul peut décider en cette matière. En 1615, avec le ministre Nions Perrin, au Conseil politique de Grenoble, il exprima les plaintes des protestants d'Orange sur « l'oppression » qu'ils avaient subie depuis le transfert du duché à la France. Prince d'Orange (Fonds de Brienne, n° 225).

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Vercoiran et Justine Du Puy Montbrun nées à FRANÇOIS, décédées jeunes; JEAN-LOUIS, sieur de Vercoiran, commandant d'un régiment d'infanterie, jamais marié ; GUY, sieur de Sahune, capitaine, 1628, mestre-de-camp, 1652, 1655 A combattu dans les guerres d'Italie, mort célibataire ; GASPARD, seigneur de Saint-Auban et de Sainte-Euphémie, commandait les régiments de Sully et des diguières, et fut éprouvé en 1658, son union avec Blanche de Périssol (1644) fut Samson la Fille de Périssol, Présidente du Conseil Dauphiné, quatre fils, à savoir GUY, SAMSON, JACQUES et LAURENT. Guy et Laurent sont morts célibataires. En 1671, Samson (Sieur de Saint-Auban) épouse Elisabeth de Massanes en l'église de Charenton, qui en fera le père de GUY-ANTOINE, né en 1752. Descendants des branches françaises et catholiques éteintes de l'année. Engagé en Angleterre avec le grade de lieutenant-colonel. Il a épousé Marie-Anne de Massanes aux Pays-Bas, qui a donné naissance à GUY, et a épousé Charlotie de Wassenaer à La Haye, où il est décédé prématurément le 9 juillet. En 1727, une fille unique, MARIANNE-SOPHIE-THÉODORE, naît le 9 juillet. En 1724, l'épouse de Philippe-Maurice Didier-dc-Boncourt, capitaine de la cavalerie hollandaise, meurt le 22 décembre 1749, âgée d'environ 57 ans, lui laissant une veuve et deux filles.

Pour ne pas interrompre la généalogie, attardons-nous un instant sur les mémoires de Jacques Pape. Il semble qu'ils ne nous soient pas encore entièrement parvenus. Du Bouchet a publié deux fragments dans sa Preuve historique de la maison éminente de Coligny (Paris, 1662, suite), qui contiennent des détails intéressants sur les dangers rencontrés par Saint-Aubin à Saint-Barthélemy, et sont des détails très indirects et très curieux sur les militaires aventure, la retraite audacieuse de Châtillon

Châtillon 1586 et 87. Les deux fragments ont été réimprimés. Dans la série Petitot (T.45, série 1) et au panthéon littéraire. Le troisième volume se trouve dans le T.II des Mémoires de l'Union intitulé : Mémoire de ce qui s'est passé au Dauphiné d'avril au 20 décembre 1587. publié.

PAPILLON (ANTOINE), ou Papilion, homme instruit et ami d'Erasme, ainsi que Michel d'Arande, curé de Marguerite de Valois, et Antoine Du Blet et Vaugris, deux marchands lyonnais, furent parmi les premiers et les plus actifs communicateurs du 1 Non seulement à Lyon, mais aussi au sein du Dauphin, il réalise la Réforme à la demande de Maigret. La reine Marguerite a traduit le serment d'abbaye de Luther à sa demande, le protégeant efficacement de la Sorbonne et lui assurant le poste de magistrat à la demande du Dauphin. Nous ne connaissons aucun autre détail de sa vie. Serait-il le même qu'Antoine Papillon de Bourbon, qui reçut des bourgeois de Genève le 13 janvier 1556 ? En tout cas, il ne faut pas le confondre avec Antoine Papillon, Sieur de Sources, second fils de Nicolas Papillon, Sieur de Vauberant de Touraine, et de Marie Prévost, mariée selon la généalogie du msc. partie du vol. 59ème du Fonds St-Magloire, Jeanne de Forquières, par ses secondes noces, Anne de L'Escale, fille de Sylvius-César de L'Escale, sans oublier le valet d'Henri IV L'Estoile A un homme mort le 21 novembre , 1608, « éloquent mais très avare », le roi refuse de les lui racheter et les lui revend dans l'espoir de Venise, non sans profit considérable. Ce dernier, né vers 1552 sous le nom de Thomas, était avocat au Parlement de Paris. il est

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Enterré au cimetière des SS. Père (région de Charenton).

Selon la généalogie pertinente, Antoine Papillon, Sieur de Sources n'a eu qu'un seul fils de son premier mariage nommé SAMUEL; mais sa seconde épouse lui a donné quatre enfants, dont deux filles : SUSANNE, qui a épousé Pierre de La Taste et JEANNE, épouse d'Antoine de Carboval, en Gascogne, et deux fils : JEAN et JOSEPH, elle ne nous a donné aucune information à leur sujet (1).

Samuel Papillon, seigneur de Sources, puis de Vauberant, épousa sa cousine Polyxène Papillon en 1608, en secondes noces avec Marie de Coutance, fille de Jeande Coutance, seigneur de Maillardière, et de Marie DuPlessis. Nicolas et Suzanne sortirent du premier lit. La seconde est Marie, née en 1650 ; Suzanne, née en 1651 ; RENEE, née en 1652 ; FRANÇOISE et ANNE, jumelles nées en 1655 ; Catherine, née en 1654 ; Samuel, né en 1655.

Selon un rapport de police (suppl. franc 791.1), on pourrait peut-être s'identifier à la famille de l'avocat Papillon, ancien avocat de l'Église de Paris, "un homme de mauvaise humeur connu pour ses paroles étranglées et grossières". C'est d'ailleurs ce qu'ont fait nos avocats dans la triste querelle entre Alexandre Morus et l'église presbytérienne de Charenton. En 1679, l'assemblée provinciale d'Île-de-France le choisit comme receveur de la province pour succéder à feu Le Noble. Le 10 novembre 1685, il est banni et envoyé à Avranches comme tous ses collègues. Il mourut peu après, âgé d'environ 70 ans. Sa veuve réussit à entrer dans un pays étranger avec ses enfants (Suppl. franç. 791.2). En 1689, c'est sans doute sa fille Anne-Marie Papillon qui épouse W. Turner à l'église française de Londres. Le Royaume-Uni a longtemps offert l'asile à un homme

(1) On connaît Jean Papillon, sieur des Roches, qui était prêtre à Dieppe vers 1560, mais il n'est manifestement pas le fils d'Antoine Papillon.

T VIII.

Descendant d'une autre famille du même nom, David Papillon, auteur de The Vanities of the Lives and Passions of Man, Londres, 1651, in-8°.

PAPIN (ANNE), la demoiselle de Pons, fut emprisonnée au couvent de cette ville, avec Marianne Dangirard et deux autres jeunes filles nommées Bollon et Rabotteau, où elles furent élevées dans les enseignements de l'Église romaine. Après des promesses épuisantes, des menaces, des récompenses et des tentations de toutes sortes, les religieuses ont été contraintes de recourir aux traitements les plus horribles, pensant qu'elles finiraient par vaincre le soi-disant entêtement de ces hérétiques obstinés. Déterminés à défendre leurs croyances religieuses à tout prix, les quatre victimes d'un fanatisme impitoyable cherchent à échapper à ces persécuteurs impitoyables. Faire des affaires est difficile; c'est ainsi qu'ils le mettent en pratique. Le 18 novembre 1716, Marianne Dangirard fait semblant d'avoir une terrible rage de dents lors d'une promenade nocturne dans la cour de l'abbaye. Elle se rendit dans la cuisine pour demander du sel à une religieuse laïque et saisit adroitement le trousseau de clés suspendu au fer à repasser. Elle l'a donné à Anne Papin, qui a été plus courageuse et a mené l'évasion elle-même. La nuit est la plus sombre. A peine sortis du monastère, les quatre fugitifs se perdirent. Après avoir erré dans les champs pendant près de trois heures, ils arrivèrent dans un village toutes portes fermées. Grâce à la prière, cependant, ils trouvèrent un abri pour la nuit chez un fermier. Ils ont rompu le lendemain. Tandis que ses trois amis étaient envoyés chez M. Faure à Thézac, Anne Papin se rendait chez sa mère à Saint-Sorbier-de-Conac. Peu de temps après, elle épouse le lieutenant Elie Merlat, tout comme Marianne Dangirard, et l'autre riche homme d'affaires Louis Basset.

collation au tchad. mais les religieuses

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Pons n'avait pas l'intention d'abandonner sa proie. Ils ont accusé les deux époux de séduction et d'enlèvement. Le 8 mars 1717, les deux malheureuses sont renvoyées à l'abbaye, bien qu'enceintes, et l'abbé de La Rochelle reçoit l'ordre de les prévenir. L'affaire semblait suffisamment sérieuse pour être portée devant le roi. Mais le régent s'y référait au conseil de Bordeaux ; le chagrin du divorce de son mari et les sévices qu'elle subit font avorter Anne Papin, mais cela n'empêche pas les croyants de la transférer, elle et ses compagnes, à Bordeaux. Cette dernière était enceinte de huit mois à l'époque, mais était toujours autorisée à vivre dans une maison privée. Toutes ont été acquittées et rendues à leurs maris. Ils ne recevront pas le même soin dans les années à venir.

PAPIN (DENIS), savant physicien, né à Filois le 22 août 1647, et mort en Allemagne vers 1714, on lui doit la première application utile de la vapeur.

Sa famille était protestante. Son père, Denis Papin, receveur général et ancien de l'église, est l'auteur d'un ouvrage publié en 1660 par le père de La Saugère. Le jeune Papin était destiné à suivre les traces de son oncle Nicolas Popin, dont la carrière avait joui d'une certaine notoriété. A cette époque, les arts de la guérison n'étaient pas le seul domaine de la médecine ; les sciences naturelles en faisaient partie, et c'est dans cette direction que Papin préféra orienter ses recherches. Il accède au rang de médecin. Dès ses premiers pas, le destin semble lui sourire. Le célèbre Huygens est attiré à Paris par Colbert, où il se consacre à des expériences physiques dans le bâtiment de la Bibliothèque du Roi où il séjourne. Papin lui a été présenté pour l'aider dans son travail, et le savant néerlandais a accepté. "Alors j'ai eu de la chance

Papin (Acta Eruditorum, 1688) écrivit, vécut dans la bibliothèque du roi et assista M. Huygens dans de nombreuses expériences. Je traite beaucoup avec des machines conçues pour soulever un poids important grâce à la poudre à canon. Lorsqu'il a été présenté à M. Colbert, je l'ai essayé. "Un tel début semblait prédire l'avenir, mais ce bel espoir fut anéanti par la dénonciation par Papin de ses souffrances en exil par rapport à l'attachement religieux. Son premier ouvrage parut en 1674. L'auteur apporta quelques améliorations aux Machines Pneumatiques d'Otto. Otto de Guericke. Apparemment , le livre fut bien accueilli dans les milieux académiques. L'année suivante, Papin se rendit en Angleterre. L'illustre Robert Boye qu'il rendit personnellement visite à Robert Boyle fut crédité pour son travail, sa relation avec lui. Papin lui montra un « désir de se livrer à quelques expériences ». , et Boyle s'est empressé de lui donner l'utilisation de son laboratoire. Sa confiance n'était pas trompeuse. Il a reconnu plusieurs de ses expériences comme les siennes. Beaucoup des machines que nous utilisons, comme le moteur à air à double pompe et le canon à vent, a-t-il dit , étaient ses inventions, et en partie réalisées par lui Papin fut admis membre de la Royal Society de Londres sur la suggestion de cet éminent érudit, et en décembre 1680 il dédia son nouveau livre Intit, publié le 26 janvier 1681, en reconnaissance de cette hommage. inventé est largement connu sous le nom de Papan : il se compose d'un récipient en cuivre ou en fer, fermé par un couvercle métallique, maintenu par une vis de pression et muni d'une valve. Puisqu'il n'y a pas de perle calorique, la viande est cuite rapidement et à moindre coût . Notre temps; nous essayons de relancer la machine

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Autoclaves, avec quelques améliorations. Nous avons vu la première application de la soupape de sécurité dans le bocal de Papin. Certes, l'auteur n'a pas encore bien compris sa signification. Il l'a juste imaginé pour voir comment sa fondue se comporterait, c'est-à-dire le degré approximatif de cuisson. Mais cela reste une idée ingénieuse, destinée à jouer un rôle très important dans d'autres circonstances.

Voyage à Venise à l'invitation du fondateur de l'Acad Chevalier Sarotti. Expert en sciences naturelles de la ville, Papin accepte son offre et quitte l'Angleterre fin avril 1681. De passage à Paris, il rencontre à nouveau son premier protecteur, Huygens, qui sera bientôt expulsé de France pour persécution religieuse. A cette époque, notre savant compatriote n'avait pas encore perdu sa citoyenneté dans son pays natal, et l'Académie des Sciences put lui rendre courtoisement le récit des expériences sur le Digesteur effectuées pendant son séjour. Plusieurs années ont passé et elle n'a même pas osé dire le nom du célèbre auteur. « On peut considérer Acad comme une singularité, note M. Arago. Des sciences de Paris n'ont pas nommé Papin parmi ses collègues. Mais c'est loin d'être l'exception, c'est la règle quand il s'agit de réfugiés, et je ne sait" ne sait pas A une exception près, du vivant de Louis XIV. Il faut cependant dire que l'abbé Gallois le choisit comme correspondant le 4 mars 1699(1).

J'y retournerai quand il quittera l'Italie - comme notre info(1)

L'information (1) doit être crue par l'Abbé Rozier. — Le titre de correspondant de l'Académie des sciences est établi uniquement par une loi de 1755. La sélection est confirmée par l'Académie. En avril 1689, l'auteur de l'article du Magasin Pittoresque assassine par erreur l'abbé Gallois ; il ne mourut que le 19 avril 1707, et il est étonnant que le nom de Paments ait survécu si longtemps

Paments précis - un papier msc. de Papin, Action indolore, 1681, récemment découvert en Allemagne. Cet article prouvera que les physiciens, comme nous l'avons appris, n'ont pas complètement abandonné la science dite médicale. Après avoir passé environ trois ans à Venise, Papin décide de retourner à Londres en 1684. Par son départ, il perdit son titre de membre honoraire de la Royal Society, mais par décret du 8 mars 1681, il resta membre honoraire. Ses anciens collègues l'accueillent et se lient d'amitié avec eux en tant que viticulteur. En même temps, ils le chargent de tenir la correspondance ouverte, ce pour quoi ils lui versent une modique somme de 750 francs. (1) Cela ne compte pas comme de la générosité, mais l'amour de la science est un atout en soi, qui compense bien des lacunes. Papin se mit au travail avec empressement. Notre notice bibliographique publiera ses expériences dont les résultats furent consignés par lui dans les revues académiques de l'époque. En 1687, il présenta à la Royal Society un modèle de machine conçue pour transmettre au loin la puissance d'une rivière au moyen d'un appareil à deux pompes dont les pistons étaient poussés à travers une chute d'eau. Tirez le long morceau de métal hors du tube. « C'est, dit M. Cap, à qui nous avons emprunté ces détails (L'Illustration, 1852), « la première application industrielle de sa machine pneumatique à double effet ». Cette idée a fait germer nos principes de la trajectoire atmosphérique actuelle. Cependant, les résultats n'ont pas été à la hauteur de ses attentes; calculs théoriques

Les broches ne sont même pas mentionnées. « Depuis 1686, dit M. Reher (un notable d'Orléans), l'Académie des Sciences a suivi avec intérêt les travaux de l'Académie jusque-là.

(1) Sept livres dix shillings par trimestre. Séance du 25 juin 1684.

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La plupart sont contrecarrés dans l'application ; nos découvertes les plus précieuses ne viennent que par hasard.

Bien qu'entouré des soins des premiers érudits britanniques, Papin était malheureux et luttait souvent contre la pauvreté. Brûlé par le feu sacré, attaché à la terre par les dures nécessités de la vie, n'est-ce pas là le tourment de Tantale ? Le prince éclairé Charles de Hesse le nomma professeur de mathématiques et de physique expérimentale à l'université de Marbourg. Il a accepté. Le 25 novembre 1687, il informa la Royal Society de sa décision. En signe de gratitude, l'association a décidé le 14 décembre. Quatre exemplaires de l'Histoire des Poissons lui seront dédiés.

Papin arriva à Marlborough au début de 1688 (1). Les exigences de ses cours - il suivait quatre fois par semaine - "beaucoup", dit-il dans une lettre (29 août) à d'anciens collègues de la Royal Society, "pour un homme qui n'est pas habitué à un métier similaire" se consacre à ses expériences comme il le voulait. Cependant, il n'est pas resté immobile, l'opération à Leipzig l'a prouvé. Les électeurs ont non seulement encouragé son travail, mais y ont activement participé. La presse hydraulique qu'il a inventée était connue sous le nom de pompe de Hesse, qu'il a décrite dans l'acte de Leipzig de 1689 et qui a été utilisée avec succès à Kassel.

(1) La date retenue par tous les biographes de Papin ne correspond pas à ce qu'affirme le Raad van Rommel dans son pamphlet Zur Geschichte der französischen Colonien in Hessen-Cassel (Cassel, 1857, in-8°). Denis Papin aurait voyagé avec sa famille en Hesse-Kassel à partir de 1685 et l'année suivante, il fut nommé professeur à l'Université de Marbourg. Son beau-frère Paul Papin et sa tante, veuve de Nicolas Papin, devaient habiter avec lui. L'ouvrage de Papin mentionné dans Philosophical Transactions ne permet pas de reproduire ces données.

Sous le titre : Rotatilis suctor et pressor hassiacus. La machine était destinée à fournir de l'eau au canal entre Kassel et Karlshaven sur la Weser. On parle aussi d'une expérience qu'il a faite à Fulda avec un sous-marin. La paternité ne l'a pas aveuglé. Plus que quiconque, il sentait que les résultats qu'il obtenait n'étaient pas parfaits. Il est toujours à la recherche de nouvelles façons de faire fonctionner l'aspirateur. Il eut une révélation soudaine, il venait de saisir toute la puissance de l'expansion de la vapeur : cette simple idée allait changer le monde. Nous rapporterons ses propres paroles. Après avoir parlé de ses tentatives jusque-là impuissantes de faire le vide dans le corps de la pompe avec de la poudre à canon, « aliâ igitur via », il poursuit, finem eumdem assequi conatus sum : quumque ea sit aquoe proprietas, ut exigua ipsius quantitas vi colors in vapors conversa vim habeat elasticam instar aëris, superveniente autem frigore, in aquam iterum ita resolvatur, ut nullum dictoe vis elasticoe vestigium remaneat: easy credidi conslrui posse machinas, in quibus, aquâ mediante, calore non valde intenso, levibusque su mptibus, perfectum illud vide Après tel une déclaration claire et sans équivoque, nos voisins d'outre-détroit seront très réticents à revendiquer la priorité dans les inventions pour leurs sujets.

La découverte de Papin est consignée dans les Actes de Leipzig de 1690 sous le titre : Nova methodus ad vires motores levipretio comparandas. C'est la machine qu'il a suggérée. Un cylindre, fermé en bas et ouvert en haut, contient un piston qui se déplace à toutes les hauteurs. Ce piston n'est introduit dans le cylindre qu'après y avoir versé une petite quantité d'eau. Une ouverture sur un côté permet à l'air intérieur de s'échapper. Lorsque l'intérieur du piston touche l'eau

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En baissant, on ferme cette ouverture avec une tige et on met le feu sous le barillet. L'eau atteint rapidement une température telle que la tension maximale de la vapeur d'eau dépasse la pression atmosphérique ; puis la surface inférieure du piston, sous une plus grande pression que la surface supérieure, s'élève jusqu'au sommet du cylindre. Si le piston est relié à cette position par un cliquet, qui est inséré dans l'encoche de la tige susmentionnée, avec la flamme éteinte, la vapeur se condensera en raison du refroidissement, et lorsque le cliquet est retiré, le piston retombera sous l'influence de la pression atmosphérique. Une corde attachée au piston et glissant sur une poulie transmettra le mouvement gagné et pourra soulever un poids considérable. La même quantité d'eau peut être répétée autant de fois que nécessaire. Papin (1) a testé la machine à petite échelle, elle est sans doute loin d'être parfaite. Mais cette idée reste l'idée mère de tous les miracles qui surgissent par la suite. Papin lui-même en a compris tout le sens. "Il avait bien vu que le mouvement alternatif du piston dans le corps de pompe, tel qu'observé par M. Arago, pouvait avoir d'autres usages et devenir un moteur universel." Dans l'article cité ci-dessus, Papin conclut Certains des services qui peuvent être obtenus de nouvelles forces ont été exposés. "C'est trop.

(1) La Machine atmosphérique de Newcomen (1705) n'est que la réalisation de la pensée de Papin. Il l'appliqua lui-même à grande échelle à Kassel. Cela ressort d'une lettre au Père Slyer du College of Physicians, reproduite dans les Philosophical Transactions de 1705. L'hiver [donc en 1704] fut une très bonne expérience sur cette question [le pouvoir d'expansion de la vapeur]. Nous avons relevé le niveau de l'eau à 22 mètres de manière très simple, mais il reste encore beaucoup à peaufiner. Parce que Votre Excellence voulait assister à de nouvelles expériences, la machine est restée dans la rivière si longtemps qu'elle est tombée en panne sur la glace."

Il dit qu'il faudrait beaucoup de temps pour énumérer ici comment les humains ont utilisé ce pouvoir pour pomper l'eau et le minerai des mines, pour lancer des boules de fer sur de grandes distances, pour diriger des navires contre le vent et pour de nombreuses autres utilisations. - Je noterai cependant au passage combien de litres un entraînement de cette nature est préférable à l'utilisation de rames ordinaires lors du déplacement d'un bateau en mer ... Mais comme les rames ordinaires sont moins pratiques à déplacer dans des tuyaux similaires, il faudra sont Avec des palettes rotatives... il suffit d'aligner trois ou quatre tubes sur le même axe pour que le mouvement soit continu. Tous les pistons. On ne peut pas être plus clair. La solution à ce problème principal est apparue dans une collection connue de tous les savants, mais la routine a encore régné pendant plus de trois quarts de siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'immortel James Watt. Introduire de nouvelles idées dans le monde, c'est comme enfoncer un coin dans la queue, dit Fontenelle. "Un homme de génie, observe M. Arago, en tout genre, sera toujours incompris quand il est si en avance sur son siècle. Le jour ne vient pas où la prévention nous aveugle. On voit, ou même quand on voit, on Selon l'éminent universitaire, c'est là la contribution de Papin à la découverte de la machine à vapeur : c'est lui qui, dit-il, a conçu la première machine à pistons ; il a été le premier à reconnaître que la vapeur d'eau offrait un moyen simple de faisant le vide dans le volume de la pompe, et finalement il est le premier à avoir l'idée de combiner l'action du feu dans une même machine.

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a fait remarquer qu'il se condense par refroidissement (Oeuvres, Notices scientistif. T. II, in-80). Ajoutons que l'idée même de la soupape de sécurité était la sienne, et qu'il fut le premier (avant 1693), plus de cent ans avant Fullon, à naviguer à la vapeur. Bref, Papin a fait la source de ce grand fleuve qui coule et arrosera le monde entier. C'est son titre, c'est sa gloire !

Un instant notre savant songea à quitter le port où il venait de se réfugier. En 1692, il retourna à Londres, où la Royal Society lui aurait offert une position plus favorable. Mais le comte le rappela bientôt et augmenta son salaire. Une lettre de Papin, conservée dans la Bible de l'Université de Marbourg, en témoigne. L'éminent physicien, respecté de ses pairs, honoré des encouragements du Prince, aurait pu vivre heureux en exil, car les savants avaient un foyer privilégié pour se révolter contre la tyrannie ; Mais il a connu des persécutions plus douloureuses parce qu'elles venaient de ceux dont il aurait dû attendre du réconfort. Les prêtres religieux seront-ils toujours les derniers à comprendre la charité ? La charité est la première vertu chrétienne ? M. de Rommel nous apprend que Papin et sa famille furent excommuniés de l'église presbytérienne en 169-4. Quel crime a-t-il commis ? On ne nous l'a pas dit. Pourtant il était si sensible à cette léthargie, qui lui déplaisait fort, qu'il fit appel au prince. On dit qu'il a décidé de partir. A cet effet, il écrivit au Sénat académique pour le remercier des avantages qu'il lui avait offerts et exiger la restitution de l'argent qu'il avait déposé.

(1) Dans une lettre de la Commission spéciale de l'Église presbytérienne aux membres de l'Église, Martin et Fontaine, Papin est accusé de partialité. L'église presbytérienne est présidée par le professeur Gautier du canton de Vaud.

fonds. Veuve (1), le Marquis aimait ce métier et recommanda Xiehe. Dans le cas du Sénat académique, un comité dirigé par l'orientaliste Otto a été nommé pour réconcilier les deux parties. Finalement, une réconciliation a eu lieu et Papin a pu recevoir la communion sans hésitation.

Heureusement, l'orage passe et Papin reprend ses travaux et ses publications. En 1696, les seigneurs exprimèrent leur satisfaction en le nommant conseiller ordinaire. "Denis Papin, nous avons lu un message intéressant envoyé au Bulletin de l'hist. du protest, franc. (1ère année), qui était souvent appelé à Kassel pour ses fonctions de conseil, et le Prince avait l'habitude d'assister à ses expériences dans la physique et la mécanique. Cela explique que, bien qu'il soit loin de sa résidence officielle, il était l'un des membres actifs de l'Église. Le 11 janvier 1701, le procès-verbal est rédigé et signé par Papin lui-même : « Monsieur D Papin déclare que son beau-frère, le seigneur, a laissé le poste vacant, de sorte qu'il a fallu élire un autre secrétaire.- Le la société a tenu des élections et la majorité est revenue au susdit M. Denis Papin, qui était déjà aux commandes.- A partir de ce jour, a ajouté l'auteur de la noie,

(1) Extrait des archives. Université. Marlborough, où plusieurs lettres sont signées de Papin, en latin. Papin a fait remarquer à ses collègues dans sa lettre de démission que M. De Rommel nous avait dit qu'il dirigeait une famille pauvre que le collège entendait aider avant de se marier [ce qui semble indiquer qu'"il était marié, veuf avec une famille depuis son arrivée à Marlborough], de plus, son départ le priverait de la pension de la fille de feu M. de Maliverne, qui avait été nommée syndic. Pour ces raisons, il demanda à l'Académie de l'aider à payer le voyage.

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Jusqu'en octobre 1706, les procès-verbaux sont rédigés alternativement par Denis Papin et le Dr. Traversier.

Papin continua à présider Marbourg jusqu'en 1707. La date généralement admise de 1708 contredit les faits que nous rapporterons. Une expérience tragique qui a fait plusieurs morts l'aurait contraint à démissionner. Bref, il est complètement innocent de ce qui s'est passé. Le comte exprima le désir de participer aux essais de son canon à vapeur. Malheureusement, il ne s'est pas présenté à l'heure prévue pour l'expérience et la machine surchauffée a explosé. Qui est le coupable ? N'est-ce pas le Comte ? Non, ils ont attaqué Papan et il est mort. Écoutons le récit de l'événement dans le récit de voyage de 1709 du conseiller municipal de Francfort Uffenbach. En effet, il n'a fait que rapporter les propos de son cicérone, l'un des régents de l'Université Caroline, où se sont déroulées les expériences de Papin. « J'ai été surpris d'apprendre, écrit Ufenbach, que Papin a mauvaise réputation de partir d'ici. Il me semble un vantard, un aventurier, engagé dans cent choses différentes, risquant sa vie et celle du Souverain. qu'il quitte Cassel étaient ceux-ci : premièrement, il prétendait naviguer sur un navire sans rames ni voiles, mais seulement avec des roues, et pas seulement à Fulda, et en haute mer, parce que c'était par là qu'il voulait aller en Angleterre ; un autre et pire que tout, il voulut charger son fusil avec de l'eau au lieu de poudre, ce qui faillit causer un grand malheur : l'engin qui lui était préparé explosa, une grande partie de l'atelier fut détruite, plusieurs personnes furent mortellement blessées et S.A. lui-même, le monsieur très curieux, recherché

Elle voulait tout voir dans les moindres détails, et s'il n'arrivait pas qu'elle soit en voyage d'affaires, elle mourrait inévitablement. L'ignorance du régent nous rappelle ce proverbe :

Quand quelques personnes sortent, nous crions tous : "A bas les imbéciles !" Ils ont été persécutés, ils ont été tués, mais après de lentes recherches, une statue leur a été érigée, à l'honneur de l'humanité.

Tel a été le sort de Papin et Kassel a peut-être eu le grand honneur d'assister aujourd'hui à la première épreuve du célèbre fou. Quant à la statue, c'est le lieu de sa naissance qui a été à l'origine de son érection (1851), et nous ne doutons pas que l'évêque lui-même a présidé la cérémonie. La lumière finira par percer les ténèbres, et la tolérance religieuse est aussi une lumière ! L'image est due au ciseau de M. Calmels et est basée sur un très beau portrait à l'huile de l'Université de Marbourg, sculpté par M. de la Sauce.

Quant à la deuxième folie de notre maître fou, à savoir de mettre le navire sous voiles sans l'aide de voiles et de rames, nous devons encore nous étendre. Cette folie a été un grand succès. Plusieurs lettres de Papin1 récemment découvertes en Allemagne par le professeur Kuhlmann montrent de manière concluante ce thème. Selon la date de Kassel, le 7 juillet. En 1707, notre savant écrivit à Leibniz : « Monsieur, vous savez que je me suis toujours plaint qu'il y ait ici trop d'ennemis trop puissants. Je suis cependant très patient ; mais ces derniers temps j'ai appris à apprécier leur animosité, de sorte que je suis trop téméraire soyez prêt à continuer à être exposé à de tels dangers. Cependant, je crois fermement que si je veux être jugé, je serai traité équitablement, mais j'ai trop perdu

(1) Ces lettres ont été envoyées à Acad. M. Arago, des sciences, 29 mars 1852.

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Parfois, quand je vais à S.A. vaquer à mes petites affaires, il vaut bien mieux céder et quitter la place que d'être sans cesse forcé d'exiger un si grand prince. Je lui fis donc une demande, et le priai très modestement de me permettre de me retirer en Angleterre, et S.A. d'accord, et dans ce cas, on suppose qu'elle était toujours aussi gentille avec moi, et pas avec moi. Je le mérite. L'une des raisons que j'ai données dans ma pétition était qu'il était important que la construction de mon nouveau navire soit testée dans un port maritime comme Londres, où il pourrait être assez profond pour employer de nouvelles inventions qui, par le feu, pourraient faire un deux personnes plus efficaces que des centaines de rameurs. En fait, j'ai l'intention de voyager dans le même bateau, dont j'ai eu l'honneur de vous parler auparavant, et je verrai d'abord que sur ce modèle, il est facile pour les autres, que le camion de pompiers sera très commodément appliqué. Mais il y a un problème, c'est que ce n'est pas le bateau de Kassel qui va à Brême, quand les marchandises arrivent de Kassel à Minden, elles doivent être déchargées sur le bateau qui va à Brême. Cela m'a été assuré par un skipper de Muden qui m'a dit qu'il fallait une autorisation explicite pour remonter la Weser avec un bateau de la Fulda. Monsieur, cela me décide à prendre la liberté de vous demander de l'aide. Aangezien dit iets speciaals is dat geen invloed heeft op de handel, weet ik zeker dat u goed genoeg zult zijn om voor mij te vinden wat ik nodig heb om mijn schip naar Minden te krijgen, vooral omdat u me uw zorgen over de brand hebt laten connaître, savoir. Quelle était la taille du feu ? attente de la machine allant à l'eau, etc. - Leibniz, ami de Papin depuis de nombreuses années, prend aussitôt les mesures nécessaires ;

admin, l'autorisation est retardée. Le 1er août, Papin a écrit une autre lettre au scientifique allemand se plaignant des retards. En même temps, il a fait un essai avec son navire à Fulda. Le 15 septembre, il écrivit à Leibniz : « Les expériences sur mon navire ont été menées avec le succès que j'espérais ; la force du fleuve est si faible par rapport à la force de mes avirons, qu'il est difficile de voir qu'il va la descente plus rapide que la montée Monseigneur a eu la bonté de me montrer la satisfaction de voir un si bon effet, je crois que si Dieu m'accorde sa miséricorde j'atteindrai volontiers Londres, et de faire des navires de cette construction assez profonds pour que les pompes à incendie déplacent les pagaies, je crois, dis-je, que nous pourrons produire des effets qui paraissent impensables à ceux qui ne les ont pas vus personne s'adresse aux huissiers et demande l'autorisation de miner le bateau la Weser Elle répond que c'est impossible; les patrons ne le feraient plus, car ils avaient payé une amende de cent écus, qui exigeait l'assentiment de l'électeur : ce que ce navire m'a fait, je devrai renoncer pour lui et pour les avantages mal servis du public.

(1) M. Figuier (Hist. des princ. déc. scient, mod., 1851) propose, sur la base de ce que nous ignorons, que Papin ait réalisé sa machine à vapeur selon une idée qu'il a présentée dans sa dernière présentation intitulée "Les moyens de soulever l'eau par la puissance du feu". Cependant, à notre avis, il n'y a aucune preuve de cela, et dans les circonstances incertaines, il nous semble plus raisonnable d'admettre qu'il a résolu le problème qu'il s'est posé il y a 17 ans, c'est-à-dire qu'il a mis tôt le cylindre dans le piston continu. groupe, il a besoin du mouvement de rotation : il est nécessaire d'éviter le besoin d'un certain nombre de tubi ou axi applicarentur, mais il doit y avoir une interruption constante.

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Je peux, Dieu m'aide, le chercher de cette façon. Je me consolerai cependant que ce n'est pas ma faute car je ne peux pas imaginer qu'un tel plan échoue sans permission. Mais c'est comme ça. Papin n'a reçu aucune réponse à sa demande et a décidé de l'ignorer. Il quitta Kassel le 25 septembre 1707 et arriva à Minden ce jour-là. La Weser, formée par le confluent de la Willa et de la Fulda, le conduira à Brême, où il embarquera dans son petit bateau. Mais il n'avait que trop prévu l'homme rude qu'il allait rencontrer. Le monopole est partout. Comment l'intérêt public les affecte-t-il? Ils veulent avant tout vivre, et l'amour du prochain les tuera. Une certaine prémonition de l'avenir avait sans doute quelque chose à voir avec la brutalité du navire. Ils se demandent à quoi ressemblerait leur industrie si le navire suivait son propre chemin. Wicked Passions n'est jamais à court d'arguments. Le 27 septembre 1707, Zeuner, huissier de justice de Münden, écrit à Leibnitz pour lui annoncer que "le pauvre docteur" Papin "a eu le malheur de perdre son petit vapeur". de son travail, pour se présenter à la reine d'Angleterre. "Comme j'ignorais ces violences, ajouta l'huissier, jusqu'à ce que le bonhomme parte, au lieu de nous demander, il a demandé au magistrat de la ville de les faire ENLEVER." sachez, monsieur, que je ne suis pas en état d'y remédier. Par conséquent, je prends la liberté de vous dire le fait, au cas où cette personne voudrait être à Hanovre." et Kassel s'en plaignent, et vous croyez la vérité et la cruauté de ces gens." Peut-être dans ce cas jugerons-nous les électeurs

L'électeur de Hanovre était encore plus coupable que le batelier de Minden, car il n'avait pas de monopole à défendre et il ne remplissait pas non plus ses devoirs de monarque. Rien ne prouve que le malheureux exilé ait reçu la moindre compensation pour le préjudice qu'il a subi. Les enfants ont rarement raison, et plus que jamais à notre époque. Papin se retire d'abord aux Pays-Bas. Cela semble être le résultat d'une lettre de Leibniz : « A votre cour, dit-on, un savant mathématicien et mécanicien français nommé Papin, avec qui j'ai échangé des lettres de temps en temps. Mais l'année dernière il est allé aux Pays-Bas, peut-être plus loin "Je me demande s'il est rentré chez lui ou s'il a pris sa retraite et est allé en Angleterre comme il le voulait. Il s'y est rendu et a peut-être retrouvé son ancien poste à la Royal Society. La société est-elle plus généreuse ? Ça ne dit pas ça. Dans une lettre à Sloan, le secrétaire de la société, il a répondu qu'il lui avait dit en détail ce qu'il avait fait depuis qu'il avait rejoint l'institution savante en tant qu'expérimentateur. « Je suis résolu à renoncer à tout autre moyen de gagner ma vie que de travailler pour la Royal Society, car c'est comme travailler pour un bon public. Permettez-moi d'ajouter, monsieur, qu'il y a à l'Académie royale de Paris trois mécaniciens, chacun dont on paye un salaire annuel très élevé; en outre, il y a toutes sortes d'ouvriers qualifiés, payés par le Roi, qui sont toujours prêts à exécuter tous les ordres de ces pensionnaires. trois pensionnaires ont fait chaque année et comparez cela à ce que j'ai fait pendant sept mois j'espère que vous avez raison quand je dis que j'ai fait le maximum

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Attendez-vous à l'homme le plus honnête, avec mes petites capacités et mon manque d'argent (1). Dans une autre lettre, datée du 25 janvier 1712, il lui dit : Mais néanmoins je ne crains rien, car je crois en Dieu Tout-Puissant. "L'obscurité la plus complète couvrit les dernières années de notre éminent savant. Sa pauvreté ne lui permit probablement pas de renouveler son expérience de la navigation à vapeur. M. Bannister (Denis Papin, Sa vie et ses livres, Blois, 1847, in-8° ) basé sur une lettre non datée de Leibniz qu'il mourut vers 1714, mais après George Ier (1er août 1714)), dans laquelle des érudits allemands lui demandent (2) Mais rien n'est certain, si ce n'est que ses biographes se sont trompés avaient pris la date de 1710. Malheureusement, Papin ne connut pas sa gloire. Seuls Boyle et Leibney. Quelques savants, comme M. Arago, l'apprécièrent de son vivant. Son nom semblait voué à l'oubli, comme tant d'autres, et quand M. vu ci-dessus, -- mais par un jus distillé (1)

Jus(1) inédit de Papin, édité par le professeur universitaire de physique M. Bunsen. de Malborough.

(2) « Il y a longtemps que monsieur Papin est chez vous ? Je m'attendais à ce qu'il parte complètement parce que je le trouvais un peu erratique. Aujourd'hui encore, sa lettre me semble être de cette nature, quoique très générale. Il a une qualité qui n'est en aucun cas banale; vous le trouverez par la pratique, monsieur, et ce serait bien de le faire et de voir de quoi il s'agit, car il ne m'a pas dit un mot. Si la lettre a été écrite en 1714, il ne fait aucun doute que Leibniz parlait du retour de Papin en Allemagne. Ce sera donc en Hesse; heureusement Papin se suicidera en Angleterre, comme on l'admet communément. À notre avis, ce problème peut être facilement résolu par le registre paroissial de Kassel. Espérons que le monument à ce brillant physicien, qu'un rassemblement de scientifiques est sur le point d'ériger, ne sera pas détruit.

Cocher. La France crie leurs noms quand elle les reconnaît. A juger sagement Papin, il est indissociable du milieu dans lequel il vit. C'est ce que remarque avec esprit M. Figuier, après avoir dûment loué le génie : « Cependant, ajoute-t-il, il a raison d'admettre que Papin manque souvent de continuité dans ses compositions. mais n'a pas su trouver les bonnes liaisons pour les lier entre eux, il a établi de grands principes et a montré qu'il ne pouvait en tirer les conséquences les plus directes... Pourtant les circonstances illustrent de Papins ont plus que suppléé à cette carence, a mené une vie paisible et honorable dans son pays, s'il a vécu parmi de sages auxiliaires, bâtisseurs et ouvriers, s'il a goûté le goût des loisirs et de la liberté de pensée nécessaires à un long travail scientifique, il est probable qu'on n'a pas à défendre son mémoire contre de telles accusations, la postérité ne lèvera qu'un coin du voile sur son génie, et Papin sera alors complètement possédé. »

On doit à Papin :

I. Expériences sur les cavités et description des machines utilisées pour les fabriquer, Paris, 1674, in-4°. - Des expériences menées sous la direction de

Reporté indéfiniment. On lit du Magasin Pittoresque : « A la fin de 1847 fut publié un livre intitulé : La Vie et l'Œuvre de Denis Papin, dans la commémoration la plus complète et la plus précieuse de l'homme. Il se compose de deux parties, dont la première contient les Nouvelles éditions de toutes les couvertures imprimées, qui sont aujourd'hui très rares ; deuxièmement, son travail inédit et sa biographie. MM était chargé de rassembler un tout nouveau dossier. Bannister, ancien procureur général de la Nouvelle-Galles du Sud ; Bunsen, président de Papin Illustrations à Marlborough ; Enke et La Saussaye, membres de l'Acad. Van Register. Lorsque les événements de 1848 eurent lieu, le premier volume était imprimé : les travaux sur cette publication utile cessèrent.

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Huygens. Il en fait état dans Transactions philos en 1675 et Journal des savants en 1676.

deux. Un nouveau digesteur ou moteur pour ramollir les os, et description de sa fabrication et de son utilisation, Londres, 1681, in-4° ; franchement sous le titre : Ramollir les os et cuire divers procédés d'élevage de la viande, et description des machines nécessaires à cet effet, Paris, Estienne Michallet, 1682, in-12, p.175 ; Août, Amst. , 1688, in-12, réédité sur le n° VI. - "Nous le trouverons dans ce petit livre, que nous lisons dans le Journal des savants, où il y a d'innombrables commentaires étranges : ceux que nous publions dans l'Acad. En 1681, le docteur ès sciences de Paris a fait une revue de M Le machine de Papin Le test fut effectué, et en deux heures les os se ramollirent et le jus qui en coulait se transforma en gelée.L'édit Papin d'Amsterdam raconta les détails de son séjour à Venise.

Trois, la nouvelle suite. Fermenteur d'os etc., Londres, 1687, in-4°. -- Une description des améliorations apportées à Digester.

IV Certaines controverses et nouvelles expériences concernant le tapis roulant pneumatique, faites en partie en Angleterre et en partie en Italie, Londres, 1687, in-4°,

5. Traité mathématique sur les objets mathématiques, les divisions, les manières et les buts du traitement des objets, Marburg., 1689, in-4°

six. Recueil de documents divers sur quelques machines nouvelles, Cassel, J. Estienne, 1695, in-12, pp. , pet.in-8°, afb.— La collection comprend une description de la pompe Hessian, destinée à alimenter en eau le canal reliant Cassel et Carlshaven, et une description d'un vapeur endommagé touché par la maladresse des ouvriers essayant de le démarrer à Fulde.

Sept. La méthode de garder l'eau par le feu, Kassel, 1707, animaux de compagnie. en8°, figure ; ef est intitulé en latin : Ars nova ad aquam ignis adminiculo efficaoissimè elevandam., Francof., 1707, in-8°, - « La nouvelle machine à vapeur que Papin décrit dans ces mémoires n'est autre chose que le témoignage que, bien qu'il ait lui-même essayé de protéger, ce n'était pas une machine imitée par Savery, inférieure en tous points à ses rivales. Or, on trouve dans la machine que Papin proposa la première application de la soupape de sûreté, qui en fut l'inventeur de plus, comme dit M. Delaunay ( cours de mécanique de base) "Papin ne s'est pas contenté d'ajouter un piston flottant à la machine de Savery, il voulait que sa machine ne serve pas seulement à soulever de l'eau, mais puisse aussi être un moteur qui pourrait entraîner n'importe quel mécanisme que nous voulons. À cette fin, il laissa tomber l'eau de la citerne sur l'autel de la roue à eau. Des progrès significatifs ont été réalisés dans ce sens. De plus, elle semble apporter la preuve que Papin n'était ni un contrefacteur ni un imitateur de la machine Savery, il est indiqué dans Avant que cette machine ne devienne connue qu'en 1704 il réussit (comme en témoignent les mémoires de la Royal Society de Londres) à utiliser un camion de pompiers pour élever une colonne d'eau à une hauteur de 22 mètres, et selon lui, ce moteur était capable de nombreuses améliorations. Par ailleurs, signalons que, de l'aveu même de M. Figuier, le deuxième camion de pompiers proposé par Papin est inférieur au premier à tous égards : qui peut faire plus et qui peut faire moins, pour lequel il n'a pas besoin s'en prendre à tout le monde,

huit. Pacte pour la chirurgie indolore, MSc. Découverte récemment. En Allemagne, et acquis pour la bibliothèque de l'archiduc de Hesse. On dit qu'il date de 1681. Les auteurs explorent plusieurs approches

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Utilisé pour engourdir la sensibilité du patient.

On trouve aussi de Papin : 1. Une lettre contenant une nouvelle expérience très étrange avec une machine à vide à Venise (Journal des savans, 1684).

2. Une description du siphon qui effectue la même action que le siphon du Wurtemberg, inventé par le Dr. Papin, chercheur chez Roy. Société (Transact. Philos. 1685). - Une nouvelle façon de faire monter l'eau (Ibid.) - Commentaires sur un journal français à propos d'un perpetuum mobile (Ibid. et Journal des savans de 1686, où l'on trouve la réponse aux objections).

5. Expérience agricole unique : méthode d'accélération de la germination des plantes (Journal des savanes, 1685). — Baromètres insensibles aux variations de température, obtenus à partir de mercure qui purifie l'air ; l'ambre ne perd pas son attrait dans le vide (ibid.).

4. Une description d'une expérience devant Roy. Société, du tir par la dilution de l'air (Trans. philos. 1686, et Acta érudit., même année). - Quelques commentaires supplémentaires sur le dispositif proposé par l'auteur français anonyme pour la réalisation de la machine à mouvement perpétuel (ibid.). - Démonstration de la vitesse de l'air circulant dans un récepteur vide récemment réalisé pour Roy. société. (Ibid., et Acta érudit. 1688).

5. Réponse à l'objection de M. Nuis aux diverses formes d'objection de ses moteurs à l'ascension de l'eau dans l'air (Trans. philos. 1687).

6. Une description d'un anneau particulier (Acta érudit. 1689). — Observations sur la cause et la nature de la gravité (ibid.). — Examinez la machine de D. Perrault (ibid.). — Ventouses rotatives et presses Hasson (comme ci-dessus). — Troisième appendice de JB à Observations of Perpetual Motion Machines (ibid.). - Équipement pour la préservation des flammes sous l'eau (ibid.).

7. Une nouvelle approche motrice

Achat de véhicules à moteur à un certain prix (Acta érudit. 1690).

8. L'opinion d'un conducteur de train sur la dynamique, à Cl. Opinion dissidente de G. G. Leibniz (Acta. Erudit. 1691). — Quelques notes sur les questions hydrauliques (ibid.).

9. Partie d'une lettre sur des améliorations telles que le soufflet de Hesse (Trans. philos. 1705).

L'auteur de la bibliographie Watt attribue à tort à notre Papin : Some Observations on the Mechanical Art and Physics of the Indians, paru en Trans. Philosophie, 1713; ces observations sont attribuées à son père jésuite homonyme.

PAPIN (ISAAC), célèbre ecclésiastique apostat, est né à Blois le 27 mars 1657, fils d'Isaac Papin, receveur général du domaine de Blois, et de Madelaine Pajon, sœur du célèbre Claude Pajon. Constitution faible et maladive; jusqu'à la puberté, Papin est resté si maigre et frêle que ses parents ne lui ont pas permis d'aller à l'université avant l'âge de 17 ans. Destiné à une carrière ecclésiastique, il suit des cours à l'Académie de Genève à une époque où la querelle entre universalistes et particularistes qu'Amiro avait provoquée est à son comble. Il a été choqué par l'intense débat entre les deux sectes. L'intolérance de l'Église orthodoxe le dégoûtait. Naturellement, il s'est demandé si une religion fondée sur le libre examen avait le droit d'interdire la dissidence, et il a conclu que non, tandis que son oncle Pajon, qui l'accompagnait pour continuer ses études, non seulement confirmait ces sentiments, mais lui apprenait aussi les siens. vues sur la coopération de la volonté humaine dans l'œuvre de la renaissance, de la grâce efficace et du libre arbitre. Ainsi, lorsque Papin se rend à Saumur en 1683 pour terminer ses études, il est fortement influencé par les idées du paronisme et est un fervent partisan de la tolérance.

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Il s'est surtout perfectionné en hébreu ; aussi quand ils lui ont demandé d'accepter de dénoncer le pachonisme, il a refusé de le faire, de sorte qu'il ne pouvait pas obtenir un témoignage ordinaire. Ayant ainsi terminé son ministère, il songea aux affaires et se rendit à Bordeaux, où il travailla quelques mois au comptoir d'un marchand anglais. Mais il se rend vite compte qu'il a mal compris son métier et part en 1686 pour l'Angleterre. L'évêque d'Erie, contrairement au prêtre calviniste exclusif, n'hésita pas à lui conférer l'ordre de diacre et de clergé.

Dans une lettre écrite après son retour en France, quelques jours avant de s'abstenir, Papin affirmait que sans sa famille, il aurait décidé de retourner dans l'Église de Rome au lieu de quitter la patrie. A cause de sa réputation, nous sommes prêts à croire qu'il ment. Nous avons imprimé un travail qu'il a fait à Bordeaux et nous avons fait en sorte qu'il ne soit pas reproduit dans son portfolio. Dans cet article, il rejette toute autorité autre que la Bible sur la foi et se contente d'affirmer que la tolérance doit s'étendre à toutes les dénominations qui ont la Bible comme base de leur foi, et l'Église de Rome ne fait pas exception, bien qu'en dépit de ses fautes, à condition qu'il renonce à son insoutenable orgueil, il accepte de retirer sa malédiction et de réduire ses décrets à de simples conseils. Alors il l'a enduré à l'époque, c'est tout. S'il entre plus tard en contact avec le catholicisme, c'est lorsque la persécution de Julieau l'oblige à choisir entre se soumettre aux décrets du concile wallon ou acquiescer aux canons du concile de Trente. C'est la rigueur d'investigation du calviniste orthodoxe qui l'a amené dans les bras du clergé romain. Puisque la violence contre la conscience doit être commise, autant se soumettre au joug de l'Église catholique,

Catholique, qui lui offre, au moins en échange de la liberté, des considérations de gain matériel ? C'est la question qu'il s'est posée, voyons comment il y a répondu.

Papin s'est rendu aux Pays-Bas en 1687 après son ordination. Peu de temps après son arrivée, sous le voile de l'anonymat, parut un traité théologique sur la Providence et la Grâce, dans lequel le pajonisme était plus élaboré que dans Pajon lui-même. L'auteur dit que les facultés naturelles de l'homme sont suffisantes pour le conduire aux vérités divines. Il suffit de corriger l'esprit qu'on appelle renaissance, de guérir les mauvaises habitudes du corps par la médecine, de présenter à l'esprit la vérité et l'erreur, et à la volonté la vertu et le vice tels qu'ils sont réellement, pour que leur nature et leur qualité soient claire et évidente. Julius, traité sans ménagement dans ce livre, apprend rapidement à connaître l'auteur. Indigné qu'« un élève ait cru en sa capacité à réfuter un homme qui pendant des années lui avait décerné le titre de maître », il ne daigna pas lui répondre, mais laissa le soin à Absi, qui à son tour au Bois-Papin dénonça comme pajoniste et socinien. le Synode du Duc. Le synode condamna le livre, et Papin, persuadé qu'il ne trouverait pas de place en Hollande, partit pour Hambourg en décembre après avoir tenté en vain d'apaiser le ressentiment du prêtre irascible par de modestes excuses "pour ne pas s'être conformé à lui". un jeune homme qui écrit à des personnes de son âge, de ses connaissances et de son statut. Il a prêché pendant six mois dans l'église d'Arona, en France, car personne "n'a prouvé que ses enseignements et ses actions l'inspiraient", il est

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Sur la question de l'ordination comme simple prêtre, à la suggestion du conseiller, quand la haine de Jurieu revenait à la croisée des chemins. Les réfugiés de l'Église d'Altona, ne soupçonnant jamais que leur foi serait menacée, ne voulaient pas avoir pour prêtre un homme qu'ils dénonçaient comme hérétique.

Papin quitta donc Hambourg pour Dantzig, où il prêcha quelque temps. Mais l'impitoyable Juliette l'a poursuivi jusqu'ici. Si, comme le dit l'auteur de « Ses Œuvres », il avait décidé avant de quitter Hambourg de retourner auprès des pauvres de l'Église romaine, on ne saurait assez lui reprocher son hypocrisie. Mais le témoignage de l'écrivain ne nous semble pas passer inaperçu. Le livre est publié sous le nom de Mme Papin, dont la conversion est d'une sincérité douteuse ; on dit même qu'elle était si mauvaise catholique qu'en 1697 ses enfants lui furent enlevés pour confier leur éducation au prêtre apostat Bernon (archgen. E. 3383) qui habitait les Marennes. Pour dissiper tout doute que cela pourrait entraîner non seulement l'annulation définitive de la pension de 300 livres qui lui a été remboursée en 1710 (ibid. E. 3596), mais aussi des conséquences plus graves pour elle, la veuve de Papin a donc intérêt à payer autant que possible pour accroître l'attachement de son mari et le sien à l'enseignement catholique. Peut-être notre compassion pour les faibles persécutés nous amène-t-elle à jeter les actions de Papin sous un jour trop favorable ; car il est certain qu'il écrivit à Bossuet de Dantzig pour lui dire qu'il avait l'intention de retourner en France jusqu'à ce qu'il n'ait renoncé à son poste protestant que lorsqu'il reçut une réponse de l'évêque de Meaux, l'encourageant à le faire. Depuis lors, il faut aussi le reconnaître, Papin a rendu compte de son projet

Pas besoin de se couvrir, pas de raison. Il quitta Dantzig et annonça qu'il reviendrait en Angleterre, où les gens, disait-il, étaient moins intolérants. De passage à Hambourg, il épousa Mademoiselle Viard de Châlons-sur-Marne dans l'Église réformée, qui, après trois tentatives infructueuses de quitter la France, atteignit finalement Hambourg, où l'un de ses frères était également présent. Arrivé à Londres en 1689, il insiste sur l'hypocrisie. À Douvres, il a trompé le prêtre d'une église française pour qu'il l'aide à obtenir un passeport; il lui fit comprendre qu'il retournait en France prêcher au pied de la croix, et la veille de son départ il n'hésita pas à monter dans le sanctuaire aménagé de la chaire. Qui ne diffamerait cette pratique jésuite ?

Après avoir atterri à Calais, Papin est arrêté en tant que ministre. Mais une lettre du tribunal a rapidement conduit à sa libération. Sa femme est également arrivée quelques jours plus tard. Le 15 janvier 1690, ils partent ensemble pour Paris s'abstenir publiquement dans la Chapelle du Prêtre. Il se rend ensuite à Blois pour prendre pied, où il passe les dernières années de sa vie à lutter contre la tolérance qu'il a si vigoureusement défendue avant de s'abstenir. Il est mort à Paris; 19 juin 1709.

On sait qu'avant sa conversion il ne publia que trois ouvrages, à savoir : 1. La foi réduite à ses vrais principes et maintenue dans ses propres limites, Rott., 1687, in-12, qu'il composa dans les Œuvres de Bordeaux ; -II. Dans un traité théologique sur la Providence et la Grâce, nous essayons de sauver M. Jurieu de toutes les difficultés accablantes qu'il a rencontrées dans son système, Francf. [Rotterd.], 1687, in-8° ; réfuté par Arn. absi; - Trois. La vanité es sciences ou réflexions d'un philosophe chrétien sur le vrai bonheur, 1688. Après sa conversion il découvre : La tolé-

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ressentiment des protestants et l'autorité de l'Église, Paris, 1692, in-12 réimprimé sous ce titre : Affaires religieuses, enquêtes spéciales et deux voies d'autorité opposées, Liège, 1713, in-12. Cet ouvrage où les catholiques se promettent des miracles n'est qu'un développement de ce syllogisme : la liberté des examens prônée par les protestants conduit nécessairement à la tolérance de toutes les confessions ; périr. Qui ne serait pas affecté par les failles de ce raisonnement ? Les exemples des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et des États-Unis d'Amérique démontrent clairement la fausseté des mineurs : la tolérance générale tend à détruire le christianisme, ce qui signifie que le christianisme est nécessairement persécuté. L'auteur montre aussi que les protestants agissent souvent contre leurs principes ; sous cet angle, son livre est intéressant. Après sa mort, sa veuve, ou plutôt son cousin Paillon, curé de l'amphithéâtre, publia un recueil d'écrits pro-religieux de feu M. Papin (Paris, 1725, pp. 3 vol. in 12), le plus important des qui est la vie de l'auteur. Papin a également écrit une lettre à ses sœurs les exhortant à suivre son exemple, mais elles ont fait la sourde oreille à ses erreurs. Aîné; Madeleine, née le 27 février. Épouse Louis Scoffier, ministre de la Mer, en 1648 et se réfugie en Angleterre (Arch. E. 3578). La seconde, Mary, est née le 14 février. En 1649, il demanda l'asile à Amsterdam puis à Berlin. Une troisième, nommée Charlotte, fut capturée en fuite avec sa compagne, Elisabeth Picquet, et emprisonnée au château de Péronne (Ibid. E. 3373). On n'ose pas dire Judith Papin qui s'est mariée à Londres,

En 1688, Jean de La Salle, ministre de l'église de Wandsworth en France, était de la même famille. A La Rochelle il y a même une autre famille qui s'appelle Papin. En 1615, l'un des membres était un représentant de l'assemblée politique de Grenoble, et fut envoyé en Hollande en 1625 pour rendre compte au parlement des plaintes des habitants de Rochelle d'avoir envoyé une flotte au secours de Louis XIII (Collection Brienne , n° 212). L'autre, un prêtre, est allé en Angleterre avec sa femme après sa libération (Arch. TT. 247). Le journal Sedan en Saumur nous présente également deux étudiants du même nom. Un homme du nom de Jacques a défendu un traité De spiritu servitutis du temps du sage sous la présidence d'Amiro. Un autre, Samuel, un Poitou, a soutenu sa thèse à Sedan sous les auspices de Dumoulin. De dupici testamento, seu de foedere legali et evangelico, à Saumur, sous La Place, traité De Deo immenso.

PAPIN (NICOLAS), docteur en médecine, de Blois, oncle de Denis Pâpin (1). On ne sait rien de sa vie. Il s'avère qu'après avoir exercé un temps la médecine à Blois, il s'est installé à Alençon. À en juger par ses écrits, il a combiné beaucoup d'hypothèses et beaucoup d'incompréhension. Sa carrière ne fut probablement pas longue : on peut le déduire de son silence après 1653. Sa veuve se retira en Allemagne et mourut à Cassel en 1703 à l'âge de 77 ans.

I. Raisonnement philosophique sur la salinité de l'eau de mer, le flux et le reflux et l'origine des rivières et des fontaines, par Nic. Papin, médecin de la ville de Blois, y ajouta un traité sur la lumière de la mer, du même auteur, Blois, France, La Saugère, 1647, in-8°, pp. 156. - Quand on juge

(1) Eloy a tort. Medicine, Watt et d'autres l'appelaient le père de Dennis. notes bibliographiques. L'anglais est plein de confusion.

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Ce livre ne fait reculer la science que d'un siècle. Personne ne profite des leçons de Palissy. La première partie du livre est consacrée à Monsieur Dufour, conseiller et médecin généraliste du duc de Vendôme, que l'auteur appelle son oncle, qu'il considère "le père et le directeur de ses études, le navigateur et le véritable mécène". assumé. Ce médecin pourrait-il être le même qu'Henri Dufour, MD, qui assista au concile de Louin-sur-Châtillon en 1629 comme ancien de Blois ? La deuxième partie, intitulée : La Mer Lumineuse ou Traicté de la lumière de la mer, dédiée à Monsieur de Carheine, conseiller, médecin et professeur du roi, Sieur de Troteval... à l'université. Caen, Papin l'appelait son cousin.

deux. DEP1 THS KI-iFEAIAOE, ou Concerning the Use of Earwax Discovered by New Experiments, Medical Resolutions, Salm., 1648, in-12.

Trois, l'écart. Papini blesensis de pulvere sympathico dissertation, Par. 1651, in-' 8°, p. 40 ; trans franc. Par Rault et impr. Après le discours de Chev. Digby, Gr. Bret Le Ministre de la Reine, Touchant la Guérison des Playes par la Poudre de Sympathie, Par., 1681, Animaux Domestiques. in-12.—"Cela suffit, dit le traducteur, ce petit traité est accepté de tous, et même les hommes les plus savants de l'Europe l'admirent, mais tous ne peuvent pas s'en servir. intention qui a conduit à ma traduction. Vrai est-ce l'époque d'Ambroise Paré? Alors on ne connaît pas le merveilleux secret de la poudre de compassion pour panser les blessures. Savage était à notre porte; Entrez. La thèse de Papin était adressée à Isaac Cartier (dont le nom Isaac semble indiquer une ascendance huguenote), qui , selon le jugement d'Eloy, "a assez mal réussi à canaliser les supporters, il aborde même leurs points de vue

Faux, fou et extravagant. Si l'on en croit les auteurs bibliographiques, le traité de Papin a été traduit en français l'année de sa parution.

IV Réflexions sur le traité de M. Des-Cartes, Les Passions de l'âme, Paris, Siméon Piget, 1652, in-8°, p.172, daté du 21 avril 1652, dédié à MM. Suhard et Laudier, ses collègues. Dans la préface, Papin explique le but de son livre. « A vrai dire, dit-il, je ne trouve pas M. Descartes plus satisfaisant qu'un autre, bien qu'il ait proposé des choses nouvelles et ses inventions, mais il est certain que, par le choc des anciens, oui, il le fait. pas plaider pour des hommes plus dignes de foi.-C'est un champ ouvert pour moi de découvrir mes pensées sur le même sujet, si elles ne plaisent pas plus aux savants que celles proposées depuis tant de siècles, du moins je montrerai si cette question n'est pas ennuyeux il y a toujours de la place pour chacun pour récolter la moisson comme il l'entend Si je réussis mieux que les choses ne le paraissent, en aucune façon : Je ne manque pas d'en savoir assez sur ceux qui sont mes pensées Une des excuses du peuple pour la faiblesse, ou plutôt à notre propos, une des passions de mon âme, au lieu d'être incapable d'apporter un grand zèle à quelque fin que ce soit, et immédiatement fatiguée du travail que j'y commençais, était plus enthousiaste : Cela me force presque partout, soit à finir mon travailler rapidement, ou de le laisser imparfaitement au fond de mon placard. »

5. Interprétation de l'ancien livre médical d'Hippocrate.

6. Fysiologie van de instrumenten Prisca medicinâ en Hippocrates in het grote boek van Hippocrates. — Ces deux derniers ouvrages parurent chez Siméon Piget avant 1652.

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Sept. Cordis diastole adversus Herveian, innovationem defensesa, Alenc., 1653, in-4°, cité d'ELoy. - ce n'est pas sans lutte, et sans l'opposition des savants et des médecins, que l'idée de la circulation du sang, si familière aujourd'hui, est entrée dans le domaine de la science. Il y a eu des victimes des deux côtés et les combats ont duré plus d'un siècle. Le malheureux Servet fut le premier à entrevoir la vérité. Harvey est honoré par la découverte. Quant aux critiques, l'histoire a oublié leurs noms.

Pappus (JEAN), docteur en théologie, professeur d'hébreu, curé de Strasbourg, est né à Lindau le 16 janvier 1549 et fit ses études à Strasbourg et Tubing. Après avoir terminé ceux-ci et servi pendant quelque temps comme précepteur du jeune comte Falkenstein, il fut nommé recteur de Reichenau en 1569, d'où il fut appelé à Strasbourg l'année suivante comme professeur d'hébreu et missionnaires. Comme son prédécesseur Marbach, Paps était un fervent luthérien. Il a été plus zélé qu'aucun de ses collègues pour chasser le calvinisme de Strasbourg, et il a réussi. En 1573, il se rend à Tübingen pour préparer un doctorat en théologie. En 1575, il entra au chapitre de Saint-Thomas, en 1578 il fut nommé professeur de théologie et l'année suivante vicaire de la cathédrale. En 1582, il fut finalement appelé à servir comme président du Synode des Pasteurs. Il est décédé le 13 juin. 1610, connu comme un théologien instruit mais très intolérant. On dit que sa mémoire est si prodigieuse qu'il lui suffit de lire ou d'entendre lire une page entière une seule fois pour s'en souvenir. On ne nous dit pas s'il avait des enfants, mais nous avons des raisons de croire que Gaspard Papus était son fils, curé de Detwyler, puis de Saint Nicolas de Strasbourg, décédé en 1612. Jean Pappus a laissé pas mal de

T VIII.

Nombre d'œuvres populaires ; nous fournissons une liste sans confirmer qu'elle est complète.

I. Sermon sur la Passion et la Résurrection du Christ, Arg., 1567, in-8°.

deux. Annales regum et Prophetarum populi judaici et israelitici, Arg., 1572, in-4°. — Citation de Lelong, qui ajoute que l'ouvrage est en allemand. D'après Iselin la première édition. Publié et réimprimé à Strasbourg en 1586. 1592 à Francfort.

III J. Sturmii Antipappis répond à deux objections : Sur la charité et la condamnation du christianisme, la seconde : Sur la concorde et la confession de l'Église argentine, Tüb., 1580, in-4°

4. La quatrième partie de la défense vient très tôt pour l'Église d'Auguste. Confession et Concordice, Tüb., 1581, in-4°.

V. Avertissement de l'Église de Strasbourg concernant la confession et la concorde, Tüb., 1581, in-4°.

6. Histoire en miniature. Eccles, Sur les conversions des nations, les persécutions de l'Église, les hérésies et les synodes, Arg., 1584 ; 2e édition, 1596, in-8°.-- Cette histoire, qui ne s'étend que jusqu'au VIIe siècle , est successivement plus grande et meilleure que le milieu du XVIIe, depuis ledit. Wittenberg, 1612, in-12.

Sept. De la Monarchie ou IV Suprême Empire, Arg., 1586, in-4°.

八。 Historia biblica in libris Chroniclerum, Samuelis et Regum conciliandis, Arg., 1586, in-4°. - Cité par Lelong, qui dit qu'il a été publié en allemand.

Neuf. Rapport sur l'interprétation de Zweybrick de Cat echismi, Tüb., 1588, in-4°.

10. Commentaires. confesser. Août et les mêmes excuses, franc. .1589.4°.

11. Parallèlement aux Confessions d'Auguste et d'Augustin, FF. .1591.4°.

douze. Premiers articles de la Confession d'Auguste et de la formule Concord

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dans les thèses digesti, Arg., 1591, in-4°。

Treize Controverses Concernant le Credo d'Auguste et la Formule de Concorde, Arg., 1591, in-4°.

quatorze. Description de la Vieille Germanie, Arg., 1591, in-8°.

quinze. funere C. Ranzovii, Strasb, sermon funèbre de 1591.

XVI Sermons sur l'office, les vertus et les élections des évêques chrétiens, Strasb., 1592, in-4°.

17 Scholioe sur Jérémie, Ézéchiel, Daniel et les petits prophètes, Francof., 1593, in-fol.

18 Selon l'index et le témoignage de Rob, il y a maintenant une contradiction chez les docteurs de l'Église de Rome. Bellarmin, Arg., 1597, in-4°.

19 Index expurgatorius publié par F. Junius, et son test et celui de J. Pappi at., Arg., 1599, in-12,

20 questions sur l'Église catholique, Arg., 1600, in-4°.

XXI suvoôiy.dv, ou livret de la conférence, contient de brefs résumés de toutes les sessions, en grec. et latitude, édition et notes par J. Pappi : Dav. Chytroe Catalogus conciliarum, Arg., 1601, in -4°. — Comprendre les synodes orthodoxes et les hérétiques de Photius.

vingt-deux. Ouvrage sur le cadavre de Gebhard zu Cologne, électeur de Cologne, 1601, in-°.

Afficher 23. De la discrimination contre les péchés contre nature et mesquins, Arg., 1602, in-4°.

24 Sermons sur les Evangiles, Arg., Parties I et II, 1603 ; partie III, 1607, in-8°.

25 suspects. D'après l'autorité biblique, Arg., 1605, in-4°.

Vingt-six. Interprétation du septième psaume de confession de David, Strasb., 1608, in-8°.

Vingt sept. Contrez donc les faux rapports contre Strasbourg. exister. En 1598, l'ordre ecclésiastique fut amené à Zweybrücken. Imprimé 1605, Strasb., 1611, XXVIII. Parva Biblia, seu Synopsis biblica, summam totius S. Scripturoe V. et N. T. continens, Arg., 1615 ; 1620, in-12 ; Rostock, 1627, in-12 ; Haffin, 1630, in-12 ; trad. et tout . , Wittenb., 1648, in-12.

29 Assomptions de la doctrine chrétienne, ou institutions religieuses chrétiennes d'après quelques textes, Arg., 1619, in-12.

30 Documents contre le Concile de Trente.

Dupin cite également dans sa bibliothèque des écrivains romains indépendants - mais quelle confiance peut ajouter le témoignage isolé de cet auteur généralement imprécis ? - Canon Law Commentary Review Conference, commandée par Pie V et commandée par Grégoire XIII (Strasbe). 1880 ; - Sermon sur le garçon. LII et LIII d'Isaiah, Strasb., 1607; - Prêcher

Je suis Cole. XV, Francf., 1615; — Deux questions sur la charité chrétienne, Strasb., 1578 ; — Sur le libre arbitre, Strasb., 1582.

PAPUS, dit Olivier et La Rouvière, prêtre du désert, est né à Bergerac et exécuté à Montpellier. Après la révocation de l'Edit de Nantes, Papus réussit à traverser la mer vers les Pays-Bas. Là, en 1687, il rencontre Vivins, dont l'enthousiasme est attisé par les paroles passionnées du prophète, et décide de rentrer avec lui en France. Selon la Cour (Dame n° 59), tout d'abord, il avait le don de la prière et savait s'adresser aux gens avec les remontrances les plus touchantes et touchantes. Pendant deux ans, il a exercé ses fonctions dangereuses, le 7 février. En 1695, il quitta la maison de la jeune fille à Paupes, où il avait prié pour cinq ou six personnes, et fut capturé et conduit au château de Montpellier. Ses geôliers ont d'abord été gentils avec lui, et ils auraient pu éventuellement le relâcher s'il n'y avait pas eu la découverte de deux lettres concernant sa propriété, l'une de son père et l'autre du missionnaire La Jeunesse. Condamné à mort après des peines ordinaires et extraordinaires, il les endura avec un courage héroïque ; sa fermeté n'est pas cachée un instant.

Il marche à la mort en chantant des hymnes et rejette avec colère les supplications du prêtre catholique

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Cela l'incite à racheter sa vie en l'abandonnant. Le bourreau l'a étranglé comme ordonné avant de lui briser les membres. Le 8 mars 1695, le martyr rendit son âme à Dieu et son corps fut enseveli dans le fossé du château ; mais sous le couvert de la nuit, des protestants le prirent et l'enterrèrent ailleurs.

Nous avons rencontré le nom de Papus à plusieurs reprises, mais aucun ne se distingue par sa durabilité. Ainsi, en octobre 1685, Jean de Papus, seigneur du Grossignal du Périgord, et sa femme Jeanne Sorbier (arch M. 671) retiennent une pension de 300 £. (ibid. E. 3383); finalement un jeune de 26 ans, Isaac Papus, fut arrêté près de Sarlat alors qu'il partait avec 42 autres royaumes protestants, lui aussi converti pour échapper aux tortures auxquelles il avait été condamné (ibid. TT .242). Il semble que ses compagnons, presque tous dans la fleur de l'âge, aient emboîté le pas. PARDAILLAN (FRANÇOIS-JEANCHARLES DE), Baron de Pardailan et Comte de PANJAS, Conseiller Privé, Ministre de la Cour, Capitaine des Cinquante Soldats, Commandeur de la Légion de Guienne, Gouverneur d'Armagnac et Roi de l'Ordre des Chevaliers. Mérite-t-il tous ces honneurs pour son service honorable ? Il est difficile de s'en convaincre si l'on s'en tient à ce que l'historien raconte de sa vie. En effet, trois frères de la famille Ségur, également du nom de Pardaillan, ont servi sous la bannière huguenote presque en même temps que lui, ce qui rend presque impossible de les distinguer. Pourtant tout porte à croire que Pardaillan-Panjas n'a pas pris les armes pour défendre la cause protestante, ou plutôt les intérêts d'Henri de Navarre,

Ce n'est qu'après son mariage avec Marguerite de Cerf, gouvernante de Catherine de Navarre, ou Jeanne du Montceau de Tignonville, fille de Cerva. La jeune Tignonville était elle-même la femme de chambre de la princesse. On sait qu'Henri de Navarre tenta en vain de la séduire. "Elle était indestructible jusqu'à son mariage", lit-on dans "Les Confessions de Sancy". Le mariage eut lieu en 1581, et ce n'est qu'en 1587 que Pardaillan-Panjas (que Mornay citait dès 1583 parmi les chefs huguenots) apparut parmi les protestants de Coutras, précisé assez clairement pour ne pas le confondre. avec le même nom. En 1588, il participe à la reconquête de Marans, commandant des arquebuses montées avec Jean Robert La Limaille. En 1611, la Basse-Guienne l'envoya au conseil de Saumur, la dernière fois que l'on voit son nom. Ses enfants furent : 1° HENRI, né à Pau le 28 mars 1582, baptisé par le roi de Navarre et sa sœur Catherine, décédée célibataire à Paris ; - 2° LOUIS, né à Nérac le 6 juin 1585, qui était son parrain le prince Condé et sa grand-mère était la baronne de Tignonville, décédée à Paris le 14 octobre 1607 et inhumée au cimetière des SS. Père; — 3° HENRI, né le 5 octobre 1587 à Navarreins, mort jeune à Blancastel ; — 4° HENRIETTE, née le 27 mars 1590, demoiselle d'honneur de la princesse Catherine, décédée le 27 février à Paris. Enterré dans les SS en 1609. Père; — 5° CATHERINE, née le 12 avril 1592, épouse Gédéon d'Astarac puis, en secondes noces, Jean de Baudéan ; — 6° JEANNE, née en 1599 à La Fortelle en Brie . t PARDIEU (FRANÇOIS DE), baron Boudeville, fils de Nicolas de Pardieu, et d'Anne de Cleré, chevaliers du Roi, après avoir été protestants, on ne peut dire quand, en 1588 durent se réfugier à Dieppe, et sieurs de Longueil, Ravelot , Soyer-d'Intra-

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ville et Rufosse, ce dernier tué en combattant les confédérés l'année suivante. Selon le Noble Dictionary, Boudwell est décédé le 11 octobre 1590 (1). Il s'est marié deux fois, la première en 1550, avec Marie Le Herre ; la seconde en 1550. La seconde était Jeanne de Pellevé, fille de Charles de Pellevé, sieur de Jouy et d'Hélène Du Fay. Naît également du premier lit le baron CENTURION de Pardieu de Bouderville, qui prête serment dans l'Union à l'assemblée politique de Vendôme et assiste à l'assemblée de Châtelero en 1597 comme représentant de la Normandie. Le centurion de Pardieu était un seigneur commun de la famille royale. Il est tué en duel en 1614 à l'âge de 45 ans avec Judith, fille de Georges de Clermon-d'Amboise, marquis de Gallerandes. ) eut trois enfants, savoir : 1° FRANÇOIS, mort en duel en 1633 ; 2° LÉONOR, baron d'Ecotigny, mort jeune; - et 3e JOURDAINE, qui mourut en 1622 fille.

Parker (AMBROISE), de vader van de moderne chirurgie.

M. Malgaigne a récemment érigé à la mémoire d'Ambroise Paré l'un des plus grands monuments auxquels un érudit puisse aspirer. Ses Travaux édités du Grand Chirurgien laissent peu à désirer (2). Nous bénéficierions de son travail et de ses recherches, nous avons juste besoin d'ajouter quelques détails non pertinents. Paré est né à Laval en 1516 ou 1517 (3). La dernière date est. Dormir en MSC. M. Begin de Metz porte la signature de Paré. Son père était fabricant de boîtes. Il a

(1) Une de ses sœurs, nommée Claude, épousa sir François de Quevermont, sir Rudwell, qui se réfugia à Sedan (voir VI, p. 234).

(2) Il ne fait aucun doute que M. Malgaigne n'a pas donné suite à son projet initial "de rappeler les principales conclusions de Paré, de les rapporter à la doctrine de la domination, et la seule manière, à ses yeux, de bien comprendre son importance ; de dire quels obstacles ils ont dû surmonter, et combien de temps et d'efforts il a fallu pour pénétrer la pratique générale. »

(3) Selon la tradition locale, "Ambrosius

Plusieurs frères, nous n'avons aucune information à leur sujet. Sa vocation l'amène à étudier la chirurgie : après quelques années d'études en province, peut-être sous la tutelle de son frère Jean, chirurgien à Vitré, Paré vient à Paris et a l'honneur de séjourner à l'Hôtel-Dieu, probablement assistant chirurgien. « Il faut savoir, écrivait-il, que pendant les trois années où j'ai vécu à l'Hostel-Dieu de Paris, où j'avais les moyens de voir et de comprendre tous les effets possibles (en tenant généralement compte de la diversité des patients qui s'y trouvaient) sur le corps humain Quelque chose qui provoque le changement et la maladie : apprendre ensemble tout ce qui peut être dit et réfléchi sur l'anatomie sur d'innombrables cadavres, et quelque chose que j'ai souvent très largement exposé et rendu public à l'École de médecine de Paris.". Vers 1536, Paré devient coiffeur. La même année, il rejoint l'armée piémontaise sous les ordres du général d'infanterie de Montejan, chirurgien hautement qualifié compte tenu de sa jeunesse. Le destin était en sa faveur. Il nous a lui-même raconté sa première tentative pour lui ouvrir la porte de la gloire. Encore débutant dans sa technique et méfiant envers lui-même, il a attendu que d'autres chirurgiens, ses confrères, travaillent leurs mains pour les accommoder. En effet, apprend-il de Jean de Vigo, « les répertoires faits par le feu sont vénéneux à cause de la poudre : [il] ordonna de les saisir avec de l'huile de sureau bouillante, dans laquelle on mélangeait le petit thériaque. Mais il est hu Paré

hu Paré est né vers 1509 dans le petit village de Bourg-Hersent, près de Laval, dans la dépendance du manoir du comte de Laval, et a vécu dans la famille du seigneur, dont le père était à l'origine garçon barbier » (Conférence Dr Hubert, secrétaire de la commission pour l'érection du monument à Ambroise Paré Laval).

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Hand, il détestait utiliser un tel traitement héroïque. Mais en donnant l'exemple, « il a trouvé le courage de le faire comme tout le monde. Heureusement, son pétrole s'est épuisé. Ne pouvant rien obtenir, il s'est rattrapé avec une pommade apaisante au mieux de ses capacités. Sa conscience aurait été à l'aise Il n'avait rien à se reprocher. Il eut cependant une nuit blanche. Il se leva très intelligemment, et courut en tremblant à l'ambulance ; Déjà empoisonné. « Mais, ô prodige ! Ô merveille ! Ô ignorance de la science ! Il lui semblait que ceux qu'il allait mourir allaient bien, et ceux qu'il espérait retrouver étaient « fiévreux, leurs douleurs étaient atroces et des tumeurs autour des joues ». Ce fut un éclair de lumière pour lui. « Alors il résolut de ne plus jamais brûler les pauvres blessés d'une manière aussi vicieuse avec une arquebuse. » La coïncidence nous le dit si souvent ; mais en l'occurrence, comme le dit M. Malgaigne, "c'est cette rapidité et cette perspicacité, c'est cette détermination audacieuse qui a fait de lui, lui, à la fois un jeune homme sans nom d'autorité et d'autorité, sans parler de ceux qui n'avaient pas de littérature et les études philosophiques ont, pour admettre, pointer et opposer une doctrine généralement admise et acceptée. Appuyée par la plus haute réputation chirurgicale de l'époque. " D'autres se contenteront d'être traités selon les règles et laisseront le reste de leur conscience sous le parapluie de l'Académie! Le premier pas, sans doute le plus difficile, a été franchi ; il reste à établir un salaire raisonnable. Mais ici, Paré, en avance sur son siècle, est de nouveau en difficulté.A Turin, il y a un chirurgien connu pour soigner les blessures par balle.Paré convoite ses baumes;

Mais c'est un secret bien gardé. Pendant deux ans, il a courtisé le chirurgien pour gagner ses faveurs. Au final, il a réussi "avec des cadeaux et des cadeaux". Ce merveilleux baume est obtenu en « faisant bouillir des chiots nouveau-nés avec de l'huile de lys et de vers de terre préparée avec de la térébenthine vénitienne ». Qu'a-t-il fait alors ? L'a-t-il gardé secret pour lui-même ? Non, l'amour des humanités et des sciences était son propre dieu Plutus. Certes, il avait promis le secret, mais c'était une ruse de guerre et soi-disant un honnête mensonge, "parce que, dit-il, de tels secrets ne peuvent être enfouis sous terre". hommes vertueux de son siècle, cette trahison n'a fait qu'enrichir l'industrie pharmaceutique d'huile de chiot, ce qu'il a lui-même avoué il n'y a pas si longtemps. L'inefficacité du pétrole. Lors de la première campagne, Paré a eu l'occasion de faire de nombreuses observations. "Si quatre personnes sont blessées", a-t-il dit, "j'ai toujours trois personnes. Ça me va. à la fin. Son Lord Marshal m'envoyait parfois d'un côté et parfois de l'autre, ce qui me rappelait les signaleurs qui avait combattu dans d'autres villes ainsi qu'à Turin, donc je traversais toujours les champs d'un côté et de l'autre." Dans les cas graves, après concertation, il est décidé "de procéder à une opération grave, qui sera réalisée par Ambroise Paré lui-même. " Les gens les plus capables l'admirent " parce qu'il est si habile dans les opérations. Cette main habile, ajoutée au traitement-

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Les nouvelles choses qu'il a introduites l'ont fait aimer des soldats et des chefs. Sa notoriété grandit de jour en jour. Pourtant, il ne se contente pas de son succès. Dans sa piété, il attribuait tous les mérites à Dieu. On sait que l'adage revenait sous sa plume à chaque nouvelle histoire d'un heureux guéri : je le pense, défenseur de Dieu. Le maréchal de Montejan mourut en 1539, et son successeur, le maréchal Annibo, "aurait eu l'honneur de Paré l'inviter à rester avec lui", dit Jean "il l'aurait traité aussi bien que le maréchal de Montejan, sinon plus ". Mais il rejeta sa proposition et retourna à Paris avec la veuve du maréchal. En 1541, il épouse Jeanne Masselin (1). Lorsque la guerre reprend, il se libère des bras de sa jeune femme et est de nouveau exposé aux dangers du camp de concentration. Il est attaché au Vicomte de Rohan. Après chaque campagne, il revient à Paris pour se reposer. Les rumeurs de son succès ont éveillé la curiosité de Silvius, "ses cours ont attiré un public plus large que Furnell lui-même", a déclaré M. Malgaigne, qui a invité le jeune chirurgien à dîner, et il a écouté avec une grande attention les observations et les expériences sur lesquelles Paré se concentrait. fonda sa théorie sur les blessures à l'arquebuse et fut stupéfait

(1) M. Malgaigne, qui ne connaît pas son nom, est la fille d'un cireur à la Chancellerie française. Voici les noms qu'elle donna aux enfants de Paré, ainsi qu'à leurs alliés : 1° Jeanne, épousa Claude Viart, chirurgien assermenté à Paris, puis épousa une seconde fois, le 11 janvier 1588, le greffier du lieutenant civil- membre François Forest à Châtelet, Paris; —— La seconde Anne s'est mariée le 8 juillet. 1596, à Henri Simon, conseiller du roi, directeur financier de la maison de Bourbon ; — 5° François, baptisé. 4 juillet 1545 : parrain François de Villemousseux, médecin, Louis Drouat, barbier ; marraine Susanne de Piguier; - 4° Isaac, baptisé. 11 août 1559 : parrain Antoine Masselin, trésorier, Nicole Lambert, chirurgienne. Commande. Du roi; la marraine Anne Du Tillet, épouse d'Estienne Lallemant, conseiller du roi et maître des requêtes ; décédé le 6 avril 1560; - V Catherine, baptisée. 50 août 1560 décédé le 21 septembre 1616 ; son mariage

Avec toute son affection, il le pria de le mettre par écrit et de le communiquer au public. Paley a suivi les conseils à la hâte. Son premier traité est publié en 1545. La même année, il participe au siège de Boulogne. Mais il ne fait aucun doute qu'il a tort s'il est fier du merveilleux remède qui a sauvé la vie de Duke De Geese. Personne ne veut s'en souvenir plus que lui, et il ne le laisse pas non plus aux romanciers. M. Malgaigne prend très au sérieux la fantaisie de Sandras de Courtilz, il n'est pas historien. Pendant le reste des années suivantes, Paré les utilisa pour des dissections et nota ses observations dans un livret. « Je ne présumerai pas, dit-il dans la préface, que j'ai lu Galien par-* Jant grec ou latin : les deux sont fixes ; mais ne cache jamais que je le sais par l'interprétation française de monsieur mais- Au document de Galien ci-dessus. tre Jehan Canape, recteur de la faculté de médecine qui habite à Lyon. Je vous assure que l'apprenti n'a jamais voulu voler l'honneur de son maître, et je déclare maintenant que nous lui sommes tous très reconnaissants : de s'être transformé en

Avec François Rousselet vérificateur général de la reine de Navarre, fils de Claude Rousselet, président de l'École de médecine de Paris en 1577, ils se marient en 1581 et eurent plusieurs enfants : Nicolas, baptisé. 5 octobre 1588 ; Charles le 4 janvier 1590 ; Étienne 13 août 1594 ; Marguerite le 23 janvier 1596 ; Katherine le 22 juillet. 1598 ; Denis, né le 14 octobre 1601 ; Henri, baptisé. Le 14 mars 1605. Enfin, le 29 septembre 1605, Catherine Paré épouse le conseiller du roi, Claude Hedelyn, et on ne sait pas avec qui elle s'est mariée. Nous sommes redevables à M. Charles Read d'avoir eu la gentillesse d'obtenir ces informations auprès du Registre de l'Église de Saint-André d'Arc. Ajoutons, pour les lecteurs qui aiment les petits détails, Paré habite la rue de l'Arondelle à Hirondelle, qui débouche sur la place du Pont Saint-Michel récemment partiellement démolie.

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Francoy fournit plusieurs livres beaux et nécessaires à notre consommation artistique : c'est-à-dire des livres qui nous rendent familiers et intimes, et qui nous étaient auparavant inaccessibles, non sans grande perte publique. Lorsque vous sentirez votre force, vous n'aurez pas peur d'admettre où se situent vos faiblesses. Le grand succès de son traité des blessures à l'arquebuse l'amène à en publier une nouvelle édition, qu'il dédie au roi sur les conseils de son protecteur, le vicomte de Rohan. C'est le premier pas vers la faveur royale. Son service ne s'arrête pas à lui en donner un accès complet. Tel était le but de toute ambition dans ce siècle malheureux où seuls les princes étaient favorisés. La double persécution des hérétiques venait de préparer les bons catholiques à l'idée de l'alliance d'Henri avec les princes protestants allemands. De plus, il fallait lui pardonner de ne pas avoir de dirigeants de l'Église à ses côtés. Depuis que Charles Quint l'a prise de gré ou de force, ils ont défilé sous la même bannière. Henry a cherché l'équilibre en s'unissant aux Turcs. Ainsi tout se passe bien dans tous les mondes possibles, et les orthodoxes n'ont rien à perdre, seuls les réformés français en ont fait les frais. La campagne commença au printemps 1552 et fut un succès rapide et facile. Parr a suivi l'armée. On dit qu'il possède les qualités les plus fines de l'humanité. Un soldat de la compagnie de M. de Rohan a été surpris pendant le vol et a été grièvement blessé. En plus de sept coups d'épée à la tête, dont le moindre a pénétré la deuxième surface du crâne, il a également eu quatre coups de poignard au bras et à l'épaule droite, qui ont coupé plus de la moitié de l'omoplate. Il était gravement malade et la fête était sur le point de partir, et ils ont creusé un trou pour le jeter, quand Paley lui a demandé "avec pitié" de l'aider à le panser. ce qu'il exige de lui

Avec sa permission, il l'a placé dans un chariot sur un lit allongé et a agi lui-même comme médecin, apothicaire, chirurgien et cuisinier. Lui, jusqu'à la fin de la cure, c'est Dieu le gardien. En remerciement : "Les soldats de la compagnie de M. de Rohan, premier quart, lui ont donné chacun une bouée de sauvetage et ont donné aux archers un demi-sauvetage." » 1552 Ce mouvement en 1990 est particulièrement marqué dans la vie de Paré. C'est lors du siège de Danvilliers, en cas d'amputation, qu'il abandonna pour la première fois le cautère, alors en usage, au lieu de la ligature artérielle. "La découverte de la ligature artérielle comme moyen d'arrêt des hémorragies était, de l'avis du Baron Richard Lang (Galerie française, 1) à elle seule, suffisante pour immortaliser le nom de l'auteur et le placer au premier rang dans le monde de l'art Bienfaiteur de l'Humanité Il est allé pour dire que jusqu'à l'époque d'Ambroise Paré, les chirurgiens ne connaissaient aucune méthode de contrôle du flux sanguin autre que la cautérisation de la zone lésée, une procédure à la fois précaire et cruelle et mortelle pour la plupart des personnes opérées. Cependant, des instructions vagues et générales au traitement avec une myriade de succès. Il reste encore un long chemin à parcourir avant qu'une pratique raisonnable éprouvée ne soit possible.

Après la campagne de Luxembourg, Paley revient à Paris. Quand Antoine de Bourbon lui demande de le suivre en Picardie, il rentre de justesse. Paré a d'abord tenté de s'excuser "sa femme était malade au lit". Mais le prince n'acceptera pas cette excuse et il répondra qu'"il y a des médecins à Paris qui peuvent la soigner", et de son côté il laisse sa propre famille, qui valait celle de Madame Paré. "Voir son affection pour diriger les siens

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Lui, « Paré n'osait plus lui refuser. Sa pudeur lui procurait de la joie. Après avoir été témoin du travail de l'habile chirurgien, le duc de Vendôme rapporta au roi que Paré avait « fait pour l'essentiel son devoir ». de le servir, donc il l'envoya à Reims pour le voir, ce qu'il fit, et lui ordonna de rester à ses côtés comme chirurgien général, et lui assura qu'« il lui fera du bien. » L'occasion se présenta bientôt de justifier cette faveur. Metz assiégée (20 octobre 1552). Le duc de Guise était en charge de la place. La défense. La détermination des deux camps était la même. Les attaques se poursuivirent sans interruption et les blessés furent nombreux. Cependant, ce ne fut pas faute de soins, mais l'incompétence des chirurgiens ou d'autres raisons. "Nos blessés sont presque tous morts, on pense que les gens sont empoisonnés par la drogue. Dans ce cas, M. De Gans et les princes qui l'accompagnaient ont supplié le roi de bien vouloir leur envoyer Paley avec de nouveaux médicaments. Le roi a accepté. Mais il s'agit de trouver un moyen de l'amener sur la place. Le roi fait écrire à son aide de camp à Verdun, le maréchal Saint-André. Pour quinze cents écus, ils réussirent à gagner un capitaine italien. Ils partirent, le capitaine, notre chirurgien et un domestique. L'entreprise est audacieuse. "Quand nous étions à huit ou dix milles de Metz, dit Paré, nous n'allions que la nuit : près du camp j'ai vu des feux brûler à plus d'un mille autour de la ville, et presque toute la terre était en feu, je ne t sais." Je ne pense pas que nous puissions jamais traverser ces incendies sans être découverts, pendus et étranglés, ou déchiquetés, ou payés une lourde rançon. Honnêtement, j'aimerais rester à Paris,

A cause des dangers évidents que je prévois. Cependant, Dieu les a conduits à leur destination ; à minuit, ils entrèrent dans la ville. Paré y est reçu comme un messie. Princes, seigneurs, capitaines « le reçurent avec une grande joie, l'embrassèrent avec fierté et lui dirent de l'accueillir : et ajoutèrent qu'ils ne craignaient plus la mort. S'ils étaient blessés. Paré en donna dans ses excuses des détails amusants sur ce siège inoubliable » Il raconte ses aventures avec verve et humour gaulois. Lorsque le camp est complètement brisé, Paley dit au revoir à Monsieur de Guis et se rend chez le roi à Paris. Le prince le reçut cordialement et lui donna deux cents écus en plus des cent écus qu'il avait avec lui.

L'année suivante (1553) le roi l'envoya à Hastings. La place fut bientôt encerclée par l'Empire commandé par le duc de Savoie. Il n'y avait aucune préparation pour soutenir le siège. Paré n'est pas à la hauteur. "Je ne peux pas dormir jour et nuit à cause du nombre de blessés, peut-être 200. Les morts sont tellement décomposés, entassés comme du bois de chauffage, pas couverts de terre parce que nous ne le faisons pas. Quand j'entre dans une maison, quand je quand je sortis, les soldats m'attendaient à la porte, pensant aux autres : qui m'aurait, me tenant comme une eucharistie., ne touchant pas le sol, malgré les uns, ne pouvait satisfaire tant de blessés : ajoute que je Le lieu est indéfendable La cour martiale est convoquée, Paley y est convoqué, et il pense comme les autres que pour se rendre rapidement, il aspire à "sortir de cet enfer et de la torture gigantesque" pour autant qu'il sache

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Apprécié et ne voulait pas que sa rançon corresponde; il voulait se déguiser. Il parle innocemment de sa prétention. "De peur d'être connu", dit-il, un soldat m'a donné un vilain justaucorps en lambeaux et en lambeaux, avec une collerette de fourrure soigneusement inspectée et un chapeau laid, et un petit manteau : j'ai utilisé de l'eau pour enlever le col de la chemise. essuyant là où une petite feuille de périlla s'était déposée dessus. J'ai également utilisé une pierre sur mon genou et mon talon, comme si elle avait été portée pendant des siècles : j'ai fait la même chose avec mes chaussures, donc je préférerais être considéré comme un ramoneur que comme un chirurgien royal. « Dans ces étranges habits, Paré alla rendre visite à M. de Martigues mortellement blessé et le pria de vivre avec lui et de le vêtir. Mais le

Le blessé s'empressa d'acquiescer, le mettant presque dans une situation extrêmement embarrassante. Martigues était un excellent prisonnier que le duc de Savoie tenait à garder. masque

Les mesures prises contre lui par Paré représentent des charlatans de bas étage : un médecin et un chirurgien de l'empereur arrivent accompagnés de plusieurs gentilshommes. Pendant un moment, Paley a hésité à être "stupide", mais à la fin l'amour-propre l'a emporté et il a fièrement fait étalage de ses connaissances devant ces messieurs. Ils étaient stupéfaits. Ils donnèrent donc l'opinion la plus favorable du traitement de M. de Martigues par le duc de Savoie. Notre capitaine est décédé deux jours plus tard, tout comme les médecins et les chirurgiens

La suite de l'empereur, accompagnée de nombreux seigneurs et capitaines, vint embaumer le corps. "Le chirurgien de l'Empereur," dit Paley, "venez me voir

Et m'a très gentiment demandé de faire une déclaration liminaire. Paré s'excuse humblement; le chirurgien insiste sur le fait qu'il le fait "parce qu'il l'aime". Paley a estimé qu'il était de sa responsabilité de donner suite au refus. menaça le chirurgien. Finalement, après tant d'insistance, Paré prend le « rasoir », entendant leur montrer qu'il est anatomiste. Le brave Achille vient d'être reconnu. Après l'opération, "le médecin de l'empereur l'a pris à part et lui a dit que s'il voulait rester, il le traiterait bien, lui mettrait un nouveau costume et le laisserait monter à cheval". L'offre est alléchante. Cependant, Paley l'a remercié et lui a dit "il ne veut pas servir des étrangers dans son pays". "Réponse courageuse !" dit-il dans une note. Le chirurgien lui a reproché, disant que c'était sa folie : « S'il était prisonnier comme lui, il servirait le diable pour se libérer. Mais Paley refuse fermement, il ne semble plus complaisant avec le duc de Savoie qui, sur la base des avantages que son médecin lui a annoncés, souhaite qu'il reste à son service et reste avec lui.Promet de le soigner. Ce fut un grand match. Le Prince se fâcha et lui dit d'être envoyé à la galère. Heureusement, le Colonel de Jongleurs présent avait un vieil ulcère de jambe. Un traité fut passé entre les malades. Le Colonel lui assura qu'il libérerait le rançon une fois ses plaies cicatrisées. Quinze jours plus tard, la maladie avait presque disparu. Le colonel a tenu sa promesse. Il a utilisé le klaxon pour escorter Paré jusqu'à Abbeville. Là notre chirurgien prit ses fonctions et se rendit à l'Ofemont pour le chercher le roi. Le prince le reçut « avec joie » et lui donna deux cents écus pour se retirer et rentrer chez lui. Et n'oublions pas qu'après l'arrestation de Hastings, des rumeurs sur la mort de Paley ont circulé, et Henry

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Demandez à Mme Paley de lui écrire une lettre la rassurant qu'il paiera la rançon de son mari. De telles qualités sont trop rares dans la vie d'un souverain pour passer sous silence.

La faculté de Saint-Côme rivalise avec les facultés de médecine, intéressées à trouver quelqu'un d'aussi important que Paré. De plus, il a été honoré d'une réception gratuite pour avoir enfreint les lois et règlements exigeant que les candidats puissent passer l'examen de latin. Il a reçu un baccalauréat le 25 août 1554; le 8 octobre, il a été congédié et le 18 décembre, il a pris la relève en tant que capitaine. Après quelques années de repos, il put poursuivre ses études d'anatomie. En 1555, il obtient le corps de la victime du lieutenant criminel : « Il a disséqué toute la jambe droite, laissant la gauche intacte, alors, dit-il, si je veux faire quelques incisions sur un malade, voyez. Souvenir récent de ces parties m'a donné plus de confiance dans mon propre travail. M. Malgaigne commente : « Les premiers essais d'anatomie chirurgicale sont remarquables. "Après 27 ans, le corps est toujours bien conservé.

Après la mort d'Henri II (1559), Paley conserva son poste de chirurgien général du nouveau roi. À ce stade de sa carrière, il y a eu peu de signes notables. Comme le dit M. Malgaigne, c'est une insulte à la mémoire de François II que de tenter de démentir les rumeurs d'empoisonnement qui circulaient au moment de sa mort, rumeurs qui ont indigné non seulement le monde naturel mais aussi le monde scientifique. Le jeune prince mourut et Paré continua comme chirurgien pour son successeur. Quelque temps plus tard, il a failli mourir dans un accident. Le 4 mai 1561, il rend visite à un malade du village de BonsHommes, près de Paris, accompagné de deux éminents médecins, alors qu'il « veut traverser l'eau et tente de mettre son cheval à l'eau ».

À bord, il lui a donné un coup de pied dans la hanche, et la bête lui a donné un coup de pied si fort qu'elle s'est complètement cassé deux os de la jambe gauche et quatre doigts au-dessus de l'articulation de la cheville. Après avoir reçu ce coup, craignant que le cheval ne le frappe à nouveau, il fit un pas en avant et tomba soudainement au sol, les os brisés sortirent et la chair fut brisée, ses bottes et ses bottes. Ressentir une telle douleur; il est possible de le supporter. Il a personnellement géré le traitement et après trois mois de traitement, il a pu reprendre le travail.

Paley a continué à servir Charles IX pendant la première guerre de religion. Le Prince l'envoya assiéger Rouen (1562). La mortalité y était si élevée « que certains pensaient [les assiégés] empoisonner leurs balles ; ceux à l'intérieur disaient que nous faisions de même ». Selon M. Malgaigne, le siège de Rouen était une opération Paley. Un troisième âge très remarquable dans la carrière du médecin « Auparavant, dit-il, il a détruit les doctrines attribuées aux accidents empoisonnés et par armes à feu ; c'est son huile de chiot. Le peu de résultats qu'il a eu avec l'huile avant Rouen l'a poussé à changer de style ; thérapie. Ce fait, jusqu'alors ignoré de tous les biographes, a pu être signalé par M. Malgaigne dans une note rectificative au début du III° vol. des Œuvres de Paré était notre grand chirurgien de l'époque qui faillit tomber dans le fanatisme catholique à cause de sa religion. Voici comment il a déclaré ce fait dans son rapport (compilation de son travail 1575), l'histoire a été omise dans les éditions ultérieures. "Après la prise de Rouen, je mangeais dans des entreprises où certains me détestaient à cause de la religion : on m'a donné du chou

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Il y a sublimation ou arsenic : dès la première gorgée je ne l'ai pas remarqué ; la deuxième gorgée, j'ai eu très chaud, très chaud, et il y avait beaucoup d'irritation dans la bouche, principalement dans la gorge, et l'odeur d'un bon médicament: et voilà, quand je suis arrivé, j'ai soudainement pris un verre d'eau et j'ai deviné, lavé mon salive, et c'était une quantité appropriée, et se précipita vers la pharmacie voisine : Soudain, j'ai disparu et l'assiette de chou a été jetée par terre. M. Malgaigne convient que l'histoire "semble trancher définitivement la question de savoir si Paré était au moins à un certain moment de sa vie [de 1562 à 1575] un huguenot. Pour nous, nous n'avons pas besoin de cette preuve pour prouver notre conviction; est de quoi parcourir les écrits de Paley. Dans cette âme honnête, pieuse, bienveillante, pleine de foi en Dieu, les palpitations du huguenot se faisaient sentir à chaque instant. Il a utilisé de nombreuses citations bibliques (selon la traduction huguenote) remplit son livre ; le nom d'Isaac qu'il a donné à son fils - autre signe de rejet ! - toutes ces raisons, et bien d'autres, prendraient beaucoup de temps à déduire ici. toutes raisons, toutes pour contraindre les plus mécréants à croire M. Malgaigne pense que vers cette époque, peut-être en récompense de ses services au siège de Rouen, Parey fut nommé chirurgien en chef du roi. Bayonne (1564), « nous y restâmes plus de deux ans, dit-il, et parcourûmes presque tout le royaume ». s'ils remarquent quelque chose de rare dans leur pratique,

Pratiquez, apprenez de nouvelles choses. La peste fait alors rage dans une grande partie de la France. Le malheur l'a frappé lui-même, car il ne s'est pas épargné pour les malades. Il ne fait pas partie de ces médecins prudents qui fuient le danger en cas de pandémie. Ecoutons la voix du chirurgien huguenot face au fléau : il prêche, et le peuple prêchera, et les sermons éloquents des missionnaires. "Concluons donc que les pestes et autres maladies dangereuses témoignent de la colère de Dieu contre le péché, l'idolâtrie et les superstitions qui régnaient sur la terre, puisque même l'écrivain blasphémateur (Hippocrate) était obligé d'admettre que la maladie avait un caractère divin. Mais quand le Seigneur des seigneurs et Créateur de toutes choses utilisera son juste jugement, aucune créature qu'il a créée ne pourra échapper à sa terrible colère : même mon ciel et ma terre trembleront, comme David nous l'a enseigné (Psaume 68, traduit par Th. de Bèze) .

Le ciel est fondu de sueur : la terre tremble de visages terribles.

Comment allons-nous nous en tirer, pauvres âmes tombant comme neige ? Comment pouvons-nous faire face au feu de la colère de Dieu quand nous nous voyons comme du foin et de la paille et que les années s'envolent comme de la fumée ? Apprenons à nous détourner des mauvaises voies pour servir Dieu dans la pureté, et ne suivons pas l'exemple des fous, qui se plaignaient de fièvres et de changements de fièvre, mais refusaient les médicaments qui leur étaient offerts pour les aider à guérir. Guérit la cause de la maladie. - "Voilà," continua-t-il, "sont les premières et principales considérations que tout chrétien doit connaître dans la recherche de la cause divine de la peste, et les préparatifs à faire pour la guérir." d'ignorer les remèdes approuvés par le médecin.

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Ancien et moderne : Bien que cette maladie soit transmise à l'homme par la volonté de Dieu, si par sa volonté divine il nous accorde les mêmes ressources et l'aide de sa part pour les utiliser comme instruments de sa gloire, nous chercherons des remèdes à nos maux, jusque dans ses créatures, qui le dotaient de certaines qualités et vertus pour soulager les pauvres malades : et voulaient que nous usions des causes secondaires et naturelles, comme instruments de sa bénédiction : de peur que nous ne mécontentions et méprisions sa bonté. La fonction médicale, selon lui, était un travail apostolique sacré. Rappelez-vous, dit-il aux jeunes chirurgiens, que vous êtes appelés par Dieu à cette profession, et de parler avec un franc courage et sans crainte, croyant que Dieu nous protégera et prendra nos vies quand il lui plaira. Cependant, il a ajouté : "Nous ne devons pas ignorer et rabaisser les agents d'embaumement, sinon nous serons accusés d'être ingrats, car Dieu nous les a donnés et tout ce que nous faisons est pour le bien de l'humanité". de Catherine de Médicis, Paré publie ce traité sur la peste à son retour à Paris. M. Malgaigne, prévoyant d'éventuelles objections à l'incompétence des chirurgiens en matière purement médicale, y répond en citant les circonstances de sa vie. «Paré, dit-il, a écrit ce qu'il a vu, et ce qu'il a vu était meilleur que la plupart des médecins de l'époque, et la lecture de son travail n'est fatigante que parce qu'il venait de Paris. Exposés théoriques dégoûtants des cours à l'académie. avait beaucoup de respect pour ses supérieurs. Passage peu flatteur de son livre sur l'antimoine, drogue censurée par les écoles. Il l'a mis au rebut dans la deuxième édition, se contentant de dire qu'il y en a qui prônent ce remède, mais ici il s'abstient car

Les messieurs de l'académie l'ont réprimandé. Il est toujours prêt à faire ces petites concessions au nom de la paix. Même dans ses répliques aux jurons, il fait preuve de modération : une exception presque unique dans ce siècle !

La guerre civile a recommencé. Après la bataille de Montcontur, le roi envoya Paley au comte de Mansfield, qui fut grièvement blessé, et Paley eut l'honneur de le secourir. Cette cure le rendit célèbre en Flandre. Le frère cadet du duc d'Ascot, le marquis d'Avray, blessé au genou depuis des mois, a demandé au roi de lui prêter son premier chirurgien. Avec la permission du roi, Paley se rendit au château d'Alfred, à un mille et demi de Mons. Le cas est presque désespéré. Mais « Dieu et la nature font parfois des choses que médecins et chirurgiens pensent impossibles. Après deux mois de traitement, Paré a remis son patient sur pied. Le marquis était aimé à la campagne. A Mons, Bruxelles, Maré Riens et Anvers, Paley reçut les plus vifs applaudissements. « Dans les temps modernes, dit M. Malgaigne, jamais, pas même dans la meilleure antiquité, un médecin ou un chirurgien n'a été l'objet d'un tel triomphe ; et c'est une vie d'ancien coiffeur de dur labeur, d'intégrité et de brio qui l'a un jour rendu digne de l'accueil jusqu'alors réservé aux grands capitaines de vaisseau et aux monarques ! »

Nous sommes arrivés à Saint-Barthélemy. Signalons d'abord l'autorité de l'histoire. Brantom, dans son discours de Charles IX, raconta que pendant le carnage le Prince « pleura sans cesse : tué, assassiné, n'essaya jamais de sauver que Maître Ambrose Paley, son premier chirurgien et le premier de la chrétienté : il fut envoyé se lever le soir dans sa chambre et sa garde-robe, lui a ordonné de ne pas bouger et a dit que le seul qui pouvait faire quoi que ce soit était raisonnable

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De cette façon, un petit monde a été massacré, et il n'a pas été poussé à convertir sa religion comme sa nourrice. Ailleurs, dans son discours sur l'amiral de Collini, il rapporte que « l'amiral était grandement aidé par le médecin et chirurgien du roi dans ses blessures, et même par un grand caractère, son premier chirurgien, Ambrose Paley, était très huguenot ».

D'autre part, on lit dans les Économies royales de Sully : « De tous ceux qui sont entrés en contact avec ce prince, aucun n'a joué un si grand rôle dans sa confiance qu'Ambroise Paré. Cet homme, seul son chirurgien Le Docteur, pourtant huguenot, le connaissait si bien que le jour du massacre le Prince lui dit que c'était à cette époque que tout le monde était devenu catholique, ce à quoi Paré lui répondit sans surprise : Dieu bénissez-vous, Votre Majesté, je crois que vous vous souvenez que vous m'avez promis de ne jamais m'ordonner de faire quatre choses, à savoir, retourner dans le ventre de ma mère. , vous vous retrouvez dans une journée de lutte, quittez votre service et allez à la messe. Le roi le prit à part et déversa sur lui ses douleurs. Ambrosius, lui dit-il, je ne sais ce qui remue mon corps et mon esprit comme une fièvre. Il me semblait qu'à tout moment, éveillés ou endormis, ces cadavres massacrés m'apparaissaient avec leurs visages laids, couverts de sang. J'aurais aimé qu'on n'ait pas compté les imbéciles et les innocents. L'ordre d'arrêter le massacre, émis au cours des jours suivants, était le résultat de cette conversation. »

Voici deux témoignages très précis : M. Malgaigne se trompe en les associant au témoignage de Sandras de Courtilz, auteur d'une fiction historique écrite au moins cent ans plus tard, je ne sais pourquoi. Si Brantom et Sally pouvaient connaître la vérité, et si oui, seraient-ils influencés par une sorte de passion

Le portez-vous pour vous couvrir ? L'un était catholique, catholique tiède pourtant, quoique abbé louable, l'autre protestant, protestant sincère sans doute, mais sans zèle. L'un était gentilhomme de la cour de Charles IX et associé à tous ceux qui appartenaient à la cour, l'autre, encore adolescent à Saint-Barthélemy, était devenu le manoir du domestique d'Henri de Navarre. Il accompagna le prince dans sa fuite et, comme le fidèle Achale, ne le quitta jamais. Par conséquent, personne ne connaît la vérité mieux qu'eux. Interroger, c'est nier l'histoire. La plupart des faits de nos annales sont admis par des témoignages moins convaincants. Alors M. Malgaigne a raison lorsqu'il dit qu'il tente le presque impossible. Nous sommes heureux de répondre à ses objections, qui ont peu de poids ; mais lorsqu'il admet enfin, au moins en partie, qu'il s'est trompé (1) - nous sommes heureux de constater qu'il est motivé par des erreurs introduites par pur amour, ses penchants philosophiques sont notre garantie, nous ne nous arrêterons pas là. Il faudra juste approfondir la valeur de ses dernières objections qui, je pense, n'auront plus de sens.

Le 4 novembre 1573, Paré perd sa femme, Jeanne Masselin ou Mazelin. On a vu son père avoir plusieurs enfants avant lui, dont trois filles, JEANNE, ANNE et CATHERINE, dont les deux dernières organisent de grandes fêtes. On ne sait pas si le fils François a vécu assez longtemps pour continuer la lignée (2)

(1) Il est dommage que cette correction ait été perdue dans la préface ajoutée à la partie 3 ; les plus courageux auront du mal à aller aussi loin. On voit aussi M. Pariset, l'un des Lumières de la science, s'exprimer au nom de l'Académie des sciences. La Médecine Royale a exigé une première impression de M. Margaigne lors de l'inauguration de la statue de Paré à Laval. Beaucoup d'autres feront de même et cette erreur apparaîtra.

(2) "Je ne peux pas me taire sans injustice", a déclaré M. Hubert (cité dans un discours), mais une famille Paré,

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D'après M. Malgaigne, Paré se serait remarié la même année, 1573, avec Jacqueline Rousselet, fille d'un commun chevalier en ron. Mais céder est impossible. Il a dû renoncer à au moins un an de deuil. D'après nos informations précises, le mariage n'est pas inscrit au registre de l'église Saint-André d'Ax et nous ne pouvons pas préciser de date. Si l'on en croit la lettre de Monsieur E. Begin à Monsieur Malgaigne, il y eut avant 1575 deux filles de ce mariage dont nous ignorons les noms. Signalons également qu'il serait étrange que ces deux naissances ne soient pas inscrites au registre paroissial. Rappelons également que Paley devait être dans la soixantaine à l'époque. Il ne fait aucun doute qu'il existe une certaine confusion sur l'information, ce qui peut jeter le doute sur l'authenticité des notes que possède M. Begin.

Le grand chirurgien ne s'est pas reposé sur ses lauriers. Les intérêts scientifiques, c'est-à-dire les intérêts humains, le fascinaient plus que sa propre gloire. Notre notice bibliographique annoncera ses différentes publications

La publication à Laval depuis 1740, dont les descendants prirent Ambroise pour nom commun, mais ne peut aujourd'hui établir une paternité plus directe, est un exemple de capitalisation et de taxes de gabelle sous les anciens rois, de notre grand médecin chirurgien. Une note disait plus tard : "À un moment donné, la Commission espérait divulguer des informations inédites sur la famille d'Ambroise Paley et les premières années de sa vie ; la Commission a trouvé Sir Paley, un ferblantier à Amsterdam, qui a déclaré qu'Ambroise était un descendant direct de Paré et propriétaire de tous les registres de famille, mais comme il a refusé de faire une recherche sans prépaiement, nous ne croyons pas pouvoir prévoir des frais d'abonnement, etc... Nous ne pouvons pas nous permettre de descendre à ce niveau. 1804, Napoléon charge le professeur Lassus de rechercher pour les descendants des Ambroise Parc à Laval, et il voulut les honorer de sa faveur ; mais ces études semblent encore infructueuses.- Régence Charles Paré à Sedan en 1650 et la famille protestante du même nom à La Rochelle en 1679 (Arch . Tr. 316).

lion. En 1575, la première édition de son œuvre est publiée. Il a été conseiller du roi et premier chirurgien. Après la mort de Charles IX, Henri III l'employa même en ajoutant les titres de serviteur général et de conseiller à son titre de chirurgien-chef(1). « De l'avis de M. Malgaigne, l'œuvre de Paré a un si grand mérite qu'elle paraît ponctuellement et répond aux besoins de l'époque ; étant donné la manière dont elle a été conçue et à cause du grand prestige de l'auteur, elle devrait être sienne, et pour sa apparence Voici, le codex de chirurgie - jamais depuis les livres de Guy de Chauriac un monument d'une telle beauté et d'une telle taille n'a été apporté uniquement au bloc opératoire Ancien et moderne, s'il pouvait seulement le découvrir Et ce qu'il a lu, Paley les a tous présentés, trier soigneusement les théories, les méthodes, les processus et ajouter les résultats de sa longue expérience sur un éventail de questions." Ce chirurgien se place dans une position si élevée. Le travail a suscité le mécontentement de l'Académie. L'auteur a été accusé d'avoir violé la liberté de soulever des questions cela ne relevait pas de ses attributions, l'affaire fut même portée devant le parlement, mais soit l'Académie comprit après certaines de ses prétentions ridicules, soit plus vraisemblablement. publié. L'un des plus grands griefs de l'académie était que l'œuvre était écrite en langue vernaculaire. Quel crime odieux om com (1)

com(1) Roi d'un État, Paré en devient le premier chirurgien en 1587 avec un salaire de 666 £. 12 étages. Sur la même liste figurent deux autres chirurgiens, Isaac Bruns(?) et Ismaël Lambert [probablement le fils de Nicole Lambert, chir. Commande. roi en 1559], M. Malgaigne, qui ne connaissait pas la petite faiblesse de nos ancêtres les huguenots, parce qu'il les croyait juifs, s'étonnait de les voir en si bonne compagnie. M. Malgaigne avait bien tort de penser qu'il était impossible d'admettre des protestants au service d'Henri III. Nous ne lui donnerons qu'un exemple : Palissy a-t-il jamais caché sa religion ? Les médecins et les financiers en particulier ont toujours joui d'un certain privilège de tolérance, et nos monarques, même les plus fanatiques,

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Tiré des gens qui parlent aux gens! La médecine est méprisée. "Cela me semble tout le contraire", a répondu Paré, car ce que j'en fais, c'est plutôt le renforcer et le respecter; - de plus, je suis français et je sais très bien que les livres de chirurgie écrits par des Grecs, des Latins et des Arabes sont très peu traduits dans notre langue, c'est-à-dire la langue d'innombrables chirurgiens, dont la plupart n'ont pas appris cette science vulgaire, en écoutant le médecin qui le soigne et le traduit en français, on voit un chirurgien latin, il y a mille Français ou plus qui pratiquent la chirurgie : je ne veux pas non plus écrire là-dessus dans une autre langue vulgaire que Notre Nation, pas pour un de ces curieux, être des gens trop superstitieux qui veulent conspirer les arts et les placer sous les lois d'une langue particulière. des messieurs de l'académie, Paré, qui a sauvé l'opération de la relégation et l'a remplacée par sa sœur, est insupportable. visage de médecin sérieux, il était convaincu que la chirurgie transcende la médecine interne. N'est-ce pas le comble de la brutalité ? Mais ne vous inquiétez pas pour les athlètes forts. Il s'est réformé et s'est humilié; il avait le sens de ses propres droits et de son pouvoir. Écoutons-le et admirons cette âme généreuse : « L'homme n'est pas seulement pour lui-même, mais pour son propre bien, que la nature lui a accordé. Il avait un instinct et une inclination naturelle à aimer son prochain, et à travers lui à aimer, à aidez-le dans ses affaires : si bien que de cette mutuelle affection est sortie cette loi, quoique non écrite, mais gravée dans nos cœurs Faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent.

Qu'on se le dise, à mon âge) il m'est agréable de voir que j'ai toujours gravé dans mon âme cette charité, la convenance de mes frères et voisins, et dans toutes mes actions je tends vers le service public et la preuve à tous de ce que Je suis, ce que je sais, ce que je comprends, où je le dessine et comment je le pratique. Enfin, dans son allocution à Henri III, il déclare : "Parce que (Dieu m'en est témoin, Votre Majesté, le peuple ne le sait pas) j'ai travaillé dur et travaillé dur pour alléger et perfectionner l'opération... dans tout cela Al in tout ce que j'ai gaspillé moi-même, mon travail, mes facultés, à tel point que j'ai dépensé jour et nuit une fortune pour mon travail et mes dépenses, là où il fallait faire un travail si pénible et si important. théorie, se refroidiront parce qu'ils ne verront ni les moyens et les méthodes de faire et de pratiquer la science : les préceptes. Ils l'apprendront à l'école. de l'Empire français, obéissance à Votre Majesté, j'ai tout fait pour rendre la chirurgie plus propre qu'auparavant, soit à cause de la dureté des siècles passés de ceux qui en font carrière, soit à cause de l'envie de ceux qui en font leur métier. Plusieurs des collègues de Paré sont même allés dans des camps ennemis. Mais l'envie et l'intérêt peuvent expliquer de nombreux troubles du jugement. Après cet important ouvrage résumant toutes ses œuvres, Paré ne publie plus d'ouvrage important ; il se contenta de réviser et d'améliorer son travail dans les quatre éditions qu'il publia de son vivant. Ses grandes excuses en réponse à l'attaque passionnée de Gourmelen furent sa dernière œuvre. Il a placé les préfixes

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4ème édition. Ses écrits, 15 avril 1585. Lorsque l'alliance victorieuse chassa Henri III de sa capitale, Paley ne suivit pas le prince. Sa vieillesse ne lui permettait pas de se battre. Mais ce serait une erreur d'en conclure qu'il avait la moindre affection pour le parti de Guise, ainsi que pour la religion qu'il représentait. En période de troubles politiques, les hommes les plus honnêtes doivent obéir à toute force imposée. Un philosophe qui emporte tout avec lui ne peut que s'évader. Mais dans les situations sociales, ces philosophes sans abri sont heureusement inhabituels. Les qualités de courage et d'humanité, lit-on dans le Journal de L'Estoile, sont le couronnement de la noble vie de Paré. A l'initiative de ses prêtres et moines, le peuple de Paris subit la peine de cécité après avoir fomenté la guerre civile. La famine criait dans les rues. Tant que le bûcher brûle, le fanatisme se reproduit. « Jeudi 20 décembre. Saint-Thomas mourut chez lui à Paris à la veille de sa mort en 1590. Maître Ambroise Paré, chirurgien royal, mort à l'âge de 80 ans, il étudia et pionnier quel que soit son âge, parla toujours librement au nom de la paix et le bien-être du peuple, qui lui donna l'amour du bien et du mal et la haine des méchants, bien plus qu'aux autres, principalement à Paris, les rebelles y ont tout pouvoir : néanmoins, le vénérable homme croyait le plus possible à son vieillesse, tout comme Solon, et ne leur a pas permis de dire la vérité. Souvenez-vous qu'au plus huit ou dix jours avant le siège [29 août 1590] vers la fin de Michel, M. Deryon s'est trouvé entouré d'une basse vie affamée, qui lui a crié, lui a demandé du pain ou la mort, mais n'a pas savoir comment le maître exilé Ambrose Paley, qu'il a rencontré là-bas, est allé vers lui. dit à haute voix : "Monseigneur,

Monseigneur, je vous demande miséricorde pour les pauvres âmes que vous voyez mourir autour de vous de la fureur de la faim virile. Pour l'amour de Dieu, monsieur, si vous voulez que Dieu vous fasse face, faites-le lui ; pense à la dignité que Dieu t'a donnée, ces pauvres âmes crient vers le ciel, Dieu t'a envoyé pour penser à la fin de ton devoir. beaucoup pour Hugh à lui donner. Mais par cela et par le pouvoir que nous connaissons tous, tu es là pour nous apporter la paix et nous donner de quoi vivre, car le monde pauvre ne peut plus souffrir. Ne voyez-vous pas que Paris est ruiné par les caprices de ceux qui veulent entraver l'œuvre de Dieu ? Fermement contre, monsieur, pour le bien de ce pauvre homme souffrant, que Dieu vous bénisse et vous le rende. "M. de Léon ne répondit rien, ou presque rien, seulement contre son habitude, et compte tenu de sa patience, pour ne pas le déranger, d'écouter jusqu'au bout de son discours, il dit après coup que ce bonhomme surprit lui , bien que ce ne fût que son langage politique, il avait pourtant beaucoup de choses. Il s'est réveillé et m'a rappelé beaucoup de choses. L'histoire de la Grèce et de Rome, a dit M. Richerand, qui a été le premier à rendre public L'Estoile en lisant le Acad L'homme qui a écrit ce passage. Médecine, rien n'est plus beau, ni plus ancien ! Le 22 décembre, Paré est inhumé dans l'église de S. André des Arcs, sa paroisse, « au centre près du clocher Le bas du temple (1). » Introduction à l'ap doctorale(1)

ap(1) Malgaigne s'en sert pour justifier le retour de Paré au catholicisme dans les dernières années de sa vie. Mais nous ne soulèverions contre lui que cette objection : si Paley était mort en 1575, alors qu'il était protestant incontesté, où aurait-il été enterré ? La réponse est simple, si les faits font autorité. Pour ne citer qu'un fait parmi mille, où Marolt est-il enterré ? Pourquoi le parlement a-t-il ordonné l'exhumation des corps des hérétiques ? A cette époque, il n'y avait pas d'églises ni de cimetières protestants à Paris et les huguenots ne pouvaient être enterrés dans les cimetières catholiques que par des prêtres catholiques. Si Palissy est bon

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Par conséquent répertorié dans Biogr. Médecine, les services de Paré à la science. « Plus pratiquant qu'universitaire, dit-il, l'armée devint son école primaire et la première arène où il passa. Il y mit en pratique les connaissances qu'il avait acquises dans l'amphithéâtre, et y amassa la plus grande collection d'observations qui embellir ses écrits pour qu'ils restent instructifs.Cette approche expérimentale, associée au toujours en faveur de préceptes factuels, est la marque de fabrique de son travail et constitue leur principal mérite.Lorsque Paré veut traiter de sujets sans rapport avec son art, comme la l'excellence des animaux, des générations ou l'histoire des monstres, il fait preuve d'une crédulité simple et facile qui témoigne de sa bonhomie, mais ses racines plongent dans l'histoire naturelle et la physiologie de l'enfance lorsqu'il écrit à propos du soin des plaies en général , il a introduit les réformes les plus salutaires dans les pansements par balle. Il a d'abord décrit la perceuse à anneau exfoliant. On lui doit, sinon la découverte, du moins la démonstration des bienfaits de la ligature artérielle. et les règles les plus sensées concernant son utilisation. Bref, presque aucun sujet chirurgical n'apparaît dans ce qui n'est indiqué ni même exploré dans les ouvrages de ce grand homme. M. Malgaigne notait à juste titre que le trait le plus frappant du caractère de Paré est une piété profonde, « il dit que chaque morceau de son œuvre ne vise pas la Gloire à son Créateur. Son langage est le même avant et après la Saint-Barthélemy, il ne ne pas essayer

Pensez-vous qu'il sera jeté au chenil sans détruire sa maison ? Comme Paley, il sera sans aucun doute enterré avec les honneurs comme lui, peut-être au prix d'un peu d'argent pour répondre à des préoccupations légitimes. Le pouvoir de la branche d'or est partout. Le statut honorifique accordé à Paley par l'église elle-même semblerait indiquer que le droit a été acquis pour une somme d'argent considérable. C'est le moyen le plus sûr d'éviter le scandale.

T VIII.

Ce que ce sens religieux exige de lui n'est jamais écrit, et, comme je l'ai indiqué, aucun mot n'en compromettrait l'orthodoxie. Nous sommes toujours d'accord avec M. Malgaigne; donc son livre n'est pas en cause; il ne peut prétendre avoir converti Henri III à ceux qu'il leur a dédiés ; néanmoins, nous ne dirions pas qu'un auteur ait si béatement cité le livre saint (de la buguenotte traditionnelle) ; il s'appuya sur l'autorité de Philippe de Mornay dans un passage qu'il ajouta à son ouvrage en 1585 (De la Génération, ch. XI), et dans son traité De la religion chrétienne le livre fut condamné au feu et donc abhorré de tous les hommes de bien , nous ne prétendrons pas que cet auteur se présentera à la Sorbonne sans tache et sans crasse (1). Si nous regardons l'histoire, nous voyons que les gens innocents évitent même le scepticisme et se lancent dans des proclamations fanatiques. Paré serait une très honorable exception. De plus, nous voyons par un autre passage du traité déjà cité qu'il a, avec Calvin, absorbé nombre des idées d'Augustin sur la prédestination. « Or, dit-il, Dieu, après l'avoir créée et animée [l'âme], distribue à chaque être humain certains dons spécifiques en proportion et en proportion (1. Cor. 12-2 Cor. 2) : Celui qui a prophétisé interprète à un pour d'autres la Bible, pour d'autres un roi, un prince et un grand seigneur ; pour l'un la médecine, pour l'autre l'observation de la loi ; pour l'un un voyage en mer, pour l'autre le travail de la terre, et pour d'autres les animaux sont les aides du maçons, et d'autres sont des aides d'autres choses : ainsi certains sont subtils, d'autres rudes et dévoués à différentes choses : d'autres animaux ont aussi d'autres caractéristiques et qualités, selon sa Sagesse infinie qui le guide et lui plaît : personne ne peut être

(1) Ces livres trouvés dans sa maison ont suffi à le brûler.

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Créateur. Il serait donc odieux d'admettre qu'à la fin de sa vie Paley ait pu renoncer aux enseignements qu'il avait librement acceptés et professés pendant tant d'années ; même les catholiques ne devraient pas mettre une telle tache sur une si bonne vie. La religion de Paré fait partie de ces religions qui, une fois maîtrisées, n'abandonnent jamais. Écoutons les paroles de M. Pariset : « Ambroise Paré est la plus haute religion ; mais il orne notre espèce à sa manière, à la manière de Fénelon, à la manière des âmes les plus rares. Il pense comme elles, ou plutôt » Il soutient qu'une religion n'est pleinement divine que dans la mesure où elle est pleinement humaine, et que nous n'adorons Dieu qu'en servant notre prochain. Cette religion est sans aucun doute vraie. Parley laissera la religion flamboyante et les formules à d'autres. Hij is "bovendien, vervolgt de heer M. Malgaigne, hij is net zo tolerant ten opzichte van anderen als hij is van hugenoten en katholieken als de Samaritanen van het evangelie, om balsem op alle wonden te gieten. - een twistzieke vijand, je zult hem niet aanvallend vinden iedereen; je hebt gezien dat hij de uiteindelijke beslissing graag aan zijn tegenstander overlaat. Hij is meer Iedereen in het vak rijdt hoger; daarom vergeet hij niet waar hij begon; hij geniet van de omgang met de kapper, zijn voormalige collega's en als hij terugdenkt dat alles wat hij weet te danken is aan de herendokter, hij bloosde niet. - Hoe openhartig pochte hij, nauwelijks imiterend, op de jonge chirurgen die hij had opgeleid, maar nam hij ze nooit kwalijk! - Na God had hij een andere liefde, een andere vroomheid in zijn hart: dat het wetenschap is. Hij begon met schrijven toen hij 28 was; tot zijn 73e laat hij zijn pen niet achter. Hij weet waarschijnlijk niet goed genoeg hoe hij moet schrijven: hij zal een proeflezer avoir; il ne sait pas lire les livres latins : il lui faut un traducteur ; lui, le roi de France, le premier chirurgien de

De son salaire de 600 £, il dépensera 3 000 £ pour graver des plaques signalétiques sur ses instruments; il vendra aux enchères et achètera des secrets de charlatan avec son propre argent, qu'il révélera bientôt. Bref, Paley était un personnage aussi grand qu'il était un génie, et en ce qui concerne son caractère, il appartenait entièrement à la religion évangélique. En 1840, une statue de bronze lui est érigée sur une place de Laval (1).

Notice bibliographique. I. Méthodes de traitement des coups de marteaux et autres tiges de feu : et des coups tirés par des flèches, des fléchettes, etc. : et des incendiaires spéciaux de la poudre à canon. Composé par Ambroyse Paré, barbier-chirurgien parisien, Vivant Gaulrot, Paris, 1545, coiffe, in-8°, par ff. 61, sans catalogue, 41 figg, dédié à René de Rohan. — Dans une préface au « jeune chirurgien bien intentionné », Paré demande la clémence. S'il a écrit cette petite dissertation, ce n'est pas parce qu'il pensait (dont il aurait plutôt besoin d'un mentor) être capable d'enseigner, mais parce qu'on le lui demandait, et aussi pour inspirer quelque esprit supérieur à y réfléchir pour l'écrire. Il termine par cette prière révélée aux huguenots. « Je supplie très instamment le Créateur, frères et amis, de continuer joyeusement notre œuvre sous sa grâce et d'augmenter continuellement notre bonne volonté, afin qu'ils produisent quelque chose de fructueux et d'utile pour la fragilité de la vie humaine, pour sa gloire, qui cache tout. les trésors de la science, qui est le Dieu éternel. Il ne fait aucun doute que de telles prières sont prononcées aujourd'hui, que ce soit dans la bouche des catholiques ou dans

1) Ce modèle est dû au talent et à la générosité de M. David d'Angers : l'ambition haute et patriotique qui a lié le nom de son artiste à celui du grand homme de la terre glorieuse !

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Protestants; mais ne confondons pas les époques.

deux. Une brève collection de gestion anatomique: en connectant les os: et en retirant le mort et l'enfant vivant du ventre de la mère lorsque la nature elle-même échoue, Paris, Guill. Cavella, 1550, Animaux domestiques. in-8° des ff. 96 pièces, hors pièces préliminaires ; date privilégiée 6 juillet 1549 ; dédié au Vicomte Rohan. - Paré s'excuse de ne pas avoir supervisé l'impression car il "a dû se rendre au camp de Boulongne pour servir son seigneur et contremaître. Dans une note aux lecteurs, il anticipe les reproches qui pourraient lui être adressés car il est comme un corbeau" et se para de plumes de paon. Il ne nie pas avoir rendu de grands services à Galien, mais néanmoins : « Il n'y a rien dans ce livre, ajouta-t-il, qui ne soit ni mon œuvre, ni ma création. "A tel point que les grands riches qui m'ont rendu riche ne peuvent pas me poursuivre parce que je ne leur ai pas fait plus de mal qu'une bougie a fait la lampe de sa sœur."

3. Il y a autant de façons de guérir les blessures par épée que les blessures par flèche : et leurs accidents, tels que les fractures et les caries des os, la gangrène et l'humiliation : et l'utilisation des instruments nécessaires pour les soigner. et traitement de la combustion causée principalement par la poudre à canon, Paris, Arnoul l'Angelié, 1552, 8° de 80 pages, sans lecture. Dédié à Henri II. - Une nouvelle édition de son premier essai "le revisite et l'enrichit grandement, en faisant un ouvrage nouveau".

IV Méthodes thérapeutiques de traitement et des fractures éprouvées sur le corps humain, avec revue des instruments nécessaires à leur traitement, par Monsieur Ambroise Parè, Chirurgien Général du Roi et Jury de Paris, Par., Jehan Le Royer, 1561, in - 8° de 226 feuilles,

Il n'y a pas de tours préliminaires. et tableau ; privilège accordé au chirurgien général Paré. Décerné par le Roi de Paris et le jury à Blois le 8 octobre 1559 pour l'ensemble de ses travaux de neuf ans ; portrait en bois, Paré représente 45 ans, devise : travail improbus omnia vincit. — Cet ouvrage est dédié à Chapelain, premier médecin du roi. « Je ne pense pas, dit l'auteur dans sa dédicace, qu'on penserait mal si je pratiquais d'autres ordres que ceux d'Hippoclas, qui (comme il l'a lui-même admis) ne persévérerait pas. Il y a cette façon d'écrire parce que son écriture est s'adressant à ceux qui sont déjà avancés, et qui par la pratique améliorent cet art et cette discipline. Quiconque s'occupe simplement de ses peines les trouvera presque comme des arrestations et des résolutions, au lieu du mandarin familier : et il parlait toujours d'une manière si courte et si aphoristique. que nous avons pesé les mots pour les trouver comme des oracles, pour être interprétés et entendus avec des inférences plus complètes et plus longues m'adaptant, et dans cette pratique transmettant ma sagesse aux jeunes étudiants et élèves. V. Anatomie générale de la science du corps humain, par A. Paré, chirurgien général du Roi et assermenté à Paris : révisé et ajouté par l'auteur ci-dessus avec J. Rostaing du Bignosc provençal, également chirurgien assermenté à Paris, Par., Jehan le Royer, 1561, 8°, 277 pages, sans parties préparatoires ni tableaux, très beau portrait en bronze, même date et même monnaie que celui déjà cité Le livre est dédié à Na Antoine de Bourbon, roi de Varas.—Dans une note aux lecteurs, Paré a expliqué quelle partie Binosque s'inscrit dans son œuvre.

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Parce que je pouvais puiser dans les tests et les présentations anatomiques que je faisais et ne pas tous les transférer dans mes propres idées, j'ai dû construire l'œuvre sans mites, en donnant souvent ce que j'avais déjà par Réalisé par Rostan de Binosc, qui est très expérimenté est en anatomie et grâce à son approche, nous avons enrichi le livre à bien des égards. A cause de la diversité des corps qu'il pouvait voir d'une part et que je disséquais d'autre part, il semblait parfois être en désaccord avec moi, pour nous interpeller bien sûr, nous étions souvent obligés de nous comparer tous les jours. cadavre à nouveau, à la recherche de ce qui nous fait penser différemment les questions anatomiques. De ces rapports, nous (Dieu merci) avons tiré des conclusions cohérentes sur les points soulevés dans ce mineur. Après les louables vers envoyés par l'auteur pour satisfaire les goûts du public, on retrouve plusieurs poèmes de Paré, un peu prosaïques sans doute, mais aussi faciles à rimer que pouvaient en avoir les meilleurs poètes français de l'époque. Je les envie également parce qu'ils ne sont pas riches. Les voici venus; Paré les écrivit au chirurgien Caron, qui supervisa l'impression de son ouvrage :

J'ai commencé ce travail il y a longtemps

À plusieurs endroits après le redémarrage,

Renforcer et raviver grâce à l'aide et aux ressources

De Binosque il est à lui comme moi :

mais je veux que ce traité apparaisse dans les médias

binosque qui ne quitte jamais la lecture

Je ne peux pas me contenter de gérer les résidus :

Et j'attends toujours ici et là

Pour la mission artistique que Dieu m'a confiée,

Je ne peux pas rejoindre cette fête :

Mais, Caron, dans la dissection

L'anatomie a vu ton érudition,

Sachant qu'un véritable ami ne prie pas en vain,

J'ai besoin de faire tant d'efforts,

Alors présent au moment de mettre sous presse

Correction là où ça semble mieux :

Pourquoi travaillez-vous si dur ?

Cela fait également apparaître votre science :

Donc, si un lecteur trouve quelque chose

Il est d'accord avec ça, et je suis d'accord pour qu'il vous accorde le crédit que méritent les gens qui travaillent pour les générations futures.

six. Dix livres de chirurgie, comprenant les instruments nécessaires à la chirurgie, A. Paré, premier chirurgien du roi de Paris et du jury, Par., Jean le Royer, 1564, in-8° de 234 sq., sans volumes préparatoires et il y a un tableau qui reproduit les portraits publiés dans le livre. Auparavant, le 5 de l'époque était gratté et remplacé par le 8. Un livre dédié aux rois les plus chrétiens. On y voit un long poème que M. Malgaigne croit être de la plume de notre grand chirurgien, sans parler de sa verve.

Sept. Traités de la peste, de la variole et de la rougeole : une brève description de la lèpre, Paris, André Wechel, 1568, in-8° des pp. 235, dédié à Castellan, médecin du roi et de la reine. — Paray écrivit ce traité sur la peste à la demande de sa reine mère qui, lors d'un voyage à Lyon avec la cour en 1564, « lui ordonna, pour l'amour et la sollicitude de ses sujets, de lui donner ce qu'il savait si peu Écrit et imprimé, et par sa longue pratique de cela, il connaissait le bon remède pour cela Paré lui-même "était infecté par la maladie, souffrait d'apostasie et de peste sous les aisselles du désir, du charbon dans l'estomac "."

huit. Cinq tomes de chirurgie. I. Bandage - II Fractalizer - III Désalignement, excuses pour avoir touché la mèche. -IV. Morsures et piqûres venimeuses. —V. Des Goustes, Paris, 1571, in-8°. C'est le titre que nous a donné le bibliologue Draudius. M. Malgaigne n'a eu connaissance que du faux titre du livre, que Haller a copié, daté de 1572, croyant à tort qu'aucun autre bibliographe ne doutait de son existence. Le Paulmier, dans son Traité de la nature et curation des blessures de pistolle et autres, attaque vigoureusement Paré, comme pour dissimuler son emprunt.

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Qu'avez-vous fait de lui pour éviter les soupçons ? « Il a copié Paré et Maggi », dit M. Malgaigne, sans les nommer. A l'occasion de son traitement, il critique sévèrement celui qui avait conseillé Paley, lui attribuant la mort de blessés à Deleux et Saint-Denis et le siège de Rouen. Paley lui répondit par ses excuses et toucha la mèche qu'il avait mise dans ses cinq livres de chirurgie. "Je proteste, dit-il, quand il n'y a pas d'autre mal, quand je ne vois d'autre intérêt que le mépris de moi-même et de mon livre, je laisserai faire lentement et tranquillement : sachez comment nous allons Réponses et réfutations destinées à aider faire taire les médiateurs, de sorte qu'ils parlent souvent plus qu'ils ne font, et il n'y a pas de meilleur moyen de percer ce vacarme que de ne rien dire : comme nous l'avons vu, le feu est éteint, les combustibles ont cessé de brûler, et le bois a disparu. Mais compte tenu des dangers évidents auxquels de nombreuses personnes sont confrontées lorsqu'elles suivent les règles et les enseignements donnés par le médecin ci-dessus pour le traitement du drame ci-dessus, je pense qu'il est de mon devoir de m'avancer ici et de le faire autant que possible et compte tenu de mon profession, je suis particulièrement obligé de le faire, en plus d'un bon sens du bien commun, afin de ne pas, en toute bonne conscience, faire le sourd-muet, Général et Une responsabilité particulière m'a contraint à parler. Bien sûr, la polémique ne s'est pas arrêtée là. « Le Paulmier, dit M. Malgaigne, il ne transigerait pas pour signer la réponse ; mais derrière le masque d'un barbier anonyme, il s'est donné assez de satisfaction. Voici le titre de sa calomnie : Discussion des mousquetaires en lettres, en Réponse à certaines excuses d'Ambroyse Paré, de J. M.,

Compagnon du Barbier, Lyon, 1572. Paré interrompt sagement une discussion devenue grossière.

Neuf. Deux livres de chirurgie. I. Concernant la naissance de l'homme, la manière dont l'enfant est sorti du sein de la mère, et ce qu'il faut faire pour qu'il accouche mieux et plus vite et pour le guérir des diverses maladies qui peuvent survenir. -II. Monstres terrestres et marins et leurs portraits. - plus un petit traité des blessures au siège des nerfs, Paris, André Wechel, 1573, in-8° de 519 pp. ; dédié au duc d'Uzès, un noble français. À la demande du duc et après un dialogue avec le duc à ce sujet, Paré rédige une dissertation sur les générations. Un portrait de Paré à 55 ans, qui ramènerait son année de naissance à 1518. Mais le livre a probablement été publié l'année dernière, car en 1573 le libraire Wechel était en cavale, heureux d'avoir échappé au massacre de la Saint-Barthélemy sous la protection d'Hubert Languette. Les privilèges commencent le 4 juillet. 1572.

Ouvrage de M. Ambroise Paré, conseiller et chirurgien en chef du Roi X., comprenant des figures anatomiques et des portraits avec instruments chirurgicaux et divers échantillons. L'ensemble du livre est divisé en vingt-six parties, comme le montre la page suivante, Paris, Gabriel Buon, 1575, Information. de p. 945, hors tableaux, préfaces et dédicaces. Le privilège date du dernier jour de novembre 1574 à Avignon ; Là, Paré fut nommé avec les qualités de Chirurgien en Chef et de Serviteur Ordinaire du Roi. Portrait non daté sur bois ; — 2e édition. Voir et ajouter. Par l'auteur (vingt-sept livres), 1579, in-fol. de p. 1105, reproduit. À partir d'un portrait antérieur d'un homme de 63 ans ;--4e édition. Voir et ajouter. Auteur (vingt-huit livres), 1585, in-fol. de p. 1245 : "Cette version,

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M. Malgaigne a dit qu'il était respecté, et avec raison ; c'est la dernière édition originale et la première à lire la grande apologie ; »— 5e édition, revue et augmentée. Auteur peu avant sa mort (vingt-neuf livres), 1598, suite. de p. 1228 : « D'après M. Malgaigne, cette édition est plus complète que les précédentes, et par conséquent elle est préférable ; mais il faut se méfier de certains ajouts apparemment issus d'éditions posthumes plutôt que d'A. Soyez préparés ; » — 8e édition, Août « Un très riche Traicté des fiebvres, à la fois commun et particulier, et la curation d'icelle, nouvellement découvert dans le manuscrit de l'auteur, Paris, 1628, in-fol. Page 1320 dit M. Malgaigne, le dernier édit. Paris est la meilleure et la plus complète ; malheureusement le texte n'y est pas mieux respecté que les deux premières parties, et à cet égard il est inférieur à la cinquième, mais surtout à la quatrième. Il existe aussi plusieurs éditions de l'ouvrage de Paré, dont M. Malgaigne énumère treize éditions, sans compter la sienne, ce qui est le principal compliment : en voici le titre : Complete Works of A. P., Journals and Collections of all Editions, with Variations ; orné de 217 gravures et portraits d'auteurs ; historique et commentée, et présente l'origine et les progrès de la chirurgie en Occident du VIe au XVIe siècle, et A. P., Paris, Baillière, 1840, 3 vol. grammes. à -8°. Les ouvrages de Paré ont été traduits en latin, anglais, néerlandais, allemand et il existe 4 ou 5 éditions dans chacune de ces langues, prouvant irréfutablement que les enseignements de Paré ont eu un impact énorme sur la chirurgie européenne. —Voici un résumé du contenu de l'ouvrage : Dévotion à Henri III ;

Chirurgie - I. L'anatomie du corps humain entier. -II Contient une partie importante de la poitrine. -III. La partie d'un animal qui se trouve dans le testicule. - IV Une description des muscles et des os de tout le corps et de toutes les autres parties des extrémités. - V. Tumeurs non naturelles en général.

-six. Surtout les tumeurs non naturelles. -VII. Pièces récentes

Et généralement sanglant. -VIII. Cela est particulièrement vrai pour les drames récents et sanglants. - Préface aux pièces des arquebusades ; la première lecture sur les faits des arquebusades ; un autre traité sur le même sujet. --Neuf. Matchs d'arquebuse et autres forteresses avec feu, flèches, fléchettes et glaçons.

— X. Ecchymoses, brûlures et gangrène. XI Ulcères, fistules et hémorroïdes. --douze. bandage.

--Treize. fracture. --quatorze. perturbation. - XV. De quelques malaises et opérations spéciales. - Seize. De la variole, appelée IST. - Dix-sept. Des trucs et astuces pour ajouter ce qui manque naturellement ou accidentellement. — Manières d'extraire les enfants morts et vivants, etc. — XVIII générations d'hommes. -XIX. Monstres et prodiges. -XX. Fièvre en général et en particulier. ——XXI. Maladie arthritique, communément appelée goutte. --vingt-deux. Variole, rougeole, enfants et lèpre. --vingt-trois. Le venin et les morsures de chiens enragés, et les morsures et piqûres d'autres bêtes venimeuses. —— XXIV. Mort noire. Le premier chapitre traite de l'utilisation de l'antimoine. — Discours de la Momie et de la Licorne. —Réaction à ses commentaires de licorne. --vingt cinq. Tout savoir sur l'efficacité et les bienfaits des médicaments simples, leur composition complète et leurs applications. --Vingt-six. distillé. —La maxime d'Hippocrate. - Le pistolet chirurgical et les règles de l'auteur. —XXVII. Méthodes de signalement et de corruption

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corps. — Une apologie et un traité avec les voyages d'Ambroise Paré en divers lieux. —Le livre sur les animaux et l'excellence humaine. —Appendice au Livre des monstres.

XI Discours d'Ambroise Paré, conseiller du roi et premier chirurgien, à savoir mumia, poison, licornes et peste, Paris, 1582, 4° de 75 pp. , aucune documentation antérieure. ;Bronze très fin, l'artiste vieillit Paré à 72 ans. Le livre est dédié à Christophle des Ursains, qui, après une conversation avec lui à Paré, lui a demandé d'écrire ces choses "pour bannir ces abus". On n'ose pas dire que les momies et les cornes de licorne ne sont plus utilisées aujourd'hui, le préjugé est profond.

douze. Réponse d'Ambroise Paré, premier chirurgien du roi, à son discours licorne, Paris, 1584, 4° de 7 panneaux,

PARENT (ANTOINE), conseiller à la présidence de Senlis. Arrêté le 22 juin 1562, lors d'une émeute qui avait déjà coûté la vie à la femme de Jacques de Riverant, il fut arrêté par la populace et par sa femme, Jean Griffin, lieutenant privé du quartier (Jean Greffin et sa famille furent emprisonnés .Épouse Nicolas de Cornouailles, l'un des plus riches marchands de la ville, et plusieurs autres (vue V, p. 325).Le 12 juillet, il eut la chance de s'évader en utilisant un drap à draper d'une fenêtre de donjon. sautant du haut des remparts. Le Parlement ordonna de conduire ses compagnons à Paris, ce qui provoqua l'affaire. Griffin, l'un des juges les plus intègres de son temps, fut condamné le 13 août à être pendu et brûlé dans la salle de Paris. Sa tête est envoyée à Senlis et laissée longtemps découverte à Port-au-Prince. Après réparation du parvis Notre-Dame, sa femme est incarcérée aux Filles-Dieu. Le 17, Antoine Trapier reçoit la même peine que Greffin. 22 ans, président, lieutenant

Le lieutenant, le lieutenant criminel, le prévôt de Senlis, le conseiller du roi, plusieurs avocats et conseillers du palais présidentiel et d'autres personnes de diverses trempes qui ont réussi à s'évader ont été sommés de comparaître immédiatement. Le 27, la femme d'Antoine Parent présente ses excuses à Senlis et est incarcérée à l'abbaye des Filles Saint-Remy. Un verdict similaire sur l'amendement des honneurs a été rendu contre Nicolas de Cornouailles le 28. Nous avons déjà parlé de l'exécution de Jean Goujon, exécuté le 5 décembre. Le 25 janvier 1563, Pierre Hanneguine et Constantin Bedeau font amende honorable et sont envoyés à la cuisine. Le 23 février, Louis Chauvin et Jean Des Jardins, retrouvés dans une maison de banlieue, sont égorgés. Un ordre de pacification en mars a imposé un moratoire sur ces actes barbares.

PARENTEAU (PHILIPPE DE), Sieur de SAINTE-MAISON, fils de Philippe de Parenteau et d'Anne Du Jay, encore habilité à exercer au Grand Rozoy en 1681, avec ses sœurs utérines Anne et Madelaine de La Garde (sa mère s'est mariée en 1640 avec le capitaine Charles de La Garde, fils d'Antoine de La Garde et d'Anne Germain, capitaine de la Légion du Piémont en 1999), et 'Isaac Du Jay, trois filles du Sieur de Grand-Rozoy et de sa nièce Charlotte-Henriette de Parenteau (Arch gén., TT. 284). Il lui donna deux fils de sa femme, Madelaine de Dompierre. (l'un d'eux a été tué au siège de Luxembourg, l'autre, Jacques, a servi) et quatre filles. Fervent zélé pour sa religion, et ne voulant pas la renier lorsque l'édit de Nantes fut révoqué, il fut emprisonné à Laon, d'où il fut transféré en 1687 à l'abbaye Saint-Vincent de la même ville (ibid. E. 3373 ). Au bout de quelque temps, il la quitta, sans doute au prix de l'abstinence, et s'installa à Paris. n'a pas trouvé cela aussi facile qu'il l'avait espéré

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Après avoir quitté le royaume, il se rend à Tourville en 1688 sous prétexte de montrer la mer à sa fille et à une de ses nièces. Mais les gens doutaient de sa véritable conception. La famille a été arrêtée et incarcérée à la prison de Dieppe (ibid. tr. 314). Agnès-Françoise de Parenteau originaire de Picardie vivait en 1692 à La Haye (voûtes de l'église wallonne), on ne sait rien du sort de cette famille.

PARISOT (JEAN), dit CAPITAINE LIZIER, était gouverneur du château de Barbazan-Dessus et soutint fortement la cause protestante du Béarn en 1573 sous la direction du baron d'Arros. Saint-Sever-de-Rustan, abandonne la ville pour piller et incendier l'abbaye bénédictine. L'année suivante, il captura Tabo avec une ruse et s'y enferma. De là, il a pillé tous les villages environnants. Le 28 avril, au cours d'une de ses expéditions, il rencontra un groupe de catholiques bien supérieur. Sorti avec une blessure au genou, il a tenté de reprendre Tabb après une défense héroïque; mais son cheval est tombé dans le marais et il a été frappé et monté dessus. Son lieutenant, Bren, se précipite à son secours et voit triompher la retraite catholique, emportant l'oreille et la perruque de l'infortuné Lizier comme trophées.

PARMENTIER (JACQUES), peintre d'histoire et portraitiste, élève de son oncle Sébastien Bourdon (1), né en 1658, mort le 2 décembre à Londres. 1730. En 1676, Parmentier se rend en Angleterre et est initialement employé par La Fosse pour décorer l'hôtel Montague à Londres (aujourd'hui le British Museum). Plus tard, le roi Guillaume lui a confié des travaux de peinture dans son nouveau palais de Loo, aux Pays-Bas ; mais Parmentier

(1) Avec les nouvelles informations nous pouvons compléter la description de cet artiste célèbre dans notre annexe.

Parce qu'il n'était pas d'accord avec le directeur de Prince Architecture, Daniel Marrow, il a quitté La Haye et est retourné à Londres après avoir terminé le triple plafond. Incapable de trouver du travail là-bas, il se rend dans le Yorkshire où, pendant quelques années, il se concentre sur le portrait et la peinture d'histoire. Les peintures qui ornent le retable de l'église de Hull et celle de St. Peter's à Leeds : Moïse acceptant la loi sont toutes deux de lui. «Ce dernier, dit Walpole, était très apprécié de Torresby. Le meilleur travail de Parmentier, de l'avis du même Walpole, se trouve dans Worksop; ce sont les peintures des escaliers. Nous citons aussi l'histoire de Diana et Il ont dit à Endymion que dans le Painters' Hall à Londres. Après la mort de Louis Laguerre en 1721, Parmentier se rendit à Londres, voulait prendre son travail. Mais il échoua. De plus, son âge lui conseilla de se reposer. Il se prépara à aller à Amsterdam pour partir , où il allait chercher des parents, lorsque son amant de soixante-dix ans est décédé subitement Il a été enterré au cimetière Saint-Paul de Corvin dans les jardins de P. van Gunst et B. Audran gravé après lui un portrait de S Evremont et de J. Gole, l'architecte Daniel

Je vais

PARPAILLE (PERRINET) (1), Juris Doctor de l'Université d'Avignon et Chevalier de l'Ordre du Pape, "ce que nous lisons dans La Pise, c'est le caractère d'un génie d'une intégrité extraordinaire et d'une capacité suffisante", et revient sur son lieu de naissance Après la ville, il fut chargé de grandes commissions à Rome; il jouissait ainsi d'une grande popularité parmi ses compatriotes, qui était encore renforcée par sa dévotion au catholicisme. Nommé président par le Prince d'Orange en 1560

(1) Crespin et de Thou l'appellent Perrin, sieur de Parpaille et M. Barjavel dans son dictionnaire. histoire. Commencez $. Jean-Perrin Parpaille de Vaucluse, fils de Perrinet Parpaille. Nous suivons Rabisa, qui devait connaître son vrai nom.

réussi — 145 — réussi

Parlement, dont la première tâche était d'amener les États de la principauté à justifier la prédication. Le nombre de protestants étant déjà suffisant pour défier la défense, le pasteur George Giles continua ses fonctions devant un nombre croissant de croyants. Parpaille voulait supprimer ; mais il fut fortement combattu par les consuls, dont Jean de Langes. Ils se sont plaints auprès du prince de « la violence et du comportement du président, qui venait d'arriver de Rome, un produit du pape, un chevalier de l'ordre pontifical, et donc des ennemis jurés de ses sujets, en particulier ceux qui ont quitté le pape, qu'il a menacé de les exterminer." Le prince a rejeté les déclarations. Il quitte Parpaille où il se trouve et revient le 6 juillet. En 1561, un édit interdit la pratique de la religion réformée à Orange et expulse tous les Huguenots qui s'y réfugient. Parpaille se sent soutenu et redouble d'enthousiasme. Il poursuivit le conseiller Pellet, avec qui il s'était souvent disputé sur des questions religieuses, et le fit arrêter à Avignon. Sa violence n'eut d'autre effet que d'irriter les protestants, qui occupèrent l'église jacobine où, après la destruction de toutes les icônes, le curé La Combe, expulsé par les Romains, célébra le dernier dîner. Des performances inattendues ! Parpaille fut l'un des premiers à communier !

Un changement aussi soudain est discutable. Nous croyons qu'elle est déterminée plus par la politique que par la foi. Néanmoins, Parpaille met tout l'enthousiasme dont il a fait preuve initialement comme adepte des Nouvelles Vues au service de la cause protestante. Il a dirigé un petit parti dans un projet raté à Castelneuf-du-Pape. Quelques jours plus tard, il tenta de conquérir Saint-Laurent-des-Arbres, avec plus de succès. butin

Ce qu'il y fit, joint aux richesses de l'Oranjekerk, l'aida à acheter des armes à Lyon, où il se rendit lui-même. A son retour il est reconnu en juin 1562 et arrêté à Bourg-Saint-Andéol. A la demande de l'envoyé adjoint, il fut envoyé à Somerif, emmené à Avignon, exposé aux humiliations du peuple dans une cage de bois, et finalement décapité le 15 août, selon Rapisa, le 9 septembre, selon le Père Justin, il a confirmé qu'il avait fait un vœu au dernier moment. Certes, il n'y a aucune mention de sa mort dans les histoires de martyres protestants, et sa famille, avec sa permission, a érigé un mausolée en son honneur à l'église Saint-Pierre d'Avignon. Mais qui se soucie de la religion dans laquelle il meurt ? Sa condamnation à mort est toujours un meurtre légal. « L'exécution de Parpaille, dit justement La Pise, ne pouvait être colorée comme un prisonnier de guerre : car il y avait paix entre le pape et le prince ; natif d'Avignon, il changea de lieu et de résidence, et un autre prince devint Chef de la Cour Suprême Violation inhumaine des droits de l'homme sacrés pour toutes les nations La maison de Parpaille à Avignon a été rasée et transformée en une place du nom du pape Pie régnant.

PARROT, famille originaire de Montbéliard, dont plusieurs membres ont été fondés en Allemagne et en Russie, jouit d'une grande réputation dans la communauté scientifique.

I. Christophe-Frédéric Parrot, Ph.D., Professeur émérite de mathématiques et d'économie à l'Université d'Erlangen, est né à Montbéliard le 27 juillet. Décédé au Wurtemberg en 1751, où il occupa de hautes fonctions administratives. Nous obtenons de lui :

l.Diss.III fysicoe de aquâ, Erlang., 1781-83, in-4°。

II Application des principales composantes des mathématiques, de l'arithmétique, de l'algèbre, de la géométrie et de la trigonométrie,

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Concernant les différentes situations se produisant dans la vie humaine, pour toutes les espèces Leser, Erl., 1782, partie 2. à 8°.

III PROCÉDURES Concernant la Force Élastique de l'Air, et Plus Connue la Gravité Expérimentalement Assistée, Erl., 1785, in-4°.

4. Une collection de plusieurs ouvrages choisis, dont l'un traite de la physique historique, de la mécanique, de la géographie, de l'astronomie et de l'architecture civile. Bien sûr, Politique, Paix et Guerre, etc., en partie par les meilleurs écrivains, anciens et modernes, en partie par leurs auteurs, Erl., 1785-1784, partie 2. à -8°.

V. CES POUR LES AGENTS ÉCONOMIQUES À BUT NON LUCRATIF : Y a-t-il un cas où telle ou telle branche de l'agriculture et des grandes cultures devrait être restreinte pour le bien commun ? Graaf, 1786, -8°.

six. Un manuel à but non lucratif des sciences urbaines et agricoles, policières et photographiques, présentant plusieurs nouvelles découvertes importantes, Nuremberg, 1790, 2 v. in-8°, avec pl.; 1798, vers le haut. cit., sous le nouv. Titre du poste : Principes généraux de la police et de la science de la caméra.

VII. Tentative d'introduction complète, compréhensive et populaire à l'astronomie et à la géographie mathématico-physiques, 拜罗伊特, 1792, in-8° avec 12 pl.

huit. Catéchisme sur l'esprit de l'éducation ou Pères et maîtres, Francf. Deuxième. M., 1795, in-8°.— attribué à G.-F. Perroquet de Meusel et Kayser.

Neuf. Tentative d'introduction populaire à l'astronomie et à la géographie, Hof, 1792, in-8° avec 12 pl.; nouveau. modifier. sous ce titre : nouvelle introduction complète et compréhensive à l'astronomie et à la géographie mathématico-physiques, Ibid., 1797, in-8°, avec 12 tabl. et 6 livres.

X.Art.complet.théorique.pratique.arithmétique, avec une signification très particulière. Appliqué aux sciences, arts, métiers

Professionen Haendel, Bayr., 1797, 8° ; utiliser un nouveau. titre et année. 1813 Leipzig.

11. Documents sur l'économie. Inspirez, avec des notes. Sur corps mixtes, Nuremberg, 1800, -8° avec plans ;

deux. Georges-Frédéric Parrot, le frère du premier, est né à Montbéliard le 5 juillet 1767 et mort à Saint-Pétersbourg en 1841. Il fit ses études à Tubingue et se consacra principalement aux sciences naturelles. En 1788, après avoir pris le poste d'instituteur à la maison du comte d'Héricy en Normandie, il est remplacé par son ami et compatriote Georges Cuvier. Il y enseigne les mathématiques, d'abord à Karlsruhe puis à Offenbach. Puis il est allé en Russie et a été nommé professeur de physique à l'Université Dorpat. Il fut le premier recteur de l'université nouvellement reconstruite (1802) à Alexandrie. Le titre actuel de conseiller d'État lui a été décerné en 1840 en récompense de ses longs et honorables services. Il est membre de l'Acad depuis quatorze ans. Science impériale de Saint-Pétersbourg, 14 décembre. En 1840, il démissionne; Académie. fait de lui un membre d'honneur. Certains de ses travaux sont diffusés dans les revues scientifiques de l'époque, comme Magasin de Voigt, Annales de physique de Gilbert, Mémoires de la Soc. Livonie Economie, Gottlingen Magazine, etc. D'après M. Quérard, nous nous contenterons de citer ses écrits, qui figurent dans les mémoires de l'Acad. de Saint-Pétersbourg.

Selon les bibliographes allemands, voici une liste de ses œuvres :

I. Un récit théorique et pratique de la conversion de différentes lumières en lumière du jour comparable, Vienne, 1791, 8°, trad. en franc, sous ce titre : Traité sur la manière de changer no-

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tre lumière artificielle, etc., Strasb., 1792, in -8°。

II Ellipsomètre, un instrument pour décrire une ellipse. Commandes, après Gebr. in D. Architecture, 1792. - Bibliographie de la Cité de Kayser.

III Purificateurs d'air adaptés, description théorique et pratique, FF. Matin, 1795, -8°.

IV Traité théorique et pratique sur le perfectionnement des meules, par Nürb., auteur des Purificateurs d'air fonctionnels, in-8° av. 3 pl.

V. Robinson Min. Livre pour enfants, Riga, 1797, prise à -8°.

six. Sur l'influence de la physique et de la chimie sur la pharmacie, avec une théorie physique de la fièvre et Schivindsuehi, Dorp., 1802.4°.

7. Aperçu du système théorique. Physique, Dorpat, 1806, -8°.

VIII Aperçu théorique. Physique, T. I et II, Dorpat, 1809-11, in-8°, avec 11 pl. -T. III, sous ce titre : Compendium of Geophysics and Geology, Riga et Leipzig. 1815, à -8°, avec 2 pl.

Neuf. Vues du présent et du futur proche. Deux universitaires. Raison, Dorpat, 1814, -8°.

X. Les débuts des mathématiques et des sciences dans les écoles des provinces baltes de l'Empire russe, Mitau, 1815, av. 7 pl.

11. Aperçus du magnétisme animal, Brunsw, Plushart, 1816, 8°.

douze. À propos de la capillarité. Critique de la théorie du comte Laplace des forces agissant sur les capillaires et phénomènes analogues, Dorpat, 1817, in-8°.

Treize. Entretiens sur la physique, Dorpat, 1819-1824, 6 parties. DE. 18 livres

XIV La Bible du point de vue du monde. Conférence, Mitau, 1823, -8°.

quinze. Mémoires sur le point fixe des thermomètres, St.-Pélersb. 1828, 4° av. 2 litres

quatorze. À propos de la nouvelle commémoration

Nouvelle méthode pour prévenir tous les accidents dans les machines à vapeur, etc., St.-Pétersb. 1829, 4° av. 1 litre

Edité par Parrot à Berlin, 1827, in-8°, av. Comme le montre l'image. et carte, Physikal. Beobachtungen während seiner Reisen auf dem Eismeere ind. J. 1821-1823, du Baron de Wrangel. Peut-être que l'Anfangsgründe der französ lui est également dû. Sprache und Dichtkunst, 4e édition, Halle, 1791, in-8°, cité par Kayser au nom de Georges Parrot.

On retrouve également chez G.-F. Parrot, in TI, Acad Memoirs Volume 6. De Saint-Pétersbourg :

1. Description du nouveau pantographe, av. 1 litre — 2. Les mémoires sont nouvelles. Construction de mâts, av. 1 litre - 3. Description théorique de l'alcoomètre pour spiritueux russes ordinaires, av. 1 L - 4. Considérations sur la température de la Terre, av. 1 L — 5. Réflexions sur divers objets de géographie. - Ajoutons : Études physiques des pierres d'Imatra, publ. Adieu, Saint-Pétersb., 1840, in-4°.

FRÉDÉRIC (1), fils de Georges-Frédéric Parrot, professeur de médecine à l'Université de Dorpat, est connu pour ses voyages scientifiques. Nous obtenons de lui :

Un, diss. Début du mouvement concernant le sang humain, Dorpat, 1814, 8°.

II A propos de la métrologie des gaz et de quelques expériences sur la liquidité des gaz. Gros lot, Village. (1814), in-8°, av. 5 pl.

III Voyage à travers la Crimée et le Caucase, Berlin, 1815, partie 2. in-8°, moy. Chariot. et Fig.—Publié par Engelhardt.

IV Perspectives sur la pathologie générale, Mitau, 1820, in-8°.

V. Traité de la ligature des grandes artères telles que les extrémités, Berlin, 1821, in-8°, traduit de l'italien de Scarpa.

(1) De auteur van de bibliografie, Kaiser, noemde hem Jean-Aggité Frédéric Guillaume.

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six. Voyage aux Pyrénées, Berne, 1824, prise à -8°.

VII Sur l'alimentation des nouveau-nés avec du lait, Mitau, 1826, in-8°.

VIII Voyage à Berlin Allerrath, 1834, in-8°.

3. Jean-Léonard Parrot était membre du Conseil de régence de Montbéliard, qui succéda au prince Frédéric-Eugène en 1793. Retraité en Allemagne lorsque Bernard de Saintes prend le contrôle de l'Allemagne au nom de la République française. Sa fidélité a payé. A partir de 1802 il est nommé directeur de la chambre de commerce d'Erlangen, puis à partir de 1806 directeur du domaine privé du roi de Wurtemberg, il reçoit l'Ordre des Citoyens du Mérite et pour ses services (1). Il est l'auteur des livres suivants :

1. En général, essayez de développer l'économie de l'État. Statut de Sülly, Stutt., 1779, in -4°.

II Un traité théorique et pratique sur la manière dont les contributions de guerre françaises ont été réparties et les ressources utilisées par certains secteurs de l'économie de l'État du Wurtemberg. Peut conduire à une plus grande perfection (Stuttg.), 1797, in-8°.

Trois : essayez de développer la langue, la lignée, l'histoire, la mythologie et les hamburgers. Le cas des Livoniens, Lettons, Estoniens ; certains des peuples baltes voisins sur d. Les premiers temps avant l'introduction du christianisme, Stuart, 1828, partie 2. in-8°, av. panier.; nouveau. Éd., Berlin, 1859, in-8°.

On lui doit aussi Statistik von Mompelgard, qui paraît dans Neueste Staatsanzeige (T. 1) 1796.

4. Enfin, Louis Parrot est un auteur traditionnel. Allemand, des Mille et Une Nuits, Berlin, 1843, 4 vols. à 12 heures.

PAS, seigneurie d'Artois, il a

(1) C'est pourquoi les bibliographes allemands l'appellent le Perroquet, mais en France les patronymes civils n'ont guère le, et il serait ridicule de dire M. de Serrurier, M. de Lesage, M. de Rousseau : la particule ne s'ajoute correctement que pour placer des noms.

Du nom d'une des plus anciennes familles du pays, la famille Marquis de FEUQUIÈRES.

Trois descendants de la famille éminente ont rapidement adopté la nouvelle perspective. L'un d'eux roule le rouleau. Philippe, on sait seulement qu'il a reconnu le nombre de diacres de l'Église de Genève en février 1573 (arche de la comp. des pasteurs, reg. A). Les deux autres étaient frères : ils s'appelaient Louis et Jean. Ce dernier a joué un rôle important, notamment parmi les partis protestants pendant la Première Guerre civile.

I. Louis de Pas-Feuquières, intendant du roi, épousa Anne de Mazancourt en 1553 et elle lui donna six enfants : 1° FRANÇOIS, son successeur, -2° DANIEL, tué devant Paris, - 3° GÉDÉON, Sieur de Rozières , capitaine du régiment picard, tué au combat devant Dourlens en 1595 ; - 4° SUSANNE, Gédéon de Boitel, épouse du sieur de Maricourt ; - 5° MARIE, en alliance avec Nicolas de Sains, Sieur de Villars ; - 6° ELISABETH, demoiselle d'honneur de Catherine de Bourbon, a épousé Gabriel Prévost, Sieur de Charbonnières.

François de Pas, seigneur de Feuquières, servit à l'attaque de Fontenay-le-Comte en 1587 et s'illustra dans d'autres batailles. Il est assassiné à Ivry, avec son oncle Philippe de Mornay, à l'âge de 33 ans. En récompense de ses services, le roi de Navarre le nomma gouverneur de l'île Bouchard et, lorsqu'il devint roi de France, lui conféra le titre de premier page. Trois enfants naquirent de son mariage avec Madeleine de Lafayette : 1° MANASSÉ, ultérieurement ; - 2° ANNE, Madame Rozières, épousa Daniel (1) de Hardoncourt et engendra Henri, sieur de Rozières, maréchal et gouverneur de Tours en 1637 (Coll. Du Chesne, vol. 6),

(1) Au lieu d'Henri, comme on dit de Du Chesne (voir III, p. 350). Nous recherchons toujours la date exacte du mariage de sa fille.

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Madelaine, épouse d'Henri de Chartres (Reg. de Charent.), 1625. - 3° CHARLOTTE, épouse de Charles de Villiers, Sieur de Saint-Forget (Sainte-Marthe est dite de Welles dans son Histoire générale de la famille française) , capitaine de cavalerie et gouverneur de Château-Porcien, mort en 1640 et inhumé le 27 septembre au cimetière de Charenton.

Manassé de Pas-Feuquières, conseiller du roi dans ses conseils d'État et privés, capitaine d'une centaine de soldats, général de l'armée allemande, gouverneur de Metz, Tut et Verdun, fut l'un des meilleurs capitaines de son temps. négociateurs qualifiés. Il est né à titre posthume le 1er juin 1590 à Saumur. A partir de 13 ans

Il a pris le fusil en tant que volontaire.

Sa bravoure et ses prouesses militaires le voyaient rapidement promu dans les rangs des grades inférieurs et le promu au grade de conseiller militaire alors qu'il était très jeune. En 1626, il est chargé de ramener en France les troupes qui occupent encore la Valteline. En 1627, il commande les feux d'artifice au siège de La Rochelle et est capturé par les Rochelles. En 1629, il est maréchal de Bresse et d'Italie. En 1631, il est nommé lieutenant général du Pays Messin, gouverneur de la Vie, Moyenvic et Toul. Après la mort de Gustav-Adolphe, il est envoyé en Allemagne comme ambassadeur spécial et renforce l'alliance entre la France et la Suède en signant un traité avec Ossenstein. Lorsque le général a été tué, il a mis fin à une autre guerre avec l'ambitieux Wallenstein. L'année suivante, Richelieu participe activement aux négociations avec les princes du royaume (1) ; il ne rentre en France qu'en 1635 comme commandant, à la tête de 12 000 hommes

(1) L'abbé Pérau publie ses lettres et négociations en Allemagne (Amst. et Paris, 1753, 3 vol. in-12). On retrouve aussi un lien avec le voyage de Richelieu en Allemagne en 1633 dans ses mémoires.

Les Allemands, qu'il avait partiellement incorporés, soutiendront Bernard de Saxe-Weimar dans sa démarche. En 1636, le gouvernement de Verdun en fait don. Nommé lieutenant général en 1637, il assiste au siège d'Yvoye, de Danvilliers et d'autres petites villes sous le commandement du maréchal de Châtillon. En 1638, il rejoint l'armée du duc de Longueville. En 1639, il sert comme commandant en chef de l'armée luxembourgeoise et reçoit l'ordre d'investir à Thionville. Il n'avait que 7 500 hommes, et sa défense n'était pas encore complète, lorsque Piccolomini l'attaqua en nombre supérieur, prit un de ses camps, entra dans la ville, et dans la même nuit, dans une charge sanglante, prit le sien. Toute l'infanterie est mise en pièces et la cavalerie abandonne ignominieusement. Feuquières est fusillé de deux balles dont une se casse le bras, il est fait prisonnier et conduit à Thionville où il meurt le 13 mars 1640.

Plusieurs auteurs affirment que Manassé de Pas-Feuquières a abandonné la Réforme au début du règne de Louis XIII. Nous ne serons pas sûrs qu'il soit mort protestant, car nous n'en avons aucune preuve ; mais nous savons par les archives de Charenton que plusieurs de ses enfants ont été baptisés dans des églises calvinistes et que sa femme a adhéré à l'église évangélique au moins vers la fin de sa vie. croyances religieuses. La dame s'appelle Annie. Elle est la fille d'Isaac Arnauld, sieur de CorbeVille, directeur financier et de Marie Perrin. Elle mourut peu après celle de son mari et fut inhumée le 8 novembre 1640, au cimetière du Saint-Père. De son mariage, qu'il a consommé vers 1612, il a eu 12 enfants, sept fils et cinq filles. Les fils de la religion romaine étaient : 1° CYRUS, mort jeune ; -2° ISAAC, né le 10 mai 1618, baptisé à Cha-

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Renton, un brave combattant et négociateur, non moins habile que son père ;

— 5° FRANÇOIS, baptisé prêtre à Charenthon, le 12 mai 1619 ; — 4° CHARLES, dit Comte de Pas, né en 1620, promu maréchal de camp en 1649 ; — 5° HENRI, sieur d'Harbonnière, membre honoraire du Conseil de Metz, d'après Lexique. Aristocratique — 6° LOUIS, Chevaliers de Malte. Au lieu de cela, les filles ont été élevées réformées. Ils s'appelaient : 7° MARIE, née le 24 avril 1614, présentée au baptême de son grand-père Isaac Amauld et de sa grand-mère Madelaine de La Fayette, et inhumée au cimetière SS. Parrains, 6 octobre 1618 ;

— 8° ANNE, née le 9 mai 1620 ; — 9° MADELAINE, 1641, épouse de JeanLouis Dorte, Sieur de Fontaine, fils de Matthias Dorte, Sieur de Falaise et de Susanne Des Champs ; — 10° SUSANNE, mariée à Antoine Lebey de Batilly ;

— 11° JEANNE, en alliance avec Louis d'Aumale puis en 1671 avec Jean de Montmorency.

deux. Jean de Pas-Feuquières, dit FEUQUIÈRES le Jeune pour le distinguer de son frère Louis, fut promu valet de chambre du Duc d'Orléans et, après la mort du Prince, entra dans la maison de François Ier comme seigneur, depuis Rançois II, que le jeune Dauphin a donné. Dès son enfance, il avait acquis une compagnie de hussards parrainée par le gouvernement Royer. Il participe à la campagne de Picardie sous Coligny avec le grade de Maréchal. « Là, dit Mme de Mornay, il entendit souvent un Cordelier qui prêchait la vérité, et dès ce moment il goûta la vérité et commença à comprendre les maux de l'Église romaine. » Au cours de son voyage en Italie avec le duc de De Ganzen, il s'est de plus en plus engagé dans sa nouvelle relation. Mais « d'autre part, il se voit promu à la cour, sur le point d'acquérir des biens et des honneurs, ce qu'il n'aurait pu espérer s'il avouait que

la vérité; mais, au contraire, il fut banni de France, où le feu fut allumé. Je l'ai souvent entendu dire, ajouta Mme de Mornay, qu'il était malade à cause de ces difficultés et du choix qu'il avait à faire entre les deux. » La lecture du Psaume II met fin à son combat intérieur. Lui et quelques autres fanatiques prêchaient souvent dans les chambres de la reine pendant les repas de la reine (la mère du roi), assistés de ses servantes religieuses. »

La jeune Feuquières rejoint la parcelle d'Amboise. Mais il a procédé avec prudence et il était peu probable que les Guise l'inculpent. Arrêté à Orléans, Comte se retira à Paris, où il resta jusqu'à la mort de François II. La reine mère, devenue régente, lui confie des missions en Lorraine et en Savoie. A son retour, il apprit que Conte avait conquis Orléans, alors il alla vers lui de la part de Catherine, l'assura de sa bonne volonté et le pria de protéger la mère et l'enfant du Prince. Lorraine. Conte le nomma maréchal et l'envoya à Tours, avec l'ordre d'y ramener de la petite artillerie. Il suivit l'armée huguenote sous les murs de Paris et fort de ses qualités d'ingénieur militaire expérimenté, il fut envoyé pour inspecter l'état des fortifications. Après la bataille de Dreux, Coligny le laisse à son frère Andlot, qui l'aidera à défendre Orléans. Après la paix, Fecchières entre en relations avec le prince de Borcyen, qui lui accorde le grade de lieutenant d'une compagnie de soldats et lui confie la tâche de consolider Crimson en Champagne. En 1564, il fut envoyé à Genève avec l'intention d'y construire un château, mais le projet ne fut pas réalisé. Après la mort du prince Borsian, il revint

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Venu à Paris, où il épousa Charlotte Arballest. La guerre reprend peu de temps après, et Fecchière rejoint Condé et Coligny, qui lui donnent une compagnie d'hommes armés et le nomment maréchal. Lors du Troisième Trouble, il accompagna Genlis au camp du prince d'Orange, et lorsque le duc de DeuxPonts entra en France, il fut nommé maréchal du camp dans son armée, poste qu'il occupa jusqu'à son enlèvement par Charity Home. Le 23 mai 1569, dans la fleur de l'âge, il développa de la fièvre après avoir reçu un coup de pied dans la jambe par un cheval. Douée d'une " étonnante dextérité d'esprit, c'est-à-dire dans l'exploration des lieux. Sa femme se retira et revint à Sedan le 29 décembre, où elle accoucha de son enfant. En 1568, une fille nommée SUSANNE épousa un gentilhomme du Maine, le sieur de La Vairie, revenu à Paris qu'une fois la paix conclue.À Saint-Barthélemy, elle doit la vie à M. de Perreuse, chef des pétitions à l'Hôtel des Rois, qui, avec quarante autres Hu Guenos, la mit en prison pour quelques jours. maison cachée, comme M. Des Landres, Mlle Du Plessis-Bourdelot, Mlle de Chanfreau, M. de Matho Madame de Feuquières a quitté sa cachette déguisée quand le plus grand danger était passé, ne voulant pas succomber à la supplique de sa mère, sa sa mère la supplia d'aller à la messe comme ses frères, et elle y parvint., à force de dangers répétés, elle quitta Paris pour Sedan, où elle arriva le 1er novembre. -Mornay (voir vrai nom) pour la seconde fois.

En 1573, Pascal (ARNAUD), conseiller du roi et général à la cour de Montpellier, enfanta deux fils nommés DANIEL et PIERRE. le patron

Il lui succéda lorsqu'il abdiqua en 1589 et eut 3 fils, PIERRE, PIERRE-JEAN et Louis, dont nous n'avons aucune information. La plus jeune personne à passer l'épreuve en 1645 épousa Anne de Maistre en 1636, qui épousa Jacques, le capitaine Louis et Antoine de la Légion de Picardie. Jacques, Sieur de Saint-Félix, né en 1634, épousa Joachine de Morogues en 1674 à Paris. Il est allé vivre à Grenoble. On ne sait pas s'il y avait un emploi, mais on sait qu'en 1697 il était encore un huguenot très convaincu : lui, sa femme, ses deux fils et sa fille (archgen. M. 672) furent exilés à Montpellier. , famille dauphinoise du même nom qui pratique également la religion réformée. Son chef, en 1629, était Zacharie Pascal, seigneur de Merins en du Roure, maître général de la maison de comte, qui. Décédé vers 1650, laissant trois fils par alliance à Marguerite de Renard d'Avançon, savoir : FLORENT, Sieur de Merins ; Sir Alexandre Ruhr, membre du Parlement de la Chambre des édits, qui s'est abstenu de sa destitution, mais en 1686, Boucher l'a qualifié, lui et sa femme, de "très mauvais huguenots" ; ZACHARIE, sieur de Fontrenard, également converti.

PASQUET, brave capitaine huguenot de Castres, est nommé gouverneur de la ville de Gaillac en 1568 et contribue à la conquête de la ville. En 1572, il fréquente les foires de Pierreségade et de Réalmont. Gouverneur de cette dernière ville, il aide les frères Buffard à prendre Castres en 1574. Peu de temps après, malheureusement, il tomba entre les mains des catholiques. Le concile de Toulouse le fit pendre malgré les menaces de Paulin, qui fit pendre deux prisonniers catholiques par vengeance.

PASSAVANT, la famille est très célèbre...

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Selon Leu Lexikon, la Breuse serait originaire de Lorraine, ou selon Reg de Bourgogne. Église de Bâle, France, qui enregistre le mariage de Didier Passavant et Jacquette Tinet de Montbéliard en 1589. Le mariage ne s'est jamais concrétisé ou, plus probablement, Didier Passavant a déménagé ailleurs et il n'y a plus aucune référence à lui dans les registres de cette église qui nous avons examiné de près. à Bâle, peut-être son frère, dont les descendants se sont répandus presque dans toute l'Europe, et même en Amérique.

Nicolas Passavant est né en Bourgogne en 1559, et malheureusement, d'après les documents très incomplets que nous a remis sa famille, Nicolas Passavant est né de raison religieuse en 1594, s'est retiré à Bâle et y a été admis comme citoyen en 1596. Il mourut en 1633, laissant derrière lui Nicole Marteleur, sa femme et cinq enfants dont deux seulement sont connus. Ils se sont nommés CLAUDE et REGNARD et ont pris racine.

I. Sureau. Claude Passavant est né en Bourgogne en 1595 et mort en 1653 après une carrière commerciale. Entre autres enfants, il est père de trois fils :

1° RODOLPHE-EMMANUEL, né à Strasbourg en 1641, fonde une société de négoce à Francfort-sur-le-Mein qui prospère. On sait qu'il était marié à Jeanne de Bassompierre. Mais nous manquons de documentation pour établir l'arbre généalogique de ce clade. Aujourd'hui, la famille compte et compte un nombre important de membres, dont plusieurs hommes d'affaires éminents, un célèbre médecin Jean-Charles Passavin, un artiste accompli Jean-David Passavin, et deux pasteurs, Jean-Louis et Charles-Guillaume Passavin, à ne pas devenir évangélistes qui servent aujourd'hui dans les églises de Pittsburgh, aux États-Unis, dont le zèle grandit de jour en jour

Connu pour avoir fondé plusieurs organismes de bienfaisance.

Charles-Guillaume Passavant était prêtre à Detmold lorsqu'il publia Darstellung und Prüfung der Pestalozzischen Méthode, Lemgo, 1804, in-8°. Jean-Louis est mort en 1827, et nous ne le connaissons que par les sermons qu'il a imprimés. Sous cette rubrique : Predigt über Ps. CIII, 13, sommaire in dem Bethhaus der reformirten Gemeinde zu Frankfurt, Essen, 1791, in-8°. Nous savons également très peu de choses sur le Dr. Jean-Charles Passavant. Ce que nos recherches nous apprennent, c'est qu'il a donné des cours sur le magnétisme animal pendant des années et qu'il est l'auteur de deux ouvrages respectés intitulés : I, Untersuchungen über den Lebensmagneisismus und das Hellsehen Frankf. arriver. Mains, 1821, in-8° ; deuxième édition. Vue d'ensemble, Frankf., 1857, in-8°;--II. Von der Freiheit des Willens und dem Entwickelungsgesetze des Menschen, Frankf., 1835, in-8°. Mais grâce au diligent Nagler, nous avons réussi à donner à nos lecteurs des détails plus satisfaisants sur la vie de Jean-David Passavant, qui est aujourd'hui nommé à la tête du chef de l'institut de sa ville natale.

Jean-David Passavant est né en 1787, frère du médecin Jean-Charles, dont le père se destine au commerce. Il obéit aux désirs de son père, même si son goût l'amène à la peinture. Ce n'est qu'à son arrivée à Paris avec les Alliés en 1814 qu'il abandonne complètement l'affaire et fait ce qu'il veut. Après avoir travaillé quelque temps sous la tutelle de David et Gros, il se rendit en Italie, où il tenta d'oublier les leçons de ses premiers maîtres et devint l'un des plus ardents disciples après Koch, Cornelius, Overbeck des écoles allemandes. Après une absence de sept ans, il revient à Francfort et commence à peindre des sujets historiques. Définir un

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Le nouveau cimetière lui a donné l'idée d'expérimenter l'architecture, il a donc presque abandonné la peinture; ce n'est qu'occasionnellement que certaines de ses peintures peuvent être vues lors d'expositions ou chez des marchands. Il accepta aussi rarement de travailler pour le compte du gouvernement : pourtant son portrait d'Henri II, qui ornait la salle impériale, fut cité. On peut dire que sa réputation d'écrivain depuis 1830 nous fait presque oublier ce qu'il a accompli en tant que peintre. Nous obtenons de lui :

I. 1820, Hydebou, Toscane, in-8°, Perceptions des beaux-arts et représentations du même cours.

Pierre tombale II Design, Francfort, 1829, source.

3. Kunstreise durch England und Belgien, Francfort, 1833, in-8°, avec gravure, trans en ang., 1856, in-12. — informations précieuses sur les collections publiques et privées et sur l'état de l'art en Angleterre.

4. Rafaël von Urbino und sein Vater Giovanni Santi, Leipzig, 1839, in-8°, avec gravure. ——Pour rendre ce travail aussi précis et complet que possible, Passawan s'est rendu en France, en Italie et en Allemagne.

2° CLAUDE, né à Strasbourg en 1650, membre du Congrès de Bâle en 1687, marié deux fois, d'abord à Anne-Marie Faltet puis à Anne-Catherine Locher ; d'innombrables descendants sont nés. Seuls trois de ses enfants sont connus. Un de ses fils, JEAN-ULRIC, naquit en 1678 et émigra plus tard en Angleterre. Là, il acheta une usine de tapisserie de style Gobelin fondée par un moine converti nommé Parisot, l'expédia à Exeter, et en T. VIII.

Son prédécesseur a été attiré en Angleterre. Luc Passavant, ancien de l'église de la Nouvelle-Patente en 1786, est probablement son descendant.

L'un des frères de Jean-Ulric Passavant, nommé CLAUDE, a étudié la médecine à Bâle et était particulièrement doué en chirurgie. Après cinq années d'études artistiques à Königsberg, il rentre dans son pays natal, obtient son doctorat en 1705, est nommé médecin de la ville en 1724, entre au Grand Conseil en 1726 et devient sénateur en 1733. Il publie :

JE. Jeter. de dysenteria, Regiomont., 1704, in-4°.

deux. Deux sur la perforation contestée du crâne, Basile, 1705, in-4°

3. Thesesmedicoe, i721, in-4°. Ses deux fils ont obtenu un certain

FRANÇOIS, le célèbre juriste ; un autre, CLAUDE, en tant que médecin. Le premier a été autorisé à l'acte du Parlement en 1729 et a servi comme conseiller à la chancellerie en 1729, puis comme greffier de la ville. En 1757, il réussit son examen de doctorat et mourut le 29 septembre 1783. Nous avons des informations sur lui :

Un, diss. De la chasteté, Basile, 1727, in-4°.

deux. dette. Commencer sur les médecins et leurs droits et privilèges, Basile, 1729, 4°

Volgens Farrago theses juridicarum, Basil., 1751, in-4°.

四、 Thes ex jure natuur et philosophiâ morali, 1734, in-4°。

V. Discussion des Pufendorf sur diverses questions d'ordre juridique

Puffendorfius Hobbesius agitatas examinans, Basile, 1740, in-4°。

6. Affichage. Du parfait orateur ou avocat judiciaire et de ses exigences, 1741, in-4°.

Deuxième fils de Claude Passavant, né le 17 décembre à Bâle. En 1709, il étudie la médecine à Neucharel ; mais il reçut son doctorat à Bâle en 1733. Il a la réputation de guérir 10

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blaze, engagea le margrave de Bade-Durlach pour le nommer médecin. Il mourut le 21 août 1778. Voici les titres de ses publications :

I. 佢弃。 over ongeowelheid, transpiratiohe sancioriand et structurâ cutis, Basil., 1733, in-4°。

deux. Scripties anatomicoe et botanicoe, Basil., 1755, à -4°.

Thèses Historice de Obscvantiy de la Religie des Romains et des Grecs, Basile, 1737, in-4°.

4. Spécimen de rhétorique, où, après le passage de Causinus, sont exposées diverses exhortations à l'art de la parole privée, Basile, 1741, in-4°.

Sans avoir un titre aussi valable dans la mémoire de la postérité, un autre fils de Claude Passavant mérite d'être mentionné, et l'on aimerait parler de Luc 1797.

Le troisième frère de Jean-Ulric Passavant, nommé NICOLAS, et son fils DANIEL, MD, furent admis à la Société Royale des Sciences de Berlin en 1747 et MD à Marbourg en 1748, pour la thèse De vi cordis Après soutenance, imp. A Bâle en 1748,

à -4°.

Le dernier descendant de cette branche mourut à Bâle en 1812.

3° JEAN-ULRIC est né à Strasbourg en 1652 et est l'auteur de la branche qui est toujours à Bâle. En 1671, il entre au service des Provinces-Unies, et pendant quatre ans il combat avec distinction sous le drapeau hollandais, notamment à la bataille de Senef en 1674. , en 1683, puis maire de Petit-Bâle, en 1700, et le suivant année, sénateur. Il mourut en 1709 et laissa une nombreuse descendance. L'aîné de ses fils, JEAN-ULRIC, élu sénateur en 1733, devint membre du conseil du XIII en 1753 ; il laissait deux fils, EMMANUEL et JEAN-HENRI, qui en

C'est à leur tour d'entrer au Grand Conseil, où siège également leur oncle Jean-Rodolphe. Le reste des descendants de Jean Ulric Passavant ont quitté leur patrie et, pour ainsi dire, se sont répandus dans le monde entier. L'un d'eux s'est installé à Copenhague, où il s'est marié et a eu des enfants, et certains d'entre eux sont allés à Sainte-Croix, l'une des Antilles danoises. Un autre s'est installé à Pétersbourg après trente ans de circumnavigation ; son dernier descendant mâle est mort à Vienne. Le troisième a terminé son séjour au Maroc ; sa famille élargie vit à Bâle. Le quatrième était le père de JEAN-FRANÇOIS PASAVANT, né en 1751 et mort à Batay en 1854, père de trois fils dont Théofi THÉOPHILE, né en 1787, devenu célèbre par son dévouement au ministère évangélique. Littérature théologique dans diverses publications. Voici ce que nous savons :

D'abord, essayez d'être pratique. Lecture de la lettre de Pauli à Philippe, Bâle, 1834, in-8°.

II Tentative d'interprétation pratique de la lettre de Paul aux Ephésiens, Bâle, 1856, partie 2. à -8°.

III Naeman, ou Ancien et Nouveau, Bâle, 1841, in-12 ; 2e édition, Bâle, 1844, in-12.

IV De Venise, Base, 1855-1854, 2 vol. à -8°.

Pour épuiser nos informations sur cette branche de la famille Passavant, ajoutons que le cousin de Théophile, Jean-Rodolphe (1777-1848), fut le missionnaire protestant le plus ardent des Indes néerlandaises. L'un des prêtres, il était membre des Frères moraves.

deux. Cadette élégante. Regnard Passavant, marchand strasbourgeois et bâlois, mort en 1676, eut 11 enfants avec sa femme Sara Dauphin, dont seulement deux adultes connus. Ils s'appelaient NICOLAS et JEAN. Ce dernier épousa Marie Seigneuret, dont il eut : 1° JUDITH-MARGUERITE, baptisée en l'Eglise française le 18 juillet. 1667 ;

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— 2° RENÉ, baptisé le 18 avril 1669 ;

— 5° SUSANNE-SARA, baptisée le 26 janvier 1671, — 4° JACQUES-LOUIS, baptisée. 26 janvier 1679. On ne sait rien de Jean Passavant et de sa descendance. Son frère Nicholas est plus connu. Nicolas Passavin, né le 5 avril 1625, J.D., professeur à l'Université de Bâle et ancien membre de l'Église française, est envoyé à Strasbourg pour suivre des cours de philosophie et de jurisprudence après avoir terminé ses études de sciences humaines à domicile. Avant de rentrer chez lui, il visite la France et la Belgique. Il revint à Bâle en 1634 et épousa Judith Moreau le 13 décembre de la même année, mais n'eut pas d'enfants. L'année suivante, il obtient un diplôme de Juris Doctor. En 1660, il est nommé conseiller municipal et, malgré des offres favorables de toutes parts, il n'acceptera jamais de quitter Bâle. Son amour pour son pays a finalement été récompensé. En 1667, il assuma la présidence de l'Institut, qu'il remplaça en 1677 jusqu'à sa mort en tant que président des Pandectes. Doyen de la Faculté de droit en 1674 et 1682, deux fois recteur, chargé à plusieurs reprises de missions honorables par ses compatriotes ; en 1675, il fut envoyé à Brisach pour complimenter Louis XIV. Il mourut le 31 mai 1695. Nous ne pensons pas qu'il ait publié autre chose que sa dissertation, qui portait ce titre : Diss. van adquirendo per extraneum, Basil., 1655, in-4°, et une Disp. l'antipelargia von hindl : Pflegung armer Eltern, Basile, 1672, in-4°.

Au début du siècle dernier, le dernier membre de cette jeune branche mourut.

Nous ignorons s'il existe un quelconque lien de parenté entre les Passaiciens de Bâle et les Passaiciens de Genève, eux aussi descendants de réfugiés français. En 1637, le Parisien Nicolas Passavant, fils de Louis Passavant et de Barbe Brunet, reçoit l'Ordre de la Bourgeoisie de Genève,

Son fils Jacques En dehors de ce fils, Galife ne le mentionne pas ; il laisse cinq enfants : 1° CLERMONDE, épouse de Joseph Du Commun ; — 2° plus tard Augustin ; — 3° LOUISE, mariée avec Pierre Guainier; — 4° Louise-Marie ; — 5° SIMON, né en 1648, CC en 1677, lui donna un fils nommé PIERRE par sa femme Anne Pictet-Calandrini.

Augustin, né en 1640, épouse Clermonde de Guainier-Mussard, il eut : 1° AUGUSTIN, alors ; — 2° CLERMONDE, épouse de Jean-Louis Prévost ; — 5° ELISABETH, épouse de Jean Lenieps, descendant de Nicolas Lenieps, menuisier en Bourgogne ; acquis civilement en 1575; — 4° JUDITH, épouse de Jacob Marin ; — 5° MADELAINE, co-Jacob Picot ; — 6ème marié, mort vierge en 1748,

Augustin ne laissa qu'une fille, qui épousa Pierre Courlet. Son mariage avec Jeanne-Marie Brechtel est issu d'une famille originaire de Montpellier.

PASTEUR (DANIEL), de Valcluson, étudia à l'Académie de Genève et y fut inscrit en 1616 ; dix ans plus tard, il servit dans l'église de Pragelatos. Nous l'avons : contre le prêtre apostat Balcet, Manuel du vray chrestien contre le Diurnat du sieur Jean Balcet, qui enseigne la bonne manière d'invoquer le pur service de Dieu, Gen., 1652, in-8°.

PASTRE (SAMUEL), auteur des Lumières nouvelles chrétiennes, extrait de Triomphe de la simplicité Trois points fondamentaux concernant la foi et le christianisme, Amst., 1751, in-8°. Ces trois points sont la prédestination et le libre arbitre, Dieu en trois personnes, ils ne sont rien d'autre qu'une même essence divine, qui crée l'homme à l'image de Dieu. Le but de l'auteur est d'expliquer ces grandes vérités d'une manière qui soit claire pour tout le monde, "comme il le dit, de clarifier la vérité dans un Fang simple et clair, "Pour parvenir à ce grand résultat, différez d'opinion

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Selon lui, leurs sources ne sont que des "interprétations dans un sens incompréhensible", et il recommande de prendre au pied de la lettre même les expressions anthropomorphiques les plus évidentes. Ô sancta simplicitas ! Mais qui est l'auteur d'une idée aussi étrange ? Une annotation manuscrite au début de l'exemplaire, probablement unique en France, est détenue par la Biblioth. pays, apprend-on. Un peuplier réfugié à Amsterdam, affaibli depuis des années, tombe en juin 1756 et s'accroche plus obstinément que jamais à son système monolithique, malgré la condamnation de son livre par le synode wallon. Et les États néerlandais garderont le silence sur lui comme une sorte de fou. — D'autres réfugiés nommés Pastre se sont installés en Angleterre.

PATRAS (N.), seigneur de Marcilly et de Gimbrois, capitaine des connétables, n'apparut dans les rangs des huguenots qu'en 1567. A la demande de Condé, il prend les armes avec Besancourt, Saint-Simon, Sapincourt, Lansoue, Prinsault, Du Buat, Vimbré ou Umbrée, Thibault Trumeau, Nicolas de Ville, avocat, Nicolas et Claude Barengeon, Eustache d'Aulnay, Conseillers au Le président, Boyer et Garnon, procureur, Léon Godard, procureur, et bien d'autres dans le métier, vivaient à Provins ou dans les environs. Cependant, son enthousiasme ne dura pas longtemps. Il s'empressa de profiter du décret de janvier 1568 et rentra chez lui après avoir reçu une annulation et promis de ne pas porter les armes contre le roi. Cependant, à son retour en ville, les Provins ont failli l'égorger. A Saint Barthélemy, Patras se convertit sans hésitation. Mais sa conversion fut si sincère qu'en 1575 l'Etat montre dans sa chronique (M. Bourquelot qui vient de paraître) qu'il servit de guide aux reconfirmateurs.

Patras n'est devenu seigneur de Marcilly et de Kimbrois qu'en épousant la veuve de l'avocat du roi en Provence, Nicole Jeanville, qui est peut-être une descendante de la famille Patrapoitvin, au moins depuis 1997. Croit au protestantisme depuis ses débuts. 17ème siècle, comme nous le savons par le registre Charenton, qui enregistre le mariage de Jeanne de Patras avec Jacques en 1651 de Félix de Patras, Sieur de La Roche-Patras et Du Fresne, la fille de Gabrielle Du Bouchet, avocate du Conseil de Rouens. Après la révocation, le sieur de La Roche-Patras quitta le royaume avec succès et renonça à tous ses biens, qui furent donnés en 1701 à sa fille, Madame Du Poiroux, sincère convertie (Argent E. 5552). Joachim Patras, sieur de Théval n'eut pas cette chance : il fut arrêté et jeté à la Bastille en 1692 [ibid. E.5578). Pour se tirer d'affaire, il fait semblant d'abandonner et joue si bien son rôle que l'évêque de Meaux le libère. Mais après un certain temps, il fut perçu comme n'étant rien de moins qu'un bon catholique, et ils l'expulsèrent, lui et sa femme, de France en 1699.

Paul (Louis), consul du Salon de 1560. Nostradamus raconte que le vénérable homme d'affaires, comme son frère Janon Paul, fut emprisonné comme huguenot après avoir vu sa maison pillée et sa boutique pillée. des gens. Certes, ils ont été libérés peu de temps après, mais ce qui a été volé n'a pas été restitué. Tous deux sont morts protestants.

Une famille du même nom vivant en Languedoc pratique également l'enseignement évangélique. On retrouve un Paul, ancien conseiller du président de Toulouse, à la Cour de justice fondée en 1575 à Castres (voir VII, p. 68). Un siècle plus tard, le 27 juillet. 1670, Louis de Paul, Langue-

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doc, présentée au baptême dans la chapelle de Charenthon, la fille de Jean-François de Paul, Sir Saldin et Marguerite du Boul de la Husseille. À peu près à la même époque, Jacques Paul était membre du Parlement de Toulouse. Il renonce à son emploi pour ne pas perdre son emploi, au lieu de cela, sa femme donne un exemple extraordinaire de persévérance. En 1687, elle quitta les Nouvelles-Catholiques à Paris, par quel moyen on ne sait ; mais elle est de nouveau arrêtée le 8 mai 1690 à Melun et conduite au château de Loches. Parce qu'elle était si têtue, ses geôliers ont reçu l'ordre de la garder là "vraiment serrée" (Argen. E. 5576). Malgré la dureté de la prison, elle a enduré trois ans, mais a finalement succombé et a été autorisée à retourner auprès de son mari (ibid. E. 3579). Quelle gloire une telle conversion a apportée à l'Église de Rome !

PAULET (GUILLAUME), prêtre renégat, retiré du clergé français. Guillaume Paulet est né à Anduze ; il est peut-être un descendant du curé de Vézenobres, excommunié de son église en 1625 pour sa sympathie excessive pour le duc de Rohan. Il servit lui-même plusieurs églises, dont son acceptation du sacerdoce des Vans après une dispute avec l'église presbytérienne, et sa confirmation par le synode national des religions à Loudun en 1660. Cependant, il ne dura pas longtemps. Deux ans plus tard, il devint vicaire de Lussan, et lorsqu'il jura d'éviter la punition pour inconduite (selon Benoît XVI) vers 1664, il exerça des fonctions sacerdotales à Montpellier. Sa conversion lui vaut une pension de 600 livres sterling, que le prince de Conti obtient pour lui du clergé, avec lequel il achète le poste de conseiller général.

Le fils de Paulet et sa fille aînée, nommée MADELAINE, le suivirent

messe, tandis que sa femme Madelaine Daniel d'Uzès continuait d'assister au sermon avec la cadette ISABEAU. Pendant longtemps, mon père n'a pas protesté. Mais le 20 avril 674, sans doute sous la pression du clergé, il enlève la jeune fille à sa mère et la place dans un couvent à Teirargues. Selon Benoit, Isabeau a résisté à toutes les obsessions des religieuses qui, lassées de lutter, l'ont rendue à ses parents un an plus tard. Au contraire, des écrivains catholiques et autres d'Aigrefeuille témoignent qu'elle ne mourut que le 2 janvier 1675 (Arch. Gén. M. 671) ou, selon une autre version, le 12 mars (Jacobins St.-Honoré, p. 50 questions). En supposant qu'il soit prouvé, le serment est-il valide? S'il pouvait être prouvé qu'Isabeau Paulet est née en décembre, ce problème serait résolu. En 1662, le procureur général de l'Assemblée de Toulouse réclama ; mais son père a insisté sur le fait qu'elle n'avait pas encore douze ans lorsqu'elle a quitté le couvent. Cependant, la proclamation de 1669 reste en vigueur. L'acte du baptême supprimerait toutes les difficultés ; c'est étrange que cela ne se soit pas produit. Le fait que le Parlement ait laissé bloquer ce problème, qu'il aurait pu facilement résoudre, rend son action hautement discutable.

Isabeau retourna auprès de sa mère et l'accompagna sur le chemin du temple. Le Manifeste d'avril 1665 (voir la pièce n° XCI) non seulement subsiste encore, mais est régulièrement mis à jour et confirmé. Et pourtant, n'y a-t-il aucune raison de s'étonner de cette indifférence ? - Seulement cinq ans plus tard, la jeune Paulette fut de nouveau arrêtée et emprisonnée à l'abbaye Saint-Charles de Montpellier, d'où elle partit un mois plus tard, après avoir été, selon le récit de Benoit, aussi dévote que jamais protestante, bien qu'elle ait continué à fréquenter les congrégations religieuses. quand elle était protestante elle est partie un moment

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mais après le décret de juin 1680, le clergé catholique accorde au révérend Du Bourdieu une dispense et lui interdit d'entrer dans l'église. Les presbytériens se réunissent et conviennent d'approuver le supplément (Jacobins St.-Honoré, no 30). Cette résolution du Synode ne peut s'expliquer qu'en admettant qu'il considère la renonciation invalide, ou qu'il reconnaît des traces de falsification dans cet acte. Benoit confirme qu'il a bien été réalisé par Charles Marsan, qui s'est converti de moine récollet à protestant puis catholique avant d'assumer les fonctions d'abbé de Teirargues. Isabeau Paulet revient donc au Temple, et le Conseil du Clergé porte plainte auprès de l'Assemblée générale de Toulouse qui, par décret du 15 novembre 1682, interdit le culte protestant dans le Grand Temple de Montpellier et ordonne sa démolition.

Le presbytérien s'empressa d'en appeler au conseil. Très modestement, il supplia Plunchut de se rendre à Paris. Mais il est à peine arrivé ; Hutte de flanc fut arrêté et emprisonné à la Bastille. Quant aux prêtres, ils se rendirent chez le duc de Noailles et lui firent la ferme déclaration qu'ils risqueraient leur vie pour continuer la mission qui leur avait été confiée par les pieux. Le gouverneur les emmena au château et mit immédiatement les démolisseurs au travail sous la protection des forces armées. très simple, et que tous les étrangers l'ont louée et ont dit que c'était la plus belle d'Europe, sur la pierre au centre, appelée la clé, avec héraldique. Amiral de Châlillon et date de construction, 1585 ; Construit aux frais du Prince Palatin, avec ses armoiries, d'un côté de la chaire, à droite, en

Fenêtre, Prince de Condé. Cependant, le procès d'Isabeau Paulet, qui s'est rendue, se poursuit. Elle se défendit, insistant sur le fait qu'elle n'avait jamais signé la renonciation et qu'en 1675 elle ne savait même pas écrire. Son père a également affirmé que la signature au bas de la facture soumise n'était pas son écriture (Arch. M. 671). Il s'oppose au témoignage de sœur Teirargues, mais il se garde bien de faire intervenir des experts. Deux avocats ont été contactés qui ont constaté que les signatures de plusieurs lettres étaient similaires. Cela a suffi au Parlement pour ranimer l'accusé, le corriger honorablement et l'expulser ; mais à cause de la grande détermination dont la jeune fille a fait preuve jusqu'à présent, ils n'ont pas osé exécuter la sentence, comme nous l'avons écrit du ministre au président du parlement. Au nom du roi, il lui a ordonné de la laisser quitter le royaume, comme il apparaît de la lettre (arch. M. 671). Si l'on en croit Benoit, ils l'ont mise en prison de peur de couvrir d'honneur ses persécuteurs une fois qu'elle serait en sécurité à l'étranger. On préfère croire que pour une jeune fille d'une vingtaine d'années, la terrible perspective de passer toute sa vie derrière les murs d'une prison la décidera à s'abstenir. C'est en tout cas le motif proposé à Louis XIV pour aggraver la peine en commuant son exil en réclusion à perpétuité. Les calculs des jésuites peuvent échouer si l'amour n'est pas en cause. Un jeune catholique est autorisé à rendre visite à Isabeau dans sa prison, et une fois qu'ils apprennent qu'il a gagné sa faveur, ils submergent tellement le prisonnier. Les caresses, autant de promesses, l'amènent à demander pardon au roi, c'est-à-dire à lui faire avouer sa culpabilité. Louis XIV, en vue de son nouvel ab-

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Il prêta serment et fut annulé, et peu après il reçut une pension de 3 000#, qui fut effectivement réduite à 1 000# à compter du 10 juillet. 1685 (Arch. TT. 252).

PAULCHAN (PETER) ou Paulianus, un prêtre apôtre. Né à Nismes, Paulhan avait fait ses études à Genève et y fut inscrit en 1660. Selon Benoit, malgré ses modestes talents, il fut élu en 1671 curé de l'importante église de Nismes, qui servait alors à Aigues-Mortes. Comme son collègue Chiron, il s'opposa de toutes ses forces aux plans de Brousson, déclarant que la soumission était un devoir et une précaution, puisque personne ne pouvait résister avec succès et qu'il n'y avait aucun moyen de protéger le Temple de la destruction par une soumission absolue. Avec un tel principe, Paulhan abandonna sans hésitation en 1685 ; n'était-ce pas le commandement de l'oint du Seigneur ? Sans doute aurait-il été plus avantageux pour lui d'être moins pressé. Il s'est rendu à Paris pour exiger le paiement de sa défection, mais n'a pas réussi. Il a été renvoyé. Il eut alors une brillante idée de devenir prosélyte, et à Lyon, en décembre 1688, publia un traité sur l'ancienne discipline de l'Église de Nismes pour tenter de convaincre les protestants que les crimes qu'ils avaient commis étaient scindés d'un église dont la foi était restée pure. Ce mauvais livre finit par lui valoir un poste de conseiller honoraire du président de Nîmes en 1689. Barbier lui attribue également deux pamphlets publics. 1696 à Lyon, in-12, titré : Apparitions anglaises, le siège de Namur et le bombardement en mer. Il mourut en 1699.

PAUMIER (Pierre), Pomier de Pomiès, Gascogne, ministre de Partenay. En 1666, le fameux Acte du 6 août (voir par.

justif., N° LXXX VIII), Paumier est arrêté et conduit à la prison de Poitiers, tandis que ses confrères Talas Rocheteau et Poitevin de La Gaillarderie sont détenus à la prison de Fontenay pour les mêmes charges que lui. Cependant, aucune mesure sévère n'a été imposée à leur encontre; ils ont été satisfaits de leur promesse d'exercer leurs fonctions au-delà des frontières et ils ont été libérés. Au bout d'un certain temps, Poitvin quitta prudemment le royaume. En 1671, il est placé à Maastricht. Paumier est ordonné prêtre de l'église Saint-Maixent. Cette église aussi fut interdite (voir VII, p. 452), et il décida de partir à l'étranger, obtenant facilement un passeport, mais arrivé à Niort il changea d'avis et se convertit le 10 novembre 1685. Le célèbre Foucault donna ce témoignage glorieux aux prêtres du Poitou, dont deux seulement ont renoncé à la religion qu'ils prêchaient, à savoir Baumier et Rocas, vicaire du Breuil. Après sa conversion, l'ex-ministre converti a fait preuve d'un grand enthousiasme et, en échange de ses efforts, il s'est vu offrir le poste de conseiller au palais présidentiel de Poitiers, ainsi qu'une pension de 400 £, et l'année 1688, jusqu'à SEK. 1 500 . Baumier a acquis une réputation de missionnaire. Mais sa vie n'a pas été sans tache. On raconte qu'il l'avait promis par écrit à Jolin, une demoiselle de Saumur, mais qu'il ne voulut pas le garder, fit irruption et confisqua l'écrit, mais le frère de la demoiselle l'obligea à le rendre, ami. (JEAN-JACQUES), curé de l'église d'Etobon, est né à Montbéliard le 12 mars 1757, fils de Frédéric-Nicolas Paur, tonnelier et de Clémence-Anne Surleau. Paul a reçu son premier entraînement dans le gymnase de sa ville natale. En 1755, il se rendit à Tübingen pour étudier la théologie. Après avoir terminé ses études, on lui propose un poste de professeur à l'Université de Halle, mais la mort de son père lui rappelle bientôt

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A Montbéliard, à la demande de sa mère, il décide de ne pas retourner en Allemagne et accepte le presbytère du curé d'Etobon, Pierre-Frédéric Dieny Position. Deux ans plus tard, Dieny décède et Pierre-Christophe Morel est nommé à sa succession, contre la volonté des fidèles d'Etobon, il gagne leur amour par sa charité, son zèle et son dévouement, et Paul est nommé Vicaire.Église Saint-Georges de Montbéliard , en même temps régent d'une des classes de l'école française(1). En 1779, le diocèse d'Etopia redevient vacant et il est comblé. Ph.- Disciple de Jac. Spener (voir p. 4) et adepte des enseignements des Frères moraves, il a travaillé avec diligence pour raviver la ferveur religieuse dans sa paroisse. Ses efforts louables sous sa direction fanatique et véritablement pieuse portent leurs fruits. Après environ huit ans de service dans l'église étopienne qui porte son nom, qui reste seule vénérée à ce jour, Paul est appelé à Clairogoutte pour succéder à Jacques-Christophe Tuefferd. Le 19 février 1787, le chef de l'église, Jean-Jacques Duvernoy, l'installe dans cette nouvelle paroisse. Il y poursuivit paisiblement son œuvre pieuse jusqu'en octobre, date à laquelle le comté de Blontbéliard fut réuni à la France. 1795. Pendant tout le règne de la terreur, il vécut dans une panique constante, qui réagit violemment à sa constitution affaiblie par l'âge : la menace implacable des jacobins fous suscita de très vives émotions, provoqua le déclenchement d'un accident vasculaire cérébral, le conduisit aux portes de la tombeau; son chagrin devant l'expropriation du prince de Montbéliard, son angoisse devant l'interdiction des cultes publics, l'embarras de sa famille devant la confiscation des revenus de l'église, aggravé par (1)

aggra(1) Le prince Frédéric-Eugène lui demande également d'instruire ses enfants, dont l'un, Sophie-Dorolhée-Auguste-Louise, devient impératrice de Russie.

Voir son écurie; néanmoins il est resté fidèle à son devoir, rassemblant son troupeau la nuit dans son presbytère, leur prêchant la parole de Dieu, baptisant des enfants, bénissant des mariages et même risquant sa vie pour accomplir son devoir, non seulement sa vocation, mais celle que chrétien l'amour ou la simple nature humaine lui dicte. Avant que les Français ne s'emparent de la principauté, il accueillit plus d'une fois des exilés, voire des prêtres, les y cacha et facilita leur fuite vers l'étranger.

Lorsque la célébration du culte chrétien ne fut plus interdite, Paur reprit ses fonctions avec un zèle mortel pour lui. Le 14 octobre 1798, il est victime d'un deuxième accident vasculaire cérébral alors qu'il se tient debout dans la chaire de l'église de Clairegoutte.

Paul n'était pas seulement un prédicateur pieux, zélé, charitable qui poussait l'altruisme à l'extrême ; il possédait une connaissance considérable, en particulier dans l'histoire de l'Église. De lui nous avons une traduction de l'Histoire de la Réforme de l'Église chrétienne en Allemagne, par le baron de Sekendorf, abrégée par Junius et Roos, Bâle [Berlin], 1784, 4 vols. in-12, dans la préface, il commence par un aperçu de l'état de l'Église chrétienne avant la Réforme. Le tome 5, publié en 1785, peut servir d'introduction, dans lequel est donné un résumé de l'histoire des églises sclavonnes et vaudoises par J.-J. Duvernoy (voir IV, p. 526). On lui doit aussi une traduction. La version française de la confession de foi chrétienne du chrétien sans défense est toujours utilisée par les anabaptistes fondés dans l'ancien duché de Montbéliard. Enfin, il doit avoir participé à la collection annuelle de Soc qui sera publiée à Neuwied. Il était membre des Frères moraves.

Mariage de J.-J Paur avec Eléonore Scharffenstein, fille du ministre Clairegoutte Liopold-Emmanuel

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Scharffenstein, fêté en 1782, avec la naissance de six enfants : 1° BÉNÉDICTEELISABETH, l'enfant mort ; - 2° JEANEMMANUEL, né à Etopia le 12 août

En 1784 il nous envoie une biographie de son père, rédigée par MF Beurlin, vicaire d'Etobon : - 5° JACQUESEMMANUEL, né le 30 décembre à Etobon.

1785, décédé à Odancourt en 1854, son fils suivit dignement les traces de son grand-père comme prêtre à Montechero; — 4° HEDWIGE-ELISABETH, morte jeune ; — 5° ANNE-ÉLÉONORE, née à Clairegoutte en 1789, décédée en 1852 ; — 6° CATHERINEEL ISABETH, morte jeune.

PAUVANT (JACQUES), ou Pavanes, du Boulonois, élève de Le Fèvre d'Etaples, suivit son maître à Meaux, convoqué par l'évêque de Briconnet (voir VI, p. 506). Emprisonné en 1524, en même temps que Masurier, dont le fanatisme téméraire renversa la statue de saint François sur la porte de l'abbaye des Cordeliers, il succomba finalement à l'obsession de Masurier. décide de faire amende honorable le lendemain de Noël. Mais désormais, dans « Martyr's Records », on lit : « Il n'avait que des regrets et des soupirs ». Lorsque la persécution est revenue au début de l'année suivante, il a voulu faire amende honorable pour cet acte faible. Sa présence forcée devant ses juges et sa confession écrite à eux étaient suffisantes pour justifier sa condamnation à mort en tant qu'hérétique. Il fut brûlé vif place de Grève, « pour le grand honneur de l'enseignement de l'Evangile et l'illumination de nombreux croyants. » Matthieu Saulnier, emprisonné à la même époque, écrivit un livre dans leur cahier de défense commun, qui fut condamné par la Sorbonne et incendié le 9 décembre 1525. On ne sait ce qu'il est devenu, mais Crespin nous apprend

Peu de temps après le martyre de Pauvant, l'ermite de Livry meurt en flammes devant Notre-Dame, et les cloches de la cathédrale sonnent à toute allure.

PAVÉE (FRANÇOIS), seigneur de SERVAS, l'un des plus importants chefs Huguenots du Bas Languedoc, probablement de Nîmes ou des environs. Il était un fervent partisan de la cause protestante. En 1561, ses compatriotes l'élisent colonel de la milice bourgeoise et nomment Jean Michel sergent-major. Lorsque la guerre éclata, ils l'envoyèrent aider Beaucaire avec Saint-Vérand, Beauissin et Bouillagues. Les protestants nismois prennent la ville et le château, brisent la statue puis se retirent, laissant derrière eux une garnison d'infanterie. Une fois partis, Beaucaire est repris par les catholiques de Tarascon qui pillent et massacrent. Les habitants de religion réformée réussirent en partie à acquérir le château et rappelèrent rapidement leurs coreligionnaires. Servas revint précipitamment, entra dans le château, pilla les ennemis par surprise, les massacra, et sécurise les protestants de la ville jusqu'à l'entrée en vigueur de l'édit de paix (1).

Dans cette première guerre civile, Servas excella à nouveau dans plusieurs rencontres, notamment dans la bataille de Pézenas menée par Bodine, et surtout dans la bataille de Saint Gilles ; mais dans le second, il a même terni son honneur en participant à l'horrible massacre de Michelard. Mesnard confirme avoir conçu le projet avec Bouillargues et Poldo d'Albenas (voir I, p. 26). En 1569, la guerre éclate

(I) Deseres dans son inventaire appelle Balmas le chef nissien qui a expulsé les catholiques de Bocaire, et tous les autres historiens l'appellent Selvas.

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La troisième fois, Servas, Serres a parfaitement fonctionné pour lui. "Il a toujours eu une raison en tête", a déclaré de Dalmas, essayant de regagner Nismes, d'où il a dû partir, peut-être pour éviter les poursuites de l'assemblée de Toulouse. Nous avons déjà expliqué le fonctionnement des surprises (voir III, p. 107). Servas est venu de Gauvisson avec 300 hommes sous le commandement des capitaines Chaissisy et Mingelle, et a grandement contribué à la victoire.

Après la Saint-Barthélemy, Servas a continué à servir la cause, en effet, moins avec son épée qu'avec son conseil. En 1575, il est représentant du conseil d'Anduze, et à son retour il est élu commandant d'une compagnie d'infanterie recrutée par les Nismois pour la défense. En 1577, avec les consuls de Clairan, Deiron, Jean Bagard et Etienne Paussuc, en tant que commandeur de la ville, il participe au conseil chargé de gérer les affaires secrètes de la ville. Enfin, en 1580, il rejoint François Barrière du Sieur de Nages, un comité chargé de traiter rapidement les affaires urgentes. C'était la dernière fois que nous avons vu son nom. Il épousa Isabeau d'Airebaudouse en 1556 et Jeanne Pellegrin en 1585, avec qui il eut un fils, François (FRANÇOIS, Sieur de Villevieille). Ce fils passa les examens en 1614 et laissa derrière lui trois garçons : 1° PIERRE, sieur de La Condamine, dont nous ignorons le sort ; — 2° ABDIAS, ensuite ; — 5° GUITAR, Marié en 1655 à Louise Caissade, diplômé en 1661, et eut quatre fils : RAIMOND, FRANÇOIS, lieutenant du régiment de Montpezat, Louis et ÉTIENNE.

Abdias Pavée, sieur de Villevieille est mort jeune. En 1631 naît son mariage avec Diane Trémolet-de Montpezat : 1° RAIMOND, Baron de Montredon, capitaine de cavalerie, épouse Gabrielle Fons et père en 1660

JEAN-FRANÇOIS et JOSEPH-FRANÇOIS, sans doute élevés dans le catholicisme ; - 2° JEAN-FRANÇOIS, entrée dans le sacerdoce ; - 5° Nibal ; - 4° ABDIAS, sieur de Montredon, profession du gouvernement de Sommières ; - 5° MICHEL, chef , Montpezat, on ne sait pas quand la famille a renoncé.

PECHELS (N.), sieur de La Buissonade, confesseur de l'Église protestante. Pechels de La Buissonade appartient à l'une des meilleures familles de Montauban. Pendant les guerres de Religion, le capitaine Rabbi Sonnard s'illustre sous Saint-André Montboulun, à peu près à la même époque où le premier consul de Montauban, Peches Rabbi Sonnard, est expulsé de la ville faute d'énergie pour s'opposer aux plans de Rohan et à sa fidélité à la couronne. . Il est probable que notre confesseur prétend avoir le même respect pour le trône que ses ancêtres et que tous les protestants qui ont appris dès l'enfance à respecter le chef de l'État comme l'oint de Dieu. À cet égard, cependant, il y a des limites aux vues des réformés avec un certain zèle religieux, et Pekers est l'un d'entre eux. Le peuple croyait donc qu'il n'était pas obligé de renier son Dieu, car c'était la bienveillance du despote qui régnait sur la France à cette époque, et sa désobéissance attirait sur lui et sa famille l'épreuve la plus cruelle. Le 26 août 1685, 38 dragons sont capturés. Sa maison est pillée, son appartement transformé en écurie et sa femme, la marquise de Sabonnières, sur le point d'accoucher, doit fuir avec ses quatre enfants dont l'aîné a sept ans. Pechels s'est rangé du côté de lui et s'est enfui. Mais le gouverneur lui ordonna de rentrer chez lui pour rencontrer la garnison, dont le nombre augmentait d'heure en heure. Pendant ce temps, Mme Drabby Thornard erre dans les rues et personne n'ose lui donner

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Sanctuaire, la peur est si profonde. Cependant, elle a finalement trouvé refuge chez l'une de ses sœurs. Mais dès qu'elle a accouché, la maison s'est remplie de soldats et elle a dû fuir avec le bébé pour échapper aux coups de l'horrible converti. Ne sachant où aller, elle se tourna vers la gouvernante, qui fit brusquement demi-tour et la gronda pour son entêtement. Enfin, une dame catholique a été autorisée à l'accueillir. Cependant, son mari est emprisonné. Après avoir nagé d'une prison à l'autre pendant 18 mois, il a été transporté sur l'île de Saint-Domingue, où il s'est heureusement échappé. Il atteignit la Jamaïque et partit pour l'Angleterre, où sa femme le rejoignit plus tard, mais sans ses enfants ils furent emprisonnés dans un monastère, probablement simplement convertis au christianisme. Il est probable, cependant, qu'au moins l'un d'entre eux retourna aux armes de l'Église protestante et trouva le chemin de l'Angleterre. En effet, dans la liste des directeurs de l'hôpital français de Londres, on lit que les noms des chanceliers Samuel Pechel, sir Paul Pechel et sir Thomas Pechel figurent respectivement en 1752, 1772 et 1801.

D'autres membres de la famille témoignent de leur engagement envers l'Évangile. En 1689, la veuve de Benech, Jeanne de Pechels, est incarcérée à l'hôpital de Rodez, et la maison où elle tenait des réunions religieuses est rasée. Elle avait une fille, Jeanne, dont le mari, Samuel Acere (Sieur de La Colombière), voyagea à l'étranger (Argent M. 675). A peu près à la même époque, Jérôme de Pechels, ancien ministre de Bruniker réfugié dans le Brandebourg, est nommé aumônier du régiment du Grand Musketel(1) ; mais cela n'a pas rempli

(1) Erman et Réclamont publient la liste suivante des grands mousquetaires : Lajus d'Arricu, d'Assace, de Bareyre, de La Bastide, d'Uzès, de Belleslongtemps

La place de Belleslongtemps, connue en 1690 comme le successeur de La Gacherie, comme adjoint d'Emmerick.

PEDELABAT (JEAN), de Garlin, accusé et reconnu coupable d'avoir publiquement exhorté ses frères chrétiens, surtout en 1685, à maintenir leur foi, fut condamné par le Conseil de Pau à 20 ans d'expulsion et à une amende de 600 £. de telles condamnations ne sont pas rares. à cette époque de l'histoire. Plus importante était la faiblesse de Pedelabat, qui s'est repenti avec sa famille six jours après sa condamnation. Le roi, bien sûr, lui a pardonné.

Né à Roujan, Languedoc, PÉGORIER (CÉSAR) étudia la théologie au Collège de Genève, où il fut inscrit en 1666, et après avoir terminé la théologie, il fut ordonné prêtre de Sénitot en Normandie. Il fut expulsé de l'Église en 1682, obtint le certificat très honorable du synode de Quévilly (Argent. TT. 258) et se retira en Angleterre, où il exerça son ministère auprès de l'Église d'Artilletat,

Artilletat, Constantin de Bellocq, d'Orthez, de Bonafous, de Bony, de Brigny, Sieur de Malbos, mort 1700, La Calbreide, mort 1688, Batsalede-Castilhon, Paul Calessou, de Vitry, de La Claverie, de Mazères, mort 1699, J.-Mat. de Rison-Davert, G. de Laly, Dubois, de Metz, de Durant, Jacq. Etienne, Lord Carencass, Font Julianne, Montélimar, Claude Faumeier, Jacques. le Fuguet de Saint-Hippolyte est mort à Prenzloh en 1740 ; Henri Fournier de Cahors est mort en 1714 ; Barthélemy de Gaultier, Jean de Grimaudet, Guy, d'Hélix, de Marcous, Du Malz-de-Montbail, de Montredon, mort 1691, Daniel Oulès, de Castres, mort 1707, Paulmy, Charles de Péricard, de Sedan, avec Planchul , curé de Magdebourg Salomon de Péricard, Du Cayla, François de Ravalet, gentilhomme breton Du Breuil-Renouard appartenait à la même famille que Jean Royer, fils d'un avocat parisien mort en 1709 (il ne faut pas le confondre avec Pierre Royer , de Grenoble, capitaine du génie, épousa Marie Marchand en 1700), Saint-Julien, Alexandre Trémolet-de-Montaigu, Jean de Valentin (sans doute apparenté au savant prêtre Jacques Valentin, qui servit depuis 1688, Église de Magdebourg, France et Jules d'Etienne, sieur de Clelles), Pierre Vidal, mort en 1750, Théophile Du Périer, Jean Gervaise, chirurgien, Pechels, Daniel Mosson, Cabril et Henri Estève, prêtres.

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rie et tabernacle. Nous ne connaissons pas la date de sa mort. Il semble qu'il ait laissé une fille nommée Madeleine qui a épousé Jean Sauvage en 1728 à l'église de Riders Court en France. Il ne faut pas la confondre avec une autre Madeleine Pegorier, plus tard. entré en France. À l'étranger après révocation (ibid. TT. 550). César Pégorier a écrit :

I. Exposition du christianisme en dialogue, Utrecht, 1714, in-8°, réimprimé sous le titre Théologie chrétienne, Amsterdam, 1726, 4°.

deux. Le système protestant, Londres, 1717; 2e édition, anonyme, Roth, 1718, in-4°.

III La Maxime chrétienne, dans laquelle on donne des preuves précises de sa vérité, dans laquelle on répond aux difficultés du contraire, dans laquelle on réfute les principales erreurs qui la renversent, Londres, 1722, à -8°. — Les trois premiers chapitres. Dédié à la réfutation des pyrrhoniens, athées et déistes. Quatrièmement, l'auteur démontre l'origine divine du mosaïcisme ; cinquièmement, la vérité du christianisme. Le 6ème propose des solutions à diverses difficultés. Les deux suivants contiennent des réfutations du socinianisme et de l'arianisme. Dans la neuvième et dernière, Pégorier traite de l'indifférence, de l'indépendance et de la tolérance en matière religieuse.

PEIGRE, Capitaine Huguenots. En 1562, Peigre est accusé d'avoir conduit 25 ou 30 soldats de Milhau pour aider les Vezins au siège de Compeyre, où il est capturé et envoyé à Toulouse. À la demande du cardinal d'Armagnac, le conseil l'enterra vivant.

PÉJU (ELIE), ministre de la Mer depuis 1614, a fait protester son église contre son traitement, qui a été présenté à la Conférence nationale de Castres. Le synode l'exhorta à ne pas s'écarter de la modération propre à son âge et à sa profession,

et renvoya l'affaire au conseil provincial d'Anjou, qui se prononça contre lui. En 1652, le Conseil national de Charenton confirma le verdict ; Cependant, Peju, avec le soutien de Jacques Martineau, fait appel au nom de certains membres de son église, et Alençon décide d'abolir la censure qui lui est imposée par l'Assemblée provinciale et le fait prêtre. Dans l'église d'Argenton. Le curé ne semble pas avoir été plus avantagé par ce changement, car en 1645 le Conseil national de Charenton l'autorisa à aller vivre ailleurs si l'église d'Argenton ne lui versait pas ses appointements. On tire de lui un antidote aux vaines excuses des apostats, ou un guide des grandes controverses de l'époque, Saumur, 1650, in-8°.

PELET, grande famille languedocienne, l'une de ses ramifications, LA CARRIERE, embrasse le protestantisme.

Claude Pelet, seigneur d'Arbousse, fils d'Isaac, seigneur de La Carrière et d'Anne Chapelain, capitaine de la Légion des Cévennes, devient seigneur de Salgas et Recoules par mariage avec Anne de La Mare en 1645. Il est toujours vivant en 1671, année où lui et ses quatre fils François, Antoine, Jacques et Hector ont maintenu la noblesse. Les deuxième et quatrième furent tués plus tard dans les guerres de Louis XIV. Le troisième, sieur de RECOULES (alias Rocoulle), quitta la France lors de sa révocation (Arch. Gén. TT. 256), se retira à Berlin, où il mourut en 1698 à l'âge de 46 ans, sans avoir quitté Marthe Du. Val, Marthe Du Val était la veuve d'Esaïe Du Matz-de-Monlbail, une dame ouverte d'esprit, vertueuse et instruite, tutrice du prince royal de Prusse et décédée en 1741. Quant au fils aîné, il portait le titre de Baron Sargas et était paisible, raffiné et timide. Par conséquent, il a démissionné tôt du service militaire et est rentré chez lui.

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Il y épouse Lucrèce de Brignac le 2 septembre 1694. Cette date suffit à nous dire qu'il a au moins renoncé aux lèvres, car au fond de son cœur il s'accroche encore à la foi protestante. Sa femme a probablement emboîté le pas sous l'influence de la première peur. Mais, tourmentée de remords, elle finit par vaincre toutes ses peurs, et un jour, alors que son mari chassait, elle partit en cachette pour Genève, où elle arriva heureuse.

Dès qu'il apprit qu'il avait atteint la ville hospitalière, le baron de Sargas, pour écarter tout soupçon de sa complicité, alla l'accuser de s'être enfui à Bathville, et ayant pris cette précaution, retourna dans son château, où il habitait pendant un certain temps. retraite paisible lorsque la guerre des Camisards éclata.

Les rebelles des Cévennes connaissaient sa secrète affection et le respectaient tout en l'accusant d'être un hypocrite et indigne à leurs yeux d'être un bon chrétien. Un jour, Castanet l'invita à une réunion le 11 février. 1705, à Veblen. Volontairement ou de force, le baron s'y est rendu. Mais à son retour, il s'empressa d'informer Buswell des violences qu'on lui infligeait. Le redoutable majordome qui s'était pris d'affection pour lui dut lui conseiller d'être plus prudent à l'avenir, bien qu'il promit de garder un œil sur lui. Sargas n'a eu aucun problème à voir qu'il était un suspect. Pour apaiser les soupçons, il alla lâchement servir Montreville ; mais le maréchal les refusa, l'invita à retourner dans ses terres, et s'efforça de remettre les Camisards au travail. Le timide seigneur obéit et persuada heureusement deux rebelles de déposer les armes. Montrevel parut content et l'appela à Nismes. Sargas, peut-être terrifié par le sort de Cabillon, le nouveau converti et persécuteur fanatique poignardé par Camisad, s'excuse, un refus qui éveille les soupçons du Maréchal, qui l'arrête et l'emprisonne.

Emprisonné à la forteresse de Saint-Hippolyte le 12 mai 1705, il est transféré après une longue enquête à la forteresse d'Allais (1).

Une fois devant ses persécuteurs, Sargas s'est révélé être une personne complètement différente. Son insécurité, sa timidité laissent place à une détermination et un courage incroyables. Il a avoué avoir assisté à la réunion de Vébron et avoir passé deux heures avec Castanet, mais même la torture n'aurait pas pu lui arracher un autre aveu. Le 27 juin, Buswell a rendu sa peine, l'a condamné à un service permanent, l'a déclaré vil ainsi que ses descendants, a confisqué ses biens, a ordonné la démolition de la tour Sargas et la destruction du château de Ruth. Brueys lui-même a admis que le verdict avait dégoûté l'opinion publique ; Cependant, le baron de Sargas a été personnellement exécuté de toute façon. Il fut emmené à Marseille, enfermé dans la cuisine du chevalier de Roannais, et traité comme le plus méchant des méchants : il fut astreint à porter des bas et à dormir sur une chaise pliante. Les évêques de Montpellier et de Lodève voulurent avoir le plaisir de voir le vieillard de leurs bancs, et le chevalier du Rhône s'empressa de leur donner cet amusement. Le baron a gardé sa paix intérieure dans une situation difficile. Selon le témoignage de Bion, il lui a proposé à plusieurs reprises la liberté et la restitution de ses biens s'il voulait redevenir catholique, mais sans succès. Le tribunal a confirmé que Louis XIV s'était vu refuser sa liberté à la demande de la reine Anne, et que c'est le prince régent qui l'a finalement libéré le 26 octobre 1716, après quatorze ans d'épreuves, à la demande des chaînes de sa mère. l'éminent criminel à la retraite

(1) Selon la Cour, il avait des liens non seulement avec Ayguillon et Pontier (voir ces noms), mais aussi avec Saumade de Massavaque et Aurès des Ablatas, condamnés aux galères. Ce dernier ne semble pas y avoir été envoyé, car il ne figure pas sur les nombreuses listes d'esclaves de cuisine dont nous disposons.

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Genève et sa femme; il y mourut le 14 août 1717, dans la soixantaine.

D'après M. Peyrat, six enfants seraient nés du mariage du baron de Sargas avec Lucrèce de Brignac. Le Noble Dictionnaire n'en recense que quatre, le dernier nommé Pierre, qui était d'une grande importance pour les protestants français. Le tribunal nous a dit qu'après sa retraite, il a déménagé dans le Pays de Vaud et La Chesnaye-des-Bois, où il s'est marié et a eu un fils et trois filles. Selon M. Peyrat, le dernier descendant mâle du baron Salgas, mort au début du siècle, était intendant de S.M. Britannique et résidait à Genève.

D'autres Pellets, apparemment étrangers à la famille noble dont nous venons de parler, qui résidaient à Orange, Jean Pellet d'Orange, qui reçut le titre civil à Genève en 1706, André Pellet Mort à Berlin en 1717 à l'âge de 76 ans, sont des petites-filles servant de une gouvernante dans la maison de Morrien et Haack.

Dans la liste des prêtres présentée au Conseil national d'Alençon en 1637 (voir pièce n° LXXXI), Pelet-de-La Carrière apparaît comme prêtre de Saint-Julien, qui servit successivement dans plusieurs églises des Cévennes. Il était sans doute le frère cadet de Claude, du moins il venait de la même famille.

PELET (JEAN) est né le 23 février à Saint-Jean-du-Gard, dit de la Lozère pour le distinguer de son homonyme. Décédé à Paris le 26 janvier 1759.

1842.

Pellet réussit quelque chose dans sa carrière d'avocat - dans l'indulgence, les protestants n'étaient plus exclus de certaines juridictions parlementaires à l'approche de la Révolution - lorsque ses compatriotes l'élisent président ; de la Lozère et l'année suivante l'envoya à la Convention nationale comme l'un de leurs délégués. Les protestants ont une vieille querelle à régler

Les membres de la famille royale dépendent davantage du dévouement et de l'indépendance pour l'intérêt national. Pellet n'a pas trahi son devoir; au début, il n'a joué qu'un rôle très mineur, qui pourrait presque être crédité. Lorsque la tempête frappe, seul le ruisseau marque leur passé. Devant l'impossible, le philosophe revêt son manteau et se couche ; seul l'impossible ne peut être vu dans aucune entreprise honorable. Si Cambon (1) baissait la tête quand Robespierre lui donnait le signal de la guillotine, nous n'aurions pas de 9 thermidor : le tyran bâtirait aussi sa dynastie,

Lors du procès de Louis XVI, Pellet est absent. "On dit, on lit dans Biogr, univ., qu'il écrivit au président qu'il ne se considérait pas comme juge; mais sa lettre ne fut pas publiée. Certes, il répondit à une opinion aussi modérée que possible, et fit protesta contre les nombreuses mesures révolutionnaires prises. Ses opinions politiques le rapprochaient du parti girondin ; il était républicain dans les circonstances, mais très sincère. Il fut l'un des premiers à applaudir la chute de Robespierre. National Quelques jours après la restauration de Lors de l'indépendance parlementaire, le 19 thermidor, Pellet s'exprima sur la nécessité et les moyens de perfectionner la forme révolutionnaire de gouvernement, accusant les erreurs, faisant de sages propositions pour l'avenir, et réclamant surtout une justice impitoyable pour les misérables qui trahissent la cause de la révolution en l'insultant Robespierre, Marat, Danton sont des Valois libres : ceux-ci abaissent la monarchie comme ils abaissent la république, et

(1) Quelqu'un nous a objecté en disant que Cambon n'était pas protestant. Possible; mais nous tenons à préciser qu'il était en tout cas le descendant des nouveaux convertis dont la famille était revenue aux pauvres de l'église évangélique. Par conséquent, nos erreurs sont pardonnables.

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Les deux resteront dans l'histoire comme une menace éternelle et une honte éternelle ! Après avoir recommandé aux syndicats : « Citoyens, n'y allez pas », s'écria l'orateur, d'où l'on infère que je prêche la tempérance ; Je ne suggérerai jamais, ne rien faire pour redonner l'ombre de l'espoir à nos ennemis cachés et punir leurs crimes. sont cruellement ressuscités ; Je ne suspendrai jamais le juste châtiment de leurs crimes, et je serai toujours le premier à punir sévèrement les traîtres : leur torture est pour le bien commun, pour la sécurité du peuple. etc. calomniaient ceux qui n'étaient pas des organes de la loi, mais eux-mêmes des instruments méprisables de vengeance et les atrocités de ceux qui étaient discrédités. « L'interdit arbitraire qu'ils soutiennent, continua-t-il, est le plus terrible. Le comble de la tyrannie ; c'est l'arme du monstre dont vous avez purifié la terre et transformé sa mémoire hideuse en terreur, vous avez traîné les mêmes tourments et gardés, ces gens pervers, cruels, damnés, très peu de gens qui essaieraient d'imiter un exemple aussi insultant. En conséquence, Pellet a fortement protesté contre la proposition de déléguer ses pouvoirs aux membres survivants de l'ancien Bureau de la sécurité publique. L'expérience ne devrait-elle pas être perdu ? N'avons-nous pas assez tourné en rond ? N'en avons-nous pas marre de ce gouvernement turc, la justice du grand inquisiteur ? N'est-il pas temps de déblayer les ordures ? Le 24 mars 1795, Pellet est nommé président Il reste jusqu'au 5 avril, et Boissy d'Anglas lui succède.La confiance d'une réunion, dans ces circonstances difficiles, d'un groupe d'hommes ambitieux, se battant pour le butin de Robespierre, coûte que coûte, est une confiance qui aux yeux de la postérité est une double gloire.

Les onzième et douzième jours, il ne faut pas beaucoup de courage pour affronter les émeutes. Le dernier jour, le président s'est effondré de douleur et de fatigue et a dû céder la présidence à André Dumont. Sait-on quel est le visage héroïque de Boissy d'Anglas ? Les émeutes ont envahi la chambre des représentants de l'Etat avec le cri de ralliement : Pain et Constitution ! Quelques jours plus tard, Pellet présente la situation de la république depuis la tribune et lit les critiques de cette constitution et les propositions d'amendements. Chaque acte d'indépendance était un acte de courage dans ces temps malheureux ; son discours était si respectueux de son caractère que nous avons dû recréer plusieurs passages. « Je n'ai pas eu l'intention, dit-il, d'examiner tous les détails de la République, de remonter à toutes les causes de la confusion où nous nous trouvons, de signaler et pour ainsi dire tous les vices qui nous dévorent. .nommer. Je n'entends pas non plus décourager les âmes des citoyens, ébranler l'honneur public et accroître nos craintes : non, je préfère ranimer le courage de nos amis de la Patrie, renforcer notre confiance dans leurs vrais fondements, et au lieu de diminuer notre les espoirs, agrandissent Portée de l'espoir : les injustices qui calomnient la pureté de Mes motifs et la méchanceté qui déforment le sens de Mes paroles ; faut-il m'insulter et m'insulter et m'accuser d'être un ami de l'Angleterre ou de l'Autriche ? Je finirai par être victime de ma franchise. La tête levée sur la guillotine, ou mon sang versé par un poignard meurtrier, je ne cacherai rien de ce que je pense être utile à mon pays.

« Vous, représentants du peuple, achevez la révolution chez vous afin que le peuple de tout le pays puisse jouir des fruits de la victoire : il n'y a plus d'obstacles à surmonter, plus

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Il y a des ennemis plus dangereux à vaincre que nos passions, nos préjugés et nos erreurs. Rendre aux Français l'exercice des droits privés par des usurpateurs brutaux, réformer les maux propagés par la tyrannie, assurer la liberté de personne et de propriété à tous les citoyens, tel est le but de la révolution : presque arrivée, vous aurez peur de manquer quelque chose. ? Si vous savez conquérir, est-il impossible de gouverner ? Vous avez atteint le point de la révolution où vous ne pouvez plus dévier du chemin de la sagesse : vous ne serez plus seul, vous lutterez contre le besoin, vous lutterez contre la nature. Quel est l'intérêt de détruire la tyrannie si vous ne savez pas comment utiliser votre liberté ? Avez-vous fait tant de générosité qu'il ne reste plus que l'épuisement et la terrible peur de retomber dans le despotisme ? Le temps est venu pour notre république ; exauçons ces désirs, espoir de bonheur et de liberté ; depuis cinq ans des factions impies ont nourri notre crédulité de vaines promesses ; pendant cinq ans, les gens ont été trompés par des mots et ont demandé du plaisir. Pendant cinq ans, il avait été opprimé et avait souffert. Ah, qu'il profite enfin de tous les bienfaits du 9 thermidor et du 12 germinal révolutions ! Ne retardons plus nos devoirs et ses droits, car l'ambition et le crime, l'ignorance et la famine ne retardent pas leurs dévastations. L'orateur terminait son discours dans le murmure des montagnes par un projet d'ordonnance à déposer par arrêté du Parlement. La Commission organique. Pellet ne dérogea pas à la modération qu'il s'était attirée par la voie du danger d'impopularité. Ses collègues lui témoigna du respect en lui confiant diverses tâches : il fut envoyé en Catalogne pour apaiser un mouvement dans l'armée, entamer des pourparlers de paix avec l'Espagne, et le 22 à Barcelone il signa l'accord

Juillet. Lors du soulèvement des quartiers (15 vendémiaire), ses ennemis le dénoncent ainsi que Boissy Danglas comme l'un des chefs du parti royaliste, mais il se défend sans difficulté. Les Jacobins et les fanatiques en général conspirèrent plus que lui pour restaurer la famille royale. L'Assemblée générale a finalement mis un terme à son accouchement laborieux. Selon la nouvelle constitution, un tiers des membres du parlement doit être renouvelé. Un vote de 71 départements, soit la quasi-totalité du pays, envoya Pellet aux cinq cents. Quelle meilleure récompense pouvait-il souhaiter ? Quels merveilleux encouragements ! Mais au milieu du chaos général, tout effort humain était impuissant à établir un bon gouvernement. Nous n'avons pas omis de grands mots, mais rien n'était basé sur des phrases, juste le vent qui soufflait. La France avait longtemps attendu son maître. « Croyez-vous que mes victoires en Italie soient pour la grandeur du Directeur, de Cano, des avocats de Barras ? dit Bonaparte au comte Mio de Melito. Vous croyez aussi que c'est pour l'établissement de la République. Een goed idee "! Een republiek van vijftig miljoen mensen! Met onze moraal, onze ondeugden! Waar is de mogelijkheid? Het is een fantasie waar de Fransen geobsedeerd door zijn, maar het zal voorbijgaan zoals vele anderen. Ze hebben glorie en ijdelheid nodig, maar vrijheid? Ze weten niets van Dat komt erop neer dat in Frankrijk de trommelaars (volgens de opgewekte uitdrukking van onze vriend de dichter) altijd een kans hadden om aan te komen. Het Directorium begon al snel de weg vrij te maken voor usurpatie. Vlakke route.

Le 19 juin 1796, la commission nomme Pellet président. Il eut l'honneur d'obtenir deux actes de réparation, l'un pour venir en aide à tous les enfants d'immigrés et de criminels, l'autre

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Les retraités de l'État, qu'ils soient civils, religieux ou militaires, sont payés immédiatement. La liberté de la presse a aussi en lui un ardent défenseur. Après la session, lors du changement de troisième législature, Pellet se réunira à nouveau dans son département. En 1800, le premier consul le nomme gouverneur du Vaucluse. Son gouvernement est à la fois résolu et conciliant, parvenant à adoucir les factions qui divisent encore le secteur. Bonaparte appréciait ses qualités de gestionnaire. Lors de son voyage à Lyon en 1802, il reçut la visite de notre préfet qui le choisit parmi une foule nombreuse de courtisans et le convoqua devant le Conseil d'État. Peu de temps après, il lui confie la 2e division de la police impériale, qui couvre tout le sud de la France, « un poste délicat », dit le Bulletin dans une nécrologie, « où il a su concilier son intégrité avec sa bienveillance ». Son caractère lui permet d'affronter les difficultés et la douleur. Au moins il a l'honnêteté et la loyauté qui manquent à son collègue le célèbre Fouché. Pellet a rempli ces importantes fonctions durant son règne. Napoléon l'a vu de différentes manières. Loyauté et diligence. Commandeur de la Légion de Honneur et le fit comte de l'Empire. Après la chute, Pelet quitta l'entreprise. Mais à son retour d'Elbe, il se précipita à Paris. Il fut fait noble français et nommé provisoirement gendarme général du Reich". Une seconde restauration le renvoya dans sa patrie. Il convenait de laisser passer au moins une année de deuil, alors que beaucoup d'autres ne l'ont pas fait. En 1819, Louis XVIII, dans le cabinet Decaz, le convoqua à la Chambre des pairs et lui accorda une pension de 4 000 francs. Personne ne méritait le crédit plus que lui. "Nous lisons dans le Journal des Débats que son Hommage aux lumières, à l'expérience des affaires et au patriotisme, il a toujours été entouré de T. VIII dans les délibérations de cette chambre.

Respect et considération universels : - il rejoint la Révolution de Juillet ; il la suivait avec tous ses désirs, avec toutes ses espérances. Mais il sentait déjà ses forces physiques s'affaiblir, et peu à peu il dut abandonner pour aller à la conférence, où il trouva successivement tant d'amis et tant de compagnons, avec lesquels il passa des journées difficiles. Révolution, Empire, Restauration. Pendant sept ans, il n'a pas pu participer aux délibérations parlementaires. — Finalement, il est mort sans douleur, dans une obéissance totale à la volonté de Dieu, avec la foi chrétienne qui a continué à le soutenir dans ses derniers instants, en présence de sa famille, sa femme, son fils, ses héritiers. la vertu et son amour de la patrie », le baron Meunier a prononcé son éloge funèbre à la Chambre des Nobles. Le comte Pellet laissa un fils, le baron Pellet de la Lozère, né en 1785. Joua un rôle politique sous le règne de Louis-Philippe. Il débute sa carrière en 1806 comme commissaire du Conseil d'État, puis est nommé directeur général des forêts royales, poste qu'il occupe jusqu'à la Restauration, où il est convoqué dans le département du Loir-et-Cher, mais au fin du règne de Louis XVIII, la réaction aux idées libérales conduit au cabinet de Villiers, qui est révoqué pour son service.Membre de la Chambre des députés, puis de la France sous Louis-Philippe Adel, il est élu deux fois en février ministère dit 22. Ministre de l'Instruction publique en 1836 et ministre des Finances le 1er mars 1840.

Outre certains des discours prononcés lors des réunions politiques dont il était membre, qui ont été publiés séparément, nous sommes également redevables au comte Pellet : Opinions de Napoléon sur divers sujets de politique et d'administration, recueillies par ses membres du Conseil d'État, et récité 11

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Quelques événements de cette époque, Paris, 1835, in-8°.

PÉLISSON (1), une famille de couturiers dont plusieurs ont occupé des postes importants dans la magistrature.

Une généalogie de cette famille n'a jamais été établie et à notre connaissance nous ne pouvons que donner nos spéculations. Le Laboreur (complément aux mémoires de Castelnau) précise que Raimond Pélisson, ambassadeur de France au Portugal, président du Conseil Souverain de Chambéry, a été identifié le 27 janvier 1547 comme garde du sceau de la Chancellerie de Savoie Unie le 27 janvier 1547 par une lettre d'arrêté de février 1557 Un Président, auteur de la branche principale, à laquelle appartient le célèbre Péllsson-Fontanier. Selon lui, d'après le statut du 16 février, il n'a qu'un fils, PIERRE Polisson (2), conseiller, maître à la demande du roi de Navarre. 1582 ; ​​​​mais quand on apprend qu'il est désigné comme le fils aîné de Pierre Pelisson, force est de conclure qu'il avait au moins un frère. Peut-être que ce frère fut l'auteur de la branche La Ferrassière d'Isaac Pélisson (décédé avant 1644), on sait que Jacques, Sieur de La Ferrastière, est né du mariage d'Isaac Pélisson avec Marie Gaches de Castres, qui épousa en juin 1644, Marguerite Fauvel , fille de François Fauvel, seigneur de Rocherave, contrôleur général des guerres du Limousin, et d'Anne de Rocquidor. Louis de Bourbon-Malauze et Marguerite de Rohan ont donné naissance à leur fille lors du baptême du 19 novembre 1645 Marguerite (MARGUERITE). N'était-ce pas Jacques Pélisson, gouverneur de Josselin et Blain, dont la veuve est enterrée à SS.PP. 8 janvier 1665 ?

Pierre Pellisson épouse Jeanne

(1) D'Olivet Bayle, La Monnoye, etc., écrivent le nom avec deux Il, mais M. Navral leur donne tort avec de très bons faits dans la Biographie Castraise.

(2) Serait-ce Pierre Pélisson, le deuxième président de Chambéry, qui a mentionné Borel ?

Du Bourg, de la famille de l'éminente martyre Anne Du Bourg (1). Le Laboreur ne lui enfanta qu'un fils, JEANJACQUES, qui naquit le 11 juin 1589 à Castres. Mais peut-être faudrait-il s'intéresser à ses deux autres fils, Claude Pélisson, mort le 25 juillet 1652 à l'âge de 39 ans, secrétaire au tableau de la chambre de commerce, et Paul Pélision, procureur du Parlement, dont le registre de Charenton dit que il était le plus jeune fils. par Pierre Pélisson long et Susanne Fourneau van Loudun (2). Si cette hypothèse est correcte, Pierre Pellisson aurait été marié deux fois. Ce Paul Pelisson épousa Françoise Olivier van Laudon en 1639 et eut plusieurs enfants, dont nous connaissons quatre : Louise et Pierre, décédés jeunes ; Paul, qui a été baptisé. Le 24 mars 1647, après avoir converti sa religion, son père Jacob voulut le purifier ; il a été soumis à l'ordination simple dès l'âge de 15 ans. Mais malgré ce rasage, l'enfant au franc-parler, ignorant ces brusques revirements de la foi de son père, revient à la religion réformée. Voulant augmenter sa fortune et prouver son zèle, le père condamna personnellement son fils et le poursuivit sans relâche jusqu'à ce que le conseil le condamne pour rechute le 29 août 1072. Ainsi le désir prend finalement la place des passions les plus nobles de la nature, et on ne peut jouer sans scrupule avec sa conscience, c'est la vie de l'âme ; et quand il s'éteint, l'homme vertueux meurt. Aux yeux des moralistes, Louis XIV était plus coupable que Charles IX.

(1) Selon Bord, la famille Pélisson était également liée à la malheureuse famille Cavagne, dont il disait avoir même hérité.

(2) Il est également possible que la famille Pelisson soit basée à Laudon. En 1654 on retrouve Matthieu Pélisson dans la chère famille de la commune. - On ne sait pas non plus à qui attribuer Samuel Pélisson-de-Montigny ou Montigné, Tours, un homme de 72 ans qui, en 1695, passa quatre ans gémissant dans la prison de la ville (Arch. M. 672).

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Pierre Pélisson était passionné par sa religion. On connaît un de ses ouvrages controversés : les propositions de Du Perron, évêque d'Evreux, sur les caractéristiques et l'autorité de l'Église, etc., et la réponse du Sieur Pélisson, conseiller du roi et aubergiste de Navarre, Sedan, Jean Lefébure , 1617. Sur l'art, MAGE, nous avons parlé des rêveries du poète au ps. CXXVII, sur le modèle de notre Pélisson. Il serait aussi l'auteur des mémoires ou recueils sur les origines, alliances et succession de la maison de Bourbon, La Roch., 1587, in-8°, d'autres disent P. de Belloy, avocat général du conseil de Toulouse. Mais selon Borel, ses prouesses aux échecs étaient les plus importantes pour sa réputation,

Jean-Jacques Pellisson (à gauche) suit les traces de son père. Par le statut du 14 septembre 1614, il est nommé député de la chambre des décrets de Castres. Il fut testé le 26 mai 1629 et mourut à Castres en août. Selon M. Navral, Jean-Jacques Pélisson possédait une connaissance approfondie du droit public et était également connu comme un excellent écrivain. Nous avons reçu de lui un volume abrégé des jugements de Géraud Maynard, qui contient toute la jurisprudence du Languedoc. "Nous avons découvert une condition peu connue", a ajouté M. Nayral. L'arrêt appartient presque entièrement à Pelisson, qui l'a écrit et publié lui-même. Géraud Maynard est seul crédité de la collecte des données. Ce livre a été traduit dans de nombreuses langues. De son mariage avec Jeanne de Fontanier, d'une grande famille languedocienne (protestante décédée à Paris et inhumée le 17 avril 1675, à l'âge de 70 ans) il eut depuis quatre enfants : deux filles, une

(1) Un autre Jacques Pélisson, de Sieur de Bonchedaigne, est mentionné dans la protestation des nobles protestants du Maine contre le roi Charles IX en 1563 (voir pièce n° XXIII).

Rapin-Thoyras marié, père d'un historien (1) et de deux fils, GEORGES et PAUL, nous esquisse leur vie.

I. Georges Pélisson est né à Castres en 1620. Sa mère, Jeanne de Fontanier, a personnellement supervisé sa première éducation. C'était, pour reprendre l'expression enjouée du Père de Olivier, une « calviniste très intelligente, mais très récalcitrante », c'est-à-dire profondément religieuse, qui s'obstinait jusqu'au bout malgré tout ce qu'elle avait traversé. Une tentation de la guérir.

Les réformés avaient un collège très respecté à Castres. Là, le jeune Pélisson étudie les sciences humaines (2), puis poursuit des études de droit à l'université de Cahors, où il aurait obtenu son diplôme à l'âge de 14 ans. « On dit, dit M. Nairal, qu'il était mieux informé que son frère. Il fut l'un des fondateurs du Collège de Castells. De 1648 à 1656, il s'adressa à la société en prose et en vers. sa propre fabrication. Les notes artistiques affectueuses d'Ovide et une trans. Lettre de Sénèque sont également citées. Mais il ne reste que le titre. disait l'abbé Faur-Ferries dans ses mémoires ; il était toujours en désaccord avec sa mère et son frère. Il a vécu une vie de grande obscurité à Paris, voyant rarement les gens. concepts que lui seul peut déchiffrer (1)

déchif(1) n'est pas historien, comme disait M. Nayral. — La seconde ne peut être Susanne Pélisson, épouse de Loride-des-Galesnières, avocate parlementaire, inhumée dans la SS. Parrains, 2 avril 1630 ?

(2) M. Nayral se trompe lorsqu'il dit que "Deanne de Fontanier a confié ses deux fils aux soins d'Alexandre Morus, alors prêtre à Castres". Né à la fin de 1616, Morus fut presque leur condisciple, et d'ailleurs il n'exerça jamais les fonctions de prêtre à Castres. Peut-être que le biographe voulait dire quelque chose sur le père de Maurus, qui était à la tête de l'académie ?

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frer, qu'il avait l'habitude de jeter au feu lorsqu'il était de mauvaise humeur, et le public n'était guère inquiété non plus. Le 10 mars 1659, il est nommé conseiller au concile de Metz. Il mourut en décembre 1676 (l). Nous n'avons qu'un seul livre de lui, Peu de valeur : un mélange de problèmes, où de nouvelles causes contiennent sur diverses questions morales d'autres sujets, Paris, 1647, p.12. 556 Pas de préface.

deux. Paul Pélisson-Fontanier (du nom de sa mère, qu'il a ajouté à son patronyme, sans doute pour le distinguer de son homonyme, Paul Pélisson, procureur au Parlement), est né en 1624. Béziers et Castres l'ont rencontré à sa naissance. Béziers jouit sans doute de cet honneur depuis plus d'un siècle, mais récemment la ville de Castres semble lui avoir retiré cet honneur. M. de Labouisse Rochefort publia à ce sujet en 1826 un savant traité que tout Castrais devrait considérer comme décisif. Nous ne déciderons pas, en ce qui nous concerne; la décision appartient aux registres de Béziers ou de l'église de Castres ; mais nous trouverons que sans une base (2) il est impossible de faire une réclamation comme Béziers. Pourtant, la ville n'obtient guère plus que le premier cri d'un enfant. A Castres, le jeune Perisson passe son enfance et fait ses premières études. Son esprit était si précoce qu'il faisait partie des prodiges. il a à peine fini son

(1) Signant le registre ecclésiastique comme témoins étaient Paul de Fevrier (Faur-Ferries?) Sieur du Terral, neveu du défunt, et Antoine de Thomas, conseiller à la Cour des comptes de Montpellier.

(2) D'après M. Marturé, dans son Histoire du Pays de Castrais, Pélisson aurait dû être à Béziers en 1624, « tandis que la chambre des décrets était dans cette ville ; la famille revint à Castres après que la chambre des décrets eut été rétablie au milieu.

Il a terminé ses humanités en onzième année. Après avoir terminé ses études de philosophie à Montauban, il se rend à Toulouse pour étudier le droit. A peine consacra-t-il des mois à ses études, et ses admirateurs d'Olivet rapportent qu'il entreprit d'expliquer l'Académie de Justinien. En fait, il ne publia que le premier livre ; mais ce premier livre suffisait. C'était l'œuvre d'un jeune homme, si la date d'impression ne le prouve pas." Pelisson ne se limitait pas à l'étude des langues académiques, il parlait couramment l'italien et l'espagnol. Selon son neveu(1), l'éminent Rapin Thoyras, dont nous aurons plus d'une fois à rapporter le témoignage au cours de cet article, « Sa connaissance de la langue grecque était sa plus grande connaissance, bien qu'il n'affecte pas l'affichage extérieur. préfère la vanité d'un bel esprit ; il feuillette avec style de petits poèmes. Après ses études, il a la curiosité de visiter Paris. Il fut recommandé à Conrat, qui se mit à la littérature. Il ne pouvait avoir de meilleur guide. son association avec l'élite de la capitale qui lui donna l'idée d'écrire une histoire de l'Académie.(2) Polisson, rappelé par ses parents, dut retourner à Castres et tissa un lien inextricable avec le barreau. Un brillant succès avait lancé sa carrière quand une terrible maladie, la variole, "non seulement lui a déchiré les joues, l'œil est presque déplacé et affaibli

(1) Voir les intéressantes lettres de Rapin-Thoy. Cher Maître Jean de Dompierre-de Jonguières du Département des Affaires Religieuses de Ras à Le Duchat Copenhague, descendant de l'épouse de la famille de notre historien, qui détient les documents de l'historien, qui a informé le Bulletin de l'hist. Protestantisme, T. VI. Page ..71.

(2) Ancillon accuse Pélisson d'ingratitude dans sa Vie de Conrart. Il doit à Conrat l'échange de ses papiers buvards, dont il extrait « les meilleures et les plus grandes parties de son histoire », qu'il mentionne à peine. Il a ignoré la mention de son nom et de son statut de député et de secrétaire du roi.

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ruiné à jamais son tempérament », le força à abandonner. Il se consacra entièrement à la littérature. Il fut l'un des fondateurs du Collège de Castells. Parmi les autres ouvrages qu'il lut à la conférence, nous citons la poésie et la tradition. quatre Fénelon écrit dans son Éloge : « Dès l'enfance, il a appris d'Homère, en le traduisant presque entièrement, à ajouter de la vie et de la grâce aux plus petits tableaux. Il y a quelque temps, avec l'aide d'amis, il a tenté de monter une association similaire à Toulouse, mais cela n'a pas duré. La vie en province lui répugnait depuis sa disgrâce. Il ressent le besoin de se distraire et de rencontrer de nouveaux visages dans le monde qui ne lui rappellent pas toujours ce qu'il a perdu.

Ainsi, en 1652, il revient à Paris, où il obtient le poste de secrétaire du roi. Il a été à peine reconnu par quiconque est entré en contact avec lui lors de ses premiers voyages. Selon le président Guillerag, répété par Madame Sévigné, il a abusé de la licence que les hommes doivent être laids, mais ajoutons avec d'Olivier que bien qu'il soit laid, il ne parle que pour plaire ; « Une certaine éloquence, un jeu délicat, d'une manière douce et retenue" a rapidement conquis son cœur. Ainsi, malgré tous les défauts de son apparence, il a montré une fougue, une passion sincère, qui a désespéré de nombreux opposants. On dit même que Conrat n'a pas cessé de se vanter que il a conduit les loups à la bergerie.

Dernier Sage (1), doit revenir, ton esprit me captive ; Je ferai de vous un citoyen du Tendre, mais s'il vous plaît, ne dites rien à ce sujet.

Freiner son triomphe ? C'est presque impossible; le secret est bon (1)

Eh bien (1) Pélisson joue sous ce nom et celui d'Herminius dans le roman Mademoiselle de Scudéry.

L'agitation de la ville et du palais de justice tôt le matin. Après cette annonce inattendue, un petit recueil de poèmes est publié sous le titre Dag van de Idylle. Happy hour avec de petites choses! "Parmi ceux qu'il cultivait, ses vertus faisaient de lui des amis, dit de Olivette, et mademoiselle de Scudely était numéro un : la combinaison parfaite de génie, de goût et d'affection qui en faisait des membres A. Peut-être qu'un groupe n'a jamais été aussi tendre, pas Soit ils se sont rencontrés, soit ils se sont écrits tous les jours pendant près de cinquante ans, sauf une partie du temps que M. Pellisson a passé à la Bastille... ...Société...Son recueil est dédié à Mlle Scudery, avec une préface, dans laquelle M. Pellisson est aussi bienveillant qu'il a raison d'opinion.La panthère raconte une petite anecdote, étrange à son avis, mais naturelle pour nous, qu'il a traversé le tendon où son ami est mort, et se rendit sur sa tombe pour pleurer, et fit une cérémonie. Car. Lui. Qui oserait le gronder ? Ami dans l'affection des amis. L'amitié est une religion pour laquelle toutes les différences s'effacent. Madame de Sévigné a raison dans son appréciation de Pélisson, et si nous le séparons, nous trouverons que sous sa laideur il y a une belle âme. Sensible et affectueux, il a une grande capacité d'attachement. Il y a de nombreux traits dans sa vie qui le rendent incroyablement honorable. Mais ne nous attendons pas à ça.

Pelisson s'est lancé dans une carrière littéraire de victoires sans précédent qui doivent largement être assimilées aux caprices du destin. Il soumit un manuscrit de l'histoire de son entreprise à l'Académie, et l'Académie fut tellement flattée de l'hommage qu'elle accepta l'auteur par acclamation parmi ses membres, déclarant que "la même grâce ne peut plus être accordée à personne". -

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C'est quelque chose à considérer. À la fin de la fête honorable, Polissonne n'était initialement autorisée à assister aux séances qu'en tant que non-membre du personnel. Il a remercié l'Assemblée générale de lui avoir rendu hommage le 30 décembre. 1652. M. Cerisay mourut l'année suivante, laissant une chaise vacante, qu'il prit et prononça son discours d'acceptation le 17 novembre 1653. Il est né heureux. Entré à l'Académie d'une manière si distinguée, il y avait l'illustre Fénelon (1693) comme successeur et admirateur. Une fois en place, l'auteur de l'histoire de l'académie semble dormir sur ses lauriers. Mais il veut se pousser autrement parce qu'il a l'ambition de faire quelque chose de grand. Avec Conrad et les Bezon, il crée un prix de poésie à la mémoire du Souverain et assume seul les frais de la fondation après le décès de son confrère.

Oreste, selon d'Olivier, avait autant de sens des affaires qu'il en avait en littérature, et même lorsqu'il semblait gagner de l'argent grâce à la poésie et à d'autres activités similaires, il ne s'arrêtait jamais. ce qui le rend adapté à différents travaux. Fouquet, le trésorier, le choisit et le nomma premier clerc en 1657. Le greffier devint bientôt le confident du propriétaire. En 1659, il est nommé maître de comptabilité à Montpellier et en 1660, il est nommé conseiller du roi. Sa gentillesse est grande, et il est généreux dans son utilisation. "Quatre ans de temps calme dans ce travail [de commis en chef] lui ont donné un avant-goût", a déclaré d'Olivet, "de la plus douce joie d'une grande âme, la joie de pouvoir faire le bien." La veuve de Scarlon, entre autres, lui doit une pension reçue de la générosité du roi, mais dans la suite Madame de Maintenon ne veut pas s'en souvenir. nous approchons

catastrophe. L'orgueil du contremaître osa se heurter à un orgueil plus fort que lui. Le somptueux banquet qu'il donna à Louis XIV dans son domaine de Vaux (1) marqua sa chute. Ce soir-là, nous avons joué le "Fachet" de Molière, auquel Pélisson a ajouté une ouverture, dans laquelle il a fait l'éloge du souverain. Rapin-Thoyras écrit : « S'il partageait les faveurs de Fouquet, il partageait aussi sa disgrâce, qui fut arrêté avec lui à Nantes [le 5 septembre 1661] et conduit à la Bastille, où il y fut retenu. Plus de quatre ans parce qu'il n'a jamais pensait renoncer aux intérêts de son bienfaiteur. Le long emprisonnement ne fut pas le seul effet de son attachement à M. Fouquet. Comme il passa sa vie en reconnaissance envers son bienfaiteur, il s'attira la haine de M. Le Tellier, de Louvois et de Colbert, qui ne lui pardonnerait jamais cet attachement invincible aux intérêts de M. Fouquet, n'était qu'une sorte de satire qu'il faisait à Bastille, dans laquelle les noms de MM. Colbert étaient tellement exagérés que ses amis les avaient imprimés à la hâte. il n'avait ni plume ni papier ni encre, il lisait assis avec un petit crayon qu'il avait pris dans la vitre de la chambre. Dans les marges de ses livres il écrivait cette satire. On sait qu'il a écrit ses mémoires pour le surintendant, ce qui est sans doute son meilleur ouvrage. L'éloquence de la barre est propre à son génie. Les orateurs romains ont été soigneusement examinés. des expositions brillantes, la puissance du raisonnement et l'art du mélange ne sont pas inégaux, une ironie aussi convaincante que la raison.

(1) Selon Voltaire, il a dépensé dix-huit millions ; partout sur les murs est l'ambitieuse devise Quo non ascendam ?

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A produit les plus belles œuvres du siècle dernier, fruit d'un véritable génie de l'oratorio, alimenté par le feu d'une amitié courageuse. Cela parle plus fort que des mots, c'est un acte d'honnêteté et de courage. Cependant, ses efforts pour sauver le grand dissipateur furent vains (1) ; Louis XIV y mettait toute la détermination d'un cœur blessé. Quant à Pelisson, mal payé pour son dévouement, on le doubla ; ils ont pris son encre et son papier; un espion a été placé dans sa chambre. Mais il avait l'espion de son côté et l'a utilisé pour correspondre avec Mademoiselle de Scuderia. La gentille dame a fait de son mieux pour soulager la triste situation de son amie. L'amour est rusé, et il lui a suggéré mille tours. On sait que, pour rompre la monotonie de sa solitude, un Basque semi-sauvage, placé à côté de lui en serviteur, ne lui remonte pas le moral, et Perisson a l'idée d'apprivoiser l'araignée. Delille a immortalisé sa mémoire dans son poème La Pitié.

Dans ces lieux hostiles, un insecte aux longs bras, de ses doigts agiles sur ces vieux murs tapissés d'étoffe légère, attirait son regard : quel malheur pouvait soudain être son compagnon et son consolateur ! Il l'aime, il suit la toile qu'il déroule des yeux, il se cherchera, lui apportera une proie. Il l'appelle, il court, jusque dans ses mains l'animal familier cherche son festin,

Le processus a duré plus de trois ans. L'affaire s'est terminée par une peine d'exil, avec la clémence du roi comme la réclusion à perpétuité. Il est donc bien imprudent de la part de Perisson, craignant la gravité de la mission, de plaider

(1) On dit, d'après le courrier français du 10 août 1782, que Pelisson souhaitait rencontrer Fouquet et lui donner secrètement de bons conseils, et ne craignait pas de paraître le décevoir à côté de choisir ses ennemis pour l'entretien Il se déroule en présence des membres du comité. Il soutient son personnage avec talent. Cependant, au cours de son témoignage, il réussit à convaincre ses amis dupés que certains documents ostentatoires avaient été détruits. Fouquet a compris et son ressentiment s'est transformé en admiration. N'est-ce pas le plus haut degré de piété ?

Au magistrat du roi : « Mais, Sire, lui dit-il, quelque résolution que Dieu puisse inspirer à Votre Majesté en cette matière, je ne puis m'empêcher de souhaiter que si Votre Majesté ne lui fît mention de la nature naturelle de M. Fouquet. , Jugement : et si elle ne cède pas à ce que cette sage et vertueuse mère, cette malheureuse famille désolée, lui a demandé en larmes, c'est que, aux termes exprès de son gouverneur, elle n'aura d'autre choix que Sa Majesté elle-même , toute autre juridiction; et si le premier et le plus infortuné Inspecteur devait vraiment être jugé par un tribunal comme un simple et misérable homme d'affaires, au moins Sa Majesté se serait réservé un tribunal supérieur, un Votre Majesté ne se contentera pas d'exiger sa sévérité , mais sa bonté, sa miséricorde et son cœur royal sincère pour venir voter. Aucune charge spéciale n'est imposée au premier greffier. Il n'y a donc jamais personne. Il n'a comparu que comme témoin dans l'affaire, mais il a été jugé bon de le garder en prison. Rapin-Thoyras écrit : « Donc, si le roi lui-même ne lui avait pas fait miséricorde, il aurait pu rester à vie à la Bastille. » Mais on trouva le moyen d'opposer la bienveillance du roi à la religion du prisonnier. Cela a conduit le roi à espérer qu'il se rendrait digne de sa faveur en se repentant. Mon père connaissait très bien son beau-frère, M. Pelisson, et il ne fait aucun doute que ce témoignage de la bienveillance du Roi fut la raison principale du changement de M. Pelisson. Dès lors, il se mit à étudier très attentivement la controverse, mais certainement avec un désir secret de trouver satisfaction dans la religion romaine. les raisons. Il y a beaucoup de visages qui le surprennent

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Le dogme de faire confiance à l'autorité de l'église est tellement cliché par MM. de Meaux, Arnaud et Nicole. En tout cas, il quitta la Bastille sans changer de religion. Mais il a abandonné peu de temps après. Ressentant l'horreur du changement artificiellement motivé, il a passé toute sa vie à prouver qu'il avait vraiment des remords. Nous avons déjà discuté de sa tendance à aider les autres ci-dessus. Dans les temps prospères, il était prêt à servir les alphabétisés, et il a souvent même contribué de l'argent pour aider les alphabétisés. Nous allons raconter un fait dont il est fier.

Non content de l'exempter d'impôts, le père de Madame Dacier, Tannegui, contraint Le Fèvre à lui verser 100 écus par an par l'intermédiaire de Ménage. Ménage a été chargé d'écrire le nom du bienfaiteur. Le savant grec ne savait donc pas d'où venait cette aide, mais après l'emprisonnement de Pelisson, la pension dut lui être retirée et Menacki crut devoir lui révéler le secret. Le Fèvre mérite sa reconnaissance. Ne craignant pas d'offenser le souverain, il dédie deux de ses savants ouvrages - le Traité des superstitions de Lucrèce et de Plutarque - à son bienfaiteur en disgrâce. A ce titre, la catastrophe du commissaire Fauquet évoque des traits fidèles au malheur qui font honneur à l'humanité. Répétons-le, Perisson a cherché plus de réconfort dans le deal Muse avant de s'enliser dans les polémiques enchevêtrées. Outre les poèmes satiriques que nous avons mentionnés, il composa une élégie sur la disgrâce de son protecteur, ainsi que le poème Eurimedon. Peu à peu, ils se sont détendus de leur attitude dure envers lui. Il a été autorisé à lire des livres, la Bible et les Pères de l'Église; "il a lu surtout les Grecs, qui, à son avis, étaient si farouchement opposés au terrible dogme du fatalisme de Calvin", a déclaré de Olivier,

L'erreur apparente de ce dogme cardinal était suffisante pour troubler sa conscience et lui faire douter d'autres conceptions du calvinisme. Plus il les examine, plus il se rend compte de leur erreur. Il l'a fait pour une trop bonne raison ; il n'avait pas de sacrifice de martyr. "Après quatre ans et quelques mois de prison, l'hymne a continué, il a été libéré (1). Mais bien qu'il soit catholique dans l'âme, il a différé ses vœux de quatre ans à cause de ce que le monde appelle Le Principe d'Honneur, alors que le complot les théoriciens l'appellent faiblesse et disgrâce. Toute sa fortune a été gaspillée pendant son emprisonnement, et il ne voulait pas qu'on soupçonne qu'il s'était converti pour un gain politique et personnel. Lorsque le roi fut pris par lui dans sa pensée d'être ému par le fait d'avoir si consciencieux dans son devoir, il tenait tant à attacher à ses côtés un si fidèle serviteur, à lui assurer une pension de deux mille écus, et à lui ordonner de la garder secrète de la cour, alors il décida que sa fortune était plus aucun obstacle n'était au repentir, et il se glissa dans l'église souterraine de Chartres pour accomplir la cérémonie, qui eut lieu le 8 octobre 1670." Quelle comédie ! Voltaire résuma parfaitement toute la scène en deux mots : « Pellisson, disait-il, convertit sa religion plus qu'un philosophe, et fit fortune. Dès sa libération, l'homme a sincèrement gagné les faveurs du souverain, qui n'a pas trompé ses faveurs. Il le nomma son historien. A ce titre, Pelisson le suit dans la campagne franc-comtoise et rédige des reportages sur la région. Certaines personnes ont même dit qu'il était très honoré d'avoir eu la faveur de dormir plusieurs fois dans la chambre du roi. Plus tard, le grand roi associe sa fonction d'historien à Racine et Boileau. C'est, y voir clair, un grand honneur(1)

Hon(1) A la mémoire de son départ de la Bastille, il libère chaque année un prisonnier.

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Fou; mais il n'y pense pas, il en est fâché, et bien qu'il n'ait pas encore terminé l'histoire, il l'a pourtant commencée. New Grace peut arranger les choses. En 1671, le premier roi lui offre plus de la moitié de l'argent pour acheter le poste de chef des requêtes et le charge d'assister au petit lit et au petit lever : un exploit à l'époque, raconte Rapin-Thoyras. faveur très spéciale; Pelisson, qui avait reçu le petit col, reçut un couvent et un couvent, avec un revenu de 10 000 livres (20 000 selon d'Olivet), et enfin en 1676 il fut chargé d'avoir le tiers des boutiques qui se révélèrent être biens des réfugiés. A ce dernier titre, il triomphe dans toutes les conversions d'argent. C'est Le Camus, évêque de Grenoble, depuis le cardinal, dans son mépris de l'humanité, qui a imaginé ce moyen de persuasion. Au moins, il est plus gentil que Dragonmark et Gallows. Louis XIV se consacra à cette œuvre pieuse avec laquelle il espérait expier de nombreux péchés, les revenus des abbayes de Saint-Germain-des-Prés et de Cluny, et un tiers du commissaire, soit un tiers. roi vient du pouvoir royal dont jouit le roi pendant ses vacances. Les besoins sont grands, ces revenus sont insuffisants et les mesures d'austérité les plus strictes doivent être prises. Dans un mémorandum aux évêques, Pelisson leur dit qu'ils pouvaient atteindre cent francs dans des cas exceptionnels. Mais le prix d'une conscience commune n'est pas si élevé, on a calculé qu'il dépasse à peine six livres (1) couronnes en moyenne. C'est dans ce degradan(1)

Parcours (1) Des bandes de Ruthières (Suppl. franc 4026.1), taux de conversion de l'Aunis et de la Saintonge : 1681, conversion 1505 ; frais, 11 659 livres; prix moyen, par dragon, 7 fr. 75 c - 1682 (janvier et février), 189 conversions, frais, 2 547 livres 10 c, prix moyen, 13 fr. 50 degrés Celsius—(mars 15-juin), conversion 257 ; frais, 2,5801 iv. ; taux de change moyen, 10 fr — (2 mai-10 août), taux de conversion, 110 ; frais, 1 400 iv. ; taux de change moyen, 12 fr.70 cents. — (du 4 août au 19 octobre),

Votre métier s'inscrit dans la vie de l'auteur des mémoires de Fouquet. Ô Sainte Clio, pourquoi nous as-tu abandonnés ?

Reconnaissons cependant que cette frénésie de conversion a son caractère intermittent. Rapin-Thoyras nous en apporte la preuve. « Vous avez besoin d'un œil très aiguisé, dit-il, pour discerner ses affections secrètes de son comportement extérieur, qu'il feint souvent de montrer une dévotion à la religion romaine, dont vous êtes parfois témoin. Ce qui est soupçonné mais non rendu public, c'est que depuis son passage à la grande persécution il n'a jamais fait aucun effort pour tromper ma mère, sa sœur, mon père, ou mon frère, ni moi. Mon frère et moi avons passé 2 mois avec lui à Paris puis sommes allés étudier à Saumur et il ne nous a jamais dit un seul mot de religion. Je me suis retrouvée seule avec lui pendant 2 ou 3 mois et il ne m'en a pas parlé. Sujet. Au temps des persécutions, il conseilla à nos proches le Duc de Noailles, M. de Bâville et l'Evêque de Saint-Papoul, une grande aide à notre famille, nous sommes probablement le seul en Languedoc qu'ils ne veulent pas se convertir leur religion, pas poursuivi, même pas logé "... Mais depuis que je suis arrivé à Londres, je me suis senti obligé de supporter la terrible attaque contre lui. Il m'a séduit de toutes les manières possibles. ... Mon entêtement, comme il l'a finalement dit, me détestait, et lui faisait perdre tout espoir de me persuader. Il y avait deux choses qui me faisaient perdre sa bienveillance.

réponse,; frais, 1 535 livres; prix moyen, 19 francs 10 centimes.

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Naïvement, je trouve étrange qu'il prétende ouvertement s'être converti simplement parce qu'il savait pourquoi, mais essaie de me convaincre de me convertir pour d'autres raisons. Il a été offensé par le reproche, mais plus encore par le ridicule, malgré mon innocence. Il a écrit un livre intitulé : Réflexions sur la différence religieuse (1), dans lequel il prétendait avoir vaincu les réformés. Il fit me donner le livre par M. de Bonrepos [leur parent commun] et m'écrivit en même temps pour me demander de le lire exactement et de lui dire ce que j'en avais pensé, comme je me le disais. Personne n'a été consulté, j'ai suivi ses ordres complètement. Je ne sais pas si vous avez lu le livre, mais quoi qu'il en soit, il dégage de la tendresse et de la charité, et il confirme la maxime selon laquelle on ne peut pas convertir les gens par l'insulte et la violence. attendre. Il ne m'a pas dit qu'il était l'auteur du livre, ni M. de Bonrepos, et je ne l'ai pas cru. C'est pourquoi je lui ai dit, entre autres choses, que j'approuvais tout à fait les maximes modérées de l'auteur ; mais il m'a semblé qu'ils s'en sortaient plutôt mal, tandis que la France suivait apparemment la maxime exactement opposée ; et il me semblait entendre Sganarelle lui donner. Femme écrit : Chéri, je vais te frapper. Cher objet de mes yeux, je te terrasse. Depuis, il a progressivement cessé de recruter, et j'ai facilement remarqué qu'il (1)

L'opus n'a(1) se compose de 4 parties, in-12, qui apparaissent consécutivement. Le premier sous ce titre, 1686 - Tome 2 : Réponse aux objections anglaises et hollandaises, ou objections à l'autorité de la majorité en religion, 1687 - 1er 3e : Les Chimères de M. Jurieu, Réponse générale à ses épîtres pastorales, 1690 — Section 4 de la loi de tolérance religieuse, lettre de M. de Leibnitz et réponse de M. Pellisson, 1692. L'argument principal de Pélisson est l'infaillibilité de l'Église. Essayer de concilier, c'est tenter l'impossible. Comment concilier les principes mutuellement exclusifs d'autorité et de liberté ?

Je ne vois plus comment il se sentait avant. Cependant, quelques années plus tard, M. de La Bastide m'a procuré un don de 50 pistolets pour couvrir le coût de mes blessures graves lors du siège de Limerick, en Irlande. Douter de ses sentiments intérieurs à propos de la religion. » Après sa conversion, Pélisson s'est concentré uniquement sur des thèmes théologiques, « il ne s'est jamais fixé ces deux buts, dit d'Olivet, l'avancement de la religion et la gloire des rois. Lorsqu'il tomba malade à Versailles, il travaillait à un traité sur l'Eucharistie - un sujet qui s'était souvent tari. "Malgré un malaise, dit M. Nayral, il voulait aller à l'église, mais c'était l'anniversaire de son abstinence. La sortie fut désastreuse pour lui. Le roi, apprenant son état, l'envoya chez Bosha E., l'abbé Fénelon (1) et l'abbé Lachaise. Pellisson leur dit qu'il se confesserait le lendemain à onze heures. Après le départ de ces messieurs, il se trouva très déprimé. La mort ne tarda pas à venir. Elle le surprit. 7 février 1695, vers sept heures du matin. L'abbé Faur-Ferriés décrit ainsi ses derniers instants dans ses mémoires : « Quelques heures avant sa mort, il écrivit une lettre de sa main à mademoiselle Scudéry, don' sa maladie, ce qui n'est pas aussi grave qu'on le pense.Le soir, il se promena un moment dans sa chambre. Il était habillé et endormi dans son lit, et a été retrouvé mort quand Abe de Ferriers s'est rendu compte qu'il avait dormi trop longtemps et a essayé de le réveiller. Par conséquent, a ajouté le prêtre, les rumeurs répandues par les protestants selon lesquelles il ne voulait pas recevoir le sacrement et qu'il

(1) "Oui, j'ai vu des larmes dans ses yeux et j'ai entendu sa voix me parler d'un catholique qui s'est nourri pendant des années de la parole de la foi, tout ce qu'on peut dire, prêt à recevoir le sacrement avec ferveur. C'est il est vrai que la mort l'étourdit sous le couvert du sommeil, mais elle le trouve dans la préparation des vrais croyants. (Louange à Fénelon.)

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Les calvinistes sont de purs calomniateurs sans aucun fondement. Ainsi en témoigne le célèbre M. Bossuel, évêque de Meaux, son ami intime et qui savait mieux que personne ce qu'il ressentait vraiment, dans sa lettre publique à Mademoiselle de Scudéry. Au crédit de l'humanité, nous souhaitons que sa conversion soit sincère, et nous sommes prêts à l'admettre, tant l'hypocrisie nous fait peur. Rapin-Thoyras, de son côté, tenta également de percer le mystère, « il raconte qu'en 1698, lorsque j'accompagnai lord Portland à son ambassade de France, je fis de mon mieux pour découvrir si M. Pélisson répandait des rumeurs selon lesquelles des huguenots morts avaient n'importe quel motif; mais franchement je ne trouve rien de positif on m'a dit qu'il ne veut absolument pas communier d'autres m'ont dit qu'on lui a proposé de communier sur place mais il refuse dit qu'il a l'habitude de ne pas être prêt à aller communier ; il avait déjà passé la journée chez l'évêque de Meaux, mais la mort l'a arrêté. Cela semblait naturel, mais cela aurait pu être fabriqué pour cacher son refus. Oui. J'ai trouvé un de ses serviteurs à Paris qui avait un emploi à la cour. mais il m'a semblé que lorsque j'ai essayé de toucher la corde avec lui, il semblait si réservé que je me suis douté qu'il y avait quelque chose qu'il ne savait pas Sûrement que le curé de Versailles se plaignait déjà avant sa mort avec le roi et a été enlevé des maisons de Versailles et de Paris par le roi immédiatement après sa mort. un seul sou de son domaine, et je ne sais toujours pas ce que le roi a fait de son domaine (1). Quoi qu'il en soit, (1) M. Ch. Read, éditeur du Bulletin, a ajouté

Nous sommes réduits à des conjectures, des œuvres caritatives chrétiennes qui veulent le meilleur de nous. Pourtant, une telle charité gouverne rarement le monde. Toutes sortes d'aphorismes se sont répandus. Une ligne du poète Linière survit:

Ne jugeons jamais la vie tant que le flambeau n'est pas éteint. Perisson est mort méchamment, et La Fontaine en saint,

Pelisson, selon Voltaire, n'était qu'un poète médiocre(1), mais il a réussi et est toujours considéré comme l'un de nos bons écrivains. « Dans sa plaidoirie au surintendant de Fouquet, dit Chénier, il s'est levé, jusqu'à l'éloquence. L'auteur du Siècle de Louis XIV l'a souligné dans son histoire de la conquête de la Franche-Comté ; mais Chénier dans notre Ça semble juste, il prétend dans cet essai, « et tellement juste », que Pélisson n'était pas tant un historien qu'un admirateur.

Voici une liste des œuvres qu'il a composées avant sa conversion:

I. Interprétation du régime de l'empereur Justinien, Paris, 1645, 8°.

deux. Contient des relations de l'histoire de l'Académie française, Paris, 1655, in-8°. — « Faut-il croire, écrit d'Olivet, si l'auteur n'avait montré [dans sa préface] que son Histoire de l'Académie, ouvrage considéré aujourd'hui comme un chef-d'œuvre,

chef-d'oeuen : « Par ordre du roi, tous les traités de science et de littérature furent donnés au neveu de Pélisson, l'abbé de Faur-Ferriés. Le roi lui permit de retourner dans son domaine, qui avait été confisqué. L'exécution de cette ordonnance. Une autre ordonnance interdisait aux porteurs de certains billets sur lesquels Perlisson avait souscrit en faveur de Fouquet, lorsqu'il était son premier secrétaire, de réclamer quoi que ce soit sur sa vie. Mais ce créancier a hypothéqué les biens qu'il a laissés.

(1) L'auteur malveillant de Candide a un bref résumé du bagage littéraire de l'auteur de Hist. de l'université. "Nous avons plusieurs de ses ouvrages, les prières de la messe, les recueils d'héroïsme, le traité de l'Eucharistie, de nombreux poèmes d'amour dans l'Olimpe. Cette Olimpe est Mademoiselle DesVieux, qui aurait épousé le célèbre Bossuet, ETC.

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Tout le monde aime et a du goût, n'est-il pas un favori de naissance ? Pour ma part, je ne puis convaincre les insatisfaits de moi-même d'être insatisfaits de la forme de cette histoire, car que voyons-nous dans cette forme plus complète ? Peut-on parler mieux que M. Pellisson ? Quelle naïveté, participer à l'art de l'infini ! Quelle belle astuce, pas une douleur facile ! Mais surtout, c'est ce qui distingue M. Pellisson de ces écrivains qui ne parlent qu'au cœur, dont l'élégance sèche ne satisfait pas l'imagination du lecteur, et qui a le secret de donner vie et grâce aux moindres tableaux. »

III Conférence, en forme de préface, sur les œuvres de M. Sarasin, Paris, 1655, in-4°, et les débuts du recueil de poètes de Ménage.

IV Discours au roi d'un de ses fidèles sujets sur le procès de M. Fouquet, et plusieurs autres écrits sur le même procès, Paris, 1661, in-4°.

V. Histoire de la conquête de la Franche-Comté en 1668, impr. In T. VII des Mémoires de littérature et d'histoire, Paris, 1729.

Quant à ses poésies, la plupart figurent dans le galant recueil de La Suze sur la Comtesse de la Valeur (Paris, 1678, in-12).

PÉLISSON (JACOB-PHILIPPE), conseiller à la faculté de médecine, membre de la Société de physique de Berlin, premier médecin des colonies françaises, inspecteur de l'Académie française, est né le 18 juillet à Brême. 1745. Hormis sa thèse de 1764 en défense du De oetiologioe variolarum per hypothesin tentata explicatione, les bibliographes ne se réfèrent qu'à ses quatre mémoires sur les problèmes physiques, publiés dans la Collection Nature de Berlin.

PELLETIER (GASPARD), né à Middelburg, MD du Collège de Montpellier, célèbre pour son Plantarum tum patriarum, tum exotarum in Walachriâ Zelandioe

synonyme insula nascentium, Middelb., 1610, in-8°. Il mourut en 1659, laissant son fils Adrian lui succéder comme médecin à l'hôpital de Middleburg.

Nous avons des raisons de croire que nos deux médecins (dont les noms indiquent amplement leur ascendance française) sont les descendants de Guillaume Pelletier, MD, qui s'est rencontré à Loudun en 1568 avec le mariage de Renée Ribay (Argent, TT. 252). Peut-être l'apostat Pelletier, dont nous avons eu l'occasion de discuter le livre : La Conversion du sieur Pelletier à la foi catholique, dans lequel il montre aux naïfs les signes vrais et infaillibles du catholicisme' Église contre les opinions des calvinistes, Paris, 1609, in- 8°, attiré par l'imprimeur Jannon, appartenait également à cette famille Loudunoise, qui semble nombreuse et à ne pas confondre avec celle des Le Pelletier de l'Alençonois. Ce dernier se réclama en 1685 d'être encore de religion protestante, ce que l'on sait des Huguenots élus à Alençon, où l'on retrouve le pelletier-de-lagarencière avec ses deux sœurs et l'avocat Nicolas Le Pelletier Enfants (ibid. TT.270).

pélican. la voile. Les écorcheurs.

PELLOUTIER (SISION), conseiller ecclésiastique du roi de Prusse, prêtre du Werder, président de l'Académie de France, membre de l'Académie des sciences de Berlin et bibliothécaire, né le 27 octobre 1694 à Leipzig, mort le 27 octobre 1694 à Berlin. 3, 1757.

La famille Pelloutier est originaire des vallées Walden du Piémont ; mais lorsque ces vallées revinrent sous le duc de Savoie, elle s'était installée à Lyon pour échapper à la persécution des Vaudois. En 1663, l'Église presbytérienne de Lyon comptait parmi ses membres un Pelloutier (Arc de Genève, n° 3436). Le père de notre Simon était marchand ; il

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Jean avec sa mère Françoise Claparède. L'abrogation du décret de Nantes contraint ses parents à quitter la France et à s'installer à Leipzig. Le jeune Pelloutier a perdu son père à l'âge de trois ans et a été élevé par sa mère, dont les soins affectueux l'ont aidé à progresser rapidement. En 1701, lorsqu'il eut l'âge d'aller à l'université, elle l'emmena personnellement à Halle, où il étudia les sciences humaines et la philosophie auprès de Thomasius, Grundling et Rüdiger. En 1710, il se rend à Berlin pour suivre les cours de Vignoles, Langfond et Lacroze. Nourri par ces maîtres, favorisé par une excellente mémoire et un fort désir d'apprendre, Pelloutier développe un tempérament jovial qui laisse présager qu'il deviendra un jour l'un des savants dignes de ce nom. En 1712, il partit pour Genève. Dès son arrivée là-bas, le prince de Wurtemberg-Montbéliard le choisit, malgré son jeune âge, comme gouverneur de ses fils, avec lesquels il étudie pendant deux ans à l'académie spécialisée en théologie Alphonse Turretin et dirigée par Bénédict Pictet. En 1714, il retourna à Berlin pour demander le sacerdoce. En attendant qu'il en soit un, il suit assidûment les cours que Lenfant donne à de jeunes théologiens pour affiner leurs connaissances et leur inculquer un sens plus profond de la responsabilité pastorale. L'année suivante, Charles-Louis de Beausobre quitte Hambourg pour la France.La chaire de l'église de Buchholz est vide et Pelletier est appelé à la remplir. En 1719, il reçut un appel à l'église de Magdebourg, et enfin en 1725, succédant à François de Repey, il devint le maître de son prédécesseur, Jacques Langefant (Jacques Lenfant).

Tous ses souhaits se réalisent, ce que Pelloutier ne souhaite sérieusement que depuis plusieurs années

La conscience avec laquelle il s'acquitte de ses fonctions avec soin, scrupule et enthousiasme lui vaut le respect, tandis que sa bonne humeur lui vaut l'affection de son troupeau. Ainsi, lorsque le Prince le nomma Conseiller d'Eglise et Juré de la Chambre des Lords en 1758, tout le monde applaudit au choix du Roi, et l'on se réjouit également de le voir nommé à la tête de l'Académie de France.

Le soir, Pelloutier se détend de sa journée de travail en parcourant quelques pages d'un historien antique. Ces premières mesures sans plan fixe n'échouèrent pas. Lorsqu'il réfléchissait à ce qu'il avait lu et comparait les témoignages d'écrivains, il était convaincu qu'il existait dans les temps anciens un peuple puissant dont étaient issues la plupart des nations de l'Europe, et que ce peuple était les Celtes. A partir de ce moment, sa lecture n'est plus un simple passe-temps. Ils avaient un seul but, toutes ses recherches, toutes ses recherches soulignées : ce but était de rassembler suffisamment de preuves pour que d'autres partagent ses croyances.

L'entrepreneuriat est difficile. Reconstituer l'histoire d'un peuple qui, comme les anciens Céses, a disparu, ne laissant derrière lui aucun monument mais quelques pierres nues isolées, rien que quelques chansons populaires dont l'authenticité peut être mise en doute. , récits douteux d'historiens étrangers et de la postérité, le métier demande à l'historien de lire beaucoup, d'oser faire beaucoup de critiques sages et saines, non L'esprit biaisé, distingue les vrais possibles des faux, pèse les témoignages, détermine le degré de probabilité de chaque déclaration, et extrait des faits historiques d'une masse de faux appendices. La difficulté n'a pas arrêté Pelloutier; seul-

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Lentement, avant de se mettre au travail, il a voulu jauger les opinions, anticipant le verdict des savants. À cette fin, il a publié trois lettres importantes au moyen d'un prospectus. dans la bibliothèque. Bactéries. (T. XXVIII, XXIX et XXXVII), auteur Beausobre, destinataire. Les encouragements ne lui ont pas manqué. Il conclut donc un marché avec le libraire haguenois Isaac Beauregard. Mais le libraire était si négligent et si lent à imprimer que Pelloutier s'irrita à juste titre et cessa de publier son ouvrage.

Mention honorable des juges les plus capables, en 1742 l'Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris lui décerne un prix pour ses conférences sur les Galates, en 1745 il est nommé l'un des présidents de l'Académie royale de Berlin, qui en 1745 lui confie la l'administration de la bibliothèque, en compensation des inconvénients que lui avait causés Pelloutier. A ce titre, il continue à se consacrer à de nombreuses carrières avec son enthousiasme habituel. Mais ses amis constatent bientôt avec inquiétude que le travail excessif a nui à sa santé et qu'il est tombé dans un marasme qui l'a conduit à sa tombe après plusieurs années de misère.Il épouse Françoise Jassoy en 1727 et a environ trois filles et un fils. dans une carrière médicale.

L'œuvre la plus importante de Pelloutier est son Histoire des Cess. Chiniac de La Bastide, avocat de l'Assemblée de Paris, a inclus dans son édition publiée d'autres ouvrages de lui sur le même sujet. Les titres sont les suivants : Histoire de la cellule, surtout des Gaulois et des Germains, de l'âge mythique à la conquête de Rome par les Gaulois, T.I, La Haye, 1740 ; T. II, La Haye, 1750, in- 12 . Cette version est bourrée de bugs. Deuxièmement, plus complet, correct et ajouté. Livre 4, publié à Paris en 1771, en 2 parties. en-4°, soit 8 rouleaux. Au 12. Ceci est écrit sur le décret. Ce

Purmann a fait un traducteur, allemand, Frankf. arriver. M., 1777-84, 5 parties en -8°. Premier vol. modifier. in-4° contient la matière des quatre premières parties du décret impérial. in-12, c'est-à-dire les deux premiers livres et quelques essais sur l'histoire de Seth. Là, l'auteur a recherché l'origine du peuple Seth, qui, selon lui, étaient des Scythes de Sibérie, et le pays dans lequel ils vivaient. Il les désigna comme le foyer de presque toute l'Europe, à l'exception de l'Est, qui était occupé par les Sarmates, et de plusieurs pays d'Asie occidentale, qu'il croyait être de la même origine que les Perses. Dans le deuxième livre, décrivant les us et coutumes des Celtes, il nous donne l'image d'un nomade barbare, sans industrie, sans culture, et constamment en guerre avec ses voisins. le reste du vol. Comprend le traité sur les Galates, le traité sur l'expédition de Cyrus contre les Scythes, The Imp, 1754, dans les Mémoires d'Acad. Berlin, un traité sur l'origine des Romains, déjà publié dans la même collection en 1751, extrait des mémoires de M. Gibert, objection causée par trois lettres à M. Jordan publiées par Pelloutier à la bibliothèque Sauzet en France T. XL et XLI; Insulter. Quant à l'origine du Seth, à proprement parler, c'est juste un trans. des Vindiciae Celticae de Schöpflin, et la réponse à l'objection de Schöpflin, reproduite d'après Nouv. Bible. Langues germaniques (T. XXIV et XXV). La partie 2, comprenant les livres 5 et 4 de l'histoire de Seth, sur leur religion monothéiste et leur moralité, se réduit à ces trois points : adorer les dieux, ne pas nuire, être courageux. L'éditeur y ajouta deux traités, l'un sur l'Age du Divin chez les Gaulois et les Germains, et l'autre sur l'Abolition du Druidisme et du Sacrifice Humain, qui figuraient déjà dans les T.XXIII et XXV de Nouv. Bible. Germanique. Chiniac n'a pas reproduit, comme c'était étranger au sujet,

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Chronique bavaroise Essai de Jean Aventin, Imp. Dans T. VI et VIII du Nouv, Bible. Bactéries. Discours lu à l'Académie, 1er juin 1752, Imp. Deux Diss de Formey dans T. XII de la même collection de magazines. Dans un passage de Pomponius Mela et un passage des commentaires. César De belogallico, encart Méms. de l'université. Une courte vie à Berlin (1745 et 1749) et Bogislas X, publiés dans les mêmes mémoires (1755). La Berlin Charity School l'a également publié. Coûte deux parties. le sermon de Pelloutier ; nous n'en trouvons aucune mention dans la bibliographie allemande.

Tous les écrits de Pelloutier, en particulier son histoire des Celles, portent la marque de l'érudition. "L'ouvrage que nous lisons dans le Journal des savans est très curieux et agréable à bien des égards, et il est plein d'éruditions d'une grande variété. L'auteur ne se contente pas de prouver ce qu'il propose, il accompagne toujours ses preuves et réflexions de manière, de dont il lut alors des résultats très étendus, bien propres à élucider les histoires et les monuments antiques de tous les divers peuples de l'Europe. l'étendue de ses connaissances, l'exactitude de ses recherches, et sa méthode de classement des faits, il faut bien admettre que l'auteur se permet parfois des hypothèses tout à fait arbitraires, des constitutions, et une similitude plus ou moins grande dans certains noms propres, suffit à permettent de déduire la communauté d'origine des deux peuples.

Simon Pelloutier a un frère qui vit à Berlin, père de Barthélemy Pelloutier, marié à Charlotte

jésoy. De ce mariage est né JEANULRIC, qui occupa le poste de consul de Prusse à Nantes à la fin du siècle dernier. Son statut officiel ne le dispense pas de célébrer son union avec Angélique Taillefer dans l'Église catholique ; cependant, en 1782, il reçut du roi la permission de le faire à nouveau bénir par l'aumônier de l'ambassade des Pays-Bas. Il était alors père de deux enfants : CHARLOTTE-MARGUERITE née en 1765 et ULUIC-AUGUSTE né en 1768 (Administration Nationale Civile de Paris. Section Hollandaise, N° 97).

PELOQUIN, le nom d'une bonne famille de la bourgeoisie de Blois. Deux frères du même nom qui ont été martyrisés pour la cause de l'évangile ; ils s'appelaient Etienne et Denis, et tous deux se réfugièrent à Genève. En 1549, l'aîné retourna en France, où il servit de guide à plusieurs fidèles de Blois et d'Orléans désireux de se retirer, et suivant leur exemple dans cette ville hospitalière, il fut arrêté au Château de Reine et conduit à Paris, dans une ville chaude. chambre, condamné à des brûlures lentes après qu'on lui ait coupé la langue. Les poteaux ont été placés au cimetière de Saint-Jean. De toutes ses compagnes de voyage, une seule osa confesser Jésus-Christ avec lui : c'était une jeune veuve orléanaise nommée Anne Odbert. Brûlée à Orléans le 28 septembre 1549, elle endura le supplice avec une force admirable.

Le frère cadet d'Etienne Peloquih était moine. Le 19 octobre 1552, il est arrêté près de Belleville-sur-Saône et emmène sa sœur et quelques autres à Genève. Ce dernier a finalement été libéré après s'être abstenu. Péloquin reste inébranlable. Crespin a publié des comptes rendus de ses procès à Liberty et à Lyon, écrits par le martyr lui-même, et plusieurs lettres à sa femme, ses parents et ses amis qui touchaient à sa foi, sa piété et ses espoirs.

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Le 5 septembre 1553, Péloquin est finalement rétrogradé et brûlé sur le bûcher six jours plus tard. L'exécution a eu lieu à Liberty City.

PENAVAIRE, capitaine des Huguenots, dès 1586 dans notre histoire des guerres de religion, pour sa défense héroïque du château de Salvagnac, qu'il ne rendit aux Ligneurs dans les conditions les plus honorables qu'après avoir perdu tout espoir de salut. En récompense de ses services, Henri IV lui accorda une pension de 2 000 livres, mais l'argent qui lui était versé était si peu élevé que le Conseil politique de Saumur dut ordonner aux députés généraux de la poursuivre, et en attendant le résultat de leurs démarches, il reçoit une bourse de 300 £ En 1614, Pénavaire assiste au Congrès de Pamiers en tant que représentant de Saint-Antonin (Arch. Gen. TT. 235). Il était probablement déjà gouverneur de la ville, qu'il commandait encore en 1621. Il aurait été coopté par les royalistes et leur aurait promis de leur céder la place moyennant 2 000 écus. Un heureux accident révéla sa trahison ; les consuls prirent de si bonnes mesures que la Mayenne dut se retirer et n'osa rien faire. Cette anecdote nous est suspecte, car la même année où l'on voit Penavel partir avec Beaufort pour aider Montauban, il est difficile de croire que Roon confierait une affaire aussi importante à celui qui venait de le trahir. Néanmoins, Penneville est capturé et emmené à Toulouse. Dès lors son nom n'est plus mentionné, mais ses descendants continuèrent à pratiquer la religion réformée tant qu'elle fut tolérée en France, et après la rétractation au moins certains d'entre eux partirent à l'étranger (Arch. M. 667). était Pierre Penavaire, JD et professeur de grec à l'Académie française de Berlin, qui a écrit Diss. Critique de Clerici in notas Clerici in Hesiodi Theogonam, Berlin, 1705, in-4°.

PENOT (BERNARD-GEORGES), savant médecin et chimiste, est né à PortSainte-Marie en Guienne. Il a étudié à l'Université de Bâle, où il a absorbé les enseignements de Paracelse, et était tellement passionné par l'alchimie qu'il s'est complètement détruit. Lorsque la misère s'est fait sentir, il a abandonné ses fantasmes et a commencé à conseiller de ne pas s'atteler à de grands travaux avec tant de zèle, disant que s'il avait un ennemi contre lequel il voulait se venger, il le forcerait à faire ce qu'il a fait à moitié. passé de sa vie. action. travailler. Malheureusement, il était trop tard pour guérir à nouveau. Aveugle de misère, il meurt à l'âge de 98 ans à l'hôpital d'Ydiner. Nous obtenons de lui :

I. Tractatus varii de verâ preeparatione et usu medicamentorum chymicorurn, Francof., 1594, in-8°., reimp. dans le Theatrum chemicum (Basile, 1616, in-8°.), met twee de drie andere svetnen die de auteur van mijn personage bevatten.

二。 Apologie, Francof., 1600, in-8°。

III Traité sur les sels de certaines herbes, leur préparation et diverses administrations, Uvsel. 1601.8°.

4. Calomnie du sel et du sel et sa préparation, Basile., 1606, in-8°.

V. Traité du denier de médecine, enseignant dix médecines pour guérir toutes les maladies internes, Berne, 1608, in-8°.

PÉRACHON (PIERRE), ou Perrachon, riche orfèvre lyonnais, qui vécut sous Henri IV et dont le mariage avec Anne Perrot laissa deux fils : MARC hérita de la branche ancienne, JEAN créa une branche jeune.

I. Sureau. Le mariage de Marc Péracon avec Jeanne de Moniferrand a produit quatre enfants : MARIE, épouse de Jean de Macet ; Louise, mariée à l'avocat Daniel Leigh Wach (1) ; et Jacques, le plus

(1) Elle lui donna quatre enfants : Daniel, Gaspard, Judith, épouse de Pierre de Beau-fort, et Marie, épouse de Français de La Motte. Donc

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Erudit et avocat le plus éminent au Conseil de Grenoble, il laissa six enfants de son mariage avec Dorothée Vimard, à savoir : 1er MARC, conseiller du roi et trésorier du Dauphiné en France, né à Lyon en 675. Marié à Clermonde Sarrasin, alors âgée de 53 ans, fille de César Sarrasin, Drapeur et Anne Favin (Mme Genève 69b). Il est mort avant qu'il puisse être retiré. Sa femme réussit à envoyer ses trois filles à Genève chez leur grand-père, mais elle refusa de les reprendre et ils l'enfermèrent dans un couvent ; Les devoirs catholiques sont terribles ; - 5° Margot Lite, épouse de François Mathieu, avocat, dont nous avons parlé ailleurs ; - 4° LOUISE, mariée avec Jacques de Durand, sieur de La Garde; tous deux et leurs trois fils ont renoncé; le quatrième est parti à l'étranger avec sa sœur ; - 5° FRANÇOISE, épouse de Louis Gassaud, sieur de Beaurepaire ; - 6° ANNE, épouse de Pierre de Ferron du Sieur de Félines.

Marc Pérachon, citoyen de Grenoble, a eu trois fils de son mariage avec Susafine Boulioud (alias Boulioud), la fille d'un avocat à l'Assemblée de Paris. Ils s'appelaient MARC, GUILLAUME et JACQUES. La deuxième personne ne sait rien. Le troisième joue le rôle d'un visiteur général des impôts de Macon. Quant à Marc, il est né à Lyon vers 1656, il était avocat au Conseil de Grenoble, et en 1675 il était au Temple de Charenton avec Jean Girardot et Suzanne Lesser Marié à Judith Girardol, fille de Susanne Le Seurre. Février est né de ce mariage. JEAN-MARC en 1676, et JACQUES en 1678, qui fut présenté au baptême de son oncle Jacques (Rey. de Charenton). Marc Pérachon semble donc s'être installé à Paris après son mariage. C'est le traducteur. Poème de Morus sur la naissance de J.-Ch. (Paris, 0. de Varennes, 1669, in-12). Il

Notre hypothèse sur le degré de parenté qui unit Gaspard et Daniel Livache (voir VII, p. 105) est correcte.

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Démissionner. Le Mercure Galant de janvier 1686, annonçant son retour au sein de la véritable Église, rendait un bel hommage au zèle de ses anciens confrères conformistes. Ce zèle converti fut récompensé par une pension de 1 200 £ en 1687, dont la moitié fut laissée à sa veuve à la mort du roi (Argent. E. 5586). deux. Jean Pérachon poursuit une carrière commerciale et acquiert une grande fortune. Il porte les titres de Conseiller du Roi, Consignataire Général de Lyon et Seigneur des Trois Gorges. Son épouse, Françoise Thomée, lui donna cinq enfants : 1° MARC, ultérieurement ; - 2° PHILIBERT, sieur de Saou, conseiller du Roi, mort seul ; - 5° MARC-ANTOINE, sieur de Senozan, secrétaire du roi, qui ne semble pas avoir adhéré à la religion réformée, et d'ailleurs n'a laissé que sa fille ; - 4° PIERRE, sieur de Saint-Maurice, secrétaire du roi, qui épousa Marie d'Urre épouse, mère de six enfants, tous rendus aux pauvres de l'Eglise de Rome, que nous nous donna généreusement de notre ami M. Rochas devant sa bibliothèque du Dauphiné - 5° LOUISE, 1654 Épouse d'Etienne Cochardet, conseiller municipal de Lyon.

Marc Pérachon, seigneur de Ponthais, conseiller de la chambre du décret de Grenoble de 1639, mourut en 1664 et légua dans son testament une maison à l'Église réformée de Lyon "à condition que l'aîné élise dix filles. Donnez-leur 500 £ chacune lorsqu'ils se marieront". Il est marié à Françoise Vulson, fille de Marc Vulson, conseiller à la Chambre statutaire. Outre une fille, Louise, mariée à Jacques d'Yze, conseiller parlementaire, seigneur de Saleon, devenu fou de chagrin et de peur après sa démission, Marc Pella Marc Péracchon a laissé deux fils, Jean (JEAN), Du Collet (sieur du Collet) et Philibert (PHILIBERT), Sieur de Monte Croix (alias Sainte-Croix). 12

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Ce dernier (sans doute le même que SteCroix, fils d'un membre de l'Assemblée de Grenoble arrêté en quittant la France et incarcéré à Pierre Encise en 1686) ; droits civiques à Genève, 1699, trait suffisant pour éviter toute confusion entre lui et le libraire Philibert Pérachon de Lyon, reçut la bourgeoisie de la même ville, le 7 décembre 1703. Quant au sieur du Collet, il se maria une seconde fois en 1693 Il servit comme conseiller et commissaire aux réfugiés en France, Marie Ferry-de-Jussy, qui donna naissance à MARGUERITE, MARIELOUISE, JEAN, et peut-être David (voir V, p. 107). Sa première épouse décède en 1690 et s'appelle Esther Sarrasin-de-La Roche, fille de Philibert Sarrasin, sieur de La Pierre et de Julienne-Madeleine de Drelinghen.

Issu d'une famille protestante à Paris en 1712, Pérard (JACQUES DE) se rend à Berlin pour étudier la théologie puis s'installe en Prusse. Il était prêtre à Gramzow lorsque Formey l'invita à éditer le Journal littéraire d'allemand ; et plus tard Nouveau. Bibliothèque germanique. Ses publications dans la collection de ces deux magazines lui ont valu une notoriété étonnante. Il eut des contacts successifs avec presque toutes les académies d'Europe et le roi le nomma missionnaire à la cour de Stettin. Pérard aimait le luxe et la représentation ; sa maison était ouverte à tous les étrangers éminents, et comme il dépensait librement son argent, son hospitalité était très préjudiciable à son bonheur. Ses affaires étaient si chaotiques que les gens doutaient de son intégrité. Après avoir découvert un manque à gagner dans le trésor d'une loterie pour l'église de Stettin en France en 1755, il fut soupçonné de détournement de fonds et jeté en prison.

Après quatre mois d'enquête, l'un a reconnu son innocence et l'autre l'a relâché. Il mourut donc avec honneurs et dettes le 29 juin 1766. Sa magnifique bibliothèque, dans laquelle il publia un catalogue annoté (Stettin, 1757, in-, 8°), fut vendue par ses créanciers.

Peral a été marié deux fois. Sa première femme ne lui avait pas encore donné d'enfants et il épousa une seconde Anglaise avec qui il eut un fils et deux filles. L'une d'elles devint plus tard l'épouse de Peiping, professeur à l'Université de Göttingen, et lui donna un fils et une fille. Une autre célébrité dans la seconde moitié du siècle dernier; par le charme de sa personne et de sa voix. Quant à son fils, Frederick, né le 28 août 1742 à Stein, il déclare avoir eu le plus grand intérêt pour la musique dès son enfance. On dit qu'il avait pratiqué la composition de musique vocale à l'âge de 12 ans. À 14 ans, il s'enrôle comme sous-lieutenant ; dès 1757, cependant, il fut blessé et capturé lors de la bataille de Breslau. Il mourut de ses blessures à Schlottau, Moravie, le 4 janvier 1758. PERDRIAU (JACQUES) de Tours, taffetasier, populaire auprès de la bourgeoisie à Genève en 1572 ; plusieurs filles et deux fils de son mariage avec Jeanne Bozon : 1° PIERRE, marié ; 1594, 32 ans Anne Thélusson par Anne Thélusson; veuve de Paul de Fontainerousse, avec JACQUES, JEANNE et ELISABETH; — 2° JACQUES, dont la femme Judith Fontbonne de Lyon enfanta un fils nommé PIERRE et deux filles : JUDITH ; épousa Jacques Vannier van Lyon, puis épousa Isaac Bordier, Anne était l'épouse de Gabriel Cusin (1) mort à Diende dans l'église de Grenoble en 1606. Pierre est né en 1613 et mort en 1641, son mariage avec Elisabeth Baulacre- Pellissari eut lieu en 1657, et son fils s'appelait aussi PIERRE,

(1) Charles Cusin, horloger d'Autun, porte-parole des droits de la bourgeoisie en 1587.

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Qui est entré ; 1665, au Conseil du CC, successivement auditeur en 1685, conseiller en 1687 et directeur en 1699. Il mourut en 1700 ; il y avait Andrienne de La Rive-d'Airebaudouse, qu'il épousa en 1664; trois fils et deux filles, savoir : 1° JEAN-DANIEL, CC en 1695, conseiller en 1702, Mort en 1725 ; père de trois enfants, tous morts hors mariage;—-2° AMI, puis;—5° PIERRE, van CC eh 1704, épousa Sara Huber-Lect;—4° MARIE , épouse d'Ami Lullin, alors procureur général Jean DuPan; - - Elizabeth V, épouse du procureur général Jean Jacques Trembley.

Amie Pedrio est entrée; 1698 ; au CC, et mourut en 1719. Sa femme, Françoise Calandrini-Hertner, lui donna quatre fils : 1° JEAN-LOUIS, capitaine de la garnison, mort en 1764. - 2° Pierre, imitant : 5° MARCANDRÉ, capitaine qui servait en Sardaigne, mort en 1772 ; - 4° JEAN, dont nous parlerons après son frère.

I. Pierre Perdriau, commandant de garnison, épousa Anne Martin et eut un AMI-THÉOPHILE qui servit méritoirement en France. De retour en 1764 et servi comme membre du Comité central ; auditeur en 1768; Châtelain, 1772. Sa femme, Marie-Michée Buisson-Bertrand lui donna un fils et une fille, et il mourut sans enfant.

deux. Né en 1712, Jean Perdriau se destinait à une carrière pastorale et fut ordonné prêtre en 1738. Initialement affecté à la campagne, il fut appelé à la ville en 1756 pour servir comme prêtre et professeur de littérature. Il démissionna en 1775 pour devenir prêtre de la cathédrale et mourut en 1786, vénéré comme un modèle de bon sacerdoce. Nous obtenons de lui :

Disu d'abord. de gente togatâ, Gen., 1774, in-8°.

deux. Copie d'Artis critoe, Gen., 1774, in-4°.

Trois, l'hymne semi-profane de Jac. Verneto, 1780, 4°.

Célébrons, l'éloge historique de Décoppet,

Vevey, curé d'Aigle ; 1783; à -8°.

Sénebier lui est attribué, sans autre consigne que de pleurer ; l'histoire d'Eloge de François de Roches, une autre de Firmin Abauzit et plusieurs sermons.

Jean-Baptiste-Guillaume Perdriau de La Rochelle, qui ne semble pas être associé à la famille, à Bâle, France, le 4 septembre 1740 Aumônier, et reçu les courtoisies civiles à Genève en 1746 ; compte tenu de ses talents; quant à ses qualités et services : il mourut en 1786 ; il épousa Suzanne Chancelle (1) et eut deux filles et un fils nommé Antoine ; cela ne s'en va pas; son union avec Suzanne de la Rive-Godfroy n'a produit qu'une fille, Suzanne; épousa le curé Jean-Louis Clappa Jean-Louis Claparède :

PERDRIER (N.) ou Perdriel, M. de BAUBIGNY, était clerc, poste au-delà duquel, selon Dudon, il n'espérait jamais s'élever malgré sa fortune, et fonctions qu'il occupa avant sa mort. De son mariage avec Jeanne Le Coq il eut quatre enfants, à savoir : 1° JEAN, Sieur de Mézières, — 2° GUILLAUME, Sieur de Baubigny, — 5° RENÉ, Sieur de Cervoy ;- et 4° JEANNE (archgén. ., K. 1272). « Désireux, poursuis de Thou, d'obtenir protection pour protéger ses biens, et d'avoir plusieurs enfants, il laissa, mille MÉZIÈRES, le fils aîné dans la maison du maréchal Saint-André, et obtint les bons offices du seigneur qu'il était bien accueilli par le roi La faveur de Saint-André, il s'est souvent porté caution, mais au vu de l'intempérance de Saint-André, de ses dettes et de sa peur de tomber dans un tel pétrin, il ne lui voulait plus rien de l'amitié de la bourgeoisie, au contraire, il se vit persécuté par Bobigny, et dans tous les procès où ses créanciers le réclamèrent pour la première fois comme caution, il interrogea Saint-André, qu'il ne croyait pas

(1) 1725, Henri Chancel de Dauphine-Châtillon ; droits civiques acquis.

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Il n'y a pas d'autre issue à la situation difficile que de rembourser un homme qui l'a tant servi avec le mal, même en expulsant mézières avec colère de la maison, un demandeur d'emploi qu'il considère comme indésirable. Pour exécuter ce plan, Saint-Sernin [nommé Saint-Sonin par d'Obiglieri], allié et d'accord avec Saint-André, provoqua une querelle à Mézières et lui fit subir une grande insulte. Après que Mézières se soit plaint à Saint-André et ait exigé sa satisfaction, le maréchal a répondu seulement qu'il était désolé. Mais la situation de Saint-Sernin était si différente de la sienne qu'il ne pouvait s'attendre à la satisfaction qu'exigent d'ordinaire les gentilshommes. Mézier, qui n'était pas du genre à supporter la moindre blessure, était encore plus irrité qu'auparavant. Il quitta la maison de Saint-André et trouva une occasion favorable. Il attaqua et tua Saint-Sernin. Le maréchal avait très honte de l'accident. Mais pour profiter de cette opportunité, il convoqua Mézières devant un juge. Il a été cité à comparaître trois fois, ne s'est pas présenté, a été jugé par contumace et condamné à mort; ses propriétés ont été confisquées et Saint Andrew a été confisqué par le roi. Mézières est ainsi doublement insulté par le maréchal et perd sa fortune, mais il ne se décourage pas : il est bien décidé à se venger à la première occasion. L'occasion se présenta trop tard, mais elle se présenta finalement à la bataille de Dreux, où Mézières combattit aux côtés de ses frères dans les rangs des Huguenots. « Le maréchal S.-André », lit-on dans d'Aubigné, « qui conduisit ses troupes dans l'espoir de libérer les agents, mais fut capturé et tué par Baubigni. L'homme a juré de mourir parce que son fils Mézières avait été fait maréchal, et il a également fait don d'une grosse somme d'argent, que Méziers rappelait parfois à son maître; libre de reproches et de dettes; il

Une querelle éclate entre Mézières et S.-Sornin, les deux camps sont furieux, puis Mézières tue St-Sornin, le juge et le fait confisquer. Comme nous l'avons vu, les deux auteurs sont en parfait accord, seul de Thou est plus vraisemblablement certain que Mezières a brisé la tête de Saint-André avec un pistolet. Quelques mois plus tard, de Sevoy, qui a suivi Coligny en Normandie, s'empare du château de Mézières par subterfuge, privant son frère du château. Nos informations sur la famille ne se sont pas développées davantage.

PATRIDGE (JEAN-GEORGES), conseiller du prince de Montbéliard, auteur d'un journal dans lequel il relate les événements qui se sont déroulés sous ses yeux de 1659 à 1689. de son temps ; plusieurs sont même associés aux grands événements dont Louis XIV fut le héros. Ce MSc. Plus de 500 pages en 12 volumes, conservées à la bibliothèque de Montbéliard.

Un artiste nommé Perdrix a prospéré à Paris sous le règne de Louis XIII. Michel Perdrix, ou Michée Laperdrix, sculpteur et peintre, était le fils du bourgeois rouennais Nicolas Perdrix. En l'absence d'informations supplémentaires, nous devons nous contenter de rapporter ce que nous savons du registre Charenton. Michelle Pedricks s'est mariée deux fois. Sa première femme, Tabitha de Quingeyi, l'a épousé à l'église de Charenton en février. En 1624 lui naquirent deux fils : Jacques, baptisé. le 27 septembre 1625, Jacques Dupré, parrain ; peintre du roi; et Jean, baptisés. Le 5 mars 1627, parrain Jean Jannon, impressionniste. A Paris, vivant à Sedan, marraine Marie Aignan, épouse du petit prince. Pierre de Hayes. Pédriquez épouse une seconde fois en avril 1651 Marie Boudewijn, fille de feu Jean Boudewijn, charpentier royal. Paul de Laperdrix, sculpteur, géographe et ingénieur

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Peut-être de ce second mariage l'Ordre du Roi fut-il obtenu en 1675 ?

PÉREZ (ANTOINE) ou Pérès, latin Peresius, Montauban, inscrit en 1649 parmi les élèves de l'Académie de Genève. En 1661, la Conférence de Haute-Guyenne, tenue à Saint-Antoine le 24 novembre, confirme sa nomination au poste de professeur de langues orientales, qu'il avait occupé pendant sa suspension à Absi. Lorsque la faculté de Montauban est transférée au Puy-Laurens, Perez l'y suit et quelques années plus tard, en 1674, il est nommé professeur de théologie. Il défendit à cette occasion le traité De connexione sanctificationis cum justificatione, Pediol., 1674, in-4°, son seul ouvrage publié en dehors d'un autre traité. De poenâ quoe debetur peccato, Pediol., 1680, in-4°. Après la révocation de l'Édit de Nantes, il quitte la France (archgén., TT. 525) et se retire à Londres, où il meurt en 1686. Deux des frères de Pérez, peut-être ses fils, courtisaient et essayaient de se débarrasser de l'empire maritime; mais ils eurent le malheur de tomber entre les mains des pirates algériens, ainsi que des prêtres de Montauban, Brassard et Lamoit.

PÉRIS (PIERRE), appelé aussi, croyons-nous, plus précisément PÉRISSE, a étudié la théologie aux frais de l'Église de Verteuil et donc, en acceptant une vocation dirigée vers cette Église, a assumé une obligation envers cette Église dont il ne tenait pas compte il C'est Pons. Cependant, le Synode national des religions de Saint-Maixent a accepté de le maintenir à Pons à condition que l'église de la ville rembourse 500 £ à Verteuil. Quelques années plus tard, Peris devient ministre d'Aitre. Destitué par le conseil provincial de Saint-Donge « à cause de sa vie laide et de ses mauvais enseignements », il fait appel à la Conférence nationale de Castres. Après enquête, ce dernier a annoncé qu'il avait atteint le ministère et était convaincu qu'il l'avait quitté,

Le ministère fréquenté par les apostats, les catholiques et les excommuniés était un blasphémateur, une vanité insupportable, un menteur, un calomniateur ; le nom de -le-Grand s'est emparé de lui d'une calomnie très violente sans le nom du lieu, de sorte que la réunion n'a pas eu lieu. Mécontent du verdict affirmatif, il le fit expulser du pays. De plus, il a chargé le commissaire Garland de retrouver Perris pour le lieutenant général Castel. Le 6 octobre 1626, il prononce le verdict, condamne les diffamateurs pour la fusillade et ordonne l'emprisonnement du ministre déchu. Perris semble avoir échappé à une certaine censure, recevant même une pension de 500 £ du clergé (voir VII, p. 552). Alcere l'appelait Pérez et prétendait à tort être le ministre de La Rochelle, et il nous montre l'homme, une victime intéressante qui s'est dévouée à la cause royale et a été trompée par les mensonges des moines.

Ce Péris ou Périsse était un Provençal (1) et avait une soixantaine d'années au moment de sa condamnation. Si l'on remarque que son nom s'écrit parfois Paris, il est bon de se rappeler de le distinguer de Pierre Paris, prêtre catholique qui épousa les Bourg vers 1608. Le Révérend Jean Dudman se convertit et devient prêtre de Pontorson en 1620.

PÉRISSOL (SAMSON DE), Président de l'Assemblée Générale de Grenoble, Chambre des Décrets, est Seigneur d'Allières, où il est habilité à exercer ses droits contestés en 1664 (Arch. Gén. TT. 270). Il a été remplacé par son fils LAURENT, qui nous est décrit dans les notes secrètes de l'état-major parlementaire comme un homme inculte et réfléchi, rude et sévère dans l'âme, I (1)

Le verdict du lieutenant général moi (1), publié par l'éditeur français Mercure, proviendrait de Marseille.

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Vivez une vie très isolée et ne faites affaire avec personne. Il y a une grande distance entre ce portrait et celui que Jorriet nous a peint du même caractère : il n'y a personne, dit-il, mieux fait pour présider le Concile. Le 6 octobre 1685, quelques jours avant la révocation de l'édit de Nantes, Laurent de Perissor et certaines de ses congrégations déposent leurs abstentions auprès de l'évêque de Grenoble. Le résumé comprend : Pardevers Etienne Le Camus, évêque et prince de Grenoble, président du conseil sieurs de Périssol, Alexandre de Pascal, François d'-Yze, conseiller, Samson Vial, ancien trésorier français, Charles d'Yze, sieur de L' Estang, François de Pordechier (?), seigneur de Revel, François de Villard, habitant de Gap, Zacharie de Pascal, seigneur de Fontrenard, Jacques de Blaule (1), procureur général, Libèrne de Laboulie, habitant de Gap déclarent qu'ils " entrés dans l'Église catholique de la manière utilisée par l'Église gauloise ; ils croyaient à toutes les croyances fondées sur la Parole de Dieu et sur les révélations divines aux prophètes et évangélistes ; ils condamnaient tous les hérétiques voulant rétablir la communion entre les deux espèces et réaliser quelques réformes disciplinaires, ils se réunirent sans tarder pour prouver leur obéissance au roi (Supplém. Franc. 791. 6).Rien n'illustre mieux la mauvaise volonté des protestants face aux violences qu'on leur impose que cette pièce. Périsor, comme Isaac de Chabrier, un autre renégat, devint le deuxième président du Conseil du Dauphiné, il se rendit donc à la messe, emmenant avec lui sa femme, sa nièce.

(1) Peut-être Blanluts, catholique converti et beau-frère du sieur de Langes, était-il désigné par Bouchu comme un très mauvais huguenot, ou plutôt, par Plante, l'avocat de Die, qui devrait aussi avoir droit.

Le célèbre Saint-André-Montbrun, son fils M. de Saint-Ange et sa fille, mais, avoue Boucher, ils n'en ont pas fait de meilleurs catholiques.

La famille Périssol est probablement originaire d'Orpierre, où vécurent Gédéon Périssol et le capitaine Périssol à la fin du XVIe siècle avec sa femme Marthe Chaix et leurs jeunes enfants ANNE et ALEXANDRE (Arch. TT. 235).

PIERRE DE, issu d'une grande famille de Bougogne, se retira à Genève en 1557 pour des raisons religieuses et y épousa Glaudine Gribaldi en 1544, qui eut trois fils : 19 ABEL, qui lui succéda, - 2° PIERRE, qui n'eut pas d'enfant mort en Vaud; 3° ELÉAZAR, vicaire à Crosset en 1581 et premier régent à Genève en 1581, fut détaché comme prêtre d'Issurtier en 1584, servit à Russin en 1580, devenant enfin "Professeur de Philosophie à Genève". En 1588, il mourut également sans enfant. En 1584, il reçut le titre de propriété.

En 1566, Abel Perrault, ministre du canton de Vaud, épouse Anne de Gentod. Ses enfants sont : le premier, Auras, mort en Suisse, sans enfant ; le second, Auras, est mort en Suisse ; — 2° JEAN, jamais marié ; — 5° FRANÇOIS, Sieur de Jotemps, il continua à descendre.

Né à Buxy en 1572 ou, selon d'autres, à Gex en 1577, François Perrault se consacra au service de Jésus-Christ, d'abord en Bourgogne Plusieurs églises dans le pays du Cap en Gex. En 1614 on le retrouve à Pont-de-Vaux ; eh bien, en 1620, à Mâcon, il a négligé ses devoirs ; en 1626, à Versoix, il était ministre à Thoiry, lorsqu'il publia la Célèbre démonologie, ou traité des démons et des sorciers, traitant de leur puissance et de leur impuissance ; ensemble est l'anti-démon de Mascon, ou une histoire précise et très réelle de ce que les démons ont fait et dit à Mascon il y a des années, dans la maison du Sieur Rerrcaud, résident

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Dans ce qu'on appelait alors la ville, contre les quelques mensonges qui en sortaient, Gen., 1655, in-12 ; Trans-néerlandais Gillis van Breen, Anist., 1658, in12, pn eng., P. Du Moulin ., Oxf., 1658, in-8°; réimp., mais seulement le deuxième tome, l'Anti-Démon, Paris, Dumoulin, 1853. L'abbé Connin de Bcaune et Regnaud-de-Mépillat de Mâcon, la Conférence de Bourgogne, qui commanda une révision du livre, fit preuve de raison en rejeter leur approbation ; mais l'auteur ne s'estimant pas vaincu, il envoya le manuscrit à son ami Dupin, ministre de Genève, pour le faire imprimer par ses soins.

François Perrault vivait à Gex en 1657. Il épousa Anne Farcy en 1611, et ils eurent trois fils : JOSUÉ, ancien membre de l'Église de Serge, décédé célibataire ; Daniel, médecin expérimenté, épousa une demoiselle de Lacour et mourut jeune vers 1665 ; LAZARE, seigneur de Pringin et Jotemps, au service de l', avec le curé Louis Roch et l'ancien Henri de Martène, Jean-François de Bons, Jacques de Chouds et Jean-Michel Rouphe formèrent l'Avertissement du clergé de Sergy, c'est-à-dire en 1682 . Une autre branche de la famille bourguignonne, les MONTREVOST, a également embrassé la doctrine évangélique. Charles de Perrault, sieur de Sailly, fils aîné de Philibert Perrault et d'Elisabeth Gravier, partit pour Cassel à sa sortie de France. Il s'y installe et baptise son fils Isaac (ISAAC) en 1689, issu de son mariage avec Jeanne de La Corné. Son frère Isaac partit pour l'Angleterre, mais après avoir pris le grade de capitaine dans le régiment de Millmont, il rentra en France et s'abstint de Dijon en 1695. monastère. En 1688, comme il était considéré comme un bon converti, il fut arrangé pour prendre possession de la propriété de son frère ; cependant, en 1695, il s'enfuit

Tour à tour aux Pays-Bas. Après deux ans de service dans la Légion de Milmont, il se rendit à Rome, où il entra dans les armes de l'Église catholique (Argent M. 674). Philibert Perrault a également survécu à quatre filles, dont deux se sont installées à Genève, tandis que leurs sœurs se sont mariées en Bourgogne.

Le nom de famille s'écrivant habituellement Perreau, les Perreaux de Paris en sont probablement une émanation. Ce sont les descendants de Florimond Perreaux, avocat de l'assemblée du peuple de Paris, qui veut nommer Théodore de Bèze professeur d'hébreu à Genève en 1596. Académie de Genève, 1618 (1), 1642, Baniel Perreaux, avocat au parlement, et Pierre Solomeau, curé de Vendôme, et Marie Girard (fille de Marie Girard, Madelaine Solomeau mariée en 1642 au Temple de Charenton.

Il est clair que les Perrault de Bourgogne sont le banquier Abraliam Perrault qu'il faut citer, qui en 1710 se réfugia chez les Mâcon à Genève, où il fut accepté comme citoyen ; Beaune, Paray-le-Monial et La Nocle, prêtres, mort à Berlin en 1728 à l'âge de 92 ans son petit-fils s'appelait CHARLES), de 1740 jusqu'à sa mort en 1764 ; il y avait d'autres Perrault, prêtres ou anciens, dont nous ne connaissons que les noms. Le seul suspect possible à cet égard est Perrault, ministre Paizay van Poitou, qui s'est réfugié aux Pays-Bas et a été placé à Leuwarden. Ce dernier est probablement le même que Simon Perrault, dont le domaine a été donné à Paul en 1699. granit,

(1) Un autre orléanais, Jean Perreaux, s'y enrôla en 1658. — Le 11 janvier 1642, il est inhumé au cimetière protestant des SS. Père, Gérard Perreau, orfèvre et graveur de Reims, La Monnoie, 42 ans.

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sieur de Saint-Aubin, le nouveau converti (archgen. E. 5585), finalement scindé en 1714 entre les enfants de l'apostat et les cinq cousins ​​de Jeanne Rigot, épouse du ministre des réfugiés (ibid. .E. 5400 ).

JEAN-PAUL, prêtre protestant de Nyons (l) et historien qui jouissait et jouit encore d'une certaine réputation, est né à Lyon. Au refus de Charnier el de Cresson, il procède à l'exécution d'un grand nombre de précieux documents sur l'histoire des Albigeois et des Vaudois, recueillis par les prêtres des Vallées vaudoises et du Dauphiné, commandés par le Synode de Grenoble et d'Embrun. de St. Maisons Ils promirent au curé de Nyons qu'il recouvrerait ses dépenses et serait récompensé de son travail. Ce n'est qu'en 1612 que Perrin soumit son histoire à la Conférence nationale de Privas, qui lui accorda 500 £. indemnisation et charge Roussel, Cuville, Baux, Petit et Joly d'inspecter son travail. Il s'avère que le rapport de l'examinateur est favorable car l'impression est autorisée. En 1614, le Conseil de Tonneins ordonna que des exemplaires du livre de Perrin soient envoyés dans chaque province ; cependant, il a fallu plusieurs années pour que l'ouvrage soit imprimé en raison d'un manque de fonds. En 1617, Perrin s'adresse à nouveau à la Conférence nationale de Vitré qui décide que la province du Dauphiné prendra à sa charge les frais d'impression et remboursera les avances consenties par le roi. Enfin un éditeur parut, et l'année suivante publia une histoire des chrétiens albigeois, avec leurs longues guerres et persécutions pour la doctrine de l'évangile, Gen., Ber(1)

Ber(1) figurait à ce titre sur la liste des prêtres dressée en 1603. N'est-ce pas là le cœur des tâches de secrétariat du pasteur de Gap Perrirt, sa rencontre avec le diacre de Puymore Pierre Maillard au synode ? Dans la Gap, le 28 mai 1579, sous le ministre Pragclas Perron (archgen. TT. 289) ?

jon, 1618, in-8°, suivi de Histoire des Vaudois, gén., 1619, in-8° ; trans sont tous les deux en anglais. Samson Lennard, Londres. 1624, in-4°, nouveau vert. E. Bray, imprimé après l'usurpation papale et la persécution, etc. (Londres, 1711, folio). L'auteur retrace les origines de ces deux sectes, expose leurs croyances, détaille les diverses persécutions qu'elles ont subies pour leurs croyances, fait ressortir la cohérence de la doctrine et de la discipline, et réfute les accusations de leurs ennemis. Selon M. Muston, Perrin n'a pas exploité la richesse du matériel qui lui était présenté : son talent d'écrivain n'était que discutable, et son œuvre n'a de valeur que dans le fragment de l'ancien traité de Waldos à la fin du livre. . volume. Nous croyons que son livre a d'autres mérites, tout en reconnaissant que ce n'est peut-être pas Perrin qui est chargé de ce genre de travail. On ne regrette donc pas qu'il ait abandonné son projet d'écrire une histoire du monde, comme il l'avait annoncé lors de la Conférence nationale d'Allais. Deux imprimeurs nommés Perrin se réfugient à Genève. L'un d'eux, François, fut admis bourgeois en 1562, l'autre, Pierre, en 1568. On ne sait si Pierre Perrin descendit de l'un d'eux, qui publia en 1653 une Histoire de Genève à 8°, strictement interdite par une loi. Nous n'avons trouvé aucun spécimen, même en public. La bibliothèque non plus.

Né en Dauphiné dans la même famille que le ministre Jean-Paul Perrin, Samuel Perrin a été placé à En Castrais. Il quitta la France au moment de la rétractation, mais sa femme, Marie de Malzac, ne le suivit pas en exil (Arch. Gén. TT. 290).

PERRINET (FRANÇOIS), de famille noble, du Dauphiné, fait en 1560,

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Selon son testament, il nomme ses deux fils, PARCEVAL et LAURENT, comme héritiers. Le sort du premier est inconnu, ce que l'on sait de Laurent qui passa l'épreuve en 1574, c'est qu'il eut cinq enfants : 1° JEAN, trésorier de la guerre extraordinaire de Provence et de Bresse, mort en 1625 laissant un fils, ANDRÉ, un avocat à Die. Ainsi naquit André Jean, également avocat à Die et probablement de religion romaine ; - 2° ANDRÉ, sieur de Châteauvieux et lieutenant d'artillerie, mort à Paris vers 1615, laissant deux filles : Olympe, épouse du sieur A'A' Aspremont et MADELAINE, mariée au sieur de Sainte-Marguerite van Gap ; — 5° GASPARD, donc ; — 4° MADELAINE, mariée à Jordan Chion, dont elle eut plusieurs enfants;— 5° JEANNE, femme de Daniel d'Autard-de-Bragard, qui eut un fils, et un fils nommé Cyrus (voir II , p. 498 ), et trois filles : ISABEAU, épouse de Murat, curé de Grenoble, Hélène, épouse de César Margaillan et Olympe de Vaidrome, épouse Félix, ministre de Livron.

Gaspard Perrinet, seigneur de Barsac (selon d'autres de Barsa ou de Balzac), prit le poste de doyen de l'école des comptes à Dauphine en 1609. Il mourut en 1654. De son mariage avec Madelaine Didier d'Alléoud, en plus d'avoir une fille nommée Isabeau, qui épousa Alexandre de Béranger (Alexandre de Béranger), et donna naissance à deux fils, nommés Alexandre (ALEXANDRE) et Charles (CHARLES) . Cet homme, le sieur de Renel, était conseiller à la Chambre des décrets et n'a laissé aucune descendance. L'aîné, le baron d'Arzilliers, ou plutôt d'ARZELIERS, débute sa carrière militaire. 1625 Armoiries de la gendarmerie de Lesdiguières, commissionné le 24 janvier 1658 aux gendarmes du maréchal de Créquy comme lieutenant puis capitaine des chevaliers, il forme gendarme le 24 janvier 1658 marqué de son nom. 1644. Le régiment est dissous en 1648 et il devient capitaine-lieutenant de la compagnie

La compagnie de gendarmerie de Vendôme. Nommé feld-maréchal en 1651, il prend le parti de la Cour contre la Fronde. Selon Pinard, qui quitta ses fonctions en 1655, d'après une lettre d'Allard publiée en novembre 1685 dans le Mercure Galant, il aurait pu entrer à la Chambre des Décrets de Grenoble comme député ; mais nous sommes portés à croire qu'Allard l'a confondu avec son frère. Depuis 1644, il occupait le poste de vice-préfet de l'Église, poste dans lequel Mazarin avait violé la coutume en le nommant sans le consentement de ceux dont il avait à défendre les intérêts. La Conférence nationale de Charenton ose à peine supplier H.M. de revenir aux anciennes pratiques. Le roi a simplement ignoré son humble demande. Car lorsque d'Arzeliers démissionne en 1655, il donne carte blanche à Ruvigny pour lui succéder.

D'Arzeliers épousa en 1628 Susanne de Launay, fille de Daniel de Launay et de Marguerite Phelypeaux, il eut : 1° DANIEL, mort jeune ; -2° CHARLES, mort jeune ; - 5° GASPARD, postérieur ; - Marie IV, épouse de Charles Abalestier, sieur de Monclar ; - 5° MARGUERITE, née le 1er novembre 1629 et mariée en 1647 à François de Calvière, Baron Saint Cosme.

Gaspard Perrinet, marquis d'Arzeliers, né en 1645. Il servit comme capitaine du régiment de Sault et commissaire d'edil au Dauphiné en 1685. Il semble qu'il ait accepté la révocation avec sa femme Mary Hardy (fille de Thomas Hardy, sieur de Vicques et Marie de Massanes), mariés en 1672 (Reg. de Charenton); 2 000 £ lui sont alloués le 1er (Ibid. TT 252) et figure sur la liste des nouveaux convertis recevant une pension gouvernementale. L'année suivante, il quitta avec succès le Royaume (ibid. TT.514) et se retira avec sa femme à La Haye, où ils

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Réconciliation avec l'Église (voûtes du Wattkerk à La Haye). En 1705, il est envoyé à Genève pour servir d'intermédiaire entre les gouvernements britannique et des Provinces-Unies et les Cévennes insoumises, où il est notamment chargé de passer des sommes souvent insignifiantes aux Camisards, pour qui il est d'une grande l'intérêt était. Il meurt à Genève le 24 mars 1710 et est inhumé dans l'abbaye. PERRINET (GUILLAUME), procureur général du duc de Nevers, issu d'une famille originaire de Bourbon installée à Sancerre lors du rattachement de la ville de Saint-Amand à la famille Bourbon. Le mariage de lui et de Françoise Chenier laissa quatre enfants, à savoir : l°JOSIAS, qui épousa Marie de Monvoisin et engendra ETIENNE, qui épousa une demoiselle Jouin, et ANNE, qui fut le médecin d'Issoun, Pierre Prévost - 2° DAVID, disciple; - 3° ANNE, épouse d'Hubert de. Marciac, — 4° JACQUES, épousa Suzanne Dorival, et eut ADAM, avocat de Sully et secrétaire général de Marie de Médicis, épousa N. Gravet, JACQUES, dont la femme Marie Foin eut trois enfants, dont le sort est inconnu,

David Perrinet, seigneur de Beauregard, conseiller, lieutenant du bailliage et conseiller de Sancerre, assista au conseil de province en 1615 comme ancien de l'église du bourg. On l'a vu ailleurs au service du prince de Condé, gardant Waterville en captivité jusqu'à la signature de la reddition de Sancerre (Voy, VII, p. 464). Par gratitude, Conte le nomma son conseiller général. Dès 1616, lorsque le prince prend le gouvernement de Berry, Périnette lui rend hommage à sa manière, intitulée Ravissement de l'âme, Bourges, 1620. L'essai, selon Ponsard, est savant ; on voit que l'auteur connaissait les moralistes grecs et romains, tandis que

écritures sacrées. David Perrinet se maria deux fois et mourut à Sancerre en 1640. Sa première épouse était Anne Arnauld, épouse de Lodève, fille de Claude. Marie Leredde, veuve d'Arnauld et de N. Bigot, lui enfanta trois fils : 1° DAVID, puis -2° JEAN, sieur de Beauregard et Bourbonnais, qui épousa Marie Du Bois, fille de Pierre Du Bois, conseiller à la présidence de Sancerre et Parents de deux enfants : JEAN, seigneur de Beauregard, marié à Susanne Garnier, et MARIE, Jacques Renault. Sa veuve se remarie avec Michel Guenellon, médecin de Sancerre ; - 3° PIERRE, Sieur de La Serrée, qui épousa Etienneite Garnier, fille de Jean Garnier et de Susanne Dargent, et eut : ETIENNETTE, épouse de Jacques Trit, van Gien Advocaat et PIERRE, Sieur de La Serrée, épousa Susanne Yauloué. En secondes noces, David Perrinet épousa Marie Dorival, fille de Dorival, avocat de Châtillon-sur-Loing, et ils eurent sept enfants. - 4° ETIENNE, à l'imitation de la vocation, l'Eglise ; -5° MARIE; -6° RACHEL, épouse de Pierre Clément ; - 7° JACQUES, sieur d'Oizy, associé à la famille Mariette ; - 8° Charles ; - 9° Anna ; — 10° Jeanne.

David, seigneur de Lodève, avocat au parlement, fut également marié deux fois, d'abord à Marguerite Garnier, fille de Jean Garnier et de Susanne Dargent, puis à Jeanne Paris. Du premier lit sont : 1° ANTOINE, Sieur de Lodève, qui a épousé Philippe Rousseau, fille de Pierre, Sieur de La Motte et Etiennette Barriette en 1651, et a : PIERRE, mort jeune, JUDITH, JEAN, JACQUES, MARIE , CHARLOTTE ETIENNETTE, CATHERINE, ANTOINE et LOUISE;- 2e ANNE, femme de Pierre Du Bord, Sieur de Grenetin;- 3e JEAN, marié à Judith Odry, qui lui donna deux filles, JUDITH et MARIE; puis Marie Guischard, fille de Jacques, sieur de Cormainville, qui eut trois fils ; - 4° DAVID, Sieur de La Serrée, épousa Anne Paris, fille de Pierre

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Paris et Anne Qunoyer ont deux fils et deux filles nommés Mary et Matt. Fils de CLAUDE, seigneur des Franches, considéré comme le premier syndic, B. Turretin, son beau-père, reçut des bourgeois libres de Genève Identité en 1724, tandis que son fils rendit plus tard d'immenses services au Conseil ; JACQUES, sa femme Jacqueline. Foubert a eu cinq enfants, dont deux filles, JACQUELINE et MARIE-ANNE, et trois fils, dont le second s'appelait ETIENNE, qui épousa Anne Bedeuil, citoyenne de Paris, en 1722 à la chapelle Hollande. salle, n° 97). Trois autres enfants naquirent dans le deuxième lit : - 6° JEANNE, épouse de Jean Courtillat, Sieur de Vaufrelan (1) - 7° PIERRE, avocat, marié à Anne, fille de Jean Léveillé, La Charité et Marie Berthault Léveillé ; - 8° CLAUDE, sieur de Benelles, marchand, marié à Charenton en 1681 à Anne Grené, fille de Jean Grené, sieur de Préfontaine, saunier de Sancerre, et d'Anne Minot.

Nous ne savons pas comment nous intégrer à cet arbre généalogique que nous avons reproduit en volume. recueilli 24. Du Chesne, l'abbé Jean-Etienne Perrinet, fils de Salomo, de Sancerre, qui acquit les droits civiques à Genève en 1727, ni Etienne Perrinet de Saint-Césaire, qui y alla étudier la théologie en 1664, ni Perrinet de Faugnes , il publie ses recherches sur l'eau potable de la ville d'Yverdon dans Mémoires et Observations de la Société économique de Berne (1764).

(1) Pierre Courtillat, certain négociant en vins, et son épouse Anne Cauvin ont quitté la France au moment de la révocation. Il est étonnant de voir combien de protestants exercent ce métier sur la liste des réfugiés qui défilent sous nos yeux. Dans un seul (Suppl. franc. 791.2) pas très long on en comptait douze rien qu'à Paris, à savoir : François Despols, Daniel Strain, Daniel de Troyes, sa femme Etiennette Nicou et sa fille Louise, Jacq. Courcelles avec sa femme Charlotte Richard, Daniel de La Roche, Delacs, Jacq. Perret, P. Faucher, Charles Grandon, Toullot, Isaac Thibous, Samuel Boucher.

PERRODET (SAMUEL) du Pays de Gex est ordonné prêtre à Bâle le 28 juin 1696 (Archiv. du consistoire) et en 1699 chargé de servir l'église de Diedendorf fondée par des réfugiés français. Le curé Hey de Strasbourg consacra le sanctuaire le 22 août 1700, et Perrodet y exerça son ministère jusqu'en 1748. Il mourut le 25 janvier de cette même année à l'âge de 81 ans et fut remplacé en 1786 par Jean-Henri, qui à son tour fut remplacé par Philippe-François Eldon. Perrault (Charles), fils de Miles Perrault, conseiller de l'appartement de Paris, se retire pour des raisons religieuses à Genève, où il acquiert les droits civiques en 1567 et se voit offrir la prêtrise la même année, qu'il conservera jusqu'à sa mort. Deux fois président du collège en 1570 et 1588, chargé de cours de théologie en 1572 et professeur de théologie en 1598(1), Perrot s'acquitte de ces diverses fonctions avec un brio et un zèle égaux ; mais qu'il soit le plus digne à nos yeux. ville de Calvin au milieu du XVIe siècle, il fut le premier à avoir le courage de parler de tolérance religieuse et, en 1570, il proposa l'abolition du serment obligeant les étudiants à emprunter de l'argent pour être fidèles à l'orthodoxie du calvinisme. « Ce théologien instruit et sage, dit Senebier, n'était là que pour montrer que le christianisme, bien sûr, doit accorder la tolérance ; il considérait la tolérance comme une branche de la charité ; sentiments. Sur ce dernier point, Perrault, il était doux et sympathique (1)

concilien (1) A noter que ni Leu ni Picot ne le mentionnent comme professeur de théologie, mais Galife l'affirme.

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il accepta volontiers de sacrifier son opinion aux autres ministres, mais rien ne put le faire renoncer aux principes de tolérance ; et jusqu'à la fin de sa vie, il resta fidèle à sa devise : Heureux ceux qui apportent la paix, car ils seront appelés enfant de Dieu. Il mourut le 15 octobre 1608, à l'âge de 67 ans.

Perrot a produit plusieurs ouvrages, dont Traité de la foi et un autre De extremis in ecclesia vitandis , qui ont été interdits d'impression car il semblait rejeter la faute principalement sur l'Église romaine tout en condamnant les abus de pouvoir de l'Église. réformateur, dans le second, a précisé qu'il valait mieux tolérer les hérétiques que de les brûler. Il semble que Perrault, voulant une imprimerie à Genève, ait réfléchi un moment, et avec l'aide de l'Etoile, ait imprimé ce dernier traité à Paris en 1607, qui en lui-même « eut une forte influence aussi sur les deux églises » ; ce projet n'a pas de suite. Dans son histoire. M. Gaberel de l'Eglise de Genève dit qu'après sa mort le concile avait demandé la destruction du manuscrit. Il est peu probable que l'interdiction s'étende à l'Adagia sacra, au catéchisme et aux commentaires sur le grec. Bible À ces écrits, nous pouvons ajouter les observations de Perrot sur la réponse de Du Jon à Haren, qui fait partie du volume 268 de la collection.

Charles Perrot épousa en 1566 Sara Cop, fille du ministre Michel Cop, et Jeanne, fille de Simon Caillard de Paris Jeanne Caillard épousa et eut deux fils : 1° DENIS, de CC 1610, mort en 1621, par sa femme Guillauma Thomeguex MADELAINE , épouse de Charles et Paul Minutoli; - 2° TIMOTHÉE, membre du Comité Central en 1603, auditeur en 1604, auditeur en 1631 Sénateur, décédé le 18 juillet 1648, âgé de 77 ans, marié deux fois, d'abord à

Marie de Chapeaurouge et épousa Françoise Bellot en quelques secondes. Il a deux fils. En 1654, le plus jeune membre du CC s'appelait Charles, qui mourut sans enfant en 1678 avec sa femme, Elisabeth Saladin-Beck. En 1653 le fils aîné de CC Daniel (DANIEL) décède en 1647, il épouse Anne Rilliet Favre suivie de sa femme Etienne; ROSINE, épouse de Jean-Jacques Guillermet, CATHERINE, épouse Robert Gardelle.

Etienne a eu sept enfants de son mariage avec Sara Cussin(1), DANIEL, THÉODORE, ETIENNE, JEANNE, épouse de Daniel Gardelle, OCTAVIE, JEANNE-RENÉE et SOPHIE.

Le révérend Charles Perrault avait trois frères. L'aîné, Denis, qui s'est également réfugié à Genève et a servi quelque temps dans l'église de Les, fait partie des victimes de la Saint-Barthélemy. Le troisième frère, Cyprien, était conseiller à la Grande Chambre de l'Assemblée de Paris, et il était toujours catholique. Nous n'avons aucune preuve que le plus jeune Nicolas, également député à la Grande Chambre, ait renoncé. Mais sa femme, Claude Goyet, est devenue veuve le 2 février. 1611 (Reg. de Charenton) était protestante, et elle éleva son fils PAUL, sieur de La Salle, dans sa religion, et l'envoya étudier à Oxford », dit Patru, et là il s'entretint avec Luther et Calvin le savant d'elle; ce germe de malheur s'enracina si profondément dans son esprit qu'il quitta finalement l'église qui l'avait jusque-là nourri en son sein. De retour en France, lui et son frère Chype Ryan se rendent ensemble en Champagne, et Cyprien suit le Conseil au Salon. Dans cette ville, il se lie d'amitié avec la jeune femme Anne Des Forges de "l'une des familles les plus nobles de la province", et la prend pour épouse. D'autres enfants sont nés de ce mariage,

(1) En 1579, Pierre Cussin, tanneur de Montauban, reçoit le titre de bourgeois. Un de ses descendants, Gabriel Cussin, servit dans l'église de Genève de 1603 à 1617.

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NICOLAS Perrot, nous en parlerons plus bas. Paul Perrault est l'auteur de plusieurs ouvrages, poèmes et essais, témoignant de sa piété. l.De Gigantomachie, ou la lutte de tous les arts et sciences, en l'honneur d'asne, Midelbourg, 1593, animaux domestiques. 8°.

deux. L'image sacrée est représentative de tous les récits de l'Ancien Testament et exhibée dans la poésie française selon son sens, Fraucf. 1594, in-8°, des pp. 229, sans table, image en bois.

3. Le Trésor de Salomon, extrait de ses Proverbes et Ecclésiaste, réduit en Quatrains et Sonnets (français et néerlandais), Rotterde, 1594, § 12 ; (français), Paris, de Montr'oeil, 1595, in-12.

IV Exercices spirituels, en vers et en prose, avec quelques méditations et dessins mystiques sur les mystères de N.S.J.-C, ès histoire du Vieil Testament, Saumur, Portan, 1606, in-8°. - Selon Bayle, Paul Perrot aurait pu visiter la prestigieuse église catholique espagnole.

En même temps que François Perrot, seigneur de Mézières y habitait, on le retrouve décrit comme un neveu de Denis, et déjà cité dans la France protestante comme le traducteur du traité de Mornay : De la Vérité de la Religion Chrétienne (voir VII, p. 538). A côté de cette traduction, nous avons l'ouvrage de François Perrot : Aviso piacevole dato alla bella Italia, dans lequel lui et Sixte V affrontent le roi de Navarre de Navarre), avec une traduction. Italien, d'après l'édition française, Psautier de David, intitulé : Psalmi in rithmos etruscos conversi, Gen., de Tournes, 1605, in-12. François Perrot a longtemps vécu à Venise, où il a rencontré Fra Paolo Sarpi (l).

(1) On connaît aussi les noms de plusieurs autres Perots de la religion évangélique. Ce sont : Matthieu Perrot, Serviac en Quercy, admis dans la bourgeoisie à Genève en 1555 ; - ​​​​Jacques Perrot, sieur de Piedefer, épousa Françoise Martin (Arch.TT.232) à Loudun en 1578; - Denis Perrot, sieur de La Tour est inhumé au cimetière de la Trinité à Paris, le 23 avril 1605 ; --Jason Perrot, seigneur de Genevraye, épousa Barbe Péloquin en 1642 au Temple de Cbarenton,

Nicolas Perrot, sieur d'Ablancourt, né le 5 avril à Salon-sur-Marne, a été décrit par Bayle comme "l'un des meilleurs esprits de son siècle". 1606. Son ami, l'éminent juriste Patru, lui a consacré dans ses écrits une notice très détaillée qui nous servira de guide. Dès l'enfance, le jeune Perrault fait preuve « d'un esprit vif ; son père l'aime d'autant plus qu'il n'a qu'un fils et porte une attention particulière à son éducation ». Il fut envoyé étudier à l'Académie de Sedan, où il fut envoyé chez Maître M. Roussel, dit Patru, qui eut toutes sortes d'aventures presque inimaginables, fut ambassadeur auprès de plusieurs princes, et mourut avec de telles qualités à la Porte du Grand Seigneur. . Il prenait beaucoup de plaisir à cultiver ce jeune esprit. à l'âge de 15 ans, M. d'Ablancourt acheva avec plaisir toutes ses humanités. à Paris, où il étudie le droit pendant cinq ou six mois. À l'âge de 18 ans, il est admis au parlement. Son père est mort et ils ont voulu l'épouser "de Champagne. Une jeune, belle, riche dame, et une famille à lui". le mariage lui souriait de toutes les manières. Mais il y avait un obstacle, l'objection des ancêtres qui dépendaient d'une part de la fortune du jeune homme. Alors que nous travaillons à résoudre les difficultés, Perrot, "armé" par son oncle Cyprien, selon l'expression de Tallemant

Fille de feu Nicolas Péloquin, sieur des Landes et de Marie Mérite; - Jérémie Perrot van Issoudun, inscrit au séminaire de Genève en 1646, s'abstint en 1682 ; le chancelier de Berry était son parrain. — Philippe Perrot, de Chinon, immatriculé à Genève en 1654 ; — Samuel Perrot, d'Issoudun, curé de Satigny, ainsi que Pierre Pré Pierre Prévost ont reçu un bourgeois libre à la même époque à Genève, en reconnaissance de leur service à l'Église dans leurs missions ; - Jean-Henri Perrot, reçu bourgeois gratuitement en 1741, compte tenu de son beau-père, premier directeur Martin.

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Réaux a quitté le protestantisme et tout a été brisé. Longtemps membre de la Grande Maison, considérait son neveu comme son fils ; dans l'église, et espérer devenir un jour un très grand prédicateur" et il compta bientôt sur de très bonnes choses pour lui-même. Mais en abandonnant la barre, Perrault n'entendait pas abandonner le monde, au contraire, il se donna pendant cinq ou six ans une certaine passion " pour l'amusement des hommes de son temps : " Pourtant il n'ignorait pas tout à fait la littérature.°), qui selon Patrou est " l'un des chefs-d'œuvre de notre langue ". Leurs humeurs n'étaient pas tout à fait les mêmes, mais ils partageaient tous deux le même amour de la littérature et de la vertu. Ils ont toujours vécu comme des frères et il n'y a ni amertume ni indifférence entre eux. Il est vrai que les honnêtes gens peuvent vivre en parfaite amitié, malgré les différences de opinion sur certains dogmes religieux ; il suffit qu'ils mettent en pratique les préceptes sacrés de l'Evangile. A 25 ou 26 ans, Perot éprouve le besoin de revenir à la religion qu'il a quittée. « Il n'était pas ignorant ; de telles indiscrétions, disait Patru, seraient d'ordinaire condamnées par tous : mais sa conscience était si tendre qu'à cet égard il trouvait tous les jugements du monde insensés. Néanmoins, ne faisant rien d'autre qu'acquérir des connaissances, il commença à étudier la philosophie, puis la théologie, avec M. Stewart, un Écossais et luthérien mais par ailleurs très érudit, comme professeur.

Il a travaillé très dur, étudiant 12 à 15 heures par jour, sans dire à personne son objectif, pendant près de trois ans. "Quand il eut complètement pris sa décision, il se rendit en Champagne et au temple du village de Helm près de Vitry. Puis il partit pour la Hollande pour étouffer les premières rumeurs. Il resta à Leyde pendant près d'un an, où il apprit l'hébreu. et se lia d'amitié avec le célèbre Saumaise. Des Pays-Bas, il se rendit en Angleterre où il se lia d'amitié avec son parent Lord Perrault, qui était âgé et n'avait pas d'héritier et voulait le laisser dans le quartier. Mais il était trop jaloux de son indépendance pour accepter son offre, et il retourna à Paris pour retrouver les amis qu'il avait innombrables. » Dit Taleman de Rowe, « C'était un garçon d'honneur et de vertu, le plus gentil des hommes qui ait jamais vécu. Il amena avec lui les deux jeunes Frémont des Abelahites, fils et sœurs de ses aînés, et les nourrit de tout son cœur. "N'avoir jamais eu d'enfants, dit Patrou, a été élevé plus heureux. Perrault, cependant, ne regardait pas le monde de haut." Il a vu les dames et tous les hommes de lettres éminents de Paris. Il ne se passait guère de jour sans qu'il aille chez M. Dupuy, dans ce fameux ermitage, où venaient tous les curieux et les charognards. Il a développé une amitié étroite avec Conrad : « C'est ce nouvel ami bien-aimé qui l'a obligé à traduire Minucius Félix. "Ce premier essai lui révéla sa vraie vocation, celle de traducteur, et lui valut en même temps le président de l'Académie (25 septembre 1657). Sa fortune n'était pas grande". Bientôt, il se trouva confiné en province. "Alors il rompit sa famille et se retira avec sa sœur dans son domaine d'Ablancourt [près de Vitry], où il vécut jusqu'à sa mort. Au début, il venait souvent à Paris pour passer l'hiver;

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En plus de venir de loin, ne venant plus de loin, pour imprimer ses oeuvres de loin, il vit habituellement avec son ami Conrad. Sa réputation d'écrivain grandit de jour en jour. Colbert le choisit pour écrire l'histoire de Louis XIV en 1662, mais quand le monarque apprit que Perrault était protestant, il protesta, disant qu'il ne voulait pas d'historiographie d'une religion différente de sa propre maison. Cependant, compte tenu de ses mérites, il souhaitait conserver la pension de mille magistrats qui lui était attribuée. Perrault n'a pas joui longtemps de cette faveur royale, "il a travaillé le gravier toute sa vie. Au début, il a été soulagé par le plein air et l'exercice. Mais en vieillissant, la méchanceté s'est accrue et il est mort en 1664. Mort le 17 novembre dans une agonie atroce pendant sa maladie, le ministre et curé de Vitry Du, Bosc, alors rétrogradé à Châlons Ses amis lui donnèrent ce témoignage : « Il était bien reçu dans les enseignements de la religion ; mieux éduqué, ajouta-t-il naïvement, plus que sa rédemption ne pouvait être espérée. Dans ses dernières années, il lut presque exclusivement la Bible, les relations et l'histoire du Nouveau Monde, choisissant avant tout ce qu'on peut appeler son plus tendre et dernier amour. Il a tous les bons commentateurs en général et en particulier. Dans toute la Bible, il n'y a pas de difficulté qu'il n'ait pas franchie, ni ressenti sa force ou sa faiblesse. Perrault jouissait d'une grande réputation en tant que traducteur. Mais aujourd'hui son beau paganisme ne séduit plus personne. Même l'élégance du langage ne peut les sauver de l'oubli. Certes, l'auteur est tellement nonchalant que, de son propre aveu, ses traductions ne sont plus des traductions ; il pense qu'ils sont meilleurs. "Comme un joli minois, il y a toujours quelque chose", disait-il dans la préface de son "Lucien", "qu'on ne veut pas être".

(1) Ces données sont tirées des lettres manuscrites de l'aumônier.

Non; pourtant; dans les meilleurs écrivains il y a des endroits à toucher ou à nettoyer, surtout quand on ne fait que plaire : car alors on peut être troublé par la moindre faute, et si la délicatesse manque on s'ennuie au lieu de s'amuser. Alors je ne suis pas toujours attaché aux paroles ou à la pensée de l'auteur, mais toujours à son propos, j'arrange les choses selon notre air et notre manière. « Cependant, je sais bien, continua-t-il, qu'elle ne plaira pas à tout le monde, surtout à ceux qui vénèrent toutes les paroles et toutes les pensées des anciens, et qui ne croient pas qu'une œuvre soit bonne et que son auteur soit vivant. On ne peut donc pas nous demander plus, Perrot, qu'il n'est prêt à nous donner. Ses traductions ne sont écrites que pour les gens du monde, pourvu qu'un peu de couleur suffise à leur plaire. Selon Patrou, sa façon de traduire ne plaît pas à tout le monde, "bien qu'elle soit admirée par tous les grands hommes du siècle", dit-il. Il est vrai qu'il était parfois un peu impétueux, c'est pourquoi il est appelé Hardi d'Ablancourt dans la Requeste des Dictionnaires. Néanmoins, il n'a utilisé ces libertés que là où il le fallait. Il n'avait d'autre avis que M. Patru. Mais comme il connaissait M. Conrart et M. Chapelain, il avait aussi suivi leurs conseils, surtout M. Conrart, et il revoyait avec lui tous ses ouvrages, préférant, ne sachant ni le grec ni le latin, qu'il lui donnait moins de peine. travail, il était pressé de rentrer chez lui, et il a exécuté la deuxième édition plus couramment." Selon le témoignage de Patru, son génie s'est approché

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Il possède le génie de Montagne et a tout ce qu'il faut s'il veut travailler seul. Il a une imagination très fertile et un esprit plein de toutes les connaissances raffinées. Rulhières disait de lui qu'il est un de nos écrivains, "qui a tout fait pour donner à notre langue un caractère rationnel et pur". En plus des langues anciennes, il a aussi l'espagnol et l'italien.

Voici une liste des traductions que nous lui devons ; ils sont tous accompagnés d'un avant-propos et de commentaires.

I. L'Octavius ​​​​​​​​de Minucius Félix, Paris, 1657, in-8°; 1646 ; 1660 ; 1664, in-12 ; Amst., 1085, in-12 ; Leipzig., Latin, 1689, in-12 ; A Conrad au nom de Philandre.

deux. Quatre discours de Cicéron dans le Recueil publ (1 de Quintus ; 2 de Manillameth ; 5 de Ligarius ; 4 de Marcellus). A Paris, 1658, in-4°.

III Chronique de Tacite, Paris, 1640-44 et Histoire, 1651, 5 vol. à -8° ; Opus, Paris, 1658, in -4° ; 1672, 5 vol. à 12; dédié à la carte, le Richelieu. Cette trans. Il existe plus d'une dizaine de versions.

IV Les Guerres d'Alexandre, Ariane, Paris, 1646, 1652, 1664, à -8°. On dit que Vaugelas admirait tellement cette traduction qu'il la proposa comme modèle pour sa version de Quinte-Curce.

V. La retraite des dizaines de milliers, Xénophon, Paris, 1648, in-8°, 1665, 12,

six. Commentaire de César, Paris, 1650 ; 1652 ; 1658, in-4° ; 1665, in-12 ; Amst., 1678, in-12 ; 1708, in12 ; Lyon, 1700, 12.

Sept. Les Œuvres de Lucien, Paris, 1654-5, 2 vol. A -4° ; 1664, 5 vol.

à 12. Colog., 1670, 4 vol. À 12 amst., 1697, 2 vol. A -8° ; dédié à Conlaite. «C'est bien, lui dit l'auteur, sanctifiez ma fin. Traduction aux prémices; Minucius Felix donne

Vu notre amitié, Lucien devait en faire un exploit. De plus, il était nécessaire de mettre un nom sur le frontispice de cet ouvrage afin de dissiper toute perception négative à son sujet. La débauche de cet auteur doit être effacée par les vertus de M. Conrart. En dehors de cela, en aucun cas ce livre ne peut sembler avoir été publié sous un autre parrainage que celui dont les soins ont tant contribué à sa production, et dont les bons conseils le maintiennent maintenant en meilleur état. Parfait. Parfait. Dans l'édit impérial. Paris, partie 1707.5. coiffe, in-8°, avec deux oeuvres de Frémont d'Ablancourt. décret. d'Amst., 1709, 2 vol. chéri. in-8°, recherché pour ses gravures.

huit. Histoire de la guerre du Péloponnèse par Thucydide, continuée par Xénophon, Paris, 1662, notes ; 1671 ; 1724, 5 vol. À 12; Amst., 1662 ; 1715, 5 vol. à 12 heures. Les œuvres se trouvent dans la langue catalane de la Bible. Grenoble sous ce titre : L'hist. Le grec de Xénophon ou la suite de Thucydide, Amst., 1715, in-12, n'est sans doute qu'une partie du précédent. — Selon Chénier, cette traduction est inexacte, incomplète et rédigée dans un style en contradiction avec le génie de l'original.

Neuf. La Maxime des Anciens, de Plutarque, Diogène Laërce, Élien, Athénée, Stobée, Macrobe, et autres : et la Stratégie de Frontin, Paris, 1664, in-4° et in-12 ; Amsterdam, 1695 ; 1750, en -i2. — Nous avons trouvé cela selon la tradition. L'ouvrage de Frontin, qui semble avoir été publié séparément la même année, a été compilé par l'auteur du Traité de la Bataille des Romains.

X. Description historique de l'Afrique. Que de choses extraordinaires s'y sont passées de 615 à 1571, traduisez. Espagnol de Marmol, Paris, l667.3 vol.in-4°. - Gomberville et Justel ont demandé à Perrot cette traduction. Il est mort avant d'y avoir mis la touche finale. Par sa volonté -

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Après le remplacement, il chargea Richelet, l'avocat du parlement, de le faire réviser et imprimer, « ce qu'il fit avec M. Conrart et autres ». M. Patru a soigneusement jugé l'ensemble de l'œuvre et on peut dire que personne n'a été servi avec plus de chaleur et d'attention par ses amis après sa mort. »

On retrouve aussi le Discours sur l'immortalité de l'âme de Perrault, et les six lettres à Patrou, à la fin de ce dernier ouvrage ; et le dialogue entre MM. Patru et d'Ablancourt sur les plaisirs, Amst., 1714, 2 partie, in12 : Colomies pense que la tradition a tort. Le sermon italien du Père Narni était très impressionnant. Au nom du Père Dubose. "C'est vrai", lit-on dans "Histoire". A l'âge de 20 ans il se proposait de prêcher et de traduire quelques belles parties de ces sermons, mais après avoir accepté le calvinisme, il donna une petite partie de sa traduction au Père Dubose, qui était donc bien décidé à finir le reste. la traduction anglaise de ses mémoires de sa vie, Londres, 1785, in-8°, mais on soupçonne un malentendu : l'auteur bibliographique y est habitué.

PERRUQUET (NOEL), seigneur de La Mulonnière, fut ordonné en 1565 à Saint-Germain, Pontuel, Bonabé et d'Agault à Piriac, Bretagne, à la demande de Guillaume Le Fournier, presbytérien de l'Église, accompagné de Loyseau. Forcé de quitter la France pendant la troisième période troublée, il se retire en Angleterre et n'y revient qu'après la paix. À Saint-Barthélemy, il s'enfuit en Angleterre, où il resta deux ans. En 1577, toujours prêtre de l'église de Piriac, il assiste au synode de Vitré, mais plus tard il est chargé de servir l'église du Croisic, et en 1583 il est remplacé par Matthieu Bihan, puis Vitré, dont les persécutions de 1585 l'expulsent. . Il se rendit à Guernesey et ne revint dans son église qu'en 1590. Il mourut le 9 avril 1591, sous T. VIII.

Successeur J. Parent, sieur de Préau, assassiné vers 1625.

PERSODE (N. DE), maire de la ville de Verdun et commandeur du château, destitué en 1661 pour motif religieux. De Persode était un protestant convaincu ; comme prêtre, il avait un prêtre nommé Lafargue, au grand dam du clergé catholique, qui suppliait le gouverneur de Passauquières non seulement d'avoir le prêtre, mais de libérer Persaud, Dupuy et tous de prison. château. D'autres fonctionnaires hérétiques. Feuquières a refusé. Les prêtres se tournèrent vers le roi et obtinrent un décret du conseil ordonnant aux soi-disant réformés de quitter les châteaux et les villes. Cette condamnation n'a cependant pas été accélérée, et le maréchal de Gramont a fortement exprimé combien il serait injuste de priver un si excellent officier, handicapé sous le drapeau de Sa Majesté, de la seule récompense de son service. clercs. . Les prêtres étaient chargés d'exhorter du haut de la chaire à prier Dieu pour une religion en danger ; des neuvaines étaient prescrites dans toutes les églises et les Litanies de la Vierge chantées comme dans une catastrophe publique. Entre-temps, une nouvelle demande est faite au roi, qui publie une proclamation le 2 juin 1661, stipulant que tous les fonctionnaires huguenots quitteront la ville et le château de Verdun s'ils ne se convertissent pas. Aucun d'entre eux n'a accepté cette sous-optimalité. Pour célébrer sa victoire, le clergé ordonna une grande action de grâces à Dieu.

On ne sait par quel lien notre ancien commandeur se rattachait à Charles de Persode, sieur de Laistre, conseiller à l'Assemblée de Paris, conseiller d'État et secrétaire du commandement, au roi, fils de Pierre de Persode, traduction du sieur de Mézery en germanique et Su13

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Sanne de Saint Aubin. Charles de Persaud épouse le 18 octobre 1668 Elisabeth Rousseau, sœur du célèbre peintre du même nom, veuve d'Abraham du Maistre qu'il laisse, qui devient veuve une seconde fois en 1678. Les dates de son mariage et de sa mort ne nous disent pas s'il eut des enfants, on ne peut donc pas identifier André, Louis et Jean-Louis de Persaud qui exercèrent des fonctions judiciaires en Prusse (voir VII, p. 44), Jean de Persode, successivement ministre à Francfort puis en Grande-Bretagne, est un descendant de lui-même ou d'autres membres de la même famille.

PÉRUSSEL (FRANÇOIS), religieux Cordelier, BA et novice MA, dès 1542, est acquis à la cause de la Réforme sous la prédication de Landry ; mais il prend tellement soin de cacher ses sentiments que la Sorbonne ne panique qu'en 1545. le même homme), il a promis de se soumettre ; mais quand il est venu à la question du retrait public, il a refusé avec colère d'accepter l'humiliation. La Sorbonne l'a donc exclu de l'académie le 12 mai, tanquam membrum aridum. Le cardinal Dubelle et le Dauphin sont intervenus en sa faveur. Il appela lui-même à l'abus de pouvoir et un décret du 19 janvier 1546 le renvoya au parlement. Péussel ne pense pas qu'il soit sage d'attendre un verdict. Avant son retour, il quitta le royaume et retourna à Bâle puis en Angleterre, où l'on le retrouve en 1550, prêtre de l'Église française de Londres sous le nom de LA RIVIÈRE. Lorsque les persécutions sanglantes de la reine Marie ont forcé les réfugiés français à chercher refuge ailleurs, Perussel a d'abord conduit son troupeau à Wesel, puis à Francfort-sur-le-Main. La relation qu'il a développée avec Castalion durant son mandat

Pendant qu'il restait à Bâle, il continuait son association avec l'odieux « parti académique », il se querellait avec son collègue Olbrak sur la discipline ecclésiastique, il ne voulait pas être aussi strict qu'à Genève ; Ses vues hérétiques sur la prédestination absolue étaient liées et ne lui ont pas valu une bonne réputation auprès de Calvin, Bates ou de leurs disciples. Il est donc probable qu'ils l'ont vu paraître avec déplaisir au symposium de Poissy, qui était sans doute un représentant de l'église de Francfort, et qui pourtant y participait parce qu'il était un théologien instruit ; mais ils furent très mécontents, surtout quand Kant le choisit comme prêtre. Cependant, ils n'osent pas être trop bruyants. De plus, Péussel était clairement flatté de son choix. Non seulement le prince signait tout ce qu'il voulait, credo et discipline, mais il était si hypocrite qu'il condamnait le « blasphème ». sont. Ami Castaillon. Après le déclenchement de la guerre, il suit Conte pour rejoindre l'armée. Nous avons mentionné ailleurs son héroïsme à la bataille de Dreux (voir II, p. 452). On peut supposer qu'il est revenu chez Condé après la fin de la paix. En 1565, il prêche comme prêtre à Nantes (voir p. 454). Nous n'avons jamais vu son nom depuis. La Croix du Maine l'a identifié comme l'auteur de plusieurs ouvrages latins et français, mais a ajouté qu'il les ignorait.

Malchance. Trois Français du même nom trouvèrent asile à Genève à cause des persécutions et y acquérèrent les droits civiques : Antoine de Nicée en 1716 ; Pierre le pharmacien de Bagnols en 1718 et François de Valence en 1725 . Faute d'informations, on ne peut déterminer avec certitude lequel des trois descend du révérend Jacques Peschier, curé de l'église de Genève de 1759, en 1795, auteur

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insulter. projection maris Rubri, repr. Dans le Musaeum Haganum (T. IV), nul autre qu'un autre Jacques Peschier, nous n'avons que le traité De irritabilitate animatium et vegetabilium, imp. à Édimbourg, 1797, in-8°. ——Maintenant, deux membres de cette famille sont devenus célèbres. dans la littérature et la science. Un professeur de littérature française, Adolphe, a commencé sa carrière littéraire par une dissertation sur la question : Quelle est la raison pour laquelle les sciences et les arts cultivés à Genève ont plus de succès que la littérature ? Le Général et Paris, 1827, 8°. De ses autres publications nous connaissons le discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française, Francf-sur-le Mein, 1852, in-8°, Histoire de la littérature allemande, Paris et gén., 1856, 2 vol. , in-8°, et cours de littérature française, Stuttgart, 1859, in-8°. Un autre nom est Charles Gaspard. Né à Genève le 10 mars 1782, il suit des cours d'humanités et de philosophie à l'université de sa ville natale ; il vient ensuite à Paris avec l'intention d'étudier la médecine et la chirurgie. Il y a complété une excellente thèse sur la maladie de la hanche, a obtenu son doctorat et est retourné dans son pays d'origine après un succès grandissant au chevet du patient alors que des déboires familiaux l'ont forcé à partir. Il s'installe à Auberne, dans le canton de Vaud. Mais au bout de trois ans, il quitte les nombreux clients qu'il y avait formés et revient à Genève, où l'homéopathie compte déjà de nombreux adeptes. Il désirait apprendre les principes de la nouvelle école, et son étude sérieuse de ces principes suscita son grand enthousiasme, et dès lors il devint l'un des disciples les plus ardents d'Hahnemann et l'un des plus ardents défenseurs de ses enseignements, même auprès des exagérations les plus évidentes.

A en juger par son ton polémique acéré, qui s'estompe parfois

Parfois le personnage le plus blessant, les gens n'ont pas d'idées très favorables sur le personnage de Pesquier ; cependant, ceux qui le connaissent le mieux sont sûrs que sous son apparence simple se cache un cœur bon à faible, un tanneur heureux, une piété sincère. De plus, c'est un médecin qualifié et bien formé. Travailleur infatigable, il a commencé à apprendre l'hébreu à l'âge de 60 ans et est devenu suffisamment compétent pour lire facilement les textes sacrés dans leur langue d'origine. Lorsqu'il s'est lancé dans cette recherche ultérieure, son but était d'abord de comprendre A. T., qui l'a poursuivie sans interruption jusqu'à la fin de sa vie, est connu pour plusieurs traités inédits le prouvant sur le Temple de Salomon, le culte des anciens Hébreux , le nombre VII, &c., détenu aujourd'hui par l'ami d'un homme :

Peschier est décédé d'un œdème le 21 mai 1855, à l'âge de 71 ans. Nous avons Titan Research de lui, Gen. et Paris, 1825, in-8°, et Notices et documents concernant le choléra, 2e édition, Gen, 1851, in-8°. Il a un traducteur. Une élaboration systématique des effets pathologiques par Weber en allemand et The Art of Messing Up Bread en anglais. Il fut également l'un des co-traducteurs de "Foreign Surgical Mixtures", publié à Genève, et, si l'on se souvient bien, directeur et rédacteur en chef de la Bibliothèque homéopathique de Genève, 1855-42, pp. 18 pièces. à -8°.

PETIT, nom d'une famille aristocratique originaire de Paris, dont la branche la plus ancienne a été transférée en Languedoc après les événements politiques et religieux du XVIe siècle. François Petit, docteur en droit, est expulsé de France par Saint-Barthélemy et réussit à s'enfuir en fuyant vers l'Allemagne et de là vers la Suisse. Après sa mort, son fils unique, également nommé François, qui l'avait accompagné dans sa fuite, s'installe à Genève, où il reçoit lui-même la permission d'un prêtre. il est temps d'expirer

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A Noël 1594 ce fils épouse Noëmi Olivier, orientaliste SAMUEL Petit, né à Nismes.

François Petit, était avec. Saint-Ambroix n'a jamais négligé l'éducation de son fils et les progrès étonnants de l'enfant sont dus à ses soins attentifs. A tout juste 7 ans, Samuel compte parmi les enfants célèbres. Sa philosophie était complète, car son père l'avait destiné à une carrière ecclésiastique, et il se rendit à Genève pour étudier la théologie auprès du savant Diodati. Contrairement à ses autres élèves, qui parlaient déjà couramment le latin, il se consacra avec beaucoup d'enthousiasme à l'étude des langues grecques et orientales, hébreu, chaldéen, syriaque, samaritain, arabe et même copte ; L'hébreu en particulier lui devint rapidement aussi familier que le français. Apprenant qu'il étudiait toute la nuit, son père s'inquiétait pour sa santé et lui a dit de rentrer à la maison. Peu de temps après, en 1614, le synode du Bas-Languedoc le reconnaît comme prêtre, alors qu'il n'a que 17 ans, et l'admet dans l'église de son pays natal. L'année suivante, Samuel Petit est nommé professeur de grec à l'Académie des beaux-arts de Nîmes. La présidence est supprimée par la Conférence nationale de Charenton en 1625, il est élu en remplacement de Coduk, et en 1627 il est nommé héritier du duché d'Adam Abrenéthée, un Écossais, dont le duc de Rohan était l'amant.

Quand Richelieu a présenté son fameux programme de conférences. Il s'est tellement démarqué que le cardinal a dû essayer de le séduire. Le curé de Nismes est doux et tolérant, ouvert aux vues de l'Église

Le tout-puissant ministre de Louis XIII, à son instigation, prononce un discours peu apprécié des catholiques ; Richelieu ne montra donc aucune gratitude pour un geste qui pouvait sérieusement compromettre sa position. En 1655, alors que Petit était représentant à Paris, pour empêcher un complot des Jésuites visant à s'emparer de l'Académie de Nismes, il n'avait rien d'autre à faire que de rapporter un arrêté du Conseil qui donnait le siège aux catholiques, d'abord, trois, cinq Professeur de physique diplômé et directeur d'école.

Pettit correspondait régulièrement avec la plupart des érudits de son temps, qui exprimaient presque tous leur admiration pour son érudition. Nous sommes sûrs que lors de certaines de ses rencontres, le cardinal Bagni était tellement attiré par ses connaissances qu'il lui proposa de l'emmener à Rome et de lui assurer au nom du pape qu'il ne se soucierait pas de la religion. plaidoyers du cardinal. En 1658, il décline également le poste de professeur de théologie à Flanech, que lui recommande Saumaise, et remercie le père Petit, général trinitaire, de sa gentillesse. Le neveu tente de l'attirer à Paris et promet par son crédit de lui restituer la propriété de son ancêtre François, confisquée après son départ du royaume. Les ambitions de Petit sont trop petites pour se laisser séduire par les meilleures offres. De plus, il avait le sang-froid nécessaire pour provoquer les reproches de sa femme, qui n'avait pas poussé à l'extrême son mépris des richesses comme lui. "Il a fait de l'apprentissage son plaisir le plus précieux", a déclaré Messnard. La paix dont il jouit dans les bras de sa famille immensément attachée contribue à son bonheur. Il est calme et doux

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Paix. Il était miséricordieux envers les pauvres et les malades qu'il aimait visiter, les réconfortant par des paroles lugubres et les encourageant à supporter l'adversité d'une manière chrétienne. Malgré son tempérament naturellement athlétique, sa préoccupation pour ses études l'a conduit à un état d'épuisement qui a rapidement dégénéré en une fièvre éthérée. Il est décédé le 12 décembre à l'âge de 49 ans. En 1645, tous ses enfants partirent après son mariage avec Catherine Chiron, fille d'Isaac Chiron, JD et directeur de la faculté de Nismes, avec une seule fille nommée ANTOINETTE, qui épousa Pierre Formy, MD Montpellier.

Malgré sa renommée, Samuel Pettit n'a pas joué un rôle majeur dans les affaires de l'Église. En 1657, il est membre du seul conseil national, celui d'Alençon (1).

Comme nous l'avons mentionné, les revenus de Samuel Petit sont généralement justes. Saumaise, faussement accusé d'être jaloux de lui, l'appelait Vir eruditissimus linguarum Orientalium, in omni antiquitale ecclesiasticâ versatissimus, ne de theologiâ et philosophie dicam, ajoutait-il, cujus est peritissimus. Colomiès confirme cette admiration. Selon Gassendi, il alliait de rares vertus à une rare érudition. A ce témoignage ajoutons aussi celui de Tannegui Le Fèvre, qui l'appelle Vir doctus, sed haud dubie minus felix in emendandis Veterum scriptis.

(1) D'après une lettre de l'apostat Sorbière, il est dit que Samuel. Petit n'était pas loin de se convertir au catholicisme. Pour réfuter cette calomnie, il suffit de citer ce que la même Sorbière a écrit sur L'Escluse le 21 décembre. 1642 : Je vous envoie dix de ses lettres... vous remarquerez aussi son dévouement et son attachement à la religion réformée, au point de se fâcher contre moi pour les raisons que je lui ai exposées. Passer l'histoire de la papesse Jeanne. Vous y verrez la subtilité de Saumur et la critique divine de M. Capel à laquelle tous les ministres de Paris s'accordent à volonté. Nous espérons que la lettre ne sera pas publiée.

Voici une liste de ses oeuvres :

I. Divers 9, Paris, 1650, in-4°.

deux. Une pastorale chronologique, déplorant divers types juifs, samaritains, grecs, macédoniens, syro-macédoniens, romains et le cycle pascal des premiers chrétiens. Controversée, Paris, 1652, in-4° ; reimp. et partie dans de thésaurus de Groevius (T. VIII), le pou de cellule de Gronovius (T. IX), et par Fabricius dans de opera de S. Hippolyti (Hamb., 1718, in-fol.). La Biographie universelle publie Discours chronologiques, contenant l'intention, l'ordre et les maximes parfaites des chronologies pour les discrètes des mauvaises, Paris, 1656, in-4°. C'est clairement traditionnel. d'une part des Eclogues

III Livre 4 de plusieurs conférences, illustrant, expliquant et corrigeant les anciens rites et rites de l'Église des Deux Alliances, Paris, 1655, in-4° ; redéploiement. dans le T. IX des Critici Sacri (Amst., 1698, in-fol.).

IV Leges Atticoe, Paris, 1655, fol. 1642, à -4°.

V. Livre d'observations III, Paris, 1642, in-4°.

6. Diatribe de jure principums edictis quoesitoe Ecclesioe, nec vindicato vindicato, Amst., 1649, in-8°。

Sept. Respectez le traité d'unité des chrétiens. Combiné avec quelques observations du sieur Gaussen dans le livre latin de Paris 1670 in-12. —La version latine originale n'a jamais paru. La traduction a probablement été faite par d'Huisseau.

Petit n'a pas eu le temps de terminer les Animadversions sur Josephus, y compris msc. est dans la Bible aujourd'hui. Oxford.

ANNE-MARGUERITE DE, plus connue sous le nom de Mme Du NOYER, est née à Nîmes le 12 juin 1665, de Jacques de Petit et de Catherine Coe van Montpellier. Catherine Cotton, elle et Fa-

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Le meilleur confesseur d'Henri IV. Elle a été baptisée par Sir Montagnac à la place du capitaine de cavalerie Pierre Petit et de son oncle (l) et de Marguerite Cotton, épouse de Sir Saporta. ) et sa tante l'ont initiée au baptême. Sa mère mourut peu après l'avoir mise au monde, Madame de Zaporta, « une femme qui réunissait une grande beauté, un esprit et un génie supérieur, un cœur héroïque et de l'affection, bref, une vertu et une piété exemplaire », l'emmena chez elle à Orange et s'occupa pour son éducation. Six ans plus tard, ils s'installent tous à Nismes, où ils habitent lorsque l'édit de Nantes est révoqué. La protection du maréchal de Loget sauve Mademoiselle Petit de l'horrible violence du prédicateur en bottes. Mais s'il ne succombe pas à la brutalité des dragons, il devra soutenir les efforts des convertis qui le trouvent inébranlable. Fatigué de la guerre, il obtient à sa demande un passeport pour Paris, où habite son oncle Gaspard Cotton, et il y arrive avec l'aide des Biaisons de Châtillon et de Duras. L'oncle venait de jurer qu'on espérait que son influence, combinée à la perspective de son riche héritier, dicterait à sa nièce de lui emboîter le pas. Miss Petty est donc partie le 1er décembre avec sa tante Saporta. En 1685, il décide de quitter le royaume à la première occasion. Arrivée à Lyon, après de vaines démarches, elle trouve un aubergiste de Céssel qui, déguisé en garçon de cuisine, lui promet de la conduire à Genève, où elle arrive indemne, mais pas satisfaite de son guide.

(1) A notre avis, Pierre Petit ne doit pas être confondu avec l'intendant de hussards Pierre Petit, qui a épousé Suzanne Lemonnier et possédé : 1° ISAAC-FRANÇOIS, né le 25 septembre. Isaac Le Monnier et Judith de Gorris, secrétaire de l'ordre du duc d'Orléans, présents au baptême, 1674 ; 2° PIERRE, baptisé le 21 juin 1676 (région de Charenton).

La battre et la voler sans pitié. Sa tante est allée à Paris. Mademoiselle Petit ne resta que peu de temps à Genève, voyageant de Genève à Lausanne pour rejoindre son oncle Noguier, elle le suivit aux Pays-Bas, où Pierre Petit s'installa avec sa famille, avant même la rétractation. Mais elle a vite ressenti le poids de sa dépendance ; quant à son oncle, il se lassa bientôt de sa présence. Il la convainc de rejoindre la Société, sorte d'hospice fondé par la princesse d'Orange et dirigé par Mlle Du Moulin. Cette proposition ne plaisait pas à une jeune fille de vingt-cinq ans ; Miss Petty a donc préféré retourner en France, chez sa tante Zapota et son oncle Cotton, qui l'avaient depuis longtemps exhortée avec la plus grande sincérité à revenir en France, et l'ont assurée qu'elle ne se soucierait pas de religion. En octobre, elle quitta La Haye. 1686. Lorsqu'elle arrive à Paris le 22 décembre, elle découvre que sa tante est une religieuse convertie ou soi-disant convertie. Cotton, malgré son dévouement, a fait de son mieux pour arriver au même point. Mais elle rejeta tous ses arguments, si bien qu'au début de 1687 une lettre l'envoya, elle et sa tante, dans un couvent (archgen. E. 5575). À la fin des dix jours, cependant, Cotton a obtenu leur liberté et, en acceptant leur garde, ils ont convenu d'un pacte, mais ont décidé de ne pas le respecter si possible. En fait, dès qu'ils ont quitté le monastère, ils ont activement cherché un moyen de s'échapper. Après des mois d'attente, ils parviennent cependant à s'évader, mais ils sont traqués à Dieppe, ramenés à Paris et détenus le 8 février. 1688, Aux filles de la ChristenUnie (ibid., E. 5574). Leur cohérence est indéniable. Par conséquent, ils ont reçu l'ordre d'être expulsés du royaume en tant qu'hérétiques obstinés. Soit Miss Petty ne supportait pas l'idée de vivre aux Pays-Bas, soit elle était amoureuse,

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Elle finit par céder et accepte son mari, Guillaume du Noir, capitaine du régiment de Toulouse. Le mariage eut lieu le 18 mai 1688, sans demander d'admission ni d'abstention ; Madame de Zaporta fut même admise à vivre avec sa nièce qui, malgré sa grande foi, vécut avec elle jusqu'à sa mort en 1695(1 En signe de satisfaction, Louis XIV accorda à la jeune femme une pension de 600 livres, qui fut augmentée l'année suivante à 900 livres (Ibid. E. 5575) Inutile de dire qu'elle rendit son domaine familial, une fortune considérable qui permit plus tard à son mari d'acheter la charge de gouverneur des eaux et forêts du Languedoc.

Rien ne troublait sérieusement l'harmonie entre le couple jusqu'en 1699, lorsque des inconvénients dans son bureau conduisirent Du Noyer à vendre le bureau et à s'installer à Paris. Dans les plaisirs coûteux de la capitale, l'ex-capitaine avait souvent donné à sa femme un sujet de plainte ; L'amour de madame Dunois pour son mari s'était refroidi, et quand il s'était éteint, la voix de la conscience qu'il avait étouffée se remit à sonner. Le sacrifice héroïque de Brusson a suscité dans son cœur des remords qui l'ont tellement émue qu'elle a décidé de quitter la France et de retourner à l'Église réformée. Elle quitte Paris fin avril 1701 sous prétexte d'un voyage à Nicée, lorsqu'elle entre à Paris avec ses deux filles, âgées de 12 et 9 ans, avec des choses plus chères à son cœur. Il; mais arrivée à Lyon, elle changea de cap et gagna Genève, d'où elle courut dans le Vaud de peur que les habitants de la France ne la trompent. eux de là

(1) Elle a fait la mort la plus chrétienne, dit sa nièce. Bien qu'elle n'ait pas exercé d'activités catholiques, elle est enterrée dans l'église Saint-Etienne de Toulouse.

De retour aux Pays-Bas, elle dit espérer réparer le scandale entourant son premier départ. Elle trouva mademoiselle de La Guerche et de Dangeau et madame de Béringhen d'ardents protecteurs. M. Hervart la présenta au Grand Pensionnaire, qui promit d'appuyer sa pétition au Congrès pour une pension. Certes, les circonstances ne permettaient pas d'accéder à sa demande ; mais à plusieurs reprises, elle reçut des cachets substantiels, ce qui lui permit de mener une vie aisée au sein de la Société Scheidam, qu'elle rejoindrait sur les conseils de ses amis. fut admis sans difficulté par la directrice, Mlle de La Boutelière, sur les conseils de Mlle de Dangeau. Là, elle a passé environ six mois à la retraite, s'occupant seule de ses enfants. Pendant ce temps, Guillaume d'Orange monta sur le trône d'Angleterre. Son cousin L. Peit-des-Etangs souhaitant qu'elle reçoive une pension fixe du nouveau roi, elle décide en 1702 de se rendre à Londres. Mais à son arrivée, le roi Guillaume était mort. Après une longue attente, voyant que les choses ne s'étaient pas améliorées, elle retourna à La Haye avec ses deux filles. L'aînée, nommée Anne-Marguerite, épousa quelque temps plus tard Jacob Constantin, capitaine de cavalerie, non chevalier, comme on dit à tort (voir III, p. 292). Quittant à contrecœur sa patrie et le catholicisme dans lequel elle est née, elle finit par succomber à la persuasion de son père, quitte secrètement son mari et sa mère et rentre en France fin février. 1708. Cette évasion causa un grand chagrin à Madame Du Noyer et dès lors elle concentra tout son amour sur sa fille cadette CHARLOTTE-OLYMPE, née le 12 mars 1692. En 1713, qui

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Célèbre chef de la famille Camisard, de Cavalier, la jeune femme s'appelait affectueusement Pimpette et épousa plus tard Monsieur de Winterfield.

Après la fugue de sa fille aînée, Madame Du Noyer quitte La Haye pour s'installer dans le village de Joelburg. Suite du Bulletin poétique sous le titre Quintessence. La popularité de cette publication lui a donné les moyens de mener une vie honnête et lui a même valu le respect de personnes très importantes. Mais d'un autre côté, elle s'est fait des ennemis et, pour se venger, elle s'est moquée d'elle dans la comédie satirique "Hasty Marriage", qu'elle n'aurait pas pu jouer à l'Utrechtse Schouwburg. Outre ses bulletins, Madame Durnoyer publia un autre ouvrage plus important, dont le succès se poursuit encore aujourd'hui. Nous voulons parler de ses Lettres historiques et galantes, récit des événements les plus importants survenus depuis le début du siècle sous forme de correspondance entre deux dames sur parole, l'une vivant à Paris, l'autre vivant dans d'autres provinces. Les lettres sont bien écrites, simples et élégantes. Nous y avons trouvé, en plus des deux histoires de moralité impeccables, une mine d'anecdotes amusantes et curieuses, dont certaines n'étaient, on le comprend, d'une véracité douteuse que par ouï-dire. Ils ont au moins cinq ou six décrets. Depuis la première apparition à Cologne en 1704. The London Book, 1 757,8 volumes en 9 volumes. en-12, la meilleure passe. Les six premiers volumes contiennent des lettres, le septième sont les mémoires de M. Dunois dans lesquels sa femme et sa fille étaient excessivement abusives et prémariées, les huitième et neuvième les mémoires de Mme Dunoy ont été publiés en 1710 et ont justifié sa propre conduite méprisable. Cette célèbre femme est morte à Voorburg,

Le 28 mai 1719, et jusqu'à la fin de sa vie, contre le sort malheureux et la calomnie, un cœur serein et une persévérance extraordinaire. Aussi Mesuard a-t-il raison de dire dans son Histoire de Nismes qu'elle a fait honneur à son pays. Mais il a faussement loué sa beauté. Madame Dunoyer n'est pas bête, par contre elle est très spirituelle, dynamique et enjouée.

PETIT (ETIENNE DE), curé de Saint-Rome-de-Tarn, né à Lectoure en 1661, fils du curé François de Petit, qui exerça son ministère dans plusieurs églises de la Haute-Languedoc, de sa femme Madelaine Chavanon de Lédignan, avec qui il se maria en 1659, quitta la France avec décharge, sa mère mourut à Stargard en 1729 à l'âge de 91 ans, son frère Louis était dans la branche hollandaise de la famille et trois sœurs dont l'une s'appelait Hope, Becoming On Op 29 août , 1747, la veuve de Walter de Hillensberg, officier prussien, est assassinée à Malplaquet.

En 1686, Etienne de Petit est ordonné vicaire de la colonie française de Prentzlow, dont il reste ministre jusqu'en 1697, date à laquelle il est appelé à succéder à la Poméranie. et consciencieux. En 1686, il épousa Susanne Sadier, avec qui il eut deux fils. Le plus jeune, Isaac, est né en 1690, est entré au service autrichien, a atteint le grade de colonel et est mort en 1764 en commandant Roveredo au Tyrol. Le fils aîné ANTOINE, né à Prentzlow en 1688, accède au grade de lieutenant-colonel au service du roi de Prusse et sert comme commandant de Spandau. Il mourut en 1757 avec quatre enfants de son mariage avec Marguerite-Amélie Cleyn (Klein ?), à savoir : 1° CHARLES-LOUIS, sous-lieutenant dans l'armée prussienne, mort à Braunau en 1742

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En Bohême, célibataire; - 2° ISAAC, mort à Brieg en Silésie en 1775, major au régiment de Zaremba, qui eut deux fils, CHARLESLOUIS et FRÉDÉRIC, allié à Julienne-Hélène-Caroline von Schreibersdorf, ce dernier était engagé dans les armes ; - 5° MARIE-MADELAINE, née en 1722, épousa son cousin Antoine-Frédéric Théophile en 1749 et décédée à Berg-op-Zoom en 1785 ; - 4° ESPÉRANCE-AMÉLIE, née Lectrice de l'Impératrice douairière de Prusse en 1727.

La branche cadette ou hollandaise, fondée par Louis de Petit, nous est mieux connue que la branche aînée ou prussienne, grâce aux renseignements que M. Guillaume de Petit a assez bien fait pour nous faire connaître ses ancêtres.

Louis de Petit est né à Saint-Rome-de-Tarn en 1667, et à son arrivée dans le Brandebourg il rejoint les Grands Mousquetaires. Lieutenant du régiment de cavalerie en 1705, capitaine en 1716, mort à Berlin en 1749, et eut un fils de sa femme Elisabeth Chavanon, qu'il épousa en 1708. 1710. A l'âge de 17 ans il entra au régiment des cadets, mais trois ans plus tard, il a servi dans l'armée hollandaise. Lorsque le gouverneur général du stathouder William V l'a nommé Lernov, il a gravi tous les grades subalternes jusqu'au lieutenant-colonel. Grand-Major du Château en 1769 et Grand-Major du Château et de la Ville de Namur en 1776, poste qu'il occupa pendant six ans. Le 20 décembre, après la mort du comte de Maillebois, Petit prend le commandement de son régiment. En 1791 et le 18 juillet 1795, le prince d'Orange, qui le respectait beaucoup, le promut général de division de l'infanterie. Fidèle à son souverain, le général Petit émigra à Hanovre avec ses deux fils en 1797 et mourut le 29 novembre 1801 à Lingen. Il s'est marié à Berlin,

En 1749, Marie-Madeleine de Petit donne naissance à cinq enfants, dont trois fils : 1° LOUIS-FRÉDÉRIC, né en 1752, était major dans le régiment de son père, avec lequel il émigra ; Mais pendant la paix d'Amiens, il est retourné aux Pays-Bas avec son frère, mais il n'a pas voulu prendre un emploi dans le nouveau gouvernement. Il mourut en 1859, lieutenant-colonel d'infanterie, célibataire. - 2° ANTOINE-GUILLAUME, continua à descendre - 5° CHARLES-HENRI, né le 8 mai 1760, mort 1785, lieutenant d'infanterie. Né en 1756, Antoine-Guillaume de Petit est devenu un génie. Lorsqu'il a émigré avec son père, il avait déjà obtenu un diplôme de capitaine. Après la restauration en 1814, il reprit du service et fut promu major. Il mourut le 14 mars 1825 et eut sept fils de son union avec Adélaïde-Catherine-Lucy Hesselberg, qu'il épousa en 1788 : 1° ANTOINE -FRÉDÉRIC-MARIE, Né en 1789, tué à Eylau en 1807, servit dans l'armée russe avec le grade de Horse Hunter Lieutenant; -Louis Jacques II, né en 1790, affecté à l'école des cadets de Berlin en 1804. En 1808, il entre au service de la Russie dans le régiment dont son frère a laissé le plus beau souvenir, et est chargé par Wittgenstein de faire campagne en Finlande. Il est nommé lieutenant chargé des cartes topographiques de la province de Wilna. Au cours de la sanglante campagne de 1812, il est récompensé de ses services avec bravoure dans 20 batailles et plusieurs blessures graves, avec la nomination de chef d'état-major et l'Ordre de Sainte Anne. En 1815, il continua à se faire remarquer comme guerrier à Toplitz, Halle, Dresde, Kulm, etc., jusqu'à ce qu'il soit de nouveau touché à la jambe lors de la bataille de Leipzig. Cette campagne lui a valu l'Ordre de Saint-Vladimir. En 1815, bien que toujours blessé, il entre à Paris avec le corps de Werther -

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Genstein, à qui il est attaché ; mais il ne reviendra pas en Russie. Il a démissionné le 14 octobre et est retourné dans son pays natal pour servir dans l'armée néerlandaise. De 1820 à 1826, il est l'un des commissaires aux frontières. De 1850 à 1859, il sert comme lieutenant-colonel et chef d'état-major de la division d'infanterie de l'armée mobile. En 1849, il est nommé colonel et chef du service de reconnaissance militaire. En 1852, le roi le promut major général de la brigade d'infanterie et lui confia le commandement de la province de Gueldre. Mais il ne profita pas longtemps de son nouveau grade et mourut le 26 février. 1855. Depuis 1851, il est décoré de l'Ordre du Griillaume et en 1847 de l'Ordre du Lion des Pays-Bas. En 1828, il épousa Mademoiselle van der Walle, qui lui donna trois fils. - 5° CHARLESELIE, né en 1792, tombé à la bataille de Culm en 1812, engagé volontaire dans la cavalerie polonaise au service de la France ; - 4° FRÉDÉRIC-AUGUSTE, mort en 1795 ; - 5° GÉRARD-GUILLAUME-LUCAS, né en 1799, Capitaine d'Infanterie et Chevalier de l'Ordre du Chêne, décédé en 1851 laissant les deux fils de sa femme, Johanna Mary Hansen, qu'il épousa en 1859 ; l'école militaire de Delft, aujourd'hui lieutenant-colonel à la retraite de l'état-major général, chevalier de Guillaume et chevalier du lion hollandais, sa femme Henriette Christophe-Johanna Uytermark est décédée en 1844 et a eu un fils et deux filles ;

- 7ème ALEXANDRE-QUIRIN, né en 1807, lieutenant d'infanterie, digne de l'Ordre de Guillaume pour son service au Siège d'Anvers en 1852. Il mourut célibataire en 1848.

François de Petit était d'une descendance ininterrompue des Petits prussiens et hollandais, probablement le fils de Daniel de Petit, sieur de Montbrison, qui

Marié; 1651, Armoise de Lupe. Tout porte à croire que la famille est originaire du Languedoc et n'a aucun lien ; du moins entre elle et la famille parisienne du même nom ; mais peut-être pourrions-nous présenter au Roi le dernier Jonathas Petit-de-Brétigny, L'anti-hermaphrodite du Auteur du Secret, tant désiré par beaucoup, pour la restauration du chaos, de la méchanceté, de l'injustice, de l'abus et de la méchanceté, et de la corruption dans le royaume, Paris, J. Berjon, 1606, in 8°, et conseiller au parlement de Paris Thomas Petit, seigneur de Claux-Hardi, qui en 1599 représentait l'assemblée politique de Saumur en Ilede France (Fonds de Brienné, no. .221). Le mariage de ce dernier avec Marie Picherel a eu deux fils nommés ESAIE et JONATHAS. Le fils aîné, né en 1594, fut baptisé à son baptême par Paul Le Maistre, médecin du roi, et Marie de La Rougerays, veuve de Perrin. Le plus jeune était le sieur de Claux-Hardi, né en 1599 et inhumé au cimetière des SS. PP., 28 août 1652, contrôleur général des forêts ; semble avoir laissé une fille, MADELAINE, de son mariage avec Jeanne Muisson, décédée en 1647. Mariée à Gaspard Masclari en 1999. Peut-être que lorsque la généalogie de cette famille sera faite, il faudra aussi faire place à Pierre Petit, sieur du Chesnoy (1), conseiller au parlement ; fils de Pierre Petit, procureur, et de Susanne David, qui épousa Marie Guillemard à l'église de Charenton en 1657 Marie Guillemard était la fille de Daniel Guillemard, procureur du Parlement, et la sœur de Madelaine Gobelin et de Pierre, dit Claude, qui en 1652 épouse de Jacques de Soames. Parce que le nom de Petit est courant en France ; Hé

(1) Comme nous l'apprend le Mercure Galant de mai 1680, il a probablement rompu son vœu trois jours avant sa mort. Nous ne nous identifions pas au Petit de l'Avocat, auteur de la traduction des Lettres choisies de St.-Jérôme, Paris, Couterot, 1675, 8°.

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Souvent trouvé dans les annales de notre église; vécut donc à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle : Samuel Petit, libraire et auteur de quelques ouvrages du savant éditeur Daillé. Il mourut en septembre 1650 et eut cinq fils de son mariage avec Marie Augier : ELIE, né le 14 juin 1620, N. baptisé le 26 mars 1625, Philippe, né le 12 septembre 1627, Jean, né le 20 juin 1651, Samuel, né 25 juillet. Adrien Petit, architecte du duc d'Orléans, y habita également le 28 juillet 1655 et est inhumé aux SS : PP. 1658, âgé de 72 ans ; lui et sa femme Marie Du Ry eurent plusieurs enfants : ÉLISABETH, bpt. 10 octobre 1652 ; Marie, baptisée. Son parrain était son oncle, Sébastien Petit, le 15 mai 1655 ; Anne, baptisée le 15 juin 1658 ; Adrien, inhumé le 5 septembre 1644 ; JEAN mourut prématurément en 1644, et enfin, en mars 1662, le maître tailleur de pierre ISAAC épousa Pierre Ravoir, Rachel Ravoir, fille du Lieutenant Général Sieur de Lafleur des Mineurs d'Artillerie et d'Elisabeth Beaufeys. - En 1625, le maire de La Rochelle s'appelait Jacques Petit, dont les enfants étaient encore protestants en 1681. Il ne fait aucun doute que les Petits d'Angleterre étaient leurs descendants, dont trois, Jean-Louis, Louis-Hayes et Louis-Pierre, furent surintendants du French Hospital de Londres en 1775 et 1829 respectivement. 1845, le quatrième d'entre eux, Pierre, célèbre pour la grammaire hébraïque, publié sous le titre Hebrew) Guide, Londres, 1752, in-4°. — En Bas-Languedoc, indépendamment du professeur Samuel Petit et de madame Du Noyer, on trouve Aubin Petit, sieur de Boisset et Jean Petit, sieur du Gravier, qui ont tous assisté à un meeting politique à Lunel (Arch .TT.252) ; Petit, docteur en droit civil et avocat, a été vice-président de la Conférence nationale de Castres, où il a joué un rôle d'ancien de l'Église de Nîmes. Un rôle assez important, et deux demoiselles Petit,

Isabeau et Charlotte, qui ont quitté la France au moment de la révocation (Ibid.TT. 282). — Parmi vos réfugiés orangistes se trouvait le révérend Charles Petit, qui fut admis au synode provincial de Nismes en 1678, de 1704 à 1716, jour de sa mort. Ce jour-là, il desservait l'Église française de Berlin, dont Pierre Petit était originaire du Languedoc ; servit à Choulex en 1596 et fut l'un des convertis de François de Salés. Les écrivains catholiques voyaient dans la conversion un triomphe, se gardant bien de dire que le misérable apostat fut déposé « pour détournement de fonds, scandale, ivresse, violence contre sa femme, abus sur ses propres enfants » et qu'il faillit être pendu à Genève « pour vol et des mensonges." Selon l'usage, La collecte volontaire, de P. Petit, cy-devant ministre de Genève, publié., à notre saine foi et religion catholique, Paris, 1599, in-80, où, comme on peut l'imaginer, l'auteur est attentif ignorer son prédécesseur en silence. Enfin, aucune mention n'est faite d'un prêtre converti nommé Petit, qui se trouvait à Genève en 1665 avec un autre prêtre également converti nommé Clerville, qui relate le grand désaccord conservé dans la bibliothèque de la ville11 mss. se référer encore à Jacob Petit de Buxy, Bourgogne, qui se réfugia à Genève, son fils, JEAN-PHILIPPE, Indien, 1726 et son enfant JEAN, DANIEL-LOUIS, ALEXANDRE-SAMUEL et JEAN-MARC furent acceptés ensemble par la bourgeoisie. Ses descendants n'ont rien fait pour les recommander à la postérité, et nous ne reproduirons pas l'arbre généalogique publié par Gaiffe qui l'a référée à Jean-Antoine Petit, rédacteur en chef du Fantasque.

PETITOT (JEAN), excellent peintre sur émail, est né le 12 juillet à Genève. 1607, et mort à Vevay en 1691. Son père Saul Petitot (l), sculpteur

(1) MJ-J Rigaud (Mémoires d'un historien.

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et architecte, apprenti avec lui à l'atelier de joaillerie de Pierre Bordier. Bordier, qui peint sur émaux, trouve son jeune élève très habile et lui propose de se consacrer à la peinture. Dès que Pelitot a décrit sa proposition, un lien d'intimité s'est formé entre le maître et l'élève qui a duré toute une vie, sans une once de jalousie ou de froideur pour se dénouer. Ils travaillent ensemble. Leur première tentative a été un succès. Dans ce portrait, ils se sont partagé une tâche : Petitot a peint la tête et les mains là où d'autres ajustements étaient nécessaires, et Bordier a gardé les cheveux, les rideaux et le fond. On peut dire que l'élève commence à dépasser le maître, et le maître l'admet sans ressentiment ni jalousie. A la recherche de l'excellence artistique, les deux amis partent en Italie et après quelques années dans ce pays, ils partent en Angleterre. Ils retrouvent leur compatriote Théodore Turquet-de-Màyerne à Londres. Mayerne est encore meilleur chimiste qu'un bon médecin. Il les assista de ses conseils et avec son aide ils firent de précieuses découvertes dans la préparation des émaux ; leurs couleurs surpassaient en éclat les meilleures jamais produites à Venise et à Limoges. L'amateur d'art Charles I admirait le talent de Petitto, le fit chevalier et lui permit de vivre à Whitehall. Il aime le voir travailler dans son atelier. Personnages importants de la cour indienne

Tinde T.V) l'appelait Faute Petitot. Nous découvrons également qu'il s'appelle Paul. Nous ferions mieux de suivre Grenus. Le 26 juin 1615, Pelitot reçoit une audience gratuite de la bourgeoisie genevoise, "en vue de sa contribution à l'art de l'architecture publique qu'on attend de lui". Isaac et Joseph Petitot, deux sculpteurs (vers 1651) furent sans doute ses deux autres fils. On ne sait où la famille lira son origine. Vers la même époque on trouve Elie Petitot de Persigny (Pressigny ?) arquebusiers, dont la fille Marie épouse Julien Lattement à Paris en 1646. Mais rien ne peut en être déduit. , que les noms civils sont l'héritage de tous.

C'est un honneur d'être peint par lui. Son portrait de 1642 de Rachel de Rouvigny (Van Dyck), comtesse de Southampton, peint sous le nom de Van Dyck, est considéré comme son chef-d'œuvre. Le célèbre Van Dyck était l'un de ses mécènes. Après la mort du prince infortuné (1649), Petiteau se retire en France : sa renommée est devant lui. Louis XIV aimait à entourer son trône de toute l'excellence de l'art et de la littérature, espérant que la flatterie y verrait l'éclat de sa propre gloire. Il décerne à Pettito le titre de peintre du roi et l'installe dans la galerie du Louvre. Pendant les 56 années qu'il a vécu en France, notre industrieux artiste a produit une œuvre considérable. Le musée du Louvre abrite 56 de ses portraits. Il ne s'occupe pas seulement de portraits, mais il est également chargé par le roi de copier des portraits de Mignard et de Le Brun.

Après avoir épousé Marguerite Cuper en 1651, Petitot devient le beau-frère de Bordier et les deux artistes rompent amicalement leurs liens. La richesse qu'ils devaient partager dépassait le million. Cette prospérité qui est la leur témoigne de leur travail acharné et de leur vie régulière car leurs prix sont très modestes. Après la perte de sa première femme, Petitot se remaria avec Magdelaine Bordier, nièce de son ami et fille de Jacques Bordier, député (depuis 1664) de la République de Genève à Paris. Ces deux femmes lui donnèrent 17 enfants. En 1684, son beau-père meurt et Petitot lui succède sans abandonner son titre de peintre au roi. Après la rétractation, il a demandé l'autorisation de se retirer à Genève, mais a été refusé. H.M. l'a arrêté et enfermé

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Fort-l'Evêque, le grand Bossuet, est envoyé pour le convaincre que la rigueur des moyens ne peut que renforcer l'argument, mais l'évêque échoue. Pour vaincre son entêtement, il fut emprisonné dans un monastère (Arch. E. 5572). Ces nouveaux moyens de persuasion eurent l'effet escompté. Madame Petiteau, Paris, le 51 mai 1686, à MM. Son mari a été contraint « de signer le petit conseil de Genève, comme les autres, de quitter l'horrible endroit où il était depuis un mois sans voir aucun des siens ; une aimable supplication pour une pauvre âme qui ne sera jamais consolé. Jamais être forcé de faire ce qu'il a fait dans le monastère (peur d'y rester) à cause de la fièvre, déclarant que ce n'était que par la force." Tant d'émotions ont amené le malheureux vieillard à la porte du tombeau. Le roi a donc pardonné à son vieux serviteur et lui permit de quitter le monastère. Une fois libre, Petitto n'a plus qu'une idée en tête : fuir une terre où le caprice d'un tyran est la seule loi. Après bien des embûches, il finit par arriver avec sa famille à Genève (1687 ) et a mis les pieds dans sa patrie. Quelle chance peut-il avoir? L'air libre est bon pour toutes les âmes généreuses. Il a semblé revenir à la vie. Dans une lettre au petit conseil, Petitto s'est excusé pour lequel il a affirmé avoir renoncé à la refus du roi de le laisser quitter le royaume, refus qui, selon lui, a conduit à sa décision de conserver ce qui était en sa possession. Rétrogradé, est retourné dans sa famille et s'est joint à eux pour demander pardon

confort d'en haut, et un mode de vie exempt de ce qui est contraire à la pureté chrétienne (1). Nous lisons dans Notes extr. enregistrer. Déclaration de Cramer au Conseil des ministres, 22 mars 1687 : « On dit que M. Petitto est revenu dans cette ville il y a quelques jours avec une partie de sa famille. Il avait été les prêtres de la région, au lieu de les forcer à venir ici en tant que citoyens ?Conseiller de se contenter de sa manière particulière, car elle montre qu'il n'allait pas à la messe. On dit qu'il resta à Paris. Les enfants de Petitto allèrent et tombèrent aux pieds du roi, demandant pardon à leur père. suppliant, et le roi magnanime leur accorda, disant qu'il avait pardonné à un homme qui voulait être enterré avec son père.

Petitot se sent rafraîchi. Avec l'enthousiasme d'un jeune homme, il se remet au travail. On dit que les portraits qu'il réalisa des rois et reines polonais à cette époque rivalisaient avec son meilleur travail. À l'âge de 84 ans, il travaillait à la retraite de Vevay, peignant le portrait de sa femme lorsqu'il a subi un accident vasculaire cérébral et est décédé. Beaucoup de ses enfants ne se sont pas fait connaître. FRANÇOIS était l'un d'entre eux et l'accompagna, lui et ses sœurs, à Genève. Un autre de ses fils se consacre à la peinture sur émail et s'installe plus tard à Londres. Au moment de sa mort en 1752, sa famille s'était installée à Dublin (2).

Dezallier appelait Petitot le Raphaël des émaux dans la Vie de son peintre le plus célèbre. Petitot porta son art à un haut degré de perfection, et resta loin derrière (1)

der(1) Les deux lettres ont été intégralement reproduites par M. Rigaud.

(2) Après le départ du royaume de Jean Petitot de Blois, son domaine passa à son fils Jean [Arch. E.5574]. Est-ce notre artiste ou un de ses fils ?

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Tous ceux qui l'ont précédé se sont moqués de lui. "Comme Petitot", disait M. à proprement parler, Rigaud n'est pas l'inventeur de ce type de peinture sur émail, grâce à Jean Toutin,] qui a tellement perfectionné l'usage de la couleur et porté l'exécution de ses compositions à un si haut niveau qu'il a pris la première place assignée par Attribuée par ses contemporains, la postérité la lui a gardée. — L'émail passe l'inspection de la loupe la plus forte sans perdre l'effet d'ensemble ; c'est pourquoi on l'appelle inimitable. Cependant, tout a son contraire. Selon M. Dussieux (Rech. sur l'histoire de la peinture, sur émail, 1841), "Petitot a porté le portrait émaillé à une perfection absolue, mais en même temps il a aussi fait une désastreuse coup dur pour l'émaillage. En effet, en privilégiant le type de portrait, il a entraîné tous les autres émailleurs dans le portrait : peut-être ; le grand émail et la vraie raison de la disparition des usines de Limoges. »

Il y a de grandes œuvres de Petitot en Angleterre et en France. Selon nos informations, le musée de Genève ne mentionne que la tente de Darius. Lebrun, une bonne pièce qui n'est pas tout à fait terminée. Dans le même musée, nous avons vu un portrait de Petitot par le peintre Mignard.

PEYRARÈDE (JEAN DE), assez bon poète latin, mort vers 1660, pauvre gentilhomme gascon, né à Bergerac. On sait peu de choses sur sa vie. On sait peu de choses sur lui, à l'exception de la poésie admirée par Grotius, Balzac, Costa et Huey. Outre les hémisticches qu'il composa pour compléter les vers imparfaits de l'Enéide, qu'il dédia à la reine Christine, auxquels il ajouta quelques vers de son cru, il légua aussi la "Revue sur Terrence" et la "Revue sur Florus", qui ont été citées et salué par La Mothe-Le Vayer. Il avait un fils,

Il a servi dans l'armée des Provinces-Unies. PEYROL (DANIEL), ou PEROL, se présenta devant la Conférence nationale de Montpellier en 1598 pour être admis au sacerdoce, mais la conférence, ne jugeant pas qu'il était déjà apte à servir comme chef d'église, recommanda aux auteurs de lire les Bible et les derniers jours, et l'a renvoyé au conseil provincial pour un examen ultérieur. Le deuxième examen était en sa faveur par rapport au premier. Dès 1603, il figure sur la liste des prêtres présentée au synode de Gap comme curé de l'église de Montpellier. En 1611, il dut résister avec son collègue Faucher ! Deux jésuites eurent une dispute dont le procès-verbal a été publié sous le titre : Rencontre de la foi entre les prêtres D. Pérol et J. Faucher et un prêtre jésuite. Réponse de L. Patornay et P. Granger, Montp, 1611, in-8°. En 1626, la Conférence nationale de Castres le déposa, on ne nous dit rien, Peyrol démissionna (Fonds St-Magloire, n° 45), mais il se repentit bientôt de son apostasie. Dès le 18 avril 1627, il fait rédiger par Philippe de Bornier, conseiller du roi et lieutenant privé à Montpellier, un projet de loi pour le retrait de la déclaration, et il est bientôt rétabli dans le sacerdoce. En 1650, il est appelé à Nismes comme prêtre et instituteur, ce qu'il remplit jusqu'en 1654 ;

PEYROL (JACQUES), de la même lignée que le premier, naquit à Montpellier, se rendit à Genève en 1665 pour étudier la théologie : vint d'abord à Sommières ; mais en 4678 le gouverneur d'Albenas, les consuls Martin et Meironnet, l'avocat Guiran et le marchand Claparède prirent l'église de Nismes. On lui a demandé de servir comme pasteur du Conseil provincial au nom du Conseil provincial, qui a approuvé son transfert (Argent. TT. 282). Comme son collègue Icard, Peyrol rejoint avec enthousiasme le projet de Brousson (voir nom).

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Cherchant activement Nismes, il attribue sa vie à un prêtre catholique nommé Rozel qui l'a caché dans sa maison et lui a donné un déguisement qui lui a permis de s'échapper de la ville. D'Aguesseau le condamnait généralement à la pendaison (ibid. TT.244). Perrault se retire d'abord à Berne, où Madame Durnoyer le rencontre en mars 1686 ; mais plus tard il s'installe à Genève. Un jour, alors qu'il prêchait à Saint-Pierre, il reçut la nouvelle de la mort de Brousson en montant en chaire. Il déclara à son auditoire, célébrant la gloire du martyr et se reprochant de ne pas avoir le courage de le suivre. Ses émotions et sa douleur étaient si intenses que lorsqu'il est rentré chez lui, il était au lit et ne s'est pas levé.

En 1701, le frère cadet de Perroll est secrétaire de l'envoyé britannique Helvet. Si l'on retrouve son nom sur la liste des réfugiés (ibid., TT. 322), on peut supposer avec une certaine probabilité que c'est Pérol, curé de Saint-Hippolyte, qui a quitté la France sans emmener sa femme avec lui lorsqu'il s'est retiré en France ou ses trois enfants. ), ni les travaux de Théophile, Jean et Jean-Scipion Peirol. Ce dernier, né à Montpellier, fut conseiller à la cour du roi de Prusse en 1707, c'est-à-dire lorsqu'il obtint la citoyenneté libre à Neuchâtel. Une famille du même nom, mais fondée en. On connaît le Haut-Languedoc sous le nom de Capitaine Perrault de Brunickel, qui défendit la Cause armée lors de la Troisième Guerre Civile. Le 23 mai 1574, il surprend Cordes, mais les catholiques sont bientôt soulagés de voir avec le petit nombre de brigands auxquels ils ont affaire, ils deviennent alors eux-mêmes maîtres du château. Peirol a été tué en essayant de le reprendre, et son peuple s'est retiré,

PIERRE, ou PEIROT, prêtre du désert du Vivalais, était élève du séminaire de Lausanne. On ne parlera pas de lui plus précisément que du massif

Nous n'avons pas ses employés; aucune information, s'il n'avait pas présidé un synode national, surtout s'il n'avait pas quitté le msc, si ce n'est un sermon dédicatoire publié en 1752, une lettre pastorale aux protestants de la ville d'Annonay, concernant leur baptême à Rome Les enfants dans l'Église , 1761. Ils ont perdu toute application aujourd'hui, mais ils sont encore instructifs à cause de la logique de l'auteur, et surtout à cause de la discussion des excuses que les gens ont tendance à transiger avec leurs prêtres. »

PEYRUSSE (ANTOINE DE), sieur de BOISSESON, « homme, selon Bèze, qui l'appelait Boisseron, vraiment craignant Dieu, ennemi de la cupidité et de tout pillage ; en 1562 il secourut les habitants protestants de Castres à la ville, et commanda un des trois compagnies de cavalerie formées à Castres pour aider le prince de Condé Marchestre Sur ses ordres il marcha et le laissa à Montauban, se retira à Villemur (voir III, p. 213) Après s'être retiré de Montluc, Boiseson fit campagne et devint maître de la ville de Lurgues-Neuve. La Manne, Soupets, Savignac et le capitaine Belfort l'amenèrent. Cela lui permit de repousser toutes les tentatives des catholiques de l'expulser. Le siège de Sykes en 4565 échoua. Selon Gaches, Boissonon était le second de Ferrières. -commandant avec Cass lors de la troisième émeute, selon Gaches. Gouverneur du Tell, à la demande des huguenots de Castres. Selon Faurin, son élection eut lieu le 10 septembre 1568, mais il prit l'année suivante de mise à pied . Il mourut probablement à cette époque et quitta la C'était Pierre de Peyrusse, Sieur de Boisson (sans doute son fils),

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En 1577, une armée dirigée par Paulin se porte volontaire pour aider Montpellier. En 1583, ce Pierre de Peyrusse sert dans le Bas Languedoc à Châtillon. En 1584, il devint maître d'Olargues, où il laissa Mattaret et Alison et leur compagnie ; il suivit ensuite Montmorency au siège de Clermont en novembre. On le retrouve dans le Rouergue en 1585, engagé dans le siège de Villiers lorsque la Ligue l'oblige à lever le siège. L'année suivante, Montgomery le nomme lieutenant de la police militaire. En représailles à l'obstacle qu'il avait rencontré plus tôt à Verrières, il entreprit un autre siège. Mais la tache lui fut fatale : il mourut le 16 octobre juste en dessous des remparts. Bien qu'encore jeune, il était considéré comme l'un des meilleurs capitaines huguenots et il était très religieux. Comme il n'a pas laissé d'enfants et qu'il semble n'avoir qu'une seule sœur mariée à SaintmiAmans, nous ne savons pas si nous sommes le capitaine Peyrusse, venu à Montauban lors du siège de 1621 et plus tard par ordre de Saint-Michel-, dans la même famille devait enregistrer. La Roche Chalais.

PEZÉ (PIERRE), seigneur de Gallinières ou Gallesnières, fut admis au sacerdoce par le synode de Touraine en 1679, et fut d'abord installé dans l'église d'Aillières comme successeur du souverain, dont la permission fut accordée (Arch-Général TT. 350); mais quelque temps plus tard, il accepta la vocation de l'Église du Mans et devint le dernier prêtre de l'Église. Selon M. Burn, il avait servi à l'église Hungersford en 1680 ; apparemment il y avait une faute de frappe et ça devrait être 1686. Plus tard, en 1697, il fut prêtre de l'église de Quare en France. Ses sœurs Louise et Madeleine tentent également de quitter le royaume. Mais leurs tentatives ont été infructueuses. Ils furent arrêtés sur la route et condamnés à faire amende honorable par le juge de Saint-Lô, conduits par le bourreau, vêtus de chemises et pieds nus, agenouillés par terre et torches à la main. demander le pardon

Dites à Dieu, au Roi et aux Juges qu'ils pratiqueront obstinément une fausse religion, défendue par la déclaration de Sa Majesté, après quoi ils seront rasés, et chacun dans une prison séparée. Ils firent appel de cette terrible condamnation et furent transférés à la prison de Rouen en 1686 (Ibid. M. 614). Après bien des hésitations, le Parlement confirma finalement le verdict en 1688. Pour échapper au traitement honteux que leur préparaient les instruments serviles de votre despotisme, les deux sœurs s'abstinrent (ibid. M. 674), et leur sœur Marie suivit les emprisonnées des Nouvelles. Les Catholiques d'Alençon (ibid. M. 675) ont lutté pendant des années contre les efforts des convertis. Leur père, René Pesé, chirurgien, mourut à Paris en 1686, et l'on sait par la requête d'une dame qu'il demanda au Roi la confiscation de ses biens (Ibid. TT. 252).

PFEFFEL (JEAN-CONRAD), juriste, né en 1684 à Moundinger, Baden-land, mort le 14 mars 1758 à Colmar.

On sait peu de choses sur Pfeffel personnellement, mais son nom a été confirmé par ses fils. De plus, il n'appartient à la France que depuis 1722, date à laquelle il fut initialement attaché au ministère des Affaires étrangères avec le titre de conseiller du Roi. A ce titre, il est appelé à donner son avis sur toutes les questions concernant les relations entre la France et le Reich allemand. Certains de ses mémoires aux ministres ont été publiés dans les collections diplomatiques de l'époque. Pfeffel a vécu alternativement à Versailles et à Colmar. En 1727, il fut nommé gouverneur de cette dernière ville. Son titre de conseiller du roi revient à son fils aîné. Mais sa mort prématurée a bouleversé ses plans. Il laisse derrière lui deux fils, CHRISTIAN-FRÉDÈRIC et THÉOPHILE-CONRAD.

I. Christian-Frédéric Pfeffel, Editeur

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Ciste est né à Colmar en octobre 1726. Le savant M. Guérard le dédia à Biogr. Université. Une notice très détaillée dont nous allons extraire les informations les plus importantes. Après avoir fait de bonnes recherches sur l'histoire et les lieux publics sous le célèbre Schöpflin de Strasbourg, Pfeffer fait la connaissance du comte Loos, ambassadeur de Saxe en France à l'époque. Il arrive à Paris en 1749. Il compte utiliser sa position pour faire connaître au gouvernement de Louis XV sa prétention existentielle à la place occupée par son père. Mais le timing n'était pas le bon. Les caractéristiques et la rémunération de ce poste ont ensuite été partagées avec plusieurs personnes qui n'ont jamais voulu abandonner. Ses tentatives échouent donc et il accepte d'aller à la cour de Saxe comme secrétaire d'ambassade. Au cours de ces activités à Paris, il publie son premier ouvrage sur le droit public allemand, dont plusieurs éditions prouvent son succès. En 1754, il se rendit à Dresde. Le patronage du comte de Brill lui assure le poste de conseiller à l'ambassade et le poste potentiel de ministre des affaires étrangères, que M. de Sole assumera par la suite. Pendant la guerre de Sept Ans (1756), il est autorisé à se rendre en France en attente. Il n'est entré au service de la Saxe qu'avec la permission du roi de France, pourvu qu'il y renonce aussitôt que Sa Majesté l'ordonne. En 1758, le cardinal de Bernis le rappela et l'envoya à Larisbonne comme conseiller de la légation puis comme chargé d'affaires. Faites-le temporairement avec le Congrès. Mais déjà en 1761, après un complot, il fut démis de ses fonctions, mais il était libre de chercher un emploi dans n'importe quelle faction amie. C'est pourquoi en 1765 il accepte sa résidence à la cour bavaroise du duc de De Pont. Pfeffel attire l'attention bien méritée en Allemagne. Nommé membre de la MuT Academy. huit.

Nich, alors directeur de la classe d'histoire, fonde en 1763 la collection Monumenta Boïca, éditée par cette société savante, dans laquelle il insère de nombreux articles sur des questions historiques intéressantes en Bavière(1). Il est temps de le réparer. En 1768, Pfeffel est "rappelé à Versailles pour exercer les fonctions de conseiller juridique du Roi au ministère des Affaires étrangères, que le duc de Praslin lui avait confiées en 1765". établissant nos frontières septentrionales et orientales, « De 1768 à 1792, il y eut peu d'actes importants de diplomatie dans lesquels il n'eût été impliqué dans la rédaction, ou sur lesquels il n'eût été successivement consulté, des ministres, et généralement par ordre exprès du Roi. On raconte que lorsque son ministre M. de Vergenes lui rapporta quelque chose d'important, Louis XVI n'oublia guère de lui demander : « Qu'en pense Pfeffel ? ? En récompense de ses loyaux services, notre publiciste" recevra le poste de gouverneur de Colmar et l'adjonction de son fils qui, selon le témoignage de M. Guérard, devrait constituer une troisième génération de jurisprudence semblable aux deux premières. Pfeffel était sincèrement attaché à l'idée de la monarchie, et voyant que la famille royale était à la merci de la révolution, il voulut se retirer des affaires, mais sa démission ne fut pas acceptée deux fois.Après les réformes, il devint prince d'Alsace Après sa liberté, selon M., il servit sous le titre de ministre d'état, le duc Charles de Doublebridge, ce qui fut une amélioration Guérard, plus naturelle depuis 1787, duc possède ac(1 )

ac(1) également attribué à notre PR : Origines Boicoe domits, Norimb., 1762, 2 tom. à -4°.

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Enfilez les fiefs avec des lettres naturelles. Mais à notre avis, dans l'environnement politique dans lequel nous vivons, ce comportement n'est pas seulement imprudent. En conséquence, Pfeffel a été placé sur la liste d'immigration et sa propriété en Alsace a été saisie et vendue. Après la mort du duc en 1795, il se retira à Nuremberg. Il vécut dans la retraite celtique pendant plusieurs années, et en 1800 succomba à la persuasion de ses amis et retourna en France. "Son domaine ne lui a pas été restitué; mais M. de Talleyrand, alors ministre des Affaires étrangères, lui a donné tout le confort en son pouvoir au lit de mort de l'ancien serviteur de la monarchie. Il a été inclus dans la première promotion de la légion-d ' horineur, et est nommé membre de la Commission mixte pour le don du Rhin, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort le 19 mars 1807. Pfeffel laisse plusieurs enfants. Son fils CHRÉTIEN-HUBERT le rejoint en 1786 et le rejoint en Allemagne en 1792 et a servi la Bavière depuis, poursuivant une carrière diplomatique Oh a de lui : Commentariide limit Gallioe, Argent., 1785, in-4°, et Limes Francioe Pars prior , Limes Francioe ab Oceano ad Rhenum, Argent., 1785, en -4° Probablement une seconde seulement L'auteur bibliographique ne nous a pas communiqué la reliure, qui traite des frontières nord et sud de la France.

Dans les collections de Schloetzer, Westenrieder et al., on doit à Christian-Frédéric Pfeff les publications suivantes :

I. Compendium de la Chronique d'histoire et de droit public allemands, MPSD et autres (Pfeffel, Le secret de l'ambassadeur. Roi de Pologne, électeur de Saxe), Paris, 1754, in-8° ; 2e éd., Commentaire des auteurs, Manheim, 1758, in-4°, et maintes fois depuis. meilleur

Mieux vaut Paris, 1776, 2 vol. in-4° et 1777, 2 vol. Altitude 8°;trans in aliem.par J.-Ph. Schulin, Bamberg, 1761, in-4°. Robertson le cite souvent comme une autorité sur l'histoire de Charles V, et il est souvent un guide pour l'auteur de The Art of Dating. Selon le même critique, "A l'occasion de la 5e édition, les articles publiés dans les lettres de Fillim sont un amas de mensonges et de calomnies, dont la meilleure réfutation est le respect général dont Pfeffel a toujours joui.

twee. Mémoires du gouvernement polonais, Parijs, 1759, in-8° en Ibid., 1770, in-12, intitulé : L'État de la Pologne et ses lois publiques et édition abrégée de la nouvelle Constitution.

3. Un discours sur l'utilisation de l'historique. Savoir médiéval, Munch, 1763, in-4°.

IV Conférence à Baiern, Munich, 1764 sur l'utilisation légale des miroirs souabes, iri-4°.

V. Discours de l'ancien Lehnwe-. Sen en Bavière, Munich, 1766, -4°.

六。 Rede pondem origine et la vraie nature des serviteurs bavarois au Moyen Âge, Münch., 1767, in-4°。

VII Introduction aux Chroniques de l'histoire de l'Église, Volume 1, Munich. 1767, -8°. - Bibliographie. tout. n'indique pas de suite à cet ouvrage.

huit. Étude historique des droits du pape sur la ville et le canton d'Avignon, avec pièces justificatives, Paris, 1768, in-89. - Ouvrir. Préparé à la demande du ministère français des Affaires étrangères. Recherché l'Abbé de Caveirac au nom de la Cour Apostolique ? A la réfutation de ces mémoires, Pfeffel répond par sa "Défense des recherches historiques, etc.", publiée après la réimpression de la réfutation de l'abbé, Paris, 1769, in-8°. Neuf. Mémoires Histoire, À propos

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En 1769, le droit de la ville de Fumay el de Revin est proclamé roi, in-fol.

X. Lettre d'un député catholique de la Confédération... à un député protestant concernant la restauration de la Confédération française, sans nom de lieu, 1776, in-4°;et en français, même année.

11. Historiens. Public Affairs Helvetioe et Belgii L.federati, van Puffendorf et Schoepflin, MSc. in-4°, cité dans la Bibl. Frankiana, T. II, n° 10948.

De plus, dans un rapport de M. Guérard du Centre des Affaires étrangères de Paris, on trouve que « les nombreux mémoires et autres manuscrits de Pfeffel témoignent de l'activité et des talents de ce publiciste ».

deux. Théophile-Conrad Pfeffel, poète et écrivain allemand, est né à Colmar le 28 juin 1756. Après avoir terminé ses premières études au gymnase de sa ville natale, il est envoyé à l'âge de 16 ans étudier le droit à l'université de Halle. Mais la faiblesse de sa vue l'obligea bientôt à interrompre sa poursuite. Il se rendit à Dresde pour chercher son frère, et après que celui-ci eut dû suivre l'électeur dans ses États polonais, il retourna dans son pays. Ni vos soins ni votre prévenance ne garantiront qu'il deviendra aveugle. À 21 ans, il devient aveugle : mais perdre la vue ne lui fait pas perdre la tranquillité d'esprit. Dans une lettre à son frère, le poète Georges Jacobi raconte sa première rencontre avec un ami. "Mon cœur est très lourd", a-t-il déclaré lors de ma première visite à ce brave homme. Mais le calme qui s'affichait sur son front au-dessus de ses yeux vitreux, le ton espiègle avec lequel il m'accueillait, et le contentement, ou plutôt la gaieté, qui imprégnait tous ses traits me mettaient vite à l'aise. Il se trouve que j'avais été prévenu, qu'après quelques instants de l'entretien j'avais oublié qu'il était aveugle, et lui-même ne semblait pas s'en souvenir. Son imagination vive et féconde a remplacé la

Il était perdu; il a même dit à son ami que s'il avait le choix, il préférait être guéri de la névralgie cérébrale qu'il ressentait parfois plutôt que de pouvoir revoir. Dans sa vie malheureuse, son amour de la littérature était une douce compagnie et compensait ses nombreux défauts. Les joies de la famille ne l'ont pas déçu non plus. En 1759, la femme qu'il a chantée dans son poème nommé Doris a été unie à son destin, et elle l'a entouré avec les soins les plus affectueux toute sa vie. On peut dire qu'il ne connaissait pas son malheur. Son premier ouvrage parut peu de temps après son mariage. Il a d'abord écrit pour le théâtre mais a rapidement abandonné, peut-être à cause du jugement sévère de Lessing sur sa prose. Ses poèmes, nouvelles et nouvelles sont plus respectés. En 1775, il reçoit du gouvernement l'autorisation d'établir à Colmar une institution de jeunesse protestante sous couvert d'une école militaire, qu'il dirige avec son ami Lersé. L'institution a prospéré; plusieurs dignitaires sont sortis. Mais la révolution a été désastreuse pour lui ; il ferma en 1792. Cependant, Pfeffel était loin d'être hostile à la Révolution. Il a un jour salué l'aube de la liberté dans une lettre au comte Maurice de Bruhl. Mais il n'a pas assimilé la liberté à l'anarchie.

Dès 1788, à la suggestion du philosophe Jakosh, il est nommé membre honoraire de l'Académie des sciences de Berlin. Après la fermeture du pensionnat, il se consacre entièrement à la littérature. "C'est en chantant, écrivit Jacobi, qu'il fit son douloureux pèlerinage. La douleur ne fronça pas son front, ni son corps se courba, mais laissa la marque de sa douleur sur ses joues. Semant la puissance invisible du soleil dans l'espace, reposant dans son berceau une âme paisible et une bonne humeur constante qui ne la quitte jamais.

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Pas avant un moment. C'est aussi elle qui lui a donné un frère fidèle, un acolyte tendre, un enfant mignon et un ami digne de ce nom. N'oublions pas non plus la Muse, qui lui a offert son cadeau, riche source de la plus douce consolation. Au sérieux d'un esprit sérieux habitué à traiter des affaires de premier ordre, il ajoutait l'ironie socratique, qui n'enlevait pourtant rien à la bienveillance naturelle de son caractère. Avec lui on peut dire que si son esprit le remarque, les qualités de son cœur le font aimer. Il a puisé dans ce cœur cette fermeté face à l'adversité, cet amour de la vérité et de la liberté, et son courage dans la défense de ces deux grands principes sociaux. Il meurt à Colmar le 1er mai 1809. Pendant de nombreuses années, il remplit les humbles fonctions de secrétaire et de traducteur au point de départ dans le Haut-Rhin. En 1805, il est nommé président de l'Église évangélique. Le conseil municipal de sa ville natale vient de voter pour une statue de lui. Voici une liste de ses oeuvres (1),

I. Le trésor.. Un jeu de berger, France, 1761 年, -8°。

II Poèmes, Francf., 1761, -8°.

3. Prose dans quelques poésies, Francf., 1762, -8°.

Quatrièmement, l'ermite. Tragédie, Karlsr., 1765, -8°.

V. Philémon et Baucis. Spectacle, Strasbourg, 1765, -8°.

six. Nouvelle fable, traduite. Essais allemands gratuits. Lichtwer, Strasb., 1765, Animaux domestiques. à -8°.

Sept. Theatraische Belustigungen, Francf., 1765, 66, 67, 70, 74, 5 vol. in-8°.— Plusieurs ouvrages de cette série ont déjà été imprimés. Séparément, la plupart sont traditionnels. Ou en fait une parodie du français. La veuve M. Duvau nous dit que des personnes ont été retrouvées

(1) D'après M. Duvau, dans Biogr. Le premier volume de poésie de Pfeffel aurait paru en 1754; mais la bibliographie. Les Allemands ne l'ont pas montré.

colle; Le Jeune Indien, van Chamfort ; Zelmire de Belloy ; Eugénie, de Beaumarchais ; Les Moissonneurs, de Favart (publié séparément, 1771) ; Le Philosophe sans le savoir (publié séparément, 1776) et Le Roi et le Fermier, de Sedaine.

VIII Jeu d'enfant dramatique, Strasb., 1769, in-8°.

Neuf. Journal de l'histoire de l'esprit et du cœur, nouv. éd., 1771 ; Strassb., 1774; et franc, et et alleni., Strassb., 1788; 1792.°2 Vol. à -8° ; 8e éd., Ibid., 1825, 5 vol., in-8°.

X. La victoire de l'amour conjugal est venue. trad.du franc.. Francf., 1774, in-8°.

11. Victoire sur les bonnes intentions, nous voilà. trad.du franc., Francf,, 1774, in-8°.

douze. Vous êtes Ein Trauerspiel, Francf., 1774, in-8°.

XIII- Colmar War College Songs, Colorado, 1778, 16 pagina's, in-8°.

quatorze. Principes du droit naturel, à l'usage de l'École militaire de Colmar, Colm., 1781, in-8°. quinze. Allégorie, dédiée à la Helvelische Gesellschaft, Bâle, 1785, 8°.

quatorze. Description de la Crimée par le professeur Thounmann, in Halle, trad. de l'allemand. (Pfeffel et de Rayneval), Strasb., 1786, in-8°.

dix-sept. Poetische Versuche, Bâle, 1789-90, 3 parties, in-8° ; franc. et Leippitz, 1796 ; 5e éd., considéré. Août, Tubing, 1816, tome 10. Pet. en-8°. — On trouve des épigrammes, des paraboles, des histoires, des odes, des lettres dans ce recueil. M. Duvau penche pour ce dernier. Les quatre épîtres suivantes : L'amitié, à Zoé ; Lettres à Schlosser ; À Phoebe, ou Le piège des émotions ; Le bouquet de Zoé, qui, selon lui, suffisait à le fixer dans tant d'Allemands de seconde et de cinquième classe. place parmi les poètes.

dix-huit. faible. Experiments, Tub., 1810, partie 10 à -8°.

Polytétrafluoréthylène — 221 — Polytétrafluoréthylène

dix-neuf. Contes, nouvelles et autres ouvrages posthumes, traduits. de l'allemand. Méhée de Latouche, Paris, 1815, 2 vol. à 12 heures.

XX Geist Blossom Poesien, Strasb., 1817, in-12..

vingt-et-un. Recueils d'histoires et nouvelles, trad. de l'Allem., Paris, 1825, 7 vol. à 12 heures. Les trois premiers volumes de la collection, Trans. Des œuvres d'A. C. A. Pf., le fils de l'auteur, sont en vente à la bibliothèque. Brier, dans

1822.

vingt-deux. Lettre à Bettina sur la religion, traduite. de l'allemand. Par le professeur Wilm, Strasb., 1825, in-12.

vingt-trois. Dix-huit Nouvelles, traduction allemande, Paris, 1826, 4 vol. à 12 heures.

XXIV. Instructions pour la première instruction dans la religion chrétienne, Mulhouse, 1829, 宠物。in-8° depp.60。

vingt cinq. Les Fables et poèmes choisis de Pfeffel, trad. Paul Lehr, Strasb, Allemagne. et par., 1840, g. in-8°, chiffre ; 2e édition, Paris, 1850, in-12.

Enfin, Pfeffel (avec Gérard Rayneval et Bourgoing) participe à la tradition. Géographie universelle de Büsching de Büsching, Strasb., 1768-1779, volume 14. à -8°. Les journaux de l'époque et vos recueils contiennent également un grand nombre de ses ouvrages en prose ou en poésie. .

Fils de Daniel Pfeffinger, tanneur strasbourgeois, docteur en théologie, professeur de théologie et de langues orientales, chanoine de Saint-Thomas lorsqu'il mourut dans la commune le 24 novembre 1724. Il publia tant de traités et de cours que les bibliographes allemands se contentèrent de titres sans ajouter aucune autre description. C'est selon la liste de Jocher : Disp. de malo, De Cretensium vitis, annonce Tit. Moi, 12 ans, De viro perfecto, ad Ephes. IV, 15-14, De restitutione diabororum, Loi sur la publicité. III, 21, De cultu angelorum, ad Col. II, 18, Depoenitentia Dei, ad Gen. VI, 6, 7, De visitatione apostolicâ Pauli apud Ephesios institutâ, De arctissimo

credendorum et agenda nexu, dans le Michigan. XIII, 17, Deecclesiis Christianorum, De Michaële angelorum auxiliatore, Diss. II de nuptiis mixtis, qui condamnait fortement les mariages mixtes, même entre luthériens et calvinistes, Argent., 1708, in-4°, Diss. II de Christo pro nobis excision, ad Dan. IX, 26, diss. II de Prophetarum falsorum furtis, ad Jér. XXIII, 50, en lettres. Paul va à Éphèse. Selon Lelong, nous ajoutons Diss à cette liste. II dans Haggoei Prophetiam et Diss. Nethinoeis, à Jos. IX, He et Esd. VIII, 20, imp., Arg., 1703, 4° Daniel Pfeffinger avait un frère dont la vie est mieux connue. Il s'appelait Jean-Frédéric et il naquit à Strasbourg le 5 mai 1667. Il termina à l'Université de Leipzig ce qu'il avait commencé dans le gymnase et l'académie de sa ville natale, et après ses études il se rendit à Wittenberg, attiré par l'œuvre de Schurzfleisch réputation. Peu de temps après son arrivée en ville, il accepta d'être éduqué par le fils de Fabricius, membre du Conseil privé. En 1695, il est nommé professeur de mathématiques à la Noble Academy de Linneburg. En 1708, il est nommé inspecteur. En 1724, il obtient le poste de bibliothécaire à Hanovre. Mais il a refusé. En 1729, il est contraint de démissionner à cause d'un sentiment grave, graveleux. Le roi d'Angleterre lui a accordé une pension en récompense de ses services et lui a donné le titre de député. Pfeffinger mourut le 27 août 1750. Nous avons des documents sur lui, sans parler d'une multitude d'écrits inédits :

I. Elementa geomeirioei Lipsiae, 1688, in-12.

deux. Problèmes mathématiques, Leipitz, 1688, in-8°.

三、Geographia curiosa,Lipsiar,1690,in-8°。

4. Fortification de style Vauban, Amst., 1690, in-8°, publié. La même année en Allemagne.

Pharmacien - 222 - frais

V. Un nouvel ensemble de fortifications ou diverses formes de défense en Europe, Amst., -1698, en -8°, La Haye, 1698, à 8°.

six. Vitriarius illustratus, hoc est, Ph. Reinh. Vitriarii Institutiones juris publici rom.-germ., etc., .editio correcitor, Fribourg, 1691, in-8°; nouveau; éditeur. Rectificatif, Gotha, 1698-99, 2 parties, in-4 ; nouvelle édition Auguste, Gplha, 1712-1751, 4 vol. in-4°.—Jean-Frédéric Pfeffinger, licencié en droit, fils du professeur Daniel Pfeffinger, professeur de théologie, et donc neveu de l'auteur, dont il a fait l'héritier, a rédigé un chapitre sur des extraits de sa thèse. Cet ouvrage fut imprimé à Strasbourg en 172, in-4°.

VII.Raretés du XVII. Siècle, Hamb., 1706, -4°.

huit. Principes de Géométrie Pratique, Déjeuner, 1708, in-8°,

Neuf. Histoire de Lunebourg, Brunswick. Hans Hans, .1751-54, 5 vol. in-8° — Ouvrage posthume publié de Jean-Frédéric Pfeffinger, qui se retira à Hambourg après la mort de son oncle et mourut de maladie le 2 juillet dans la force de l'âge. 1754, si bien que les travaux ne furent pas achevés.

X. Rapport généalogique historique de Lord Thun, ins. En non imprimé. certificat explicatif. Histoire et Antiquité de la Basse-Saxe. (1751),

Très probablement Jean Pfeffinger, Ph.D. : Professeur de médecine, acad. Évêque de Strasbourg depuis 1760, chanoine de Saint-Thomas, mort le 16 janvier 1782, auteur d'un diss. De Vi Musclei, Arg. 1754, in-4°, appartenant à la même famille.

PHILBERT ou PHILIBERT, une famille connue pour son faste commercial à Lyon, dont au moins une branche pratiquait la religion réformée.

Cette branche était représentée à Lyon dans la seconde moitié du XVIIe siècle (l) par Alexandre Philbert, dont

(1) Aan Saint-Barthélemy, William Phila

Phila Catherine épouse le curé Graverol en 1676 ; Pierre Philbert, père de Jeanne Pérachonel, François Jandin, qui épousa Crest en 1675, et Claude Philbert, riche banquier et ancien membre de l'Église, converti à l'abrogation. Sa renonciation n'était que pour sauver sa succession. Il rendait encore tous les services possibles à la cause protestante ; c'est lui qui le cachait lors de la visite du ministre Mahak à Lyon, et il n'avait pas peur d'assister au synode présidé par le jeune prêtre. De plus, il a envoyé les enfants de son mariage avec Suzanne Spoon à l'étranger. Nous ne connaissons que les noms de ses trois fils. Laine : Gédéon fut offert au baptême de Gédéon Philbert et Marié Spon van Embrun (MSS, Genève, n° 69b) en 1674. Son père l'envoya à Amsterdam en 1687. Sept ans plus tard, il traversa la France dans l'intention de se rendre à Livourne, où sa sœur s'était réfugiée de Marseille, où il s'était réfugié à Marseille (archgen. E. 5580), et fut retenu dans un boisseau, « en otage de tous ses famille, au plein accomplissement de leurs devoirs ». En 1705, il quitte enfin la redoutable prison d'État et se retire à Genève, où il acquiert les droits civiques. Son frère Guillaume fit parrainer Guillaume Pérachon en 1675 et Anne mourut ; veuve d'Alexandre Filbert; nous ne connaissons pas son sort. Le troisième PIERRE fut présenté au baptême en 1676 par Antoine Philbert, avocat du Conseil de Dijon, et Jeanne Philbert, épouse de François Jandin, qui, comme son frère aîné, fut envoyé en Hollande, où

Bert, de Lyon, pratiquant, a trouvé refuge à Genève,

(1) Apparemment le fils de Filbert, avocat au parlement de Dijon, mort et inhumé à Paris en 1661 ; au cimetière SS, le 27 février. pères.

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Il semble qu'il se soit installé, tout comme ses deux oncles, qui ont établi d'importantes sociétés commerciales à Amsterdam.

Foucault dans ses mémoires mentionne un gentilhomme du Poitou avec un nom un peu similaire, Sir St. Filbert, qui a amené une biche de La Locarie en 1686.

PHILIPOT (JACQUES), descendant de Léonard Philipot ou Philippol, avocat de Bordeaux, représenta l'Église de Basse-Guienric au conseil politique de Sainte-Foy en 1601, étudia la théologie au collège de Montauban, où il soutint la présidence à Garissolles, thèse De libris dpocryphis in specie, et un autre De novis argutiis circà versiones, interpretes et consequent tias Scripturarum, qui servit pendant de nombreuses années dans l'église de son Clairac natal lorsqu'on lui demanda de présider le synode provincial tenu le 6 septembre 1679 à Il s'y tint en présence du commissaire du roi, Pierre de Malevirade (Sieur de Malevirade). Soixante-quatorze églises y ont envoyé des représentants. Seize écoles de trois et quatre, à savoir : Bordeaux, Goyon, min., Benech et Landreau, anc. Miramont, Mathurin jeune, jeune, Bessé et Marbotin, vieux, La Calivie, Royère, min., Grenier et Mourgues, anc.; Limeuil, Rivasson et Jarlan, min.; Jouy, vieux; Calonges, Joye, min., de Jouy et Brustis, anc; Saint-Justin, Muratel, min., Campagne et Saint-Orens, anc ; Clairac, Philipot et Brocas, min., Salomon et Demichel, anc ; Montflanquin, Vergnol, min., Eyma et de La-Tour-dePercy, autrefois ; Tournon, Valade, min., de Guilhem et Saint-Preuil, anc; Torineins-Bessous, Ricotier et Reinaud, min., Massac et Benezet, autrefois ; Tonneins-Dessus, Latané, min., Massac el Duprat, anc; Monsempron, Eymer, min., de Monbeau et Rabon, jadis, La Fitte, Tiffaud, min., Lartigue et Pomarède, jadis ; Castelinoron, Venès, min., de Billon et Maury, anc; La Parade, Bordier, min., Dubosc et Deboust,

Oud; La Garde, La Motte, min., Laville en Pénétres, anc. Nog eens 31 die een predikant en een ouderling vertegenwoordigen, namelijk: Sainte-Foy, Darroya en Goulard; Duras, Bertout en Montres Denis; Montcalet, Marcourt en Ottigny; Castillon , Rabat en Lafargue; Gensac, Mizaubin en Nogaret; Pujots-de-Rarizan, Denis en Anthoine; La Sauvelat, Tostée en Bertrand; Le Salesot (?), Boucherie en Gaumat; Gironde, Berrault en Ducrat; Savignac, Petit en Blanchardon; Bergerac, Desquerac en Deschamps; Lanquais, Meissonnie en Sirven; Salagnac, van Penna en Marchand; Nerac, Viguier en Dutour; Casteljaloux, Mallide en Baccalan; Puch, Lafitte en Moulier; Lavardac, Sénilh en La Roche-Gajan; Caumont, Ducasse en La Vessière; Epiens, Brinhol en Nolibé; Fieux, Cordier en Dupuy; Calignac, Ducasse en Brunet; Malevirade, Azimont en Bubourg; Agen, Bories en Laporte, allen ministers; Gontaux, Canol en Baudouin; Lacépède, Forges en Bramaric; Puymirol, Testas en Bragerac; Gavaudun, Gervaise en Daniau; Pujols, d'Aubuz en Sallettes; Castelnau-deGrattecambe, Brejou en Bellot; La Ramière, Chardevenne en La Ramière; Lustrac, Geneste en Saint-Aignan-de Lart. Kerken van Coutras, Pellegrue, Razac, Fleix, Villeneuve-de-Puychagut, Théobon, Monbeton, La Mongie, Monbazillac, Castelnau-de-Mirande, Doissat-Berbières, Scieurac, Argental, Monheur, Meillan, Aeuse, Feuguerolles, Montreal, Vie - Fezensac, Montaut, Born en Roquefère alleen vertegenwoordigd door hun ministers Royère, Célerier, Duval, Cartier, Tinel, jonge Rivasson, Bourrée, Gommara, Pichot, Superiori, Dorde, de Guilhem, de Grand-Bos, Costebadie, Dupuy, La Caste , Meulh, Dubois, Bragerac, Boulhard, Védrines, Landreau en Gros. Mucidan, Badefol, Sigoulès en Dade vertegenwoordigden voormalige advocaten Latané, Martin, Raymond en Lion. Tevens aanwezig, namens ex-Law Chamber: Minister

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Mathurin et les anciens Grenouillauds sont partisans du parlement. Sylvestre et Lafargue, procureurs ; la Maison de La Force est le Ministre La Bonneille et la Maison de Gabillou est le Ministre Ricotier. Philipot a agi en tant que député Lafitte à cette réunion, ainsi que les secrétaires Tiffaut et Demichel, et leur conduite n'a pas été particulièrement remarquable (Argent. TT. 513). Après sa libération, il s'est retiré aux Pays-Bas avec sa femme et ses trois enfants de moins de six ans (ibid. TT. 287), mais ils ne lui ont pas permis d'emmener avec lui les deux aînés qui avaient dépassé cet âge (ibid. TT .270). . La date de sa mort est inconnue. Il a posté :

I. Interprétation de l'Apocalypse, dans laquelle nous montrons l'année où l'Empire pontifical a commencé et s'est terminé, l'époque où la Réforme a été rétablie en France, et un bref récit du règne de mille ans, donc 1687, in-12 .

deux. En défense de la clarification de l'Apocalypse, au sujet du tourment de phiolas, contre une apologie de l'accomplissement de la prophétie, Amst., Dan. Du Fresrie, 1687, âgé de 12 ans.

3. Les limites de la justice, de la tolérance et de la défense du mystère chrétien, Amst., 1691, in-12.

Elisée Philippot, un savonnier établi à Norwich en Angleterre en 1672, occupait le poste honorable de High Sheriff of Norfolk et était probablement de la même famille que notre ministre.

Né à Montpellier en 1518, PHILIPPI (JEAN) succède à son père Eustache Philippi comme conseiller au tribunal du sida en 1548 et devient président de ce même tribunal en 1572. Fervent protestant, sans être fanatique, il est connu comme magistrat pour sa rectitude et sa connaissance, et à plusieurs reprises, il a été nommé pour prêcher par ses coreligionnaires. Le plus honorable. Le magistrat de Montmorency lui témoigne également son respect en le nommant préfet du Languedoc. Jean Philippe,

Philippi était vivant en 1608, il ne laissa qu'un fils, Louis, qui lui succéda comme président et mourut sans enfant en 1655, ainsi la famille mourut en Guillaume Philippi, son frère, docteur en droit et député sida à la cour du roi, qui n'a pas descendance.

d'Aigrefeuille dit que Philippe a laissé deux ouvrages tout aussi utiles aux juristes et aux officiers de justice. Il s'agit d'un recueil chronologique de tous les décrets et règlements relatifs à la Cour de Secours, publiés pendant la période de François II et de la réimp. Sous ce titre : Actes et ordonnances du Roi concernant les pouvoirs et la juridiction en matière de paiement des aliments et autres finances ; Recueilli avec les jugements de la Cour ci-dessus, Montp., 1597, info.; Gen., 1629, in-4° .Autre Ce titre : Responsa juris, 2e éd., Montispes., 1605, in-fol., offre un recueil de toutes ses décisions en diverses causes judiciaires. A ces deux ouvrages il faut en ajouter un troisième, plus intéressant de notre point de vue. C'est une histoire de la guerre civile en Languedoc, restée inédite jusqu'en 1598 ; selon le msc, seul d'Aubaïs l'a imprimé. Existant à l'époque dans la bibliothèque de l'évêque Colbert de Montpellier, c'est un extrait très sec, reproduit dans le T. XLVI des mémoires historiques français. « Cet ouvrage, dit Dom Vaissète, s'étend de 1560 à 1608. Pendant ce temps il y eut peu d'événements intéressants en Languedoc et ils n'étaient pas décrits avec autant de détails. L'auteur est un vrai religieux, mais son favoritisme se fait rarement sentir. »

En 1520, l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg engage Pierre Philippe comme curé, parfait étranger à la famille, soupçonné de croyance au luthéranisme, et est exclu de l'ordre. Peut-être était-il le même que Philippe, le prêtre de l'Église française

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Fracnfort-sur-le-Mein, 1563

PHILIPPONNEAU (HENRI), sieur de Hautecour, fils aîné de Jean Philipponneau, sieur de Monlargier et d'Elisabeth Bazin, né le 5 septembre 1646 à Ducé, Normandie. À l'âge de 9 ans, ses parents l'envoient à Saumur, où il étudie les sciences humaines auprès du savant Tannegui Le Fèvre. En 1662, il suit les cours de philosophie d'Étienne Gausson et de Drouet. En 1664, il reçoit le titre de maître ès arts et peu après est choisi pour succéder à Chouet. Ses cours différaient de son époque, il poursuivait des études en langues orientales et en théologie, et son intention était de poursuivre une carrière pastorale plutôt que d'enseigner. Le 22 novembre 1671, il est nommé ministre de Saumur, où il reste professeur de théologie jusqu'en 1677, devenant collègue d'Etienne de Brais. Nommé trois fois doyen de l'Académie ; le dernier en 1682. Après la révocation de l'Édit de Nantes, il se retire aux Pays-Bas où il arrive le 7 février. 1686. Presque en même temps, il reçut le sacerdoce à Deventer ou Middelburg, et une chaire de théologie à Vlaneck, préférant ce dernier, et en juin ôta son chapeau de docteur, eh bien laissez-vous l'occuper. Le 50 octobre 1715, Filippono meurt d'un accident vasculaire cérébral. Il a été marié deux fois. Sa première épouse, Hélène Perroteau, était la fille d'un avocat à l'Assemblée de Paris, qu'il épousa en 1675, mais resta veuve en 1689 et lui donna plusieurs enfants. Mais une seule fille survécut : en 1709, elle épousa Isaac Lamigue, curé de l'église wallonne de Leeuwarden. La seconde était Louise-Mauricette L'Huillier, épouse de Charandaus, qu'il épousa en 1696, décédée le 27 mars 1711, et donna naissance à une fille nommée Henriette-Susanne (HENRIETTE-SUSANNE). Nous avons Henri Philipponneau

Certaines théories prouvent son érudition.

I. Une discussion sur les mystères de la piété. 1 Tim. III, 16, France, 1689, in-4°.

deux. dette. à Oracle général. III, 15, France, 1689, in-4°.

III Essai sur le symbolisme apostolique, France, 1691-1692, in-4° ; Réemploi sous ce titre : Disquisitio de Symbolo apost., Amst,, 1702, in-4°.

Quatre : diss. De l'intrusion du péché dans le Saint-Esprit, Marc III, 28-30, Franeq., 1697, in -4° ; 1702, en -4°.

Cinq, diss. à l'histoire de la guérison par le Christ des possédés, Evangile de Marc. VI, 1-20, France, 1704, in-4°.

6. Bis. Sur la Loi et l'Evangile, à Jean. 1.17, France, 1706 ; 1710, in-4°.

七。 Controversiarum de religige brevisima summaries, Franeq., 1709, in-12。

Henri Philipponneau a trois frères et une sœur qui, comme lui, ont fui à l'étranger. Cette dernière, nommée Elisabeth, épousa Simon de la Chevalerie à Hanovre. Quant à son frère François, sieur de La Moite, il s'éleva au grade de colonel alors qu'il servait en Angleterre. JEAN, sieur de Boispré, a également combattu sous le drapeau britannique et est devenu lieutenant-colonel; GABRIEL, sieur de Belet, était capitaine au régiment de Ruvigny.

PHILIPPSON (JEAN), célèbre historien du XVIe siècle dit SLEIDAN, est né à Schleiden en 1506 et mort à Strasbourg le 31 octobre 1556.

Les parents de Philipson n'étaient pas élevés dans l'association; son père s'appelait simplement Philip et sa mère Elizabeth Van Helter. Mais malgré ses origines obscures, il était bien éduqué. Il effectue ses premières études à l'école de Schleiden et, à l'âge de 15 ans, poursuit ses études dans les gymnases de Liège et de Cologne. C'est lors de son séjour dans cette dernière ville que, conformément à l'usage courant, il abandonna le nom Philipson (ou fils de Philippe) et le remplaça par Sleidan.

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Sa naissance (latin Sleida). Après être tombé malade, il est persuadé par son compatriote Jean Sturm de l'accompagner à Louvain, où il guérit. Sa santé se rétablit et, sur la recommandation d'un sort bienveillant, il reçut le poste de gouverneur du fils aîné de Lord Schleiden. Après avoir terminé ses études de jeune comte, il vint à Paris, où il vécut avec Jean Sturm, Jean Gentier et d'autres savants jusqu'à ce qu'en 1551 ou 52 il décide d'aller à Orléans pour étudier le droit. Trois ans plus tard, il est licencié, revient à Paris et est placé par Sturm dans la maison du cardinal Dubelle, qui le tient en grande estime et affection. En 1540, il accompagne son patron au parlement de Haguenau, et l'année suivante il est envoyé en mission à Ratisbonne. L'habileté, la sagesse et la prudence avec lesquelles il gère les affaires qui lui sont confiées, ainsi que le patronage des frères Dubelle, le conduiront sans aucun doute aux plus hautes fonctions de la cour. la France, s'il n'eût été un ardent partisan de l'Opinion nouvelle ; mais la terrible persécution des luthériens l'oblige à fuir en 1542. Il se retire à Strasbourg avec Jean Sturm, qui lui assure une chaire de droit. Ses connaissances et ses mœurs courtoises lui valent rapidement l'amitié des hommes les plus éminents de la république, dont le consul de la ville, Jacques Sturm, qui le charge en 1545 de rendre visite au roi d'Angleterre. Sa recommandation a sans aucun doute contribué à sa nomination comme historien de la Smalcald League. En 1551, le magistrat de Strasbourg l'envoya comme conseiller juridique d'une délégation au Concile de Trente (cf. III, p. 212). Quelques mois plus tard, il reçoit à nouveau l'ordre de se rendre avec Pierre Sturm et Henri de Gotthem chez le roi de France Héryrie II qui, après avoir acquis la propriété,

Des progrès ont été réalisés avec Metz, Todt et Verdun. Sarrebourg; il fut obligé de l'informer que les citoyens de Strasbourg refusaient de le laisser entrer avec une armée trop faible pour user de la force, et Henri dut se contenter de jeter à distance ce qu'il considérait comme le but du regard avide de condamnation qu'il tenait , mais lui a échappé. En 1554, Sleidan assista de nouveau à la conférence de Naumburg en tant que délégué de Strasbourg. De retour chez lui, il subit la perte de sa femme Iole. Fille de Jean Braun van Niederbroek, qu'il épousa en 1546 et qui engendra trois filles. Il était si désespéré qu'à partir de ce moment, tout ce qu'il pouvait faire était de se faner et de la suivre dans sa tombe des mois plus tard. Bien qu'aveugle de l'œil gauche, Sredan avait une apparence digne, un tempérament digne et une voix sonore et harmonieuse ; il était considéré comme un excellent orateur et ses connaissances étaient vastes et variées. Selon lui, Varillas accusait presque tous les écrivains catholiques, dont bien sûr l'abbé Feller, et, à notre grande surprise, le bibliothécaire Weiss de Besançon, d'avoir violé le premier devoir de l'historien, qui était de falsifier l'histoire au profit du parti. . Qu'il suffise de dire contre cette vague accusation, qui n'est étayée par aucune preuve, non pas le témoignage des écrivains protestants, qui rend presque justice à l'honnêteté et à l'impartialité de Sleidan, mais le témoignage de l'éminent de vous, qui a loué sa fidélité et sa ponctualité . Il n'est certes pas impossible de relever certaines erreurs dans son travail, mais étaient-elles intentionnelles ? Sleidan était connu pour se donner beaucoup de mal pour découvrir la vérité. Il a consulté non seulement des sources imprimées, mais aussi les archives de Strasbourg et d'autres villes allemandes, il s'est référé à des documents officiels qui lui ont été fournis par divers monarques protestants et il a consulté son propre monarque.

Phi — 227 — Phi

Il a fait appel aux politiciens auxquels il était associé, a soumis son livre à Sturm et à l'ancien ambassadeur Vergerius pour examen avant de le remettre à la presse, et quand il a pensé qu'il avait la vérité, il a parlé avec clarté et aisance. le style poli l'exprime avec simplicité et innocence, une élégance que ses critiques eux-mêmes admiraient. Nous obtenons de lui :

I. Frossardus se réduit à une courte miniature de son souvenir légendaire, Paris, 1557, in-8°, repositionnement. plusieurs fois, le plus souvent avec les Nos lit et IV;- Dédié à Du Bellay.

deux. Orationes duoe, una ad Carolum V Coesarem, altera ad Germanioe principes en ordines Imperii, Arg., 1544, in-4°. — Ces deux discours ont été publiés en allemand ; l'un en 1542 et l'autre en 1544, sous le pseudonyme de Baptiste Lasden.

3. Philippi Cominoei de gestis Ludovici XI Latin, Arg., 1545, in-4°, qui parut plusieurs fois par la suite. — Traduction libre des six premiers livres du décret en français. Tradition. Deux autres livres portant ce titre ont été publiés plus tard : Ph. Venez. commsniariorum de bello neapolitano et al., Arg. .15 4S, en-4° ; réimprimé plusieurs fois.

IV Claudius Sesselius sur la République gauloise et le bureau de l'Armée de libération du roi. II, è Gallico en latin, sermonem conversi, Arg., 1548, in-8°.

5. Un aperçu de la doctrine platonicienne du droit républicain, Arg., 1548, in-8°.

six. De statu religionis et reipublicoe, Carolo V Coesare, commentarii, Arg., 1555, in-fol., très rare édit princeps, ne contenait que 25 livres et couvrait l'histoire de l'Allemagne de 1517 au mois de février 1555 ; fois; nouvelle éd., Arg., 1556, in-8°, aussitôt forgée à Bâle et à Anvers ; nouvel éditeur. Livre 26 ajouté se terminant à la mort de l'auteur, Arg., 15.59, in-fol. Cette histoire, y compris le meilleur montage de tous les temps. est Francf., 1785-1786, 5 vol. in-8°, reproduit. souvent; c'est elle

Aussi trans. Allemand, Bâlé, 1557, message ; Strasb., 1570 et 1589, folios ; Strasb., 1625, in-folio ; édition anglaise, Londres, 1560, folio ; en italien, s. 1, 1557, in-4° ; en francs., s. 1.; 1557, à -8° ; Strasb., 1558, in-8° ; général, 1561 ; 1565 ; 1574, in-folio ; puis c'est enfin Le Courrayer ; La Haye, 176769 ; 5 vols : in-4°. Il est plein de curiosités et de faits intéressants. Justin Gobler, Henry Pantaleon, Michel Boser, Obertus Gefanius ; Hosea Schadoeus et Luhdorp; continue jusqu'en 1619. Varillas accuse Sleidan d'avoir rayé de son histoire de la deuxième édition, tous les faits en faveur des catholiques : Nicero, qui a pris soin de vérifier et a clairement déclaré qu'aucune des ratures n'était erronée, a retenu le Père Feller et M. Weiss n'a pas vouloir répéter l'accusation.

Sept. Du quatuor summis imperiis, Babylonico, Persico, Groeco et Romano lib. III, Arg., 1556, in-8°.— Moins important que le précédent, cet ouvrage de Sleidan connut également un succès : une soixantaine de versions sont connues. L'ouvrage de Hanau, 1586, in-8°, contient également les n° II, IV et V. Francf., 1711, in-8°, avec des additions de Strauch, Sohurtzfleisch et Junker. Robert Le Prévost (Gén., 1557, in-8° ; Strasb. ; 1558, in8°), Ant. Teissier (Berlin, 1700, in12) et Hbrnot (Amster, Paris, 1757, in-12 ; 1766, in-8°) en ont fourni une traduction française.

Huit; Brochure, Hanovre ; 1608, 8°. - Réimpressions n° 2, 4, 5 et 7

Teissier a ajouté à cette liste de la conquête de Buda à Solimanno. 1542, sans autre explication. Sleidan doit aussi avoir la tradition. En latin, le catéchisme de Bücer et les épigrammes grecques.

PHILLOT (JEAN), du latin Philotus ou Pollitus, réfugié français, fit ses études de droit à Paris, à Strasbourg et à Heidelberg il obtint une toque de médecin. Il parvient à gagner la confiance de George-Jean de Velderiz, qui lui confie l'éducation de son fils et

FRP — 228 — Illustration

Avocat à la cour et administrateur du comté de La Petite-Pierre. Dès 1555, conformément aux vœux du prince, Philon écrivit une lettre à son ami Conrad Hubert, lui demandant d'aider les ministres et les enseignants évangéliques ; être satisfait. Joseph Ketzer était prêtre à La Petite-Pierre, où une école latine fut fondée la même année. La même année, le comte Georges-Jean installe un prêtre français à Phalsburg, où se rassemblent les réfugiés huguenots. Cette église française a résisté jusqu'en 1585, date à laquelle Phalsbourg a été vendu à la Lorraine. Les réfugiés chassés de leur asile se retirèrent à Bischweiler, où existait déjà une église de leur communauté. Capitaine Huguenots de PIBALLEAD (MARIN), seigneur, La Bédouère, Touraine. En 1562, Pivallo s'empare de l'abbaye des Minimes du Plessis et en chasse les moines. Des églises et des monastères ont été pillés, des autels ont été renversés, des tombes ont été détruites et des reliques ont été brûlées. Après la restauration de Tours par les catholiques, Montpensier ordonna à deux députés de signaler ces excès. Piballeau et sa femme Falaiseau, Séguin, Jacques Saïbert (dit Jacques de Petit) et leurs complices sont ajournés, et la sentence est bientôt prononcée, Piballeau et 27 autres huguenots sont condamnés à la pendaison. Quiconque pouvait être attrapé était exécuté sur-le-champ. Certains qui ont réussi à échapper aux persécutions contre eux sont revenus à Tours en paix. Parmi eux se trouvait Salbert, qui a été capturé et exécuté "parce que ses actions n'étaient pas incluses dans l'ordre de pacification". Sa condamnation injuste à la pendaison fut confirmée par le Conseil privé, mais contraire à l'article VIII du décret d'Amboise (Foy. Pièces jusif., n° XXI).

PICART (ETIENNE), surnommé Romain (l), graveur du roi, né à Paris en 165 et mort à Amsterdam en 1721. Après un long séjour en Italie, il rentre en France et participe à la gravure des estampes de la grande collection connu sous le nom de Cabinet du Roi. Le 19 juillet, il est nommé membre de l'Académie de peinture. 1664. Nous avons ses portraits et sujets historiques, imitations de maîtres italiens et français. Il a été critiqué pour être un peu dur. Dans l'évaluation de Huber (Carver's Circular): "Son travail est propre et pointu, et il connaît très bien la coupe des cuivres; [mais] le connaisseur désire parfois des parties plus correctes et des accords d'ensemble plus harmonieux. Si nous prenons M. Peries, alors que à l'université Biogr., ce serait « l'espoir de s'enrichir d'un travail plus profitable qui l'aurait poussé à se rendre aux Pays-Bas en 1710 avec son fils. Mais M. Périés a oublié que le Picart actuellement endossé a 80 ans, pas à cet âge, pour s'enrichir, laisser la certitude à l'incertain et laisser la proie à "l'ombre". Résignons-nous donc à reconnaître que soit Pickart ressentait le besoin de se réconcilier avec l'Église, mais y avait déjà renoncé de la bouche sous pression, soit voulait renoncer à la religion qu'il pratiquait avant sa mort (2). Étienne Pi(1)

On dit que Pi(1) a adopté ce surnom pour le distinguer d'un autre graveur du même nom (peut-être Jean Picart), qui vivait à Paris à l'époque.

(2) Son nom, comme celui de son fils, n'est pas inscrit au registre de Charenton. Mais il existe de nombreux Picarts, dont certains peuvent appartenir à la même famille. Loiiiis Picart, orfèvre, propriété de sa femme Anne Parisot : 1° PIERRE, né le 14 juin 1618 ; -2° NATHAKAEL, né le 19 juin 1621 ; - 5° Louis, né le 8 décembre. En 1626, son parrain était le diamantaire Pierre Ferrette ; — 4° Louise, halètement. 27 février 1650. - 5° Constance, hapt. 18 avril 1652 : parrain François Eshallard, baron Candolan ; Marr., Louise de Constant. - Isaac Picart, fils de Toussaint et de Barbe Martin, est baptisé. 25 octobre 1618 - Jean Picart, fils de Guillaume et de Nicole Le Maçon, bpt. 10 avril 1628 - Pierre Picart, fils de Thomas et de Jeanne d'Orléans,

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Né de son fils par Angélique Tournant, la réputation de BERNARD comme graveur et dessinateur dépasse de loin celle de son père.

Bernard Picart est né le 11 juin 1675 à Paris (l). Son père a été son premier professeur. "Envoyé à l'Académie de peinture en 1689 pour y étudier l'esquisse ; il étudie également la perspective et l'architecture chez le célèbre Sébastien Le Clerc." Deux ans plus tard, il remporte un Oscar. Il aimait la peinture, mais en réponse aux intentions de son père, il est tombé amoureux de la gravure. La première impression sur laquelle il a écrit son nom était androgyne pour Nick. Poussin, il grave en 1695. Il quitte Paris fin septembre 1696 et passe l'hiver à Anvers, où il reçoit un prix de peinture de l'Académie des beaux-arts de la ville. La mort de sa mère en décembre dernier a ravivé des souvenirs. 1698. Peu de temps après, le 25 avril 1702, il épouse Claudine Prost. L'enfant qu'il a mis au monde est mort en bas âge. Sa renommée était déjà établie lorsqu'il se rendit aux Pays-Bas avec son père. Il quitte Paris le 7 janvier 1710. Il s'installe d'abord à La Haye puis s'installe à Amsterdam en mai 1711 après un séjour d'un an. Il s'y remarie le 28 septembre. 1712, avec sa fille Anne Vincent (2) marchande de papier ; sa première femme est morte

Jacob Picart, né le 50 août 1647. Jacob Picart, fils de Jacob et Rachel Lerminier, baptisé le 9 mai 1655. - Valentin Picart, fils de Jean et Marguerite Goujon, hapl. 5 juin 1656 - André Picart, fils de Valentin et Quentine de Larue, hapl. 15 septembre 1658 - Le fils de Charles, Daniel Picart, est baptisé. 27 janvier 1664 - Enfin, Marie Picart, veuve du peintre Louis Testelin, décède en décembre 1685 à l'âge de 65 ans.

(1) Nous suivons le récit de B. Picart, découvert après une discussion des préjugés de quelques curieux contre la gravure, dont un passage est tiré du Mercure de France de 1735. La date de 1663 donnée dans Huber et Rost a été lu est une erreur typographique, et plusieurs d'entre eux l'ont copié.

(2) Nagler suppose que Marottes a souligné qu'il s'agit d'une lithographie d'Anna Picart.

Deux ans avant son départ de France. Pickart est très travailleur et prend son travail très à la légère. Les ordres venaient à sa rencontre en masse, mais sa réputation était ternie. Il a dû se plier aux caprices de la mode pour répondre aux exigences du libraire. Son premier travail se démarque également bien au-dessus de ses œuvres ultérieures. "Selon Huber ses premières gravures étaient pleines d'esprit et reflétaient le goût de son professeur Le Clerc. Mais plus tard il changea l'âme et l'expression des têtes en les recouvrant de petits points et en les peignant de Des coupes raides et austères remplissaient ses draperies de un effet glacial La capacité d'imiter différents maîtres donnait à Sébastien Bourdain un tel niveau en peinture qu'il en était propriétaire, dans les gravures, ses gravures, de ce type, réunies plus tard sous le couvert d'innocents imposteurs, ont trompé plus d'un connaisseur. les dessins sont généralement son œuvre. Il grave des portraits et des récits. Dans Parmi ses portraits on cite le portrait de son père et ministre Jacques Saurin et Isaac Jaquellot (1715). Parmi les sujets historiques qu'il traite, le massacre des innocents qu'il conçoit est considéré comme son chef-d'œuvre.

Le 8 novembre 1752, après avoir fini d'écrire un beau poème pour Rei rusticae scriptores (Leipitz, 1754, Vol. 2 in-4°), il tombe malade. Il fut très malade tout l'hiver et mourut finalement à Amsterdam, le 8 mai 1755, à près de 00 ans. Bernard Pickard, « homme de bonne moralité, de caractère doux, sociable, préoccupé de ses études et de ses devoirs », « était, selon le témoignage de ses admirateurs, « un homme très honnête, et digne d'autant plus de respect pour un honnête homme, Plus que les connaisseurs n'approuvent. » Son fils Nicholas ne répond pas à certaines attentes

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propriété a. il me manque.

On ne sait s'il faut associer notre artiste au graveur Pierre ou Peter Picard, qui avaient déjà acquis une certaine réputation à Amsterdam lorsqu'ils s'installèrent en Russie au début du XVIIIe siècle. Parmi ses autres gravures nous mentionnons la Bataille de Ptava (l).

Nous nous limitons à l'importante collection d'estampes de Bernard Picart, pour les détails nous renvoyons à son catalogue général qui ne contient pas moins de 1 500 pièces,

Les travaux de I. Boileau, éd. Par Bernard Picart, Amst., David Mortier, 1718, 2 volumes Riche en intaille, vignettes et culs-delampe. information. ; Deuxième édition, 1729 ; Petit éditeur. Orné également de gravures de Pipart, La Haye, isaac Vaillant, 1722, 4 parties, in-12.

deux. Rituels religieux et coutumes des peuples du monde, représentés par des personnages dessinés à la main par Bernard Picart, avec explications. histoire. et quelques traités étranges (par Bruzen de La Martinière et autres, par J.-F. Bernard), Amst., J.-E.Bernard, 1725 sq., in-fol. ; Anglais, Londres, 1755, 6 vol. in-fol - Il y a eu plusieurs éditions de cet ouvrage étrange, Picart n'a participé qu'à la première partie de la série, qui a duré jusqu'en 1745, vol. information.

3. Collectez 70 pierres anciennes,

1724.

4. L'Œuvre de Fontenelle, le Décret Magnifique. Orné de grandes et petites gravures (1)

taille(1) Le capitaine Weiss, dans son Histoire des réfugiés, mentionne un homme du nom de Picard qui était major de cavalerie dans le groupe de Guillaume à Orange. — Jean Picart construit une usine de tapis aux Pays-Bas pour imiter celle d'Isaac Roger. -- Enfin, pour épuiser nos informations, nous citerons à nouveau Abraham Picard, dit de L'Escoty, procureur du Roi au siège de Fresney, qui reçut l'ordre de porter plainte contre lui, et qui fut en 1695 logé à Saint -Vincent du Mans et ses filles dans la reproduction de Tours. La ségrégation était pour lui le meilleur argument de l'excellence de la foi catholique, qu'il soutenait (Arch. M. 674.)

Bern doux. Picart, LaHaye, Gosse, 1728, 5 vols : in-fol.

5. Une série de lions dessinés par de nombreux maîtres naturels et sculptés par Berne. Picart, Amst., 1729, 56 textes avec pp. 6, in-4°, obl.

6. Hôtel Président Lambert,

59 pl - En 1752 on lit dans notre panégyrique que Picart était en train de commander 59 pl. Son grand travail. Chambre des représentants du président Lambert. « C'est son ouvrage favori, et il a pensé qu'il le publierait lui-même sans tarder, ne souhaitant que la description de cette belle maison, qui lui serait envoyée de Paris et qui attend toujours... »

- Sept. Temple des Muses, orné de

60 tableaux représentant les événements les plus extraordinaires de l'antiquité mythique, dessinés et sculptés par Berne. Picart le Romain (sic) et autres maîtres habiles, avec explication et commentaire [par La Barre de Beaumarchais] et al., Amst., Zacharie Chatelain, 1733 ; 1756, folio.

huit. Innocent Pretense, ou une collection d'estampes en trois genres dans différents styles virtuoses, a été salué par Byrne. Picart, and the Catalogue of his Works, Amst., 1754, 79 sq., Pets. information. Neuf. Ensemble de douze inventés et gravés par Bern pour Epithalames. Picart, in-fol.- Cher,

Peintures de X. Charles Le Brun et E. Le Sueur à Châtelet, Paris, 1740, gr. information. - Dessin partiel. Et gravé par Berne. Picard.

PIGARB (F.) est l'auteur de ce que l'on appelle l'Enchiridion de la Doctrine Orthodoxe (Saumur, 1611, in12). Peut être; Fiacre Picard, ministre de Châtellerault, est suspendu par le synode du Poitou en 1609, condamnation confirmée pour un an par le synode national de Saint-Maison.

PIERRE, théologien

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XVIe siècle, parlant couramment le latin, le grec et l'hébreu, né près de La Ferlésous-Jouarre, mort en 1590 dans un prieuré rattaché à l'abbaye d'Essonne. Bucherer assista au symposium de Poissy en défenseur de l'Église romaine, et son humilité et son savoir lui valurent le respect de Théodore de Beez, avec qui il entretint une correspondance. On trouve à la bibliothèque publique de Genève (MSS. de Genève 197aa, Cart. l) une lettre de lui datée du 7 août 1567, Paris, dans les termes : "Lettre écrite par Pitcherer lui-même, me délivre des calomnies que certains ont m'a enjoint d'avoir volé mon commentaire sur le Nouveau Testament à Pitcherer."

Piperel a cultivé avec succès plusieurs branches de la théologie. De lui nous avons les traités De coenâ Domini, De missoe sacrificio, De igné purgatorio, De imaginum usu, dont plusieurs furent publiés ou réimprimés après sa mort par André Rivet sous le nom d'Opuscula theologica, Lugd, et sont très appréciés. Bataf, 1629, in-12. La lecture de ces pamphlets suffit à convaincre que, quoi qu'en dise Morelli, les auteurs étaient fortement enclins à la Réforme. Il en va de même pour la Sorbonne, selon le décret du 1er septembre. En 1629, elle les condamna, notamment le traité sur la Cène du Seigneur, "tanquam calvinismo et nefaria hoereseos leprâ lotus commaculatus", et défendit sa lecture, "ne quis incautus impingat et illidat quasi in procellâ navim suae conscientiae, en circumveniatur error in astuia et nequitiâ autorisation. »

Si Pitcherel n'était pas sorti publiquement, le reste de sa famille aurait été moins timide. Le registre de Charenton enregistre Marie Picherel, qui a d'abord épousé Simon Le Tourneur, secrétaire du prince de Condé, et lui a donné un fils, Théodore, qui a été baptisé à l'église protestante en 1602. Encore veuve, elle se remaria avec Thomas Little, Mr.

Comme son Claux-Hardi réformé,

PICOT (JEAK), sieur de La Meintaye, mort à Paris le 8 janvier 1680 et inhumé le lendemain au cimetière protestant des Saints-Pères (Reg. de Gharent.), laissant une veuve et plusieurs enfants [Renée Loysequ, Madame de La Meimtaye, fille de René Loyseau, sieur de Meurier et de Françoise Amproux-de-La-Massayes, qu'il épousa en 1649. Après la révocation de l'édit de Nantes, la dame s'enfuit à Berlin, où elle mourut en 1700.

Un nombre inconnu d'enfants sont nés de Jean Picot. Dans ses archives nobles françaises, Lane a publié une généalogie de cinq, à savoir : 1° ADRIEN, comte de La Meintaye ; - 2° HENRI, sieur de Trémar ; - 3° N, Sieur de La Boissière ; - Latitude 4°N, Seigneur Farullai ; -5°Marie (I). Mais au moins Elman et Rekram dans leur histoire de réfugiés parlent des deux jeunes filles de Ramintai qui ont accompagné leur mère en Allemagne, et nous verrons trois autres convertis ci-dessous. Ce n'est pas le seul point où notre arbre généalogique contredit les arbres apparentés, et nous ne pensons pas qu'il faille trop y croire. Mais en l'absence de documentation plus authentique, nous sommes : nous sommes obligés de nous y tenir.

Commençons par les deux fils de Jean Picot, dont les noms sont inconnus des généalogistes, mais selon Réplam il s'agit de CABRIEL et ADRIEN. Ils ne passèrent pas par l'Angleterre, comme nous le lisons dans les écrits de Lane, mais par le Danemark, et de là à Berlin. Ce dernier mourut lors du siège de Lille en 1708. Après sa mort, sa femme, la fille de Madame de Rocule, servante de la princesse de Prusse, revint en France par amour de son pays. et son fils,

(1) Une Marie Picot emprisonnée à la Conciergerie de Paris (archgen. E. 5374), 1688, en serait-il de même ?

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Le lieutenant-colonel, qui a servi à Hanovre, a emboîté le pas quelque temps plus tard. Gabriel entra dans le corps de Varennes en tant que cadet de Cornuaud et servit avec le grade de lieutenant-colonel dans la guerre de Succession d'Italie et d'Espagne. De son mariage avec Susanne Bertrand de Saint Fulgent, décédée en 1748, est né FREDERIC Picot-de-La-Meihtaye, qui exerça des fonctions pastorales à Stendal et engendra deux fils (un tué à Landshut, un autre prisonnier autrichien) et une fille , qui a épousé Hugo, prêtre à Francfort-sur-l'Oder.

Il nous reste à parler du premier-né de Jean Pico, le second auquel nous ne nous intéressons pas car il est converti. Que son nom soit Adrian ou autre chose, nous ne pouvons pas décider. Une témérité le contraint à quitter le royaume vingt ans avant la rétractation. Lorsque le temple de Blaine a été démoli en 1665, il s'est permis de parler de manière irrespectueuse des sacrements et de Sainte-Claire, et malgré sa jeunesse, il a été emprisonné. Heureusement, il réussit à échapper à cette condamnation et se rendit au Danemark, où à partir de 1684 il fut rejoint par deux de ses frères, si bien que tout le domaine familial tomba entre les mains d'Henry, Henry et ses trois. 675. Dès que la mère est arrivée à Berlin, les trois frères lui ont rendu visite et le frère aîné est entré à l'Académie militaire lâche comme officier. On dit qu'il a laissé un mémoire; qui vivait avec sa famille. La date de sa mort ne nous est pas communiquée ; n'est-ce pas lui qui est mort au siège de Lille ? Ou finira-t-il par retourner dans son pays natal ? L'arbre généalogique publié de Laine confirme qu'il était lieutenant-colonel des Dragons lors de son mariage avec Marguerite Françoise Du Malz-de-Monimartin en 1695. Il est certain que la dame était en France en 1715, la même année que leur fille est née kidnappé. d'elle et elle a été placée dans l'abbaye de St. Clair

Thouars et son fils sont envoyés au collège de Poitiers, elle est ensuite incarcérée dans l'Union chrétienne de cette dernière ville (Arch. E. 3401). Elle ne s'en tire peut-être qu'en signant une renonciation, mais sa conversion est si hypocrite qu'en 1749 le révérend de Pouzauges la condamne à prêcher dans sa maison (ibid. TT.525). Elle est trop vieille pour agir comme elle. Elle mourut donc dans le protestantisme en février 1750. Son fils Benjamin, après avoir quitté l'académie où il était, trouva le chemin de Hanovre, où il servit comme officier (Ibid. E.5581), et comme inapte à l'élever à la suite, le Comte de LaMassayes, Sieur Des Nouhes, Le Sueur -de Petiville La femme de Lady Du Matz, tous descendants des nouveaux convertis, s'empressait de demander un legs de ses biens au roi qui les avait accordés (Ibid E 5511). Mais bientôt, quelle douloureuse déception ! Benjamin Pickett est retourné dans son pays natal, et il a dû renoncer à une si belle aubaine. En effet, l'année suivante il se rendit en Angleterre, où il devint colonel de cavalerie et gentilhomme de la famille royale, et mourut en 1797, presque centenaire, sans laisser de postérité. Ses houblons furent donc à nouveau confisqués (ibid. E. 5512), mais il trouva probablement le moyen d'en protéger certains de la cupidité de ses confrères.

PICOT (NICOLAS), de Noyon, réfugié de Genève, où il fut admis dans la bourgeoisie en 1547, était le beau-frère d'Antoine Calvin, dont l'épouse était Catherine de Catherine de Fer ou Lefert. Il est élu membre du CC en 1560. Encore veuf, il se remarie avec Françoise de Châteauneuf d'Orsières en 1571 et décède le 19 mars 1575. Sa première femme aura six enfants, à savoir : 1° JEAN, plus tard ; 2° ANNE, épouse de Philibert Humbert ; -5° MARIE, mariée avec Arnaud Dûpuis ; — 4° MARTHE, mariée trois fois, à Jean Jesse, Luc Hartmarie et Antoine Chopin ; — 5° Sarah,

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Épouse de Marcellin de Ville (l); - 6° PIERRE, épousa Madetoie Laurent et eut deux filles, l'une nommée JEANNE mariée à Daniel Châtel de Montbéliard et l'autre nommée SUSANNE, le célèbre Simon Goulart.

Jean Picot, né en 1556, entré au CC en 1589 et mort en 1616, s'est marié deux fois : d'abord en 1580 avec Marie Malain ; La deuxième fois, c'était en 1588, avec Anne Quaglia. Du premier lit vinrent Marie, épouse de Jacques Clément, puis Jean Rotney, et Jean, marié à Françoise Tallemand. Le second est NICOLAS, PIERRE, PHILIBERTE, ISAAC, JEANNE, épouse de Daniel Châtel (2), David BLANC et SUSANNE, épouse d'ABRAHAM. Ce dernier, né en 1606, épousa Dorothée Simonin en 1640, il eut : 1° JEAN, puis - 2° AIME, né en 1657, avec Marguerite Piaget Six enfants, à savoir : FRANÇOIS, SUSANNE, mariée à G. de Luc ; JEANNEFRANÇOISE, épouse d'Auguste Dehors; ESTHER, en alliance avec Jacques Dupuis ; DOROTHEE, épouse de Jacques Vernay; PIERRE épouse Jeanne Barilliet et donne naissance à ANNE et JEAN, les épouses de Jean-François de Chouds.

Fils aîné d'Abraham Picot, né 1642-1697, épousa Judith Goudet en 1665, qui lui donna JÉRÉMIE et SUSANNE, et épousa Jean Charton. Toujours veuf, il épousa une seconde fois Judith Barilliet et ils eurent deux autres fils, JACQUES et PIERRE, qui moururent tous deux sans enfant.

Jérémie Picot, né en 1672, eut sept enfants de son mariage avec Aimée Pernessin : 1° LOUIS-TOBIE ; Épouse Jeanne-Catherine Pernessin (Jeanne-Catherine Pernessin), une

(1) En 1577, Martin de Vere de Saint-Etienne acquit les droits de la bourgeoisie. (2) En 1565, le bourgeois Pierre Blanc, boulanger d'Arles, est reçu avec ses fils Abraham et Isaac. Vingt ans plus tard, Antoine Blanc, imprimeur lyonnais, remporte la même faveur.

T VIII.

Fils nommé PIERRE; —4° JACQUES ; — 5° ANNE-ELISABETH, épouse de Jean-Jacques Girod (à gauche) ; — 6° LUCRÈCE, épouse de Robert Covelle ; —7°. JUDITH s'allie à Antoine de Cerve de Saint-Rome-du-Tarn, fils d'un avocat de l'Assemblée de Toulouse, qui acquiert en 1718 les droits de la bourgeoisie à Genève.

Jean-Daniel (1705-1799) a eu cinq enfants avec sa femme Jeanne-Pernette Patron-Voullaire. Sa fille Louise (LOUISE) a épousé JacquesCharles Bardin (JacquesCharles Bardin). Son fils cadet, JEANGÉDÉON, entre au Comité central en 1782 et décède deux ans plus tard. Le fils aîné, PIERRE, est né en 1746 et exerça la profession ecclésiastique. Après avoir terminé ses études, il se rend en France, aux Pays-Bas et en Angleterre en 1771, où il rencontre le célèbre Franklin, qui lui propose d'accompagner Cook lors de son deuxième voyage. Pico ne put s'y résoudre et retourna à Genève. Peu après, il est chargé de servir l'église de Satigny. En 1785, il fut nommé curé de la ville. En 1787, au vu de son mérite, de son talent et de sa science, il est nommé professeur émérite de théologie. Le 28 mars 1822, il meurt d'un accident vasculaire cérébral. Nous avons des informations sur lui :

I. Sur les installations multiples des chaînes de montagnes, Gen., 1790, in-8°.

deux. Éloge historique de J.-A. Mollet, publié dans le Guide astronomique (1791).

III Mémoires et Comptes de la Réforme de l'Académie générale, 1791, in-4°.

IV Sermon d'action de grâces pour la restauration de la République de Genève, Général, 1815, in-8°.

V. Sermons, Gen., 1825, in-8°. —Ces sermons, publiés par le Révérend Chenevière (2), qui a précédemment ajouté (1)

pre(1) En 1725, Barthélémy, Jacques, Isaac et Pierre Girod de Salon-sur-Saône sont considérés comme bourgeois.

(2) En 1651, Laurent Chenevière et son fils Jérémie, de la région lyonnaise, sont reçus comme bourgeois.

15

PID

234.——

tarte

Les visages et la biographie de l'auteur brossent un tableau très favorable des talents de Pico en tant qu'orateur de chaire.

Pierre Picot a épousé Marie-Elisabeth Trembley-Massé et ils ont eu trois fils. Gaiffe n'a donné à notre plus jeune enfant que le prénom ALBERT-GÉDEON. Le second, Daniel, publia une étude générale de la consommation, notamment de la ville de Genève, Général, 1822, 8°. JEAN l'aîné, né le 6 avril 1777, était professeur d'histoire et de statistique à Genève et auteur de plusieurs livres respectés.

Voici le l:

I. Histoire des Gaules, de leurs origines à leur fusion avec les Francs, général, 1804, 5 vol. à -8°.

deux. De la création à 1808, une chronologie de l'histoire mondiale, sacrée et profane, ecclésiastique et civile, Gen. et Paris, 1808, 5 vol. à -8°.

III Histoire de Genève, avec des informations détaillées sur la ville et ses territoires, coutumes, coutumes, etc., artefacts, Gen., 1811, partie 5. à -8°.

IV Articles statistiques du canton de Genèue, Zurich, 1817, in-12, avec cartes et élévations.

V. Statistique de la Suisse, ou des cantons du pays et des 22 cantons qui le composent, Gen., 1819, in-12, 2e éd., Paris, 1850, 12.

Du mariage de Jean Picot avec Constance-Gabrielle-Sara Mallet-de-Tournes, naquirent trois enfants : deux fils, en 1805, PIERRE-EUGÈNE, prêtre évangélique, dont on ne connaît qu'un ouvrage, l'Étude d'authenticité St. Les deux lettres de Peter, mon garçon. à Genève, 1829, in-12 ; 1807, Jean-Aurien; et une fille, SUSANNE-ALBÉRTINE.

PIERRE, sieur de NESDE, fils de François Pidoux, médecin d'Henri III, fut autrefois protestant ; mais on commence en 1580 à

L'armée dirigée par Chouppes est emprisonnée à Cahors pour aider le roi de Navarre. En 1588, déjà capitaine d'infanterie, il sert sous Hector de Préo. Après la campagne, il est nommé commandant de bataillon. Avec ce rang, il continua courageusement à servir la cause d'Henri IV qui, en 1591, lui confia le gouvernement de Chauvergne. En 1596, il s'allie au conseil politique de Loud Un, et l'année suivante rejoint avec son régiment les forces rassemblées par La Trémoille pour protéger le conseil alors de Châtellerault. En 1599, Henri IV lui ordonne de céder le siège de Chauvergne à l'évêque de Poitiers, mais le concile de Saumur lui interdit d'obéir et l'autorise à saisir des ristournes d'impôts lorsque le roi refuse de payer ses garnisons (Fonds de Brienne, pp. 221), lorsque les Genevois interrogent Henri IV sur l'"Escalade", capitaine expérimenté dans la guerre contre la Savoie, le Prince leur envoie Nestor qui, à son arrivée quelques jours plus tard le 9 avril, accompagné d'un de ses cousins ​, dans une escarmouche près de San Jemal. En 1605, il épouse François Chevalier, fille du capitaine François Chevalier et IV. Grimoire.

D'après une note que M. Fillon nous a aimablement transmise, la mère de notre grande fable, La Fontaine, la nièce du capitaine Nestor, était

BARTHÉLÉMY d'Orange se rendit à Genève en 1659 pour étudier la théologie, et à l'issue de ses études semble avoir été ordonné prêtre de Meau. Au même moment, en 1665, un autre résident d'Orange, Phine Pierrat, est inscrit comme étudiant en théologie à la même université. Apparemment, c'est ce Fine qui était responsable de l'église de Lagos, qui a été remplacée en 1669 par Craigut. Après avoir fui aux Pays-Bas après la révocation, il a été ordonné ministre de l'Église wallonne à Rotterdam. nous ne pouvons pas

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Pouvez-vous dire si Phinée-Philibert Piélat, ministre de la garnison de Saint-Guilaine qui succéda à Sudre en 1716 dans l'église française de Saint-Jean à Londres, était le fils d'un de ces ministres, fut le premier à publier :

1 Preek sur Genèse I, 1, Saumur, 1664, in-8°。

II, Le sermon contient un fort réconfort pour la mort, Londres, s. j., in-12. - dédiée au roi Charles II,

III, La vie et les actes inoubliables de Ruyter, Amst., 1677, 1 partie 2 partie. à 12 heures.

Nous avons des raisons de croire que Barthélémy Piélat était le fils du médecin éponyme qui vivait à Paris vers 1670 et à qui sont attribués les ouvrages suivants :

Moi, le secrétaire anonyme, j'ai 50 exemples organisés, éd. Allemand, Sultzbach, 1674.

si. nouvelles lettres.

3. Insuloe Ceylonioe thesaurus medicus, du Laboratorium voor Chemie, Amst., 1679, in-12

PIERPONT (JOHN), le vénérable poète, est né à New Haven, Connecticut, en 1785, où son père exerçait les fonctions de la prêtrise(1), se destinait à être admis au barreau, et commençait à étudier le droit, mais ne le fit pas. t. Je n'ai pas beaucoup de temps pour ça. Dégoûté par Neo, il a quitté l'entreprise. Incapable de réussir dans ce nouveau métier, il se consacre à la théologie. En 1819, sa réputation de prédicateur lui valut d'être élu ministre de l'une des nombreuses églises de Boston, et il était tellement absorbé par ses devoirs pastoraux qu'il fit preuve d'une activité et d'un zèle si admirables qu'il dut presque tout abandonner. Adoration des Muses; une seule circonstance compte. Parmi les poètes franco-américains, il faut aussi citer le secrétaire de Jefferson, Philip Fresno. Il nous est impossible de trouver les titres de ses poèmes dans les bibliographies disponibles, et on dit que la quantité est plus importante que la qualité.

Tante, comme un anniversaire, ou la fondation d'une œuvre de bienfaisance, ou même un grand événement politique, l'y invite, et il sent l'enthousiasme pour la poésie s'éveiller en lui, et il s'y jette. Il porte ce titre à côté d'un de ses poèmes publié en 1816 ; Palestine réussie, nous avons des recueils de ses poèmes, dont l'un, Sur la mort de Napoléon, est considéré comme le meilleur. Nous citerons quelques versets.

Ici seul il dort maintenant : de tous les rois qu'il a couronnés, aucun,

Ni père, ni frère, ni épouse, ni fils n'ont jamais vu ou recherché sa tombe.

Il dort seul ici maintenant : Star

Elle l'a coulé de couronne en couronne ; des nations lointaines regardent son flux et son reflux.

Il dort seul : les nuages ​​de la montagne qui l'entouraient cette nuit-là, et le souffle

Le Linceul de l'Invocateur de l'Aurore enveloppe son corps mortel de mort.

Malgré le changement de nom, il est probable que John Pierpont soit né dans une noble famille normande nommée Pierpont, dont deux, Antony et Étienne de Pierpont, ont demandé l'asile en Angleterre sous l'édit de Nantes. La famille s'était reformée depuis longtemps. Dès la première guerre civile on retrouve le capitaine Pierrepont qui servit en Normandie sous Coligny et il ne fait aucun doute que Louis de Pierrepont, sieur de Lambeilles quitta La Rochelle en juin 1569 lors de la troisième guerre et retourna dans son pays. , après dépôt (Collect. Fonlanieu, N° 518-319). D'après le registre des baptêmes et mariages que nous célébrons dans le temple de Sainte-Mère-Eglise entre vos mains (Arch. gén. TT. 517), nous voyons que dix ans avant l'abrogation, la famille celtique, Il y avait un seul responsable, l'un était Louis de Pierrepont, sieur de Saint-Marcouf, et l'autre était Antoine de Pierrepont, sieur de Craville. Louis

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Marié à Marguerite de Varignies, engendrant ANNE-MARGUERITE et d'autres enfants; LÉONOR-ANTOUVE est né en 1669. Ce dernier fut consacré en 1674 au baptême de Léonor-Antoine de Saint-Simon et de sa sœur Marguerite Judith de Pierrepont, et en 1687 avec un dénommé Richard van 'Héricy fut incarcéré ensemble à la maison des Jésuites. collège de Caen, un Cahaignes, un Glatigny, un Ronceray et d'autres enfants protestants (Arch. Tt. 517). Antoine était apparenté à Judith de Virville, qui lui donna JUDITH en 1669, par Claude Champion), Sieur de Crespigny et Judith de Gascoin. Veuve de sa grand-mère Pierre de Villeville; Jacques de Bescheval, Sieur de Saint-Martin-Blagny) et marraine Judith de Méhérenc; CLAUDE, 1675, JEAN-FRANÇOIS, 1675, à l'époque de François de Méhérenc, Sieur de Rolot et Jeanne de Gascoin, épouse de Pierre Saint Sieur de Saint-Pierre Au Baptême.

Pierre, curé d'une paroisse de Douai, converti au protestantisme. Pendant un certain temps, notre prêtre prêcha son opinion en secret, mais fut finalement soupçonné d'hérésie et jugé pour cela en 1558. Il fut condamné à la rétrogradation dans le clergé et envoyé dans les armées laïques. La régression s'opère en pompe et en circonstance. Quand ce fut fait, "M. Pierre, le cœur lourd, se mit à louer le Seigneur pour ce qu'il lui avait fait, et ce fut un honneur de lui enlever un manteau aussi sale avant de mourir, jusqu'à présent pour ainsi dire. pas pour Dieu à la merci de Dieu, il serait submergé par de tels vêtements. Après la cérémonie, ils l'ont habillé avec des vêtements mondains et lui ont lu la sentence qu'il devait être brûlé. Il a ensuite été immédiatement exécuté.

PIERRE-BRUNE, seigneur de SAINT-ORSE, commandeur de Clairac, où était alors duc de La Force, gouverneur en 1621. les royalistes veulent

En prenant la ville, ils espéraient qu'il serait plus facile de réussir puisque les Lesdiguières y détenaient des informations. Le roi s'approcha donc de la place et déclencha le siège le 25 juillet après avoir rejeté l'offre des habitants, qui proposèrent de lui ouvrir les portes, à condition que leurs murs restent intacts. St. Als défendit héroïquement l'entrée de la ville et infligea des pertes considérables à l'ennemi ; néanmoins, le 50, des coups de feu sont tirés en trois points différents et une percée est possible à partir du 4 août. De nombreux habitants, guidés par leur ministre, se rendirent aux Diguières et le supplièrent d'intercéder auprès du roi en leur faveur. Mais le maréchal leur a demandé de se rendre comme ils l'entendaient. Le 5, les troupes catholiques s'emparèrent ainsi de la ville. Le commandant Saint-Ols a été tué, mais Louis XIII a souhaité que "le châtiment des plus coupables soit une terreur pour les autres. En conséquence, le consul Denis a été pendu et son tuteur pendu, et - Lafargue, avocat de la chambre de Nérac Commerce, et son fils, qui était ministre de Clérac, le docteur Leboy, le nœud coulant autour du cou, furent secourus par un homme de goût Quant à Garrison, au moins à moitié noyé dans les combats.

PIERRE-BUFFIÈRE, le nom d'une des plus importantes familles limousines dont plusieurs branches ont embrassé les enseignements de l'Évangile dès leur plus jeune âge. En 1569, le concile de Bordeaux inclut dans son célèbre jugement Pierre-Buffière, sieur de Génissac, apparemment le même que Jean de Pierre-Buffière, qui lança la bataille des Flandres avec Genlis en 1572, et qui en 1577, ensuite, Saint- Marcel tombe aux mains des catholiques lors d'une attaque héroïque sur la Garonne et est grièvement blessé par balles. Peu de temps après, probablement par mécontentement,

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Il changea de camp et fut tué par une armée dirigée par Mayenne. ODET de Pierre-Buffière est né de son mariage avec la célèbre sœur de Téligny, Henriette de Téligny, dont le sort est inconnu car il est difficile de le rattacher au jeune Génissac mort au siège d'Angoulême en 1568. (Collection Du Chesne, tome 68).

Deux autres branches, la branche Châteauneuf et la branche Chambret ou Chambret, jouèrent un rôle plus important chez les Huguenots.

I. BRANCHE DE CHATEAUNEUF, éprouvé par Louis de Pierre-Buffière en 1548, eut quatre enfants, dont trois fils, nommés François, Louis et Gabriel, et une fille, Marguerite, qui épousa le sieur de Bourzolles. François, seigneur de Chanibret et sa femme Jeanne de Pierre-Buffière prirent les armes lors de la Première Guerre Civile et furent tués au siège de Lusignan en 1574. Il laisse dans le deuil trois enfants : CHARLES, MADELAINE et JEANNE, dont le sort est inconnu. Chartes fut testé en 1588. Il était le père de CHARLES, le père de JEAN, GABRIEL (mort en 1621) et JEAN-CHARLES.

Seigneur de Newcastle, Charles de Pierre-Buffière devient maréchal en 1598 et sert en Picardie sous Billon. L'année suivante, Jean de Gontaut, baron de Salagnac, démissionne de son poste de lieutenant général du Limousin et est invité à lui succéder, commandant la province jusqu'à sa mort. De son mariage avec Philiberte de Gontaut, sœur de la duchesse de Caumont-La Force, naît CHARLES de Pierre-Buffière, baron de Châteauneuf, très actif dans les problèmes de la minorité. La Note secrète (Fonds de Béthune, N°.9544) le qualifie de gentleman « fort, audacieux et courageux ». En 1019, la BasseGuienne l'envoie au conseil politique de Loudun et en 1620 à celui de La Rochelle, qui l'élit président le 25 janvier 1621, le nomme vice-président de La Chapellière et sert comme secrétaire de La Grange. pendant son emploi

Au cours de sa présidence, le parlement, représentant toute la faction huguenote opposée au gouvernement, a pris des mesures pour concentrer le pouvoir entre ses mains et fournir des lieux sûrs. Ses ordres n'étaient pas suivis aussi bien partout. Un certain nombre de messieurs tels que Boes-Padailan. Mirambeau, Loudrière, La Forêt, le gouverneur Castillori, Bacalan, Pivotz s'engagent à obéir, mais parmi les grands noms du parti, seuls La Trémoille, Rohan et La Force acceptent de s'engager à exécuter la résolution ; Sully, Châtillon et Lesdiguières, confia-t-elle, Saint-Bonnet leur répondit par un vague oui. Cependant, pour apaiser les protestants, empêcher une révolte générale du parti et satisfaire les moins exigeants, le gouvernement terrifié s'empresse de publier un brevet prolongeant la surveillance des lieux sûrs pour cinq ans (brevet signé du 12 mai 1620, mais encore nous n'avons pas pu en obtenir l'expédition), ainsi qu'une deuxième concession de brevets, pour une période de trois ans, totalisant 45 000 £. Désigné pour les affaires secrètes de l'Église, c'est-à-dire pour le paiement des prêtres et l'entretien des écoles. De l'autre côté, le Parlement de Bordeaux. Le président du Conseil a été jugé et condamné à une exécution définitive par contumace.

Le 25 avril, Chatoneuve, qui semblait avoir eu une influence énorme et meurtrière sur ses collègues, est reconduit dans ses fonctions de président. C'est à ce titre qu'il signe, avec Basnage comme assistant, Rodil et Riffault comme secrétaire, la Déclaration de l'Église réformée de France et de la Souveraineté du Béarn contre leur injuste persécution par les ennemis de l'État et du gouvernement. Leur religion et leur légitime et nécessaire défense, La Roch., 1621, in-4°,

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La calomnie peut être considérée comme la réponse du Parlement aux propositions de paix de Lesdiguières et Du Plessis-Mornay. Encouragés par l'acceptation par Roliah et La Trémoille des louanges qui leur étaient accordées, les représentants de l'Église se sont alors concentrés sur la recherche de moyens pour continuer la bataille imminente. Lors de leur séance du 10 mai, ils approuvèrent des règlements généraux concernant les départements princiers, la nomination des chefs et des généraux, la discipline militaire, la gestion financière ; puis, sur la Belle du 20, un autre règlement de la Marine. Et ces ressources sont abondantes ; mais continuez à lire, et l'on sera surpris de voir que, dès qu'une action devient nécessaire, ils recourent aux moyens les plus misérables, à de pauvres petits emprunts. Faire des missions à l'étranger suffit pour acheter quelques grenades et un peu de poudre à canon, ou soudoyer des centaines de soldats. Bien sûr, s'il y avait un grand principe; déjà en jeu, cette crainte elle-même ferait refléter l'héroïsme de l'antiquité dans la lutte du concile de La Rochelle contre l'invasion royale ; mais il faut l'admettre ; Pas sérieusement, disons pas sérieusement. Malheureusement, elle s'est laissée guider par plusieurs patrons qui n'avaient à cœur que leurs propres intérêts. Newcastle n'est que cela. Quelque temps après la fin de sa présidence, rencontrant Rohan, Soubis et La Tremoyer à Niort, et refusant d'entendre les arguments avancés par ces trois messieurs contre la prolongation de la guerre, il répondit fièrement : S'ils veulent bien le Parlement, alors il saura se défendre sans eux. Ses pairs l'ont félicité pour sa détermination toute romaine,

Les Romains, qui devaient annoncer quelques jours plus tard la confiscation de ce nouveau château de l'Union des Églises, vendirent lâchement la ville de Pons, qu'il commandait, pour une bonne somme d'argent et entrèrent dans le camp royal (Fonds de Brienne, numéro 225).

deux. Une fourchette CHAMBRET. Louis de Pierre-Buffière; deuxième fils de Louis rie Pierre-Buffière; seigneur de Châteauneuf, décrit par le Tu comme un fin guerrier, qui nous dit qu'il fut nommé commandeur du château de Lyon en 1566. Cette circonstance laisse croire qu'il n'était pas encore ouvertement protestant. De plus, qu'il ait embrassé ou non les nouvelles vues, ses fils étaient définitivement huguenots. Nous en connaissons deux; l'un s'appelle ABEL, sieur de Beaumont et l'autre Louis, sieur de Chambret (1). Abel de Pierre-Buffier commandait à Marceret en 1590 ; de plus, nous ne savons rien de spécial sur sa carrière militaire. En 1588, il épouse Jean de Pons, fille du Sieur de Plassac, Philippe de Pierre-Buffière (2) Épouse veuve d'Anne de Pons

(1) Selon d'autres informations, les sieurs de Beaumontet de Chambret des Beaumontet de Chambret étaient les fils de François de Pierre-Buffière. La généalogie de cette famille n'a jamais été compilée, nous n'avons pas d'autre guide, seulement un document qui nous a été communiqué dans la section Biblioth du mss. National, et ses composantes sont si chaotiques, si contradictoires, qu'on a terriblement peur de faire plus d'une erreur.

(2) Basé sur un pedigree MSC. Anne de Pons, membre de la famille Pons (Fonds St.-Magloire, n° 161), épouse en troisième noce N. de Pierre-Buffière, seigneur de Lostange. Nous n'avons aucune information sur l'homme qui a été agité, qui a également été réformé pendant au moins un siècle. En 1580, un Lotange sert sous Turenne en Haute-Languedoc. En 1685, Claude de Pierre Buffière, marquis de Lostange et ses fournisseurs "se sont sentis émus par la vérité de B.C., et, comme le disait Mercure, ils ont renoncé sans attendre le retrait. Charles de Lostange, frère du marquis, de Lostange n'a pas à la suite de ses aînés, il se réfugie en Prusse, sert comme major à la bataille de Mollwitz où il est blessé, est promu lieutenant-colonel, puis reçoit un régiment de cuirassiers en 1702. Il meurt en 1705 Il se marie avec Marie-Charlotte de Dersehau, qui

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Enfant unique, épouse son cousin Charles de Pierre-Buffière, barori de Châteauneuf. De ce mariage naquit CHARLES, Sieur de Prunget (Prugné ?), qui épousa Jeanne d'Harambure en 1619 et eut : 1° CHARLES, — la 2ème GABRIELLE. Charles., baron de Prunget épousa en 1644 Marie Le Breton, fille d'Enoch Le Breton et de Madelaine Bazin, qui en fit le père d'ABEL-CHARLES, baron de Prunget. En 1675, il rejoint Catherine Courault-du-Portail, fille de Benjamin Courault et d'Anne Drouin. Il eut un fils, CHARLES-BENJAMIN, baron de Prunget, qu'il épousa en 1695 avec Anne-Marthe Renard, fille d'Antoine, sieur de La Molleraye et de Louise Du Bois-de-Menetou, Louise Du Bois-de-Menetou était une Néo -Catholique comme lui en 1696, Anne-Catherine de Pierre-Buffière s'installe à Saint-Cyr en 1705 (Argent K. 1575).

Louis de Pierre-Buffière, seigneur de Chambret, était plus célèbre que son frère. Dès 1586, il montra du courage dans la belle défense de Castillon. En 1590, il combat héroïquement à Ivry avec son cousin le sieur de Chateauneuf. En 1591, il est gouverneur de Saint-Ilyix-La-Pesch. Selon les historiens de Thou, il était un adolescent avec tous les avantages de l'esprit et du corps. D'après l'auteur des « Confessions de Sancy », « c'était un très bel homme, de la meilleure taille, mais plus spirituel que les autres, charmant dans la conversation, très galant, et, par un esprit peu commun, sachant se montrer admirable. de toutes les difficultés dans lesquelles plusieurs autres seigneurs de la cour du roi Henri III ont été impliqués. En fait, sa bravoure dans la défense de la Mayenne à Tours semble avoir fasciné Henri III, qui l'a ébranlé dans

L'eau-de-vie descend probablement du cinquième fils de Louis, Gabriel de Pierre Buffièré, qui a eu quatre enfants : JEAN, GABRIEL, DANIEL et GABRIELLE, qui vivaient encore en 1628.

grand amour. En 1590, Chambray apprit que son frère était assiégé à Marceret par les Alliés et tenta de l'aider, mais fut battu et contraint de se retirer à Limoges. Quelques jours plus tard, il eut une brillante revanche. Quand ce fut son tour au siège de Saint-Yriex-la-Perche, il força ignominieusement les catholiques à battre en retraite », raconte d'Aubigné, qui a subi 1 600 obus dans une cabane qui n'a jamais été considérée comme sa responsabilité. année où le siège du Dorat fut levé. En 1592, il participe à la magnifique défense de Joyeuse par Villemur. En 1595, il commande un régiment au siège de Dreux. lieutenant général Limousin en 1594 ; il réussit à combattre les paysans rebelles. Tel fut le palmarès de Louis de Pierre-Buffière, surnommé le vaillant Chambret. Il semble qu'il reste complètement indifférent aux affaires de l'église, bien qu'il soit gouverneur d'une des places sûres, Figeac. En 1611, il épousa Marie de La Noue, âgée de 15 ans. Il avait cinquante-cinq ans lui-même, un vieux monsieur pas très riche, maladif, colérique, insolent, s'il faut en croire Tallemand de Lo. Un mariage aussi disproportionné a surpris tout le monde. Plusieurs enfants naquirent, dont : 1° ELISABETH, en 1652, épouse de Samuel d'Apelvoisin, vicomte Fercé (alias Farce), - 2° OLIVIER, mort célibataire ;

— 5° JEAN, marquis de Chambret, épousa Marie de Castelnau en 1642 ;

— 4° BENJAMIN, marquis de Chambret, né le 11 mai 1617-1684 (Charenton Reg.). Sa femme, Louise Aubery, lui donna six enfants. Comme on le lit dans l'ouvrage de La Reynie (Supplém. franc. 791. 2), deux d'entre eux, nommés BENJAMIN et Louis E-EMILIE, parvinrent à quitter la France au moment de la révocation.

Pierre ou Lapierre, la famille d'Anjou, divisée en plusieurs branches, dont deux au moins embrassèrent les enseignements de la Réforme. nous

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Nous n'avons rien à ajouter à ce que nous avons déjà dit (voir IV, p. 498) de Pierre de La Pierre, chef du département Du Plessis-Baudouin, qui n'adhérait apparemment pas à la profession protestante. Différent du second, à savoir LA BONINIÈRE.

Jean Pierres, sieur du Poirier, de La Boninière, de Beaurepaire et de La Bigottière, serviteurs de Renée de France, eut cinq enfants de son mariage avec Charlotte Clavurier, savoir : 1° Guy, de naissance ; -2° ANTOINE , sieur de Fontenailles, marié en 1565 à Marguerite de Mons, père de RENÉ, sieur d'Epigny et d'ANTOINE; -5° MARC ; -4° CHARLES; -5° LOUISE, épouse de Guy d'Aurillé, seigneur de La Coursaye.

Guy Pierres, serviteur du prince de Condé et intendant du prince de Conti, épousa Jeanne de Montléon en 1565 et épousa en secondes noces Louise de Saint-Jouin. Du premier lit vinrent : 1° JOSIAS, suivi de lui, - 2° HENRI, Sieur de Prinçay, mort sans enfant par mariage avec N. Du Puy, - 5° MARIE, Pierre Du Drac, Sieur la Dame de La Clairbaudière.

En 1599, Josias Pierres épouse Gabrielle de Bustan. En 1610, il signe un contrat avec Nère Gourot, fille d'Antoine Gourlot, baron de Châtelillon, avant que le notaire Veroneaux de La Rochelle ne se remarie et n'ait pas d'enfant. Deux fils issus du premier mariage : Hector et Maximilien, dont l'épouse Marie Du Pont a donné à Maximilien un fils, Josias, qui n'est pas mort. Le second enfanta trois autres enfants : Josias, sieur de Périgny, marié à Susanne Carrey-de Bellemare ; DANIEL, qui continuait à descendre, et la femme de Messemé, CASSANDRE, Sieur de Talivois.

I. Hector Pierres, seigneur de La Boninière, épousa en 1650 Claude de Villiers, fille du seigneur de La Boissonnière, qui eut : JOSIAS-LOUIS et HORACE, décédés sans enfants ;

Henri de Brusse, épouse du sieur de La Boninière, qui enfanta, entre autres, un fils nommé Daniel Charles, qui épousa le banquier Samuel Falaiseau en 1676 en l'église de Charenton et Catherine Falaiseau, fille de Madelaine ; GABRIELLE, mariée à Prosper de La Motte-Monlbrard.

deux. Daniel Pierres, seigneur de Narsay et des Epaux, maire de la cité de Carcassonne, épousa en 1662 Marie de Refuge et Susanne de Meausse, filles de Jean, comte de Couesmes. En 1675, il participe à nouveau au synode d'Anjou à Bellesme. Mais il renonce à la décharge, et sa défection lui vaut une pension de 200 £ le 1er avril 1686 (Arch. Gén. TT. 252). Ses six enfants suivirent son exemple.

PIERRES (JEAN), lieutenant général dans la sénéchalsie de La Rochelle depuis 1544, magistrat aussi honnête qu'éclairé, mais d'un caractère fougueux et très zélé pour la réforme, fut élu maire en 1565. Le roi n'a pas confirmé une élection menée par un modéré du nom de Michel Gui. Pierre démontre son savoir dans son commentaire des Arrêts des Arbitres, La Rochelle, 1564, in-8°, qu'il dédie à Charles IX. La dédicace est suivie d'une lettre à L'Hospital, en assez mauvaise poésie latine. Divisé en 13 parties, l'auteur tente de montrer que le souverain et les magistrats ont le droit de faire des lois et que le peuple est obligé de s'y conformer. Jean Pierre est mort en 1588.

PIÈTRE (SIMON), médecin célèbre, né vers 1525 dans le village de Varède, près de Meaux, mort à Paris le 25 juin 1584. Piètre était le fils d'un riche fermier. Il étudie bien et obtient son doctorat à Paris en 1549. Professeur de médecine et doyen de l'Académie en 1564 et 1565, sinon pour son gendre, Law Riolan

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Caché dans l'Abbaye de Saint-Victor. Son habileté était si célèbre que la reine mère le convoqua lorsque son fils Charles IX tomba malade pour la dernière fois. Il est possible qu'il se soit abstenu de religion avant sa mort, qui semble avoir été l'un de ses nombreux enfants, dont aucun ne pratiquait la religion réformée. Nous avons trouvé six consultations de Simon Piètre dans l'ouvrage de Kernel.

Pierre (Alexandre), poète dramatique, né à Nîmes 1752-mort juillet 1850.

M. Nicolas suit longuement cet écrivain dans son Histoire littéraire de Nismes, et nous nous contenterons d'un bref extrait. Pieyre a d'abord poursuivi une carrière dans le commerce, la seule profession ouverte aux protestants en France. Mais son éducation libérale était un piège pour l'homme d'affaires. Un penchant pour les lettres la soulagea bientôt du travail de bureau ennuyeux. En 1782, il met en scène une comédie en 5 actes et vers intitulée l'Ecole des pères dans les théâtres de Nismes et de Montpellier. Il a été bien accueilli, ce qui l'a encouragé à le produire dans les salles parisiennes. Il fut reçu au théâtre français, mis en scène fin mai 1787, et le verdict de la capitale confirma le verdict de la province. Quarante spectacles en un an se sont avérés être un énorme succès, presque un succès d'entraînement. Cependant, l'analyse de M. Nicholas montre que les méthodes de l'auteur sont très sobres : il ne fait pas appel aux passions politiques (nous sommes à la veille de 89) ni aux émotions de la cour « du siège » ; dans un coin entrevoit le fantôme d'un personnage de second ordre ; somme toute il est très modeste, et son titre nous paraît trop ambitieux. La pure comédie complotiste n'est pas une école, c'est un passe-temps, un passe-temps. « Les deux premiers actes,

L'acte, les critiques de l'époque (Mémoires secrets de Bachaumoht, T. XXXV), était peu prometteur ; le troisième déclara une terrible abomination ; mais le quatrième, le plus beau, avait une énergie rare, montrant comment l'auteur avait les moyens du génie, sorti des ennuis et tourné vers sa gloire, est un piège que les gens pensent être sori. Le cinquième n'aurait pas pu être aussi beau, mais une fin très morale complète la réussite. Ce succès fut si réel que Louis XVI, en gage de sa satisfaction, offrit à notre poète une épée de parade avec les mots gravés sur la garde : "Don du Roi à M. Pieyre, auteur de l'Ecole des Pères, 1er février , 1788. " De son côté, le duc d'Orléans le choisit comme tuteur de son fils aîné, le duc de Chartres, sous la tutelle de Madame de Genlis, qui, à ce qu'on sache, fut nommée gouverneur des enfants du prince. Pierre occupa cette tutelle jusqu'à ce que le jeune duc soit contraint à l'exil pour sa sécurité (1795). Puis il retournera dans sa province et laissera passer l'orage. En 1800, il revient à Paris pour s'installer. M. Nicolas énumère les bonnes qualités de son altruisme. Jaloux de son indépendance, il n'a jamais voulu accepter des fonctions gouvernementales. Sa femme meurt en 1806, il n'a pas d'enfant et passe son temps entre Paris et Orléans, où son frère est préfet. Après la Restauration, « il reprit ses anciennes relations avec la maison d'Orléans », dit M. Nicolas, qui lui témoigna la même bienveillance qu'avant la Révolution, dont il resta l'ami le plus fidèle et, il faut le dire, le plus désintéressé. Un jour, le duc d'Orléans lui propose d'entrer dans la Légion d'honneur : « Ne me parlez pas de la croix », me répond-il, et je vous suis tellement attaché que je n'ai pas à le faire. être lié par une corde... De plus, lorsqu'il a été nommé, il a refusé d'accepter la totalité de son salaire tout en travaillant comme secrétaire sur ordre de la princesse Adélaïde. Quel délice

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Contrairement à l'histoire de notre temps, Pierre est mort quelques jours avant la Révolution de Juillet.

Théâtre Pieyre (Orléans et Paris, 1808 et 1811, vol. 2 in-8°) contient 1 » les A mis à l'essai, com. En un acte et vers croisés, éd. separem., Paris, 1788 in-8°;—2° le, Garçon de cinquante ans, com. en 5 actes. En poésie, reçu au théâtre français en 1800, lorsqu'il est rayé du tableau pendant ses études; elle a été impressionnée. A Paris, septième année, in-8°, premier titre la Maison de l'oncle;—3° l'Intrigue anglaise, com. Dans 5 entreprises. et exécuté en vers à l'Odépn et impr en 1809. intitulé La Famille anglaise, Paris, 1809, in-8°; -4° Orgueil et vanité, com. Dans 5 entreprises. et poésie;- 5° Le Dépit Amor, et la Princesse d'Elide, Molière, et Le Philosophe Amor, le Toucher, il arrange. Enfin, le dernier enfant de sa muse, la veuve, com, est imprimé dans un acte et un poème. A Paris, 1825, in-8°. Nous ne parlons pas de poésie accidentelle qui n'ajoute pas à la gloire de l'auteur,

PILOTE (JEAN), Capitaine des Huguenots. En 1578, avec l'aide de Jaille, Nauquié, Alison, Matelet et des protestants expulsés de Béziers et de Pézenas, Piloty s'empare de Saint-Nazaire ; mais le baron de Puyol n'hésita pas à l'expulser. Naugué, tombé aux mains des catholiques, fut décapité. En représailles, les huguenots poignardent le frère du baron. Piloty rejoint alors la compagnie de soldats à Montmorency avec le grade de sous-lieutenant, et ils le nomment gouverneur d'Aubenas. De 1596 à la fin de 1598, soit près de trois ans, la nécessité d'habiliter la ville, de soutenir un siège et de maintenir une garnison, lui coûta des dépenses considérables, qu'il engagea malgré l'intervention de l'Assemblée politique de Grenoble, qui était la Délégué général chargé "de l'aider à solliciter la redevance précitée",

« Indemnité », quant à lui, il bénéficie d'une exemption de 600 £ « en prévision de sa grande perte et de la nécessité de sa diminution forcée après avoir servi dignement » (Fonds de Brienne, n° 225). Conférence nationale de Vitré Il accepta également de lui verser une indemnité, mais l'église de Charangthong, à laquelle il sollicita une nouvelle aide, refusa sa demande, bien que les représentants des Cévennes la soutenaient, le dinar de l'église ne servant qu'à maintenir le fonctionnement. . il est vice-seigneur de Lézan. En 1596, il épousa Félice de Bossugues, père de ROBERT, coseigneur de Lézan, qui épousa Françoise en 1654. d'Avessens-de-Saint-Rome épousa et engendra JEAN-ANTOINE, co-seigneur de Lézan, épousa Françoise Guyol en 1657 et épousa Françoise Guyol en 1686 Emprisonnés pour des raisons religieuses, LOUIS, Sieur de Villeneuve, et PIERRE, Sieur de La Crousette Au moment de l'abrogation, Charles de Piloty, peut-être le fils de Jean-Antoine, se réfugie à La Haye et y réside en 1687.

JEAN, le fils de Jacques Pinault, un évangéliste de Poitiers, avait déjà servi Jussi lorsque la Conférence de Genève lui a accordé la citoyenneté libre le 10 décembre. (Jussy) Church a servi deux ans. 1562. En 1566, il est nommé curé de la ville et en 1572 recteur. Il mourut le 8 septembre 1606 (Arch. van de Comp. of Pastors, Reg. C) et est enterré à l'abbaye Saint-Pierre.

Jean Pinault n'était pas le seul protestant français à demander l'asile à Genève à cause des persécutions. L'état civil mentionne Guillaume Pinault d'Anjou le 11 mai 1559 et Melchisédek Pinault de Sainte-Maison le 23 août 1625, probablement le père du révérend Melch. Pinaldus, pour son traité De satisfactionis Christi veritale, est le diablotin. Au général, 1657, in-

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4°, ce dernier décédé en 1707, desservait l'église coquille en Bourgogne depuis 1658 et à Genève depuis 1679; de 1707 à 1751 (date de sa mort), dont Pierre Pinault, ministre à Genève, et Melchisédek Pinault, l'un des prêtres de la colonie française de Schwabach en 1755, seraient ses descendants,

PINEAD (PIERRE), ce Desaigues, ministre de Tours, publia en 1605 un ouvrage contre le dogme des variantes, que nous ne connaissons qu'à travers la réfutation du rebelle de Launay (voir le nom). C'était un théologien cultivé, comme en témoignent les choix faits contre lui par les deux conciles nationaux de 1594 et 1597, le premier répondant aux opposants, le second révisant la discipline. Nous n'avons aucune preuve que nous pourrions être liés à ce ministre par une quelconque relation. Charles Pineau est l'auteur du Commentaire des Actes qui est conservé aux msc. Au British Museum (Bibl. Harleian., n° 4595) aucun docteur Benjamin Pineau n'est connu par un article non plus. D'arthrite, Lugd. Bat., 1691, in-4°. Ce dernier ne doit pas être confondu avec Benjamin Pinault, avocat de Vendôme et historien de Monsieur, qui est célèbre pour les lettres saisies à Brousson, ainsi que Gallerand d'Orléans, Madame Brunier de Blois et La Primodei de Montaigu fut arrêtée en 1699 et jetée en prison [Arch-Général E. 5585).

Plusieurs autres protestants nommés Pinault figurent dans les annales protestantes françaises ; nous avons ou aurons la possibilité de parier sur certains d'entre eux ; quant aux autres, nous ne savons rien de particulier sur leur vie pour nous admettre ici, mention spéciale à eux. Nous ne faisons une exception que pour deux avocats du Parlement de Paris dont les noms ont été cités plus d'une fois

Registre de Charenton. L'un d'eux était Paul Pineau, sieur de Champfort, fils des avocats Pierre Pineau et Judith Béranger, qui épousa Susanne Elle, fille du célèbre peintre Ferdinand Elle, en 1641. Un autre, Isaac Pineau, bailli de Rouffignac et Chanipagnac, en Saintonge, fils d'Abel Pineau, intendant de Courpignac, et de Marie Rossignol, épousa en 1660 Marie Carré et Jeanne Robin, filles de Pierre Carré, intendant de Johzac. En 1678, il assuma le poste de juge royal à Jonzaç et, en tant qu'ancien de l'église de la ville, assista au synode provincial qui s'y tint cette année-là et en fut le secrétaire.

Pineton (Jacques). Le sieur de CHAMBRUN était le fils aîné de Jean Pineton, qui accepta la doctrine évangélique en 1529, probablement en 1560, au gré de la noblesse. Dans son zèle naissant, renonçant aux bienfaits qui l'attendaient dans le monde, Chambrun se consacra à l'œuvre divine. Il se rendit à Genève pour étudier la théologie, où il reçut son ordination de Calvin lui-même, et peu après, en mars 1562, fut ordonné second prêtre de l'église de Nismes, où la Réforme progressait. années, les deux ministres n'étaient plus compétents pour leurs fonctions et il fallut adjoindre à leurs rangs A. Banc, dit La Source. Au début du mois de mai suivant, les presbytériens trouvent le privilège de demander à Genève deux nouveaux prêtres (Manuscrit de Genève, 197aa), mais les ouvriers évangéliques sont si peu nombreux qu'ils ne peuvent leur envoyer que Pierre de Aspe Pierre d'Aspères. Chambrun consacre le Grand Temple de Nismes le 27 janvier 1566. Après que Michelade, à qui il s'oppose fermement, décide qu'il serait sage de s'enfuir avec son collègue Mauget, et ne retourne dans son église qu'après la paix. En 1572, il assiste au Synode national

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Nessim est terminé. En 1567, l'assemblée provinciale de Sommières le nomma collègue de Saint-Ferréol et de Claude de Falguerolles. En 1588, Chambrun participe au conseil politique de Montauban comme représentant de l'Église de Nismes, et la même année, avec Pierre Maltrait ou Maltret, au conseil provincial d'Alais ; bien que son testament soit daté du 5 juin 1594, il vécut jusqu'en 1601. A notre connaissance, son seul ouvrage publié paraît en 1584 à Nismes, en 4°, sous le titre : L'esprit et conscience jésuitique. Pour bien découvrir l'esprit de calomnie et ses conséquences, représenté par feu J. Calvin, le moine jésuite J. Hay, dans les termes de sa pétition, dédiée au roi, imposa le crime de blasphème à l'Église réformée de Navarre. Jacques Pineton de Chambrun, qui laissa PIERRE, Sieur de Lempéri avec les autres enfants, hérita de la branche aînée, tandis que JACQUES fonda la branche cadette.

1. Branche de sureau. Pierre Pineton, conseiller du roi et médecin généraliste, gouverneur de La Canourgue, mort vers 1626, épousa Jean de Grangers sa fille Marceline de Grangers mariée en 1599 et eut trois fils nommés PIERRE, CHARLES et ALDEBERT. On ne connaît pas le sort de ces deux derniers. Pierre, Sieur de Larcis en Résolètes, bailli et gouverneur de La Canourgue, suivit une carrière d'armes et fut mis à l'épreuve en 1642 lors de son départ pour le siège de Perpignan. En 1651, il épouse Jeanne de Seguin, fille d'Étienne de Séguin, de Sir Rochevalier et d'Anne Fabry. Deux fils sont nés de ce mariage : Charles, Sir Lacis, né en 1656 à Charenton en mars 1676 Suzanne Campbell, fille de Pierre Campbell, secrétaire du secrétaire du roi, et Anne Bereites se sont mariés, leur mariage étant témoin, de la part de époux César de La Tour-Seguin et Marc-Antoine de Crosat, sieur de La Rastide, son cousin

Frères et sœurs, du côté de l'épouse, Jean Campbell, son frère, conseiller au Parlement, et Jean Bellette, son oncle, secrétaire du feu duc d'Orléans (Charenton Reg.). Le sieur de Larcis s'est abstenu de voter à Paris le 15 décembre. 1685. Sa femme lui emboîta le pas en 1686, ainsi que son frère ALDEBERT, sieur de Pommiers, capitaine d'infanterie, qui épousa Marie Guiot en 1679.

deux. branche étudiante. Jacques Pineton (Sieur de Chambrun) était religieux comme son père. En 1609, il fut ordonné prêtre de l'Église de Nismes et en 1612 il fut envoyé au Synode de Privas pour demander la révocation du décret rendu contre Ferrier (voir V, p. 95). En 1617, il représente le Bas-Languedoc à la Conférence nationale de Vitrés. En 1620, le magistrat d'Orange demande sa nomination comme chancelier, et l'Assemblée nationale d'Alais lui accorde sa permission. En 1625, il sert à nouveau comme représentant du Synode national de Chalang Thong, qui le choisit pour jurer au roi l'inviolable loyauté de l'Église de France. Il était accompagné de Mestrezal, Loriol-de-Gerland et Rabotteau. Louis XIII leur répondit : « Si ses sujets R.R. se conduisent bien et vivent selon les devoirs et l'obéissance que Dieu et la nature exigent d'eux, il continuera à jouir pour eux des privilèges des décrets. La chancelière a ajouté que Sa Majesté était satisfaite du déroulement de la réunion, mais qu'elle ne voulait plus être torturée par le ministre des Affaires étrangères et qu'elle était mécontente que le synode d'Allais oblige les prêtres à prêter serment sur la décision du synode de Dordrecher. . de Chamblon et de ses collègues, Louis XIII accepta de garder le ministre des affaires étrangères de l'époque, mais interdit l'admission d'autres à l'avenir.

Pineton-de-Chambrun était encore délégué à la Convention nationale en 1651. Ces commissions fréquentes sont autant de preuves du respect dont il jouit,

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Dès lors, le témoignage que lui rend son fils ne doit pas être considéré comme un simple élan de piété filiale : « Mon défunt père, en vertu de ses rares vertus, de son grand savoir et de ses dons extraordinaires, a accompli de grandes choses en diverses matières. Il est célèbre dans le monde, et surtout dans notre église... J'ose dire que son habile prudence contribua grandement à la prospérité de l'Oranjekerk. Ce fut un soulagement pour lui de la voir se multiplier prodigieusement. Depuis quelques jours, son passé depuis il a passé la lignée entre ses mains, si bien qu'en moins de vingt ans il a vu son église coupée en deux. Je n'ai pas eu la même chance que lui.".

Ce fils, appelé aussi JACQUES, eut en effet un tout autre destin. Il a passé presque toute sa vie dans des épreuves, des luttes, des douleurs et des tourments.

Jacques Pineton-de-Chambrun, prêtre et professeur de théologie à Orange, a commencé ses études au collège de Die sous Crégut puis a terminé ses études à Saumur, où il a soutenu la thèse Délibéré chrétienâ pendant la présidence d'Amyraut. Dans le journal Salmur. Pendant de longues années, il fut prêtre de l'église d'Orange, et en 1660 l'armée de Louis XIV occupa le duché pendant cinq ans, période pendant laquelle il combattit il y a quelques jours pour défendre son troupeau, soit contre le chantage des commandants militaires, soit contre les erreurs des jésuites ou d'autres moines. Dans ces circonstances difficiles, il a fait preuve de détermination ainsi que de tact et de prudence. Orange revint en 1665 et mena une vie paisible sous l'autorité de son prince légitime jusqu'en 1674, c'est-à-dire jusqu'à la mort de l'évêque Fabbri, avec qui il était en très bons termes. - De bonnes relations, et son successeur au trône d'Obeith, un homme d'un tout autre caractère. même année, désolé

Punir l'attaque de la croix, qui est plantée sur les ruines des fortifications de la ville (1), Louis XIV convoite le duché, et pour autant qu'on sache il est plutôt brutal sur ses moyens d'expansion, car l'invasion d'Orange ignore à nouveau Nimème Traité de paix de Heng. Les habitants d'Orange, en particulier de Pineton-de-Chambrun, subirent diverses atrocités. Cependant, leurs souffrances à l'époque ne pouvaient être comparées à l'horrible persécution de 1685.

Le grand nombre de protestants français qui s'étaient réfugiés dans le duché pour échapper aux raids des missionnaires de la botte a fourni une excuse au grand roi pour intervenir. Le Parlement, terrifié en vain par les menaces du commandant français, décide que tous les réfugiés doivent être expulsés d'Orange. Cette lâche concession n'arrête pas l'avancée du comte de Tesse, qui appelle Saint-Simon « le bricoleur de la Loire ». Il entre à Orange le 25 octobre et arrête d'abord trois ministres, Gondrand, Chion et Petit, et leurs associés, Aunet, de Courtezon, Rainaud du Dauphiné et de Vignolles du Languedoc. a été transféré en prison. Valence (voir V, p. 502). Chambrun, longtemps estropié de goutte, avec une cuisse cassée si douloureuse qu'il ne pouvait se mouvoir sans l'aide de deux serviteurs, ne fut pas emprisonné avec les autres prêtres ; Au début, Tesser se contenta de l'enfermer.

La Danse du Dragon eut autant de succès à Orange que partout ailleurs, et les mêmes causes produisirent les mêmes résultats. Terrifié par les prêtres arrêtés et les temples détruits, les garnisons débordées, pillées, détruites, succombées aux abus (1)

traiter(1) Lors de la première occupation, les fortifications d'Orange sont démantelées, à l'exception du château qui est à nouveau démoli lors de la nouvelle occupation en 1672, mais pour quelques mois seulement.

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Les habitants réformés ont finalement été unis à l'Église de Rome, mais ils ne seraient pas obligés d'adorer des saints, ni de s'agenouiller devant des icônes, jusqu'à ce qu'ils aient reçu la promesse de l'évêque, et ils seraient dans les deux. Les prêtres résistent avec un courage intrépide aux côtés des quelques fidèles accablés par les dragons. Chambrun, pour sa part, devait loger 42 personnes, sans compter les quatre batteurs qui devaient cogner des caisses dans la salle jour et nuit, et il était alité de douleur. "Quelques heures plus tard," se souvient-il, "ma maison a été complètement bouleversée ; toute la nourriture n'était pas suffisante pour un repas, et ils ont tout fait tomber sous les clés et ont laissé les clés entre leurs mains. Ma maison .. ma femme a subi toutes les violences imaginables... Le dragon a allumé des bougies partout dans ma maison avant la tombée de la nuit dans mon jardin, dans ma chambre, comme s'il était midi A l'heure, le quotidien de ces gens malhonnêtes mangeait, buvait et fumait toute la nuit S'ils n'étaient pas venus dans ma chambre pour me fumer et m'étourdir ou m'étouffer avec de la fumée de tabac, et si les tambours arrêtaient le son irritant et me donnaient une pause, c'était acceptable."

Après une nuit d'insomnie, Chamblon reçoit une sommation d'obéir au roi de Tesser le lendemain. Devant son refus, tout le régiment reçut l'ordre d'être logé dans sa maison et torturé avec plus de violence. "Le chaos," dit-il, "a été intense toute la journée et jusqu'à la nuit suivante. Des tambours sont entrés dans ma chambre, des dragons ont fumé dans mon visage; mon cœur s'est contracté avec cette fumée infernale, la nourriture, ma douleur et mon insomnie. Le lendemain au revoir, une nouvelle sommation et un nouveau démenti Bourreau

Le bourreau a donc continué à travailler jusqu'au mardi 15 novembre, date à laquelle le patient est tombé dans un évanouissement qui a duré quatre heures. La nouvelle de sa mort se répandit. Terrifiée par les reproches du sommet, Tesse retire les dragons et ordonne de transporter Chamblon à Pierre-Enses.

Le cortège lugubre s'en alla au milieu des prières et des cris de toute la population. Pineton a brossé un tableau déchirant de son calvaire menant à Valence, où le prévôt en charge de ses gardes a décidé, après avoir consulté l'évêque, qu'ils s'arrêteraient pendant quelques jours. Le lendemain, il reçut la visite de Cosnac, peut-être le plus drôle et le plus ambitieux de tous les prêtres français. L'évêque tente de l'intimider en dépeignant le mal qui l'attend à Pierre-Ensese et tente de le séduire avec de grandes promesses de pensions et de récompenses. Mais le brave confesseur est resté inébranlable. Rien ne pouvait vaincre une telle détermination que de se débarrasser de sa femme et cousine, Jean de Conventin, et des deux domestiques qui s'occupaient de lui. Quand j'ai entendu parler de cette résolution inhumaine, « j'ai bien vu, dit Pionton, qu'elle ne servait ainsi qu'à m'amener à ma misère ultime, à me détruire mille fois pire que l'enfer ; car si le serviteur, habitué à ma douleur, ne peut pas me toucher sans me blesser, que puis-je attendre d'autre des mains des dragons et des archers, qui n'ont ni pitié ni miséricorde, je ne pouvais que prier avec des larmes et implorer mon Dieu d'avoir pitié de moi ; mais mon iniquité était trop super d'obtenir de sa bienveillante aide ce que je lui demandais. Quand j'ai dû partir pour Pierresis, je me suis habillé et j'ai essayé si vous pouviez les supporter, car j'avais été prévenu d'être prêt pour que cela soit, j'ai tellement souffert que J'ai abandonné ce mal

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Dites un mot : Eh bien ! Je vais rencontrer! L'évêque a été immédiatement avisé et, accompagné de témoins, est venu avec une renonciation à la main pour que Pineton signe, ce que Pineton a refusé avec véhémence de faire, ce qu'il a ensuite refusé de faire. Il n'y a rien de catholique là-dedans. On sait bien que Daniel de Kosnac dans ses mémoires affirmait le contraire ; mais, d'après le portrait que Saint-Simon a fait de lui, c'était un intrigant extrême, sans scrupules, ambitieux, et, de plus, il avait évidemment payé des intérêts devant le fanatique Louis XIV qui s'était converti en France. Il a appelé l'homme le patriarche des huguenots. En revanche, on ne peut imaginer quelle motivation avait Chamblon pour dissimuler une part de vérité, puisqu'au lieu de tenter d'atténuer ses erreurs, il s'est plutôt engagé à l'exagérer, car nous jugeons cela plus impardonnable que de nier la dépravation de St. Pierre ou saint Cyprien, s'accusant d'une apostasie des plus honteuses, ajoutant en plaisantant au désespoir causé par son crime, nous n'hésitons pas à donner la priorité aux récits de prêtres persécutés sur ceux d'évêques persécutés.

Deux mois et demi plus tard, il passa à Valence pour discuter de points controversés avec l'évêque qui lui rendait souvent visite, exhortant les nouveaux convertis qu'il voyait à se remettre de leurs trébuchements, priant avec eux et chantant des hymnes à haute voix. se consacra à toutes les activités de dévotion quotidiennes, et il fut emprisonné à Romeyer, une sorte de lieu désertique, où il resta cinq mois sans que personne ne pût l'y contraindre. Finalement, il s'est excusé pour la chirurgie de la taille et l'a obtenu. Il reçoit l'autorisation de se rendre à Lyon et y arrive le 5 août 1686, bien décidé à quitter le royaume par tous les moyens. Bien que sous surveillance, il

Avec l'aide d'un ami, il réussit à prendre les mesures d'évasion nécessaires. Le 8 septembre à 19 heures, dans son manteau délicat, sa perruque blonde et sa casquette brodée, il a été placé dans un fourgon postal, ou plus exactement, sanglé dans une voiture non identifiée. un courrier s'apprêtant à passer. Au cours de ses voyages, il était reconnu comme un officier supérieur en mission par son ton impérieux, son attitude hautaine et sa générosité, et personne n'osait interrompre son voyage. Il est donc arrivé à Genève en deux jours sans incident. Son premier souci est la réconciliation avec l'Église, après quoi il reprend son ministère le 12 septembre 1686 lors d'une assemblée de 18 prêtres réfugiés (1). Sa conscience était apaisée et Chambrun songeait à lui amener sa femme. Elle s'appelait Louise de Chavannon. Aux instances pressantes de son mari, elle accepte de se retirer chez son père lorsque son logement est occupé, pour échapper aux brutales insultes des dragons. Quelques jours plus tard, Tess la kidnappe et ordonne qu'elle soit traînée chez lui pour servir les soldats sans scrupules qui ont abusé de son mari. Un moine eut pitié de sa détresse. Au lieu de lui demander de signer ou de renoncer, il est allé dire au comte qu'elle avait fait son devoir et qu'elle avait été libérée par ce mensonge éhonté. Elle a même été autorisée à rejoindre son mari, mais elle ne l'a quitté qu'à Lyon, où elle risquait d'être arrêtée après son évasion. « Je n'ai rien oublié, dit Chamblon, pour la sauver du danger qu'elle courait ; j'ai pensé avoir trouvé un objet convenable pour la porter à Genève, et elle est tombée

(1) Hier zijn hun namen: Thédore de La Paye, de Loriol, Rally, de Grenoble, Méjanes, de Candiac. G. Marchant, uit Beauvois, Icard, uit Kismes, F. Murai, uit Marseille, A. Viala, uit Fons, Chavanon, Ans Cevenries, La Porte, uit Collet-de Dèze, La Roquète, uit Manoblet, Fraissinet, uit Cardet , Sarrasin, uit Lyon, Janvier, uit Vais, uit Vinay, uit Vivarais, Maurice, uit Eiguyères, Blanc, uit Maruéjols, Parlai, uit La Salle, Pagesi, uit Saint-André.

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Entre les mains de personnes malhonnêtes qui ont failli la perdre. Son guide l'avait laissé pour la nuit, à deux heures de Lyon, avec trois demoiselles. Les pauvres bougres ont passé neuf jours sur leur chemin de Lyon à Genève, exposés à des hivers rigoureux, errant à travers la neige, la glace et les montagnes, avec 30 paysans armés attendant le passage, suivis d'un prévôt. Les compagnons de ma femme, voyant qu'ils avaient été exposés à de telles conditions, voulurent rentrer à Lyon par le même chemin. Sa protestation courageuse, l'annonce qu'elle préférait mourir plutôt que de repartir par là, l'attira, et quand les demoiselles arrivèrent à Genève, elle loua les années et les remerciements. »

Chambrun est très heureux de revoir sa femme, il croyait l'avoir perdue. Quelques jours après son arrivée, il voyagea avec elle en Hollande. Le prince d'Orange l'a reçu avec les honneurs, et la princesse Mary l'a également reçu et l'a nommé son prêtre. Lors de son accession au trône d'Angleterre, Guillaume offrit au généreux confesseur un poste ecclésiastique à Windsor. Mais Pineton-de-Chambrun n'en a pas profité longtemps. Il mourut à Londres en 1689. Nous avons des informations sur lui :

I. En 1666, Oranje, Oranje, 4° Hoek, deux prières publiques et spéciales ont été lues dans l'Oranjekerk. — La première conférence du 5 octobre 1664, sur la peste ; la seconde le 25 mars 1665, à l'occasion du retour d'Orange à sa souveraineté légitime.

deux. Relation avec ce qui s'est passé lors de la reconstruction du duché d'Orange, Orange, Laban, 1666, in-4° ; trans en Allemagne via Heil, Hepburn,

1690。

III Réponse au chapitre 3 du traité de politique française, amst., 1670, in-12. —publié sous le pseudonyme de Mélanchthon, un déguisement ou plutôt une traduction du nom de Chambrun.

4. Poèmes des descendants J .-Aug.

Un poème dans lequel il réfute les mots d'esprit de certains critiques insistants sur la base de sa propre histoire : J. Melanchthon, Amst., Elzev. Ouvrage publié avec notes permanentes, 1678, in-12

Les Larmes de VJ Pineton-de Chambrun, relatant les persécutions qui ont eu lieu dans l'église du Duché d'Orange depuis 1660, le déclin et l'ascension et la reconstruction de l'auteur par S.-Pierre dans l'Apôtre ou Sermon de Jean XXI, 15, La Haye, 1688, in-12 ; 1739, in-12 ; réimprimé avec des notes par Ad. Schoeffer, Paris, 1854, in-12 ; Trans English, Londres, 1687, in-41. —De cet ouvrage, nous obtenons tous les rapports de la chute et du repentir de Chamblon.

Le ministre du Mans PIERRE a présidé l'assemblée provinciale du 6 juillet. A Bellesme, en 1679, était présent le commissaire royal Samuel de Tascher, sieur de Bellesme, dont le rapport nous a été remis (Arch. Gén. TT. 550). Étaient présents : Tours, François Du Vidal, Min., Vice-président élu, Georges Guille, et Saumur, Jean Audoin, Curé ; Loudun, Jacques Guiraut, min., Charles Montant, curé. ;Preuilly, Isaac de Brissac, sieur de Grand-Champ, min.; Bellesme, Jean Du Moustier, min., Samuel Chédieu, avocat, secrétaire élu et Antoine Brou ; Vendôme, Jacques Quartier, min., élu secrétaire; Château de la Loire ; Christophe de La Cour, mineur d'Angers, Jean Lombard, mineur, Jean Venève, anciennement ; Le Mans, P. Piozet et Jacques Pousset, anciennement ; Saint-Aignan, Pierre Fleury, min., et Pezé-des-Gallesnières, marchands ; Beaugé, David Gillis, Min. .; Aillières, de La Monnerie, anc, et le marquis d'Ardenay ; Châtillon-sur-Indre, Philippe Le Roy, min.Étaient également présents Moïse Périllau-de-Laudebonnière, Jacob Marchand et Daniel Boudet, trois ministres féodaux et un ancien, François de Farcy. Dans la liste des prêtres de l'Eglise wallonne, fournie par M. Byrne

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A Londres, nous retrouvons Charles Piozet et A. Piozet du Mans. Sont-ils les fils de Pierre Piozet ou y a-t-il des erreurs dans leurs noms ?

SARADE, d'une famille éminente de La Rochelle, a fait don de 500 £ en 1652 pour l'entretien des prêtres et des pétitionnaires et pour le soulagement des pauvres par la Réforme. De telles pratiques persistaient dans l'Église protestante, suscitant surtout la cupidité du clergé romain, car l'héritage était non seulement nombreux, mais parfois considérable. A première vue il était impossible de percevoir la totalité du legs, puisque les décrets de Nantes autorisaient ces donations (cf. Pièces justif., N° LXIII), prêtres et moines, attendant mieux, voulaient au moins essayer de prendre quelques. Les premières tentatives de ce genre semblent antérieures à la rétractation d'environ deux décennies. Les moines, connus sous le nom d'organismes de bienfaisance, ont commencé la campagne, affirmant que parce qu'ils s'ingéraient dans le travail d'aide aux pauvres et aux malades, une partie de l'héritage qui allait aider les moins fortunés leur revenait de droit. Convaincu par la force de ce raisonnement, le tribunal s'empressa de violer le décret de Nantes et statua à la demande du clergé. En l'espèce, l'Église presbytérienne de La Rochelle a été condamnée pour avoir fait don d'un quart de la succession de Sara de Piscassary aux Frères de la Charité. De plus, on ne peut qu'admirer la modération du juge La Rochelle, puisque quelque temps plus tard l'Assemblée de Rouen annula purement et simplement les donations de Françoise de Bouats à des fins pieuses, tandis que le Parlement toulousain de l'Hôpital de Montpellier possédait tous les biens légués au protestants pauvres de la ville. T.VIII.

poisson. Regarder. Pêcheur. PISSELEU (ANNE DE), duchesse d'Etampes (1), née vers 1508.

Il n'est pas dans notre propos ici de raconter l'origine de la faveur de François Ier auprès de cette maîtresse, ses aventures dans le contrôle de l'esprit du roi, ses intrigues, sa rivalité avec Diane de Poitiers, ni d'essayer de la défendre. Plus ou quelques écrivains ne sont pas si libres d'accuser ; disons qu'elle a exprimé son soutien au protestantisme selon des sources très fiables. Les protestants et les catholiques reconnaissent ce fait. Mais le sage Belle l'a remis en question, se basant sur le fait que l'histoire de l'église de Th. de Bèze, "où tant de choses d'importance mineure ont été trouvées, mais rien en elles n'a rien à voir avec la dame. Ce qui était la raison de ce silence était sans doute sa propre supposition que Bèze "croirait que la Réforme serait apportée". à quelque disgrâce s'il serait admis que cette dame, actuellement plongée dans l'adultère public, a soutenu la nouvelle religion. On voit que Crespin n'a pas les mêmes scrupules ; il affirme dans son Martyrologe que la duchesse soutient la Réforme, et on sait que le Martyrologe est la principale et la meilleure source dont Baez puise l'inspiration pour son récit.Quant à Florimond de Roemond, il mentionne aussi notre duchesse et ses sœurs, Madame Pisseleu et Madame Cani, et les dames d'honneur qui "attirent les luthériennes à leur cordele". ." Enfin, Marguerite de Navarre lui témoigna en toutes occasions confiance et amitié. Dès lors, les doutes sont presque impossibles. Diane de Poitiers débuta son règne par un acte de magnanimité après la mort de François Ier, décédé(1) de son père Guillaume de Pisseleu, sieur de Heilly s'est marié trois fois et n'a pas eu moins de 30 enfants. Anne est née de son second mariage avec Anne Sankin, fille d'Antoine, seigneur de Meudon.

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Laissez ses rivaux profiter de l'immense richesse qu'elle a amassée en paix après sa retraite. « Quant à madame Étatupe, dit Mezzelaire, elle se retira dans une maison à elle, et fut méprisée de tous ; et son mari, Jean de Bros. la religion réformée, qui en corrompt beaucoup d'autres après lesquels les hommes suivirent son exemple ; En ce qui nous concerne, il faut compter avec cette Corruption, qui est un bon signe de correction.

En 1590, Charlotte de Pisseleu, veuve du Sieur de Lisy, fait partie de l'Église française de Bâle.

PITHOU (pierre); né à Érvy en 1496, installé à Troyes, devint un avocat à succès, étudia le conseil juridique et un excellent orateur ; Pithou allie culture et littérature avec le travail au bar. C'est grâce à son goût éclairé pour la littérature ancienne et sa passion pour le droit romain que nous avons conservé le traité de Salvien De Providentiâ, et une quarantaine de constitutions ou nouvelles, qui auraient pu être enterrées dans la poussière de l'abbaye sans elles. perdu. Comme la plupart des érudits du XVIe siècle, Pithou a subi la Réforme de la Renaissance, bien qu'il n'ait pas publiquement adopté ces enseignements (1). Tant qu'il vécut, il continua d'assister à la messe par excès de prudence, mais sur son lit de mort il refusa le sacrement de l'Église romaine et avala d'un trait son dernier soupir dans les bras de Michel Poncelet. dans son histoire. MSc à l'Eglise de Troyes, raconte à son fils ses dernières expériences

(1) Il était un partisan secret de nouvelles vues, comme en témoigne son ouverture prudente des yeux sur les mauvais traitements de Pierre Morel, Codelier de Troyes, et du Dr. Sorbonne par l'église de Rome. Cela est prouvé par le fait qu'après avoir laissé séduire pendant quelque temps la Réforme par l'espoir d'être élu provincial de son ordre, il "se révolta" et devint l'adversaire le plus ardent de Caraccioli et des réformés.

Moments en ces termes : « Dès que Michel entra dans la chambre, le patient le reconnut, bien qu'il fût déguisé pour ne pas être vu et remarqué des papes, et lui tendit la main de loin. Exclamation : Mes amis ! les parents du malade de la religion romaine avaient quitté la chambre, Michel se mit au lit, tomba à genoux, et se mit à prier et à invoquer Dieu : et quand il eut fini, il pressa le malade, le sachant, de démissionner complètement aux enseignements sacrés qu'il lui avait proclamés ; enfin, Michèle, voyant qu'il était très déprimé et prêt à abandonner son esprit, lui demanda s'il ne s'était pas vraiment repenti de ses fautes ; s'il avait demandé pardon, et surtout, s'il a pitié de sa fiancée, s'il ne croit pas au seul sacrifice par la mort et la souffrance de J.-Ch., sauvera-t-il les siens sans aucun mérite l'un contre l'autre et regardant le ciel, bien que ses corps était faible et faible, il s'est immédiatement exclamé: Hélas! Qui est malchanceux qui veut croire le contraire. Par conséquent, dit Michel, puisque c'est le cas, je vous déclare par la parole de Dieu qu'aujourd'hui vos péchés sont pardonnés et pardonnés par iceluy-N : S.J.-Ch : Alors le patient leva de nouveau les yeux et tint ses mains dans sa ciel, La blessure de la mort instantanée le saisit, et voua paisiblement son âme à Dieu le 17 avril 1594, non sans grand soupçon de poison.

Pierre Pithou mourut ainsi, et son fils nous peignit ce portrait : il était célèbre pour sa sagesse et son savoir rare et excellent : « sa seconde épouse était de religion romaine », il fut inhumé à Gordelier « après toutes les cérémonies qui sont coutumier du pape. » Cette indulgence des catholiques surprit l'avocat Grossley, qui en trouva des preuves manifestes.

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Les prestations reçues par le défunt sont plus élevées. Peut-être ajouta-t-il naïvement : Pensent-ils qu'il est attaché à leur religion en vertu des vertus qu'il exemplifie pour eux ?

Pierre Pithou, sieur de Chambobert ; de tuyères et de Savoy se sont mariés deux fois et ont laissé dix enfants de ses deux épouses. "A tous, le Seigneur miséricordieux se fait connaître et leur accorde la grâce de fréquenter les congrégations de la religion réformée. Que ce soit la bonne volonté de sa sainte majesté de les protéger et de leur donner la constance; qu'ils ne s'écartent pas de ce qu'il a fait pour eux Bien arrangé » Vœu pieux de Nicolas Pitou ; une des naissances n'a pas été exaucée, nous verrons plus tard Nés du premier lit : 1° NiCOLAS, Sieur de Chamgobert et 2° JEAN, Sieur de Chamgobert, Frères jumeaux, nés à 1524, ils suivent ; 2e place : 5° PIERRE, sieur de Savoye ; qui suivra ; - 4° FRANÇOIS, sieur de Bierne, on en parlera après son frère ; - 5° ANTOINE, sieur de Luyères, commissaire général des guerres il semble avoir renoncé à épouser Jeanne Duo, daine de Puellemontier;— 6° BONAVENTURE, épouse de Jean Nevelet, sieur de Dosches élu roi à Troyes;— 1°-AMBROISE, mariée à Claude de Marisy, sieur de Valentigny; -8° PERRETTE, épouse de Christophe de Vassan. Le Nobîliaire de Champagne ne mentionne pas les deux autres enfants de Pierre Pithou et de sa seconde épouse, Bonaventure de Chantaloé. L'un d'eux est peut-être Martin Pthou, sieur de Chamgobert, dont on retrouve le nom dans le registre de l'église de Bâle en France en 1590.

I. Nicolas et Jean Pithou sont jumeaux. Ils étaient si semblables de stature et de stature qu'il était impossible de les distinguer, et la ressemblance était aussi frappante d'esprit que de corps : il y avait entre eux une parfaite correspondance de goût, de pensée, de caractère et de volonté. ceux-ci étaient

Ils sont exactement le même être et semblent n'avoir qu'un seul cœur et une seule âme, leur unité est donc intime. Bien qu'ils suivent des professions différentes; Nicholas ce bar; Jean est médecin; Lotte est ce qu'ils ont en commun; leurs métiers ; pour les séparer. vampires; leur père, en quelque sorte, a eu une nouvelle opinion ; les deux frères, Pitou, suscitent pour lui de plus en plus d'affection à mesure qu'ils grandissent. Pourtant, pendant longtemps, ils « ont reporté la crainte de Dieu à la crainte des hommes et à la perte des biens », à l'exemple de beaucoup d'autres en se couvrant d'un masque d'hypocrisie. Dieu, disait Nicolas, s'il ne cessait de se souiller, parfois contre sa conscience, se complaisant dans l'abomination et la crasse du pape, il parlait de lui-même. C'est le moins qu'il puisse faire, et il le regrette terriblement. En 1559, il tomba gravement malade et ses souffrances redoublèrent. Il pensa que c'était une punition de Dieu et était en colère contre son hypocrisie, il était déterminé à se débarrasser de cet état hypocrite et il demanda au pasteur Courlieu d'accepter les conseils du pasteur pour soulager sa conscience troublée. "C'est pourquoi le malade se mit à invoquer Dieu avec plus de ferveur et de ferveur que jamais auparavant, et lui jura et lui promit, s'il le voulait, la maladie et la liberté de conscience." Dès que sa santé lui permit d'accomplir son souhait , il est parti en fait en route pour Genève, avec sa femme et

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Son frère « a légué la plus grande partie de sa fortune à Dieu. Il n'est revenu dans sa patrie qu'après la publication de l'édit en janvier. changement miraculeux de la morale, « il se vit touché dans sa jeunesse par la proclamation de la Parole de Dieu plus désespérée que jamais, changement si soudain et étrange que même les catholiques en furent tous surpris. Les anciens se livraient à l'indulgence, s'adonnaient aux mets délicieux, à l'ivresse et aux théâtres interdits, de sorte qu'ils y passaient la plupart de leur temps et en faisaient un gâchis. , depuis qu'ils sont entrés dans l'église, ils ont laissé derrière eux toute leur ancienne vie et l'ont détestée, se sont alignés et ont obéi avec joie à la discipline de l'église, ce qui a tellement plu aux parents de ces personnages que, bien qu'ils soient catholiques, cela loue Dieu. Même chaque fois qu'ils voient un problème avec leurs enfants ou une mauvaise relation avec leur femme, ils se tournent vers leurs supérieurs qu'ils connaissent et les avertissent d'arranger les choses. Bref, notre bon Dieu existe toujours de cette manière glorieuse, même parmi les ennemis de son évangile. »

Quelle différence après quelques mois ! Le massacre de Vassi déclenche la guerre civile et les catholiques, de connivence avec le duc de Nevers, reprennent l'avantage sur la ville. Laissons parler encore Pithou : « L'inhumanité, le vol, le meurtre et la cruauté commis et perpétrés contre les religieux par ces catholiques barbares dans ces troubles sans respect d'aucun genre et pire, soutien au maire

(1) En 1562, 10 000 personnes assistent à la célébration de la Dernière Cène.

Toutes ces mésaventures, dis-je, de Pinnet et de la plupart des échevins et échevins, et, en un mot, du chef de la magistrature, sont si gigantesques et terribles et horribles que même un sauvage serait horrifié de les entendre réciter. Tout l'ordre et la police sont confondus. La force est la maîtresse, là où la justice endormie utilise le silence, ou plutôt la complicité, pour s'attirer les faveurs d'une populace en colère. Pour couronner toutes ces mésaventures, les caciques et chefs attisent sans cesse la rage déjà déchaînée de ces tueurs. Il est probable que Nicolas Pithou, comme beaucoup de ses coreligionnaires, se soit éloigné de Troyes tant que la ville était sous le contrôle de la population catholique, et ait été plus prudent que Nicolas Mugart, le sergent royal Yvon Honnet et Regnold Jaclot, au au prix de leur vie, s'empressèrent de rentrer chez eux et, après l'édit d'expiation, attendirent l'arrivée du duc d'Aumale pour rétablir le calme. Il est peu probable que le frère de François de Guise soutienne les huguenots. Il prouva sa méchanceté envers les réformateurs de Troyes en désignant la ville de Céant-en-Othe comme terrain d'entraînement pour eux, "de la ville de Troyes, longue de sept ou huit milles, et le chemin qui y mène est très fastidieux, vallonné et enfantin". , entouré de personnes nihilistes, et très impopulaire auprès des religieux. En conséquence, le lieu est abandonné et délabré, et un tiers de l'église ne peut être hébergé. Les protestations protestantes sont vaines. Ne trouvant rien du duc, ils décident de faire appel au roi lui-même, qui passa par Troyes pour se rendre au fameux concile de Bayonne. à Troyes.

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mais malgré l'appui que lui donnèrent Andret, Estenay, le prince de Condé et d'autres seigneurs huguenots, il fut rejeté, et la cour sortit sans donner aucun droit aux plaintes des hérétiques.

Les catholiques exprimèrent une grande joie devant l'inutilité de leurs efforts, espérant que la longueur, les inconvénients et le danger des routes freineraient le zèle des huguenots et que l'Église s'autodétruirait. Les protestants, devinant facilement toutes leurs penchants intrigants, décidèrent d'accepter les lieux de pratique qui leur étaient attribués et "d'attendre que Dieu pleuve et leur envoie des myeux" plutôt que de ne pas observer leur culte. Infligez de grandes blessures à leurs âmes et contentez leurs ennemis. Ils rappelèrent donc Jacques Sorel de Genève et le nommèrent collègue de François Bourgoin, qui prêcha pour la première fois devant une grande assemblée le 30 avril 1564 à Céant-en-Othe.

Cependant, la paix est loin d'être totalement rétablie. Des émeutes éclatent de temps à autre, avec pillages, viols et autres actes de violence ; de temps à autre, les huguenots étaient la proie d'un fanatisme populaire débridé, et des jours passaient sans que les habitants religieux ne soient l'objet des plus grossières injures. Les magistrats ne pouvant rendre justice et étant tous livrés à la famille Guise, les principaux chefs huguenots décident de traduire Pitou en justice. prévenir leurs détracteurs en décrivant fidèlement les faits [du meurtre d'un dénommé Rembert] aurait pu le déguiser en SM." Pithou sera libéré début septembre

En 1565, il vint à la cour d'Auron en Poitou ; mais tout diligent qu'il était, il avait été prévenu. Lors de l'entretien que lui accorda la reine mère, il réussit à l'en dissuader et fut sommé de remettre à Movilliers les informations qu'il avait apportées avec lui. Ce fut le seul résultat de son voyage : le meurtre resta impuni.

Bien que les protestants aient vécu dans une transe constante, leur zèle ne s'est pas éteint. Lorsque la seconde guerre civile éclate, l'église est florissante et une école vient d'être fondée à Céant-en-Othe dont la direction est confiée à Julien Pingot. Pithou se précipita hors de Troyes, « sa maison était bien garnie de blé, de vin, de foin et d'enfants ». Tout y est devenu la proie des bons catholiques, qui ont pillé ou incendié sa bibliothèque, ne laissant que les quatre murs de sa maison.

Dix-huit ans plus tard, Nicolas Pithou revit sa ville natale. Il semble difficile de concilier cette affirmation de Pithou lui-même avec l'affirmation de Grosley selon laquelle Nicole (comme il l'appelle) et Jean Pithou sont entièrement dévoués à leur métier et ont acquis une grande renommée. Grossley n'a peut-être entendu parler que de l'intervalle de temps entre la première et la deuxième guerre civile. En 1572, Pitou n'avait pas encore quitté Braine, où il s'était réfugié, poste qu'il venait d'occuper quand Antoine de Crusor le nomma bailli et magistrat de Tonnelle, s'apprêtant à rentrer à Braine. , lorsqu'il apprit les massacres de Paris, « cela le fit doublement, et, si possible, il arrangea ses affaires avec sa femme du mieux qu'il put ». Qu'il nous dise lui-même qu'il a dû affronter les dangers de sa fuite. Sa femme, s'approchant de sa maison le soir, l'informa par l'intermédiaire de son serviteur que son serviteur était parti

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Trouvez et faites-lui savoir qu'il a atteint l'endroit où il va essayer de traverser, et il se retirera dès que possible. Sir Brian, Comte de Charles de Luxembourg (Dict Sieur de Chambobert a l'honneur d'être aimé) vient de rentrer dans son château d'où il est descendu avec Fallois, dit un annonceur dès que possible, laissant dict sieur dp Chambobert involontaire. gardez-vous de tomber entre les mains de ses serviteurs, ce que je ne veux pas, dit le bon prince, il s'est passé dix mille écus. verquin (c'est son serment), il ne peut le maîtriser, ne peut le garantir, tant le temps passe misérablement. Néanmoins, le dict sieur de Chamgobert n'hésita pas à entrer dans sa maison, où il vécut environ trois jours, pour promener un de ses chevaux où il avait terminé un long voyage, et à minuit lui et ses deux frères partirent et allèrent droit à de Monstier et Der, chez son beau-frère qui n'aime que lui, l'heure de l'aube est venue.

plus convenable que les autres voisins

Courez vite au capitaine Potemont,

s'écria Pampelune, ​​​​​​et les troupes qu'ils envoyèrent

combien d'armées ils ont

des commandes

Roy, va à Flanders, Co.

Soldats du Sieur de Guyse et

Les municipalités du pays veulent investir

et arrêté un garçon près de l'ordre

Monstier et Der, ou être emmené

capitaine Portmont et prison de plomb

Chaalons en Champagne, décédé en

mort violente. "

Pendant cette période d'alarme, Pithou et

Ses frères prirent le chemin de Baleduk,

Encadrés par différents guides,

Son beau-frère leur a donné.

fugitif perdu

Darkness", qui est composé d'un seul

le singulier de Dieu; parce que s'ils

prendra la route de Baledik,

En y pensant, ils sont partis

mettre le pied dans une entreprise

catholique

vivre dans un village

Il faut réussir, il a tout

juste tué et volé

certaines religions qui tirent

Baldick. "Après avoir pris quelques photos

faire une pause dans un village appelé

appelé récupération de petites troupes

Sans doute de nouveau sur la route au milieu de la nuit

Le danger imminent qu'il menace. un

Regarder Capitaine Pere des Huguenots

passé par des huguenots, entendu partir

Il quitte le sieur de Chamgobert

à la poursuite

quand Besme a tué Collini

quelque chose à lui demander de venir

Grandes entreprises. " ce

société, à notre connaissance,

Oui, Victoire-le-Françoys

mettre ceux qui étaient

Restez où vous êtes et pillez leurs fournitures.

Péré et ses troupes quittent son premier

y aller tous en premier

Besme est introuvable là où il se trouve. dos

Dites-le d'abord à Bethmi

Allez-y et profitez de ce que Péré lui a promis

Assurez-lui de tirer et elle le fait

Toujours facile à réaliser et ils sont en route

Se rendre

Faites vos devoirs à la place de Danointres.

danointres. ils ont trouvé

L'oiseau s'est envolé : alors

Ils n'ont trouvé un nid que là-bas.

Et après avoir écouté les paroles de l'hôtesse

indiquer que la personne recherchée est

va très bien très bien

montez à l'étage et approchez-vous de lui sur son jugement

Ligny, ils sont revenus. Cependant

Cependant, la plupart des gagnants

la religion a du temps libre

Certaines personnes font des efforts pour leur entreprise.

presser. donc quand ils arrivent

Dans la victoire, ils n'ont pas tout trouvé

Ce qu'ils espèrent y trouver. c'est ainsi

aimer signifie vouloir que ce soit bien

Dieu sauve les jambes de ce tigre

et harponner ces victoires et tout

caractères ci-dessus. "

Si Grossley doit être cru, les deux

Après cela, les frères Pitou sont revenus en France

Publication de la loi de 1577. us

A croire que c'était une erreur. nous n'avons pas-

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Nous n'avons pas trouvé de telles soi-disant traces

revendication dans l'histoire du manuscrit

seigneur de chambre. nous tous

supposons qu'ils ne soient pas partis

Quittant Genève et Lausanne où ils

résolu dans la suite, sinon

peut-être en faire un de temps en temps

se rendre dans leur ville natale quand

Conditions autorisées. C'est

Voyager avec Nicolas Pithou

Pithou de Troyes, juin

1598, n'avait pas d'enfants avec sa femme

Femma de Vassan, sœur, marchande de Troyes,

Tofi, Oisans, marchands de Troyes,

Et se repentir aux enseignements comme lui

évangélique. son frère Jean, qui

Pas marié, a vécu quatre ans

; il est décédé à Lausanne le 18 février.

1602.

En tant que chef de famille,

Nicolas en Jean Pithou erfden

les trésors littéraires qu'ils ont recueillis

père; mais des événements terribles

leur vie est dedans

ne les autorise presque pas du tout

permettre la mise en œuvre de ces domaines

Matériel. Le seul travail de Nicolas

Nicholas publie le plus

Bel ouvrage de saint Berbard, en

Deze title: Thesaurus à monumentis D.

Bernardy Kraroyev. premier abbé, non

Nécessaire, mais très soigneusement, avec diligence

Efforcez-vous d'être sauvé par la foi, Lugd., Le Preux,

1589, à -8°. il l'a dédié à son frère

Jean avec son cousin Pierre Nevelet.

Draudius lui attribue également l'institution

L'Institution Chrétienne du Mariage, Lyon, 1565,

à -8° ; mais c'est un travail normal

deux frères. nous devons surtout

Essai de John sur la police et le gouvernement

Gouvernement République, selon

Grosley, imprimé à Lyon.

Nous avons la plupart des faits

Il est précédé de vol.msc. qui a passé

A travers ma bibliothèque Joly de Fleury

dans la bibliothèque. pays qui fait

Une partie de la collection Dupuy, op.

Numéro 698. Voici le titre : Histoire de l'Église

Église de l'Église réformée

La ville de Troyes se relève

Religion pure et ministères antiques

Les ministères des églises ci-dessus, y compris

sa renaissance et sa croissance,

Émeutes, persécutions et autres

Des choses extraordinaires se passent à Ladict

Église vers 1594. cette œuvre

L'œuvre de Nicolas Pithou est l'une des plus discutées

fichiers étranges que nous avons laissés derrière

Aux origines de l'Église protestante

France protestante ; l'auteur entre

Détails intéressants sur le destin

Hélas les fidèles de Troyes, ils,

plus de trente ans

Des années, me voyant humilié,

négligence, vol, carnage,

Holocauste, une partie de la population fanatique

fanatique de ses prêtres et encourageant

Assassiné par le magistrat lui-même.

Société historique protestante

Protestant a l'intention de publier

Cette histoire touchante; nous ne savons pas

Peut vous encourager dans ce projet.

deux. La vie de Pierre Pitou, Vallot

Varron la France, comme on l'appelait

bon surnom, beaucoup

plus célèbre que ses frères

aîné; mais elle n'est pas revenue d'un

Donc directement dans notre cadre.

jurisprudence éminente

34 ans. Pierre Pitou est né

1er novembre 1539 à Troyes

très délicat a pris beaucoup de temps

peur pour sa vie. son père veut

veut s'occuper de son premier

enseigner. l'enfant l'a déjà

latin, grec et même

Hébreu quand il est allé à l'université

Troyes, il est resté pour l'achever

Il a étudié au Collège de Boncourt à Paris,

Boncourt, dit Adrien Turnebe

et Pierre Garland. il a quitté paris

Université de Bourges, Conseil

son père et ses propres souhaits

Faire carrière dans les bars.

Il a la chance de profiter de ces cours

Le grand juriste Cujas, qui

Après cinq ans de cours, tout le monde

A qui est-ce à Bourges qu'à Valence

Inspire des amitiés fondées sur le respect

et admiratif.

Ses études étaient terminées et Pithou parut,

Présenté au barreau de Paris en 1560.

parce qu'il est timide

Bien sûr, quatre ans se sont écoulés

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avant de décider de plaider. Finalement, ses amis l'ont convaincu de rejoindre une association caritative. Il a gagné; mais il continua ce premier effort, abandonnant un métier qui exigeait plus de sang-froid et d'audace qu'il n'en possédait, et se consacra de tout son cœur à l'œuvre du cabinet.

Pitou ne semble pas avoir abandonné Paris pendant la Première Guerre civile. Mais lorsqu'une seconde révolte éclate, il doit fuir pour échapper à la tempête qui menace les huguenots. Il aurait cherché refuge dans sa ville natale. Ce serait se jeter de Charybde dans Syra. On croirait plutôt qu'il s'est réfugié à Sedan. Ce qui laisse penser qu'il s'agit de la date de sortie du Duc de Bouillon

(Voir VI, p. 233) En effet il est certain que ce fut Pithou qui, par ordre du Prince, reproduisit les coutumes de la Principauté de Sedan imp. dos

Cet ordre. ensuite il est allé

A Bâle, il poursuit son œuvre littéraire jusqu'en 1570, date à laquelle le décret de Saint-Germain le renvoie dans sa terre natale. il était à Paris pendant le massacre

Saint Barthélemy. Toutes les personnes religieuses qui ont vécu sans pitié avec lui

a été abattu. Seul et en chemise, il s'est heureusement échappé du toit. Son ami Nicolas Le Fèvre l'accueille et le retient chez lui quelques jours, après quoi Pithou se retire dans la maison d'Antoine Loisel, où il se cache pendant plusieurs mois. L'année suivante, il quitte la Réforme dirigée par Simon Vigor, alors vicaire de Saint-Paul. On dit qu'il est devenu catholique de bonne foi, nous n'avons aucune preuve du contraire ; mais sa réponse au briefing de Grégoire XIII sur le Concile de Trente, qu'il interprète dans la célèbre satire Menipea(1), est la plus importante

(1) La première idée de cette ingénieuse satire appartenait à Le Roy, vicaire du jeune cardinal de Bourbon, dans l'Église catholique espagnole (qui formait la première partie de cette satire et fut d'abord publiée à part en 1595) se moquait de Sainte - Le plan pernicieux de Lison

Le traité de Sainte-Lison sur la liberté ecclésiastique en Gaule prouve avec la plus grande évidence que, s'il était catholique, il n'a jamais été romain. Voici une liste des œuvres qu'il a composées avant sa conversion:

I. Catonis Distica, Trecis, 1564 in-12, 1576. Dédié aux enfants de son ami Loisel.

twee Suivi de l'adversaire, lib. II, Paris, 1565, in-12 ; 1575, op.8 ; son plat The thesauruscritici de Gruter (T. II) en dans le recueil de Labbe.

3. Othonis Frïsingensis Chronicon De la création du monde à la sécurité. Christ 1146, et les actes de Frederick Barbarossa, Basil., 1569, ci-dessous. Nouvelle édition plus complète, 1586

4. Pauli Diaconi Historia miscella, Basile, 1569, in-8°. — Pithou ajoute une préface, dans laquelle il montre combien l'iconoclasme français et allemand est récent.

Cinq petits fantômes. Suivez les romans de Théodose, Valentinien, Majorien et Anthemius.

Quartier. Heureux; Pithou l'a attrapé. Il s'associe à Gillot et Rapin, deux catholiques éclairés, à l'huguenot Florent Chrestien, et à Passerat, un homme d'État de tendance libérale (que M. Henri Martin considère comme l'un des écrivains protestants de son siècle), qui ont collaboré à cet ouvrage. la deuxième partie est la partie principale et contient des extraits de la farce dans les pays de la Ligue 1, quelques couplets et l'interprétation par l'imprimeur du terme Higuiero d'Infierno. Elle paraît en 1594 et est datée de 1595. "Tout dans l'Union mérite le ridicule", disait M. Henri Martin, "les superstitions puériles, l'exagération sauvage et insensée, toutes sont capturées contre Loyola avec un esprit impitoyable et un Rabelais vindicatif. Quant aux parts respectives des cinq collaborateurs, on attribue les vers épars dans l'ouvrage à Passerat, le coup de gueule de l'envoyé à Gilot, le cardinal de Pellevè à Christian, les vers de Pierre de Espinac à Nicolas Rapin, archevêque de Lyon et recteur Ros, et enfin il adressa Danhray à Pithou. , Paul Perrot devait assister au Catholicon en Espagne. Mais c'est sans doute une erreur, le discours qu'on lui attribue avec les moyens de sauver la France de la tyrannie espagnole, 1594, en - 4°, a pu causer Jusqu'après la capitulation de Paris, cette satire sanglante ne fut imprimée qu'alors, et certains manuscrits circulèrent rapidement. Elle connut un grand succès.

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tutiones XLII, Paris, 1571, in-4°. - Dédié à Cujas.

six. Premier livre de mémoires héréditaires des comtes de Champagne et de Brie, Paris, 1572, in-4°, et divers recueils.

Sept. Mosaïques et Recueil de lois romaines, Paris, 1573, in-12 ; Basile, 1574, in-4° ; Heidelberg, 1656, in-8° ; Londres, 1660 ; Réemploi. danse les Critiques sacrées d'Angleterre, ainsi que l'opuscule De latinis Bibl. Interprète (Amst., 1698), donnant le recueil de Labbe, etc.

3. François Pithou est né à Troyes le 7 septembre 1543. Comme son frère Pierre, il a beaucoup appris de Koolhaas. Il préféra l'exil à la trahison et quitta probablement la France au temps de la Saint-Barthélemy(1) et s'installa à Heidelberg, où il resta quelque temps. Il a ensuite visité Augsbourg, Venise et certaines parties de l'Italie, non seulement par curiosité mais aussi par intérêt scientifique, et après avoir rassemblé une mine de documents dans les bibliothèques publiques et les archives monastiques, il s'est installé à Barcelone Er, où il a été engagé dans plusieurs publications. . et des études de la langue hébraïque, dans lesquelles il fit des progrès remarquables. On sait qu'il vivait encore à Bâle en 1576 lorsqu'il publia Imperatoris Justiniani novelloe constitutiones per Julinum Antecessorem de groeco translateai, Basil., 1576, in-fol., et AEthici Cosmographia. Antonii Augusti Itinerarium, Basil., 1576,-en-16. Plus tard, rentré en France et suivant l'exemple de son frère, il se convertit (2).

(1) On ne devrait guère douter qu'il soit l'auteur d'un ouvrage publié à Paris en 1573, in-4°, intitulé De lègè salicâ; Un des compagnons du processus.

(2) La date exacte de sa défection est inconnue. Grossley laisse entendre dans sa Vie de Pithou qu'il était déjà converti lorsqu'il entra au barreau de Paris en 1580. Mais s'il est catholique, l'assemblée politique négociant le décret de Nantes tranchera-t-elle en sa faveur ? « Il obtient le bureau

Détournons les yeux des tristes échecs de deux esprits élitistes et concentrons-nous sur un spectacle digne de la sympathie de tous les cœurs généreux : l'énergie morale combattant la force brute et gagnant la bataille.

Lors du massacre de Troyes en 1562, Claude de Marisy s'enfuit à l'étranger. Sa femme, Ambroise Pithou, enceinte et incapable de le suivre, se retire à la campagne chez un beau-frère qui l'accueille chaleureusement malgré sa religion romaine professée. Alors que le moment de sa libération approchait, elle espérait retourner en ville chercher l'aide dont elle avait besoin pour faire face à son état, puis auprès de sa mère, "qui avait un certain sens de la religion". Elle y vécut indemne pendant quelques jours. Mais Bonaventure de Chantaloé suit le conseil choquant d'un de ses voisins et dit à sa fille de la suivre à la messe ou de partir. La jeune femme a choisi ce dernier. Elle a pris sa retraite et a épousé une veuve catholique qui était très gentille avec elle. Malheureusement, elle y fut bientôt retrouvée et dut trouver refuge ailleurs. Ne sachant pas vers qui se tourner pour obtenir de l'aide, elle a décidé de retourner chez son mari. Après y être entrée en cachette, elle s'y installe du mieux qu'elle peut avec ses deux jeunes filles et une jeune servante. Huit jours plus tard, les contractions ont frappé. Sa mère a été appelée et a couru vers elle, accompagnée d'une sage-femme qui s'est empressée de révéler le secret à des soldats catholiques. Le nouveau-né a été brutalement arraché à sa mère et emmené chez un prêtre qui l'a baptisé. Mme Marisi, craignant de nouveaux malheurs, feint de quitter sa maison. Mais quand la nuit est tombée, elle

Procureur du Tribunal de Paris ? (Voir Justif., n° LXIII.) D'où il faut au moins conclure que les huguenots ne le considéraient pas comme un adversaire.

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fosse

Je me suis faufilé là-bas avec ma fille et mon fils. Mais il ne lui suffisait pas d'avoir un endroit où reposer sa tête. Elle devait vivre et elle était très pauvre, sa mère elle-même lui a répondu qu'elle n'avait aucun espoir d'obtenir de l'aide d'elle tant qu'elle n'allait pas à la messe. Elle était déterminée à gagner sa vie pour elle-même et ses enfants grâce à son travail. Bien qu'elle ne soit jamais partie, nous avons finalement trouvé son refuge et le maire lui a ordonné de vider la ville et de se convertir à la religion romaine. En fin de compte, les prières de sa mère et de ses parents catholiques lui ont permis de voir son destin le plus horrible, et elle a finalement été vaincue et a accepté d'assister lentement au sermon. Mais elle a vite regretté sa faiblesse, alors à la tombée de la nuit, malgré les gardes qui gardaient la maison, elle a réussi à sortir, à serrer son bébé dans ses bras et à se cacher avec une femme. La pauvre femme catholique, qui avait approuvé son évasion, dont le lait s'était tari par trop d'émotion et de douleur, a nourri son fils avec son propre lait. Peu de temps après, elle se voit offrir un moyen de sortir de la ville par une jeune femme qui pratique également la religion romaine, mais qui n'est pas reconnue. à Saint-Barthélemy,

Madame de Marisi décide de s'y enfuir

étranger. Elle est allée à Ligny en Barrois

Barrois, ses deux filles, envisage

prévoyait d'émigrer en Allemagne, mais le pasteur

maîtresse prêtresse

Renvoie le. elle est partie

Portant le chariot de son plus jeune enfant

Mes filles, laissez l'autre pour l'une

ses amis. elle ne le fait presque jamais

quartier union elle a été arrêtée

traîné dans les bois par cinq ou six hommes

soldat, qui lui a dit, par

mort! Elle doit mourir. " elle

leur répondit qu'il se tournerait vers eux

Il y a peu d'honneur à tuer une femme. Et

Que ferais-tu de ma peau, dit-elle ?

mourir! Nous allons le faire brunir,

Ils répondent. vrai, a répondu

madame elle est fatiguée

ennuyé et irritable… non

mourir! Répondre à Herbelay, si faute-il

Tu meurs, parce que c'est comme ça pour nous

commande, ou notre

Nous sommes tous morts. ça vaut vraiment le coup,

La fille a répondu, la femme

Seuls deux sont morts; puis-je vous dire

s'il te plait dis moi pourquoi tu me veux

veut mourir ? Qui fait partie de moi ?

partie? à qui ai-je fait du tort

Traité comme ça ? " ce

Les soldats lui ont avoué avoir agi

In opdracht van Guillemette de La Marche,

dama de Brienne, la «quelque

certaines religions antérieures

son mariage, mais qui est devenu

D'un catholique très pur et dur. l'or

madame de marisi est trop impétueuse

faire pour lui" comme

Anatomie de la messe" et la majeure

Lady veut être punie pour son blasphème.

Blasphème. Alors cette dame

Fille, entends cette langue à Herbelay,

Herbelay, yeux et mains

Rejoignez le ciel et pleurez avec votre voix

fort haute et dist: si c'est la cause

Ma mort, je me sens si heureux!

Louez le bon Dieu qui m'a créé

Cet honneur, aujourd'hui je signe

Mon sang est la sainte vérité. laissez-moi

alors laissez-moi prier mon dieu,

Fais ce que je veux de ma vie

pense si tu as un ennemi

Les ennemis peuvent vous faire tellement de dégâts

La foule me fait (parce que, en ce qui me concerne

Alors compris par vos mots, c'est

dire qu'elle ne vaut rien

Je n'y vais jamais de ma vie, seulement toi

veut ma mort), je suis sûr

Vous ne l'aimerez jamais. croire

je la déteste plus

beaucoup plus effrayant que moi

Pas quand je parle à ma dame. "

- "Qu'est-ce que la mafia t'a fait ?

ils ont demandé. le mal, untel,

elle a répondu, et bien plus que moi

Scaurois raccompter il m'a épargné

accompagnée de son mari

La présence de ma fille me tient lié

restrictions, etc...

sois à moi. quand elle m'a mis dans

Ta main me tuera même si elle

Temples — 259 - Temples

et si je ne le fais pas

Serait-ce de l'amour pour lui ? "

tant d'intelligence et de courage

Le courage d'affronter la mort déménage en Californie

pitaine Driguet, il s'écria : « Mort !

Quelle persévérance ! ça arrive

Est-ce une femme ? mort ! voir s'ils

Une larme! "--"Non!

Non! Messieurs, répondit-elle,

Peeping ne vient pas des femmes,

Mais par la seule grâce de mon Dieu,

Ce qui m'amène à dire ceci. " - " parcourir

mourir! dist Driguet, si je devais

Raccroché, je ne vais pas me tacher les mains

Le sang de cette femme. " - " JE

C'est pourquoi louez et remerciez ce grand Dieu,

La dame a alors dit qu'elle utilisait

aujourd'hui tu me promets

presque mort. messieurs il

désolé, je ne peux pas aider

reconnaissance opportune de la grâce

Je l'ai reçu de vous. Mace dit ici,

dictelle, environ 60 écus, le tout

ce que j'ai maintenant, je

Honnêtement. prend S'il te plait

s'il te plait montre moi juste

faire mon voyage. Driguet les a rejetés,

Prenez 100 couronnes de son portefeuille,

présenté à la jeune fille, l'exhortant

emportez-les. "Mais le comte

Brienne, préviens sa mère

Les prêtres complotent contre

Madame de Marisi, amenée à la hâte

Après elle, un de ses serviteurs,

Pour la protéger du danger et

Donnez-lui la fille aînée. Messager

le comte a trouvé la pauvre femme

Retour à sa voiture. Driguet

Deux soldats ont été envoyés pour l'escorter

Escortez-le à Saint-Aubin.

PITHOYS (CLAUDE), né vers 1587,

Entrez dans la Principauté de Sedan

Valeur minimale de commande. il a obtenu

acquis une grande réputation

Missionnaire, quand il quitte ses robes et

Retiré à Sedan en 1632.

renoncer à la religion

Roman, lui-même admis au barreau, et

au bar autant que

sur la chaise. Dès 1635, il est mentionné

Nom philosophique. 1637,

Le duc de Bouillon lui confie la garde

bibliothèque publique, op

Il a été remplacé par Bell, en

En 1675, sa vieillesse ne lui permet pas

plus pour le remplir. En 1676, il atteint,

En échange de ses services,

pension de 1 000 £, mais il

Pas longtemps pour en profiter, mort

la même année. Nous obtenons de lui :

I. Découverte de biens contrefaits,

Très utile pour identifier et distinguer

Simulation, déguisement et fantaisie

de l'immobilier et de l'immobilier

diabolique; avec une courte description

commandement de ne pas croire au diable

se réunir; se réunir

Les Evêques qui M. Tout et

P. Pithoys, le plus jeune, a frappé le soi-disant

Apparemment de Nancy, Chalong,

1621, à -8°.

deux. horoscope divinatoire

prévu.

3. L'appât de l'âme pieuse et

Nonne, Paris, 1627, 12 ans.

4. Essais étranges sur l'astrologie

Justice, Sedan, J. Jannon, 1641,

Bij -8°, Montbéliard (J. Foylet), 1646, 8°.

5. Cosmologie de la théorie

sphère, avec un traité de géographie,

Géographie, [Saloon], 1641, in-8°.

zes. Méliton d'Apocalyps der Apocalyps

révélations mystérieuses cénobitiques,

Saint-Léger [salon], 1662, in-12 en

pour 16; 1665, in-12 ; 1668, in-12 ;

Représenté avec le moine sécularisé Villefranche,

Liberty City, 12 ans. — Voltaire est

Attribuant à tort ce travail à J.-

P. Camus, évêque de Bailey.

Sept. court, supprimé car offensant

Insulter le modérateur de l'académie

Académie de l'Auto.

On emprunte de l'argent à l'abbé Bouilliot

Empruntons des articles, ne nous apprenons pas

Cependant, tout porte à croire que Joseph

Supporter Joseph De Sedan,

À la présidence, 1652 et 1654

La présidence de LeBron, deux arguments,

De ene De aucititate Scripturoe, de andere

L'immensité de Dieu est omniprésente,

brancher. Dans la salle des thèses, se trouvent

fils. avouer au bout d'un moment

De Théologie de Sedan, Joseph Pitois

Armée de Libération du Peuple

— 260

Armée de Libération du Peuple

Retiré en Hollande et nommé ministre de Leeuwarden ; mais a été déposé en 1669, pourquoi nous ne savons pas.

PLAIX (CÉSAR DE), dit Dupleix, sieur de Lormoy et de Chilly, est né à Orléans dans la seconde moitié du XVIe siècle. Après avoir terminé ses études dans son pays natal, il s'installe à Paris, où il est admis au Barreau du Parlement. Il est aujourd'hui assez communément identifié comme L'Anti-Cotton ou Refutatipn de la Lettre explicative du Joyeux souvenir explicatif d'Henri IV, le roi chrétien, sans toponymes ni imprimeurs, 1610; réédité plusieurs fois, dont à La Haye, 1738, à -8° près. Ce pamphlet est le meilleur pamphlet qui ait paru depuis la satire de Menipé, et en même temps la satire la plus acerbe dirigée contre les Jésuites, longtemps attribuée par les uns à Pierre du Moore Pierre Du Moulin ou Tilenus, les autres à Augustin Casaubon ; mais aujourd'hui les bibliographes les plus savants n'hésitent plus à dessiner L'inversion des initiales de César De Plaix est reconnue dans P.D.G. Les jésuites répondirent au livre, curieux mélange de raisonnement et de satire, et leurs réactions conduisirent à une bataille de plumes très animée, mais Desplex, qui ne mourut qu'en 1641, semble être resté écrivain. Étranger. Hormis Anti-Cotton, le seul travail qui lui est attribué est la défense d'un prêtre marié (probablement un protestant converti).

César de Plaix s'est marié deux fois. Lui et sa première épouse, Marguerite Verdin, eurent cinq enfants, à savoir : 1° CATHERINE, née en 1609, de Pierre de Verdin, veuve de Verdin, le 25 février, La Primaudaye et Yolande Petau furent baptisées ; en 1629, elle épousa Charles de La Taille. — 2° Marguerite ;

Marguerite; présenté le 10 octobre 1610 par Jean Verdin, secrétaire du roi, et Geneviève Verdin, épouse de Jean de La Taille Présenté au baptême en 1641 ; - 3° AUGUUSTE, baptisé le 16 septembre 1611, parrain Auguste Galland ; avocat parlementaire; - 4° HENRI, né le 16 février. 1614, le parrain était Stuart l'avocat, la marraine était Marie Peto, veuve de Sir Montvoisin; — 4° OLYMPE, baptisé le 31 janvier 1619, don d'Isaac Le Maistre et d'Olympe de Lorme, conseiller à la Cour des comptes. Toujours veuf, De Plaix se remarie en 1627 avec Marie Falaiseau, veuve de l'avocat Jacques de Verdavayne, qui lui donne une autre fille, MARIE, qui est baptisée le 14 décembre. En 1628 son fils CÉSAR naît en 1630 à l'âge de 12 ans (Reg. de Charenton).

On ne sait pas dans quelle mesure César de Plaix était apparenté à Charles de Plaix, seigneur de Boislandry, commandant général de la guerre, né 1605-1658, qui eut quatre enfants de sa seconde épouse Yvonne Chrestien : 1° CHARLOTTE, inhumée dans les SS cimetière. Les Parrains, 23 août 1651 ; - Charles II, né le 12 octobre 1652 ; - 3° È SAÏE, née en 1654, initiée au baptême de La de la Barre ; - 4° MARIE-ANNE, baptisée le 15 octobre 1658. En premier mariage, Charles de Plaix, épousa Madelaine Marbault en 1628 ; mais le registre de Charenton ne dit pas s'il y eut des enfants de ce mariage. En 1700, Susanne Dupleix reçoit une pension de 500 livres en tant que nouvelle catholique. (Argen. E. 3386).

PLANTÂVIT (JEAN), Sieur de LA PAUSE, né en 1576 au Château de Marcassargues, Gévaudan, a grandi protestant dans une famille protestante dont son père était l'un des prêtres. Destiné à devenir prêtre, il commence ses études au Collège de Nisme et se rend à Genève pour compléter ses études. Dans une lettre à Bongars, Casaubon a confirmé qu'il

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PLE

Il a peu d'instruction, mais il a une haute opinion de lui-même. De retour de Genève, il s'arrête à Montpellier pour entrer au cabinet. Bien que son orthodoxie soit remise en question, il est ordonné par respect pour la mémoire de son père et la rareté des prêtres. Placé à Béziers, où son père exerçait son ministère éducatif, le jeune prêtre fut bientôt harcelé par les jésuites, qui avaient une université dans la ville. Il se défend mal, se laisse vaincre et finit par tomber sur son adversaire. Lorsque Guigor et d'autres ministres montpelliérains apprennent sa défection, ils se précipitent à Béziers, espérant le ramener chez eux. Mais les jésuites n'ont pas été autorisés à prendre les entretiens demandés. Après publication d'un manifeste catholique en date du 11 avril 1604. En-12 à Paris cette même année, La Pause se rend à Rome, où il apprend à parler très couramment les langues orientales, sa passion. A son retour en France, il est ordonné prêtre de Marie de Médicis, puis se rend en Espagne au même titre avec Elisabeth de France, la princesse à qui il est ordonné en 1625. Reçu le diocèse de Lodève. Il était auteur d'ouvrages scientifiques, mais n'avait pas d'ouvrages publiés avant sa conversion.

La famille Plantavit est originaire de la région de Béziers. Vers l'époque de la conversion de Jean, c'est-à-dire en 1605, David Plantavit, fils du Sieur de La Pause, de Christophe Plantavit et d'Isabeau d'Assas, épousa Louise Dortoman, dont FRANÇOIS est né. Cette branche a également changé, mais nous ne savons pas quand. Dans la liste des réfugiés du Languedoc (archgen. TT. 322) on lit le nom de René Plantavit, ce qui prouve qu'une partie au moins de la famille adhérait à la religion réformée.

PLANTIER (JACQUES), uit Allais, bourgeois in Genève, 1723, auteur van Reflexions sur l'histoire des

Les juifs servent de preuves à la religion chrétienne, Genèse, 1721, 2 vol. A 12 ans; Vérités fondamentales d'une religion établie par la raison et la Bible, Genèse, 1754, in-8° ; 1748, in-8° ; trans en allemand avec Teller, Leipzig., 1748, in-8° préambule et in- 12 propos calomnieux. Il est également crédité dans le catéchisme, imp. 1773 à Genève, in-8°.

PLEURS (JEAN DE), dit d'Espoir, fonde l'Église réformée d'Angers en 1555. Des congrégations religieuses se sont rapidement formées, dont beaucoup ont été découvertes. Les exécutions en 1547 de François Faldoux, Simon Leroyer, Jean de la Vignol, Denis Thoreau, Guillaume de Reux font plus qu'effrayer les fidèles. Ce n'est qu'en 1555 que Jean de Pleurs de Troyes fonda une église en Champagne, alors qu'il était prêtre à Dardagny.Les apôtres de la Réforme ne séjournèrent jamais longtemps dans la même ville, JEAN y reçut un accueil civil. Son successeur à Angers est Gaspard ou Jean Carmel de Neuchâtel, éponyme Fleury, bientôt remplacé par Nicolas Goray, éponyme Daniel.

En mars 1557, de Pleurs fut envoyé à Rouen et, en octobre de la même année, il fut ordonné vicaire de l'église de Bossey, dont il quitta en 1558 pour devenir prêtre à Genève. Il mourut en 1570.

Il ne faut pas confondre Jean de Pleurs avec Pierre Durdès ou d'Urdez, ministre à Amiens réfugié à Saint-Barthélemy en Angleterre, qui prit lui aussi le surnom d'Espoir. Plus tard Dudes est devenu le pasteur de l'église

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Bolbec; 1596, le monologue des protestants de Bolbèc, il le laisse à Ramiers ; a exigé de l'Assemblée nationale de Saumur qu'il réintègre ses fonctions ou rembourse les réclamations qu'il avait faites en Angleterre en tant que réfugié pendant la guerre de l'Union. Synod a trouvé leurs plaintes bien fondées; cependant, compte tenu de son âge, de sa famille élargie et de "sa convenance", le pape de Montpellier l'autorise à rester à Pamiers à condition que la Haute-Guienne, la capitale provinciale, fournisse un curé à l'église de Bolbec. Duds était aveugle, nous ne connaissons pas la date de sa mort ;

PLOUCQUET (GODEFROI), professeur de logique et de métaphysique à l'université de Tübingen ; né à Stuttgart, membre de l'Académie des sciences de Berlin et administrateur de la Fondation Pieuse de Tübingen ; une famille qui avait quitté la France pour des raisons religieuses, le 25 août 1716 ; et mourut le 13

septembre 1790.

Ploucquet a commencé ses études au gymnase de sa ville natale. En 1732, il se rendit à Tübingen et y séjourna. Suivez des cours de théologie; lisez les ouvrages de Wolfe, l'éminent philosophe qui le premier a réduit les grandes idées de Descartes, Locke et Leibniz à un système de métaphysique dogmatique ; alors il l'a séduit; il n'abandonne pas complètement la théologie, mais se passionne pour la philosophie et les mathématiques. La double orientation de ses études se révèle dans les traités qu'il défend en 1740. Son désir de concilier les principes de la philosophie de Waugh, dont il fut un fervent adepte toute sa vie, avec les enseignements du christianisme ;

En vieillissant et en approfondissant ses réflexions, Plouquet se consacre avec un zèle redoublé à la défense de la religion et de ses intérêts, mais sans sacrifier le dogme.

postulat légitime de la raison ; champion du spiritisme; qui se sont battus avec une sagesse savante contre les enseignements matérialistes des philosophes du XVIIIe siècle. Il n'avait même pas peur de se comparer à Kant. En remettant en cause la vérité du célèbre philosophe Kônigsbêrg selon laquelle l'évidence cosmologique est la seule preuve possible de l'existence de Dieu. Puis reprenez le cours des âges. Tout en démontrant les maux de la doctrine philosophique moderne, il propose une analyse rigoureuse des systèmes philosophiques anciens, qu'il tente de reconstituer dans un traité historique qui mérite encore aujourd'hui l'attention.

Après avoir scientifiquement et d'un œil avisé critiqué les théories de ses prédécesseurs et de ses contemporains, Pluquet lui a valu la réputation d'être l'un des penseurs les plus profonds de son siècle, cherchant à « démasquer son propre système, ou plutôt, ce système semble être le meilleur réconcilié'. révélation et raison; religion et philosophie; parce qu'il ne pouvait pas trouver une école lui-même. Il s'est d'abord concentré sur la simplification de la logique en exprimant les différents éléments des propositions par des formules mathématiques. On sait que Lambert a aussi essayé d'appliquer la géométrie à l'art de raisonner (voir VI, p. 246). Les deux méthodes, bien que peu utiles, avaient leurs mérites. Ploucquet, dit calcul logique Consiste en majuscules pour les propositions générales ; des lettres minuscules pour certaines propositions, des symboles - affirmatifs, et la lettre Z pour la négation ; le système n'est pas encore largement reconnu ; aider à prendre les bonnes décisions.

Jusqu'ici nous n'avons parlé que de l'oeuvre de Ploucquet, il est temps de raconter ce que l'on sait de sa vie,

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Il y a aussi quelques événements notables. Après son mandat de prêtre; divers traitements; et, selon la coutume locale, entra dans la maison du baron de Schiller comme gouvernante. Il prit ensuite le sacerdoce à Rotenberger et fut ordonné diacre à Freudenstadt en 1746. Un traité sur les monades, entré au concours à la demande de son ami Keith et lui ouvrit les portes de l'Académie de Berlin en 1749, provoqua assez d'émoi dans les milieux académiques autour de l'humble curé de campagne le duc Charles, surpris et fascinés par la présence d'un célèbre philosophe dans son état, lui demandent une donation ; en 1750, il devint professeur de logique et de métaphysique à l'Université de Tubinge. Ploucquet respecte le choix du prince. Avec un esprit clair et méthodique, il savait que dans ses enseignements il était possible d'apporter la sagesse de ses élèves aux suggestions les plus ésotériques. En plus de la philosophie, il était également chargé d'enseigner l'économie politique. En 1778, il fut invité à Stuttgart pour enseigner à l'école militaire locale. En 1782, un accident vasculaire cérébral affaiblit tellement son intellect qu'il doit renoncer à s'asseoir sur une chaise. Quelque temps plus tard, un incendie a réduit sa bibliothèque et ses manuscrits en cendres, le consumant presque lui-même. Bien que physiquement et mentalement impuissant, il a continué à travailler et à étudier jusqu'au dernier jour de sa vie. Surtout la Bible. Il n'aimait pas son apparence, mais ses amis le louaient pour sa gentillesse, sa loyauté et sa franchise.

Ploucquet a laissé une œuvre considérable, presque entièrement en latin. à Tübingen. Son style est pur, mais souvent trop concis.

Notice bibliographique.

Un, diss. Conditions théologiques Cl. L'argument géométrique de Varignon pour la possibilité des variantes est affaibli, 1740, in-4° :

deux. Le premier chapitre de la monadologie est confirmé par quelques ajouts et justifié par un contre-argument plus fort, publ. en frank en allem dans le recueil des Dissertations qui ont prêt le prix sur le système des monades (Berlin, 1748 ; in-4°) :

III L'approche métaphysique de l'infini, 1748, in-4°.

4. Recherche sur la génération des organisateurs corporels, Stuttg., 1 749, 4°.

Cinq, diss. Matérialisme, 1750, 4° ;

Réimprimé avec la réfutation de ManMachihe

l'HommeMachihe La Metrie], 1751 年,in-4°。

Toi. dette. Liberté arbitrale, 1752, 4°.

Sept. Essais métaphysiques sur la nature

Émotions, 1755, in-4°.

huit. montrer. Exactement similaire, 1753 ; en-4°.,

9 Principes de la matière et des phénomènes, Francof. et lèvres, 1758 ; 8° ; redéploiement. avec le N°XXVI; ibid., 1 764,8°.

X. Diss. de formacorporis, 1 754,4°. 11. Accusation. Sur la théorie d'Épicure sur l'origine de l'univers,

1755, dans les -4° ;

12..Bies sur la nature, critère et fin des miracles, 1755, in-4°.

Au début du treizième monde, 1756.4° quatorzième. dette. D'après la spéculation de Pythagore, 1758, in-4°.

15 bis Anti-Bayliana, en 1758, en -4°, avec l'idée du bien, le mal absolu fut chassé de la bataille.

16 suspects. époque de Pyrrhon,

1758, à -4°.

17 La solution du problème de Lugdunensï, obtenue à partir de l'une des propositions suivantes : Existil aliqùîd, l'existence d'un être bien réel et ses propriétés, 1758 à -4°.

dix-huit. Fundamenta philosophie speculativoe, 1759, in-8° ; réimprimé; plusieurs fois, correctes et ajoutées, — exposition claire et précise de la monadologie de Lëibnitz.

19 Notes sur les principes d'Helvetii, Helvetii dans De l'Esprit a articulé la nature de l'esprit humain,

1759, à -4°. XX ; contrôle de la chaîne

Personnalité, 1760, in-4°.

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Vingt et une allégations. De la loi de continuité ou de gradation, 1761, in-4°. 22 La Providence se soucie des choses particulières et de la nature de Dieu et de la structure du monde, 1761, in-4°.

23 In dpgmatibus van Thales en Anaxagore, 1765, in-4°.

24 Notes sur les propos de D. Cant sur une base possible pour prouver l'existence de Dieu, 1765, in-4°.

25 Ainsi les méthodes de démonstration directe de divers syllogismes,

Comment détecter les défauts dans les tables, openius reguloe, 1765, in-4°

26 Méthode de calcul logique, publiée dans Universal Featured Art Review, 1763, 8° ; réimp., Francof., 1764, avec le N° IX; inséré à A.-F. Bök dans le Sammlung der Teksten welche den logiceh Calcul concern, Franc, et Lips., 1766, in-8°.

Vingt sept. L'enquête et la modification de la structure logique du professeur Sir Lambert, 1765, 8°. - Réponses à la critique de Lambert du calcul de la logique.

28 Sententia Dn. Robineti sur la balance du paradoxe du bien et du mal, 1765, in-4°.

Examen théorique 29 Dn. Robinet sur la Physique des Esprits, 1765, in-4°.

30 Proppsitips Dn. Robinet sur l'incompréhensibilité de Dieu dans la recherche vocatoe, 1765, in-4°.

31 Questions sur la nature de l'homme avant et après la mort, 1766, in-4°.

32 De placitis Dempcriti Abderitoe, 1767 年, in-4°。

XXXIII Question : Est-il possible que le monde existe pour toujours ? 1767, -4°.

34 Enquête de Ratan sur le sixième empirique, Défendre et contester l'existence de Dieu, 1768, in-4°.

XXXV Miroir de chiffon, 1768, 8°.

36 Réflexions de Robineti sur l'origine de la consommation naturelle, 1769, in-4°.

37 De l'origine du langage, 1770, in-4°.

38 De la nature et de la mesure des grandeurs, 1771, in-4°.

39 Instituts de philosophie théorique, 1772, in-8° ; 1782,在-8°。

40 Création du monde et nature des choses du monde comprises, 1772, in-4°.

41 Des symptômes généraux de l'esprit humain, 1773, in-4°.

42 De l'origine, de la durée, du changement et de la destruction des choses, 1774, in-4°.

43 Mémorial aux amis qui défendirent eux-mêmes le débat en tant que président, 1774, in-4°.

44 diss. sur l'Hylozoïsme de l'Ancien et du Récent, 1775, in-4°。

45 De la puissance primitive, 1776, 4°.

46 De la nature du bien et du mal, 1777, in-4°.

47 De momentis philosophioe contemplativoe in practicis, Stuttg., 1778, in-4°。

48 Contemplation des éléments de la philosophie, que ce soit dans les sciences du raisonnement, les symboles des disciplines fondamentales, Dieu, l'univers et surtout l'homme, 1778, in-4°.

49 Les disques peuvent être utilisés pour stabiliser et décomposer les causes immorales de la pensée humaine, 1779, in-4°.

L. De principiis dynamicis, Stuttg., 1780, in-4°。

prune. De la nature et de la mesure des forces dérivées, 1781, in-4°.

51 Commentaire sur philpsophioe selectiores, précédemment édité, maintenant par l'auteur lui-même recpgnitoe et passini emendatoe, Ultraj. Sur le Rhin, 1781, 4°.

LIII. A défendu la collection à -8° en 1781.

En direct. Exppsitipnes philospphioe theoryoe, Stuttg., 1782, in-8°. — Ceci est une réimpression du n° XXXIX.

55 Diverses questions métaphysiques à réponses dépendantes, 1782, in-4°.

Godefroi Ploucquet était marié à Christine Madelaine Ebel, la fille du curé Frauenzimmer, et était prêtre à Rötenberg. Le mariage a produit sept enfants, dont trois ont survécu, une fille et deux fils. ce

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Le plus jeune est Christophe Mathieu. On ne connaît pas son sort. L'aîné, Guillaume Godefroy, était un célèbre médecin. Né le 20 décembre à Rotenberg. Il étudia la médecine à Tübingen en 1744, obtint son doctorat en 1766 et une chaire de médecine en 1782. Il mourut le 12 janvier 1814. A deux ou trois exceptions près, nombre de ses ouvrages furent publiés à Tubingue.

Notice bibliographique.

Un, diss. D'après les institutions organisant l'assimilation, 1766, in-4°.

II Consignes pour se nourrir bon marché sans fruits, 1771, 4° ; 1777, 4°.

III Essai sur les types de mort violente, avec annexe sur l'inconduite volontaire, comme contribution à l'apprentissage médico-légal, 1777, in8°;1788, -8°.

Quatrièmement, la culpabilité. Maintien du siècle humain et de ses droits, 1778, in-4° ; et allem., 1779, in-8°.

5. Des exigences physiologiques de la succession des enfants, 1779, in-8°.

six. The Complete Horse Physician, ou Instructions pour la reconnaissance et le traitement des maladies des chevaux, 1780; 1792; 1803, -8°.

VII concernant la pénurie de bois et les remèdes, 1780, 1790,8 degrés.

VIII Mise en garde du public sur le poison d'une eau-de-vie et les moyens de le trouver et de l'éliminer, 1780, à -8°.

Neuf. Instructions pour les barbiers et les coiffeurs des seigneuries et des lieux appartenant au comté d'Oberund Niederhohenberg Comment ils se comportent lorsqu'ils sont appelés à une personne blessée par un chien enragé ou un chien dit en colère ou d'autres animaux similaires, 1780, information.

Nouvelle littérature sur X. Lung,

T, huit.

1782, à -4°. - La nouvelle expérience de Ploucquet consistait à peser le corps du fœtus avant de l'ouvrir, puis à ne peser que les poumons et à comparer les deux poids. Selon lui, le ratio est de 1:70 pour un enfant qui ne respire pas et de 2:70 ou 1:35 pour un enfant qui respire.

11. Esquisses d'anthropologie. Nature, 1782, -8°.

douze. dette. Vertiges, 1783, in-8°.

Treize suspects. Si la pourriture est contagieuse, 1785, in-4°.

XIV Un autre point de vue sur la question : quel est le moyen le plus pratique d'arrêter l'infanticide Thum, 1785, 8° ; 1785, 8°.

15 suspects. À propos des maladies périodiques

1783, à -8°.

XVI Frenz Lana et Philipp Lohmeier van Lustschiffkunst, 1784, 8°.

17 suspects. de gonorrheâ masculinâ syphiliticâ, 1785, en -4°.

18 Fundamentals of Catholic Therapy : Avec un catalogue de médicaments couramment utilisés pour le corps humain,

1785, à -4°.

dix-neuf. Du raffinage de la laine et de l'amélioration de l'état des moutons, 1785, à -8°.

20 suspects. Sur les signes diagnostiques de la mort, 1785, in-4°.

Vingt et une allégations. A nouveau recommandé d'acheter Variole, 1785, à -8°.

22 suspects. l'amputipne incruentâ, 1785, en-4° ; Traditionnel. et tout.

1786,in-8°。

23 suspects. Sur l'empoisonnement au charbon, 1786, in-4°.

24 suspects. Sur les mérites du tricolore violet, 1786, in-4°.

25 suspects Dans unicâ verâ mortis causa proximâ, 1786, in-4°.

Vingt-six. Révision des plans de l'union ecclésiastique, 1786, in-4°.

27 suspects. Sur un taureau inguinal syphilitique, 1786, in-8°.

Vingt-huit. Rapport confidentiel du voyage en Suisse en 1786, Lettres, 1787, -8°.

17

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29 Revue médicale sur les procédures pénales de meurtre, d'infanticide et d'embryons, Strasb.

1787, à -8°.

30 Triga des observations pratiques médicales, 1787, in-4°。

31 Mal de tête, Adaptation aux méthodes naturelles, 1787, in-4°.

32 suspects. Fièvre nerveuse

1788, à -4°.

33bis De la plus grande fréquence et de l'aggravation des maladies chez le peuple, 1788, in-4°.

34 suspects. Pourquoi les stimuli morbides sont parfois silencieux, 1789, in-4°.

XXXV. Sciagraphia phthiseos nosologica, 1789, in-4°。

36. Dette. de amaurosi, 1789, 4°,

trente sept. Traité de médecine, 1789, 4°.

XXXVIII Sur quelques objets en Suisse, 1789, -8°.

39 Porphyre observé en Suisse en 1789, à -4°.

XL Sur les grands défauts du cheval, 1790, in-8°.

44 cas de lichen, 1790 cas, à -4°.

Quarante-deux. dette. l'Ischurid cysticâ, 1790, en-8°.

43 suspects. Sur la myosite et la névrite, surtout rhumatismales, illustrées par l'Histoire d'Oegro, 1790, in-4°.

44 suspects. de morbisneuricis, surtout les infarctus abdominaux, 1790, in-4°.

XLV. Un moyen sûr d'empêcher les réimpressions de livres, 1790, -4°.

quarante-six. Mise à l'épreuve du feu de Mettel Hauser et d'autres bâtiments, 17.91, in-4°.

quarante-sept. Momenta quoedam vers oeolechtymâ, 1792, in-4°.

Quarante huit. bis. émèse, 1791, 4°.

49 Compendium d'un système taxonomique adapté à la nature, 1791-93, 4 vol. à -4°.

L. diss. Expérience sur la bile de lait. 1792, à -4°.

Lidis. De la métrologie, spécialement des causes et des signes, 1792, 4°.

Rumark. dysplasie pharyngo-oesophagienne

Illustration de pharyngoesophagea choeradica casu, 1792, in-4°.

Il. Onomatopée nosologicoe fundoementa, 1795, in-4°.

Liv accuse. 1795, in-4° Étude du succinatoe bernics aux pouvoirs extraordinaires de cicatrisation des brûlures.

55 véritables bibliothèques de pratique médicale et chirurgicale ou bibliothèques de pratique médicale débutante. et chirurgien., T. I-XII, 1793-1800, in-4°.

56 Observations de fistule anale secondaire à l'hépatite et à la métrite, 1794, in-4°.

Cinquante-septième session. dette. chilokace, 1794, 4°.

571 Ce sont les premières lignes d'odontite, ou inflammation de la dent elle-même, 1794, in-4°.

50 suspects. Un simulacre de blessure mécanique et de blessure accidentelle à un fœtus dans l'utérus pour illustrer les causes de l'infanticide, 1794, 4°.

Correspondance de deux clients de LX à propos d'un beau poème, Frank.

1794, à -8°.

61 suspects. À propos de la résolution des problèmes médicaux

1795, à -4°.

soixante-deux. Réflexions sur le mode de paiement de la contribution du Wurtemberg aux Français, 1796, in-8°.

soixante trois. Guide des maladies du bétail, 1796, in-8°.

64 suspects. De la nature et de l'usage de l'air, y compris les œufs d'oiseaux, 1796, in-4°.

soixante-cinq. Encouragement des tentatives de remèdes efficaces contre la maladie endémique de la corne, 1796, in-8°.

66 suspects. De la vitalité et de la variation du trait, 1796, in-4°.

LXVI1. Aperçu du système de nosologie des maladies, 1797, -8°.

Soixante-huit. De la formation, du devoir et de la prudence des médecins, 1797, in-8°.

69 Quelques conceptions physiologiques de la vision, 1797, in-4°.

70 exemples mémorables de dyspnée et de dyspnée, 1797, in-4°.

71 programmes sur l'universalité

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267

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Lois de la réponse des organismes vivants à des stimuli spécifiques, 1797, in-4°.

LXXII Pathologie liée aux urgences générales,

1797, à -8°.

LXXIII Waterbeds, propositions pour se baigner confortablement et en toute sécurité dans les rivières et les ruisseaux, 1798, -8°.

74bis Connaissez-vous l'équin

1798, à -4°.

75 Memorabile physiconioe carcinoe, et osteogenioe et odontogenioe, Exemples d'insolite, 1798, 4°.

76 Procédure pour la préparation de l'indication antisthénique, 1798, in-4°.

77 Actes concernant quelques-uns des avantages et des inconvénients résultant du culte du corps, 1798, in-4°.

78 Observations de syllogisme, mixte, 1799, in-4°.

LXXIX.观察。 pathologique-thérapeutique circa fotorexine, 1799, in-4°。

LXXX. papiers médicaux. 1799, à -4°.

81 Animation sur l'état et le traitement d'un naufrage, 1799, in-4°.

LXXXII. Nouvelle expérience avec la maladie des bovins à cornes, 1800, -8°.

LXXXIH. Traité de médecine, 1800, 4°.

801 Expositio nosplogica typhi, 1800, in-8°.

LXXXV. Propositions pour une chronologie plus appropriée et généralement acceptée, 1800, in-8°.

LXXXVI. Notes d'écriture de M. Cadet de Vaux : Gelée d'os, 1804, in-8°.

LXXXYII. Instructions de ceinture de natation sûres, confortables et élégantes, 1805, in-8°.

LXXXVIII. Literatura medica digesta, 1808, 4 vol. à -8°. — À proprement parler, il ne s'agit que d'une réimpression. Révisez et corrigez. Numéro LV. Supplément, 1814, 1 vol. à -8°.

LXXXIX. La méthode de compensation de la pénurie de matières nécessaires au tannage, 1810, à -8°.

xc 1810, économise du bois à -8°.

Série XCI de formules publiques

Indique le second arrangement guérisseur, 1811, in-8°.

PLUQUET (NICOLAS), l'évangéliste, prêchait la parole de Dieu depuis sept ans au château de Lille lorsqu'il fut arrêté en 1575 au Quesnoy. Il a été emmené à Lille, où il a été interrogé, après quoi il a été transféré à Bruxelles, où il a subi son dernier procès. Sa femme et ses jeunes enfants ont réussi à faire la traversée vers l'Angleterre.

Bocheron (Bernard), directeur de la miroiterie de Neustadt, est décédé dans les dernières années du siècle dernier. L'usine a été fondée par Henri de Moor, l'un des habiles fabricants hollandais qui avait amené Colbert en France, mais en a été chassée par l'abrogation du décret Nantes E, sous la direction de Jean-Henri de Colom et Pocket a fait de grands progrès. La glace est similaire à celle de Venise. Ce n'était pas la seule usine de ce genre installée en Prusse par des réfugiés français. Plusieurs nobles verriers, Pierre et Louis de Condé, Louis de Condé-du-Jardine, Jacques de Bonnet de Beauchamp et Louis de Uque S, fondèrent une autre verrerie à Pinnow, mais elle ne put rivaliser avec Neustadt. Et n'oublions pas que ce sont aussi des réfugiés, Félix Brouet, Arbalétrier et consorts qui ont apporté le secret de la fabrication du soda glacé en Allemagne.

POINOT (N.), curé de l'Église réformée de Monségur. La place est passée sous contrôle protestant en 1586 par les jeunes hommes Gachon et le capitaine Melon, coup d'état glorieux qui furent assiégés par la Mayenne en 1586 et contraints à la sécession. Après une belle défense. La cession a été violée à l'instigation d'un jésuite, qui a gardé la part du butin du ministre. Il a lui-même capturé Poinote puis l'a traîné hors de la ville, "le tuant à volonté". Ils sont fermés

Et

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Et

En franchissant la porte, ils rencontrèrent le Suisse obsédé par le meurtre. vol. Dans une inspiration soudaine, Poinot jeta le jésuite dans une cave laissée ouverte en chemin, et se mit à crier : Au curé, au curé ! Le Suisse a vu une silhouette en noir disparaître dans une cave et a pensé qu'il s'agissait d'un prêtre huguenot essayant de se cacher. Ils sont tombés sur lui et lui ont tranché la gorge, tandis que Powano a tranquillement quitté la ville et s'est retiré en lieu sûr. Il a ensuite repris sa carrière à Monségur.

PIERRE, théologien protestant, mystique et philosophe, est né à Metz le 15 avril 1646 et mort à Rijnsburg le 21 mai 1719.

À l'âge de 6 ans, Poiret perd son père et, par le métier de marchand de fourrures, entre en apprentissage chez un sculpteur qui lui apprend les éléments du dessin. Il acquit une certaine habileté dans cet art, mais son goût le conduisit dans une autre direction, et dès l'âge de quinze ans il quitta l'atelier de son maître pour se consacrer à la lecture. Il a commencé ses études en sciences humaines dans sa ville natale. En 1661, le gouverneur de Kirehheim du domaine de Lochtenstein dans le canton de Hanau l'emmène à Bouxwiller pour enseigner le français à ses enfants. Poiret a passé trois ans dans la maison du gentilhomme, avant de partir poursuivre ses études à l'Université de Bâle, où il a étudié la philosophie. Le cartésianisme le fascine, son génie le pousse à l'abstraction, il privilégie la métaphysique. C'est également lors de son séjour à Bâle qu'il commença des cours de théologie, se rendant à Hanau en 1667 lorsque sa santé défaillante le permit. En avril de la même année, il est convoqué à Heidelberg pour agir comme vicaire de Crégut (1). Bien qu'il ait déjà été inauguré en 1670 et ait

(1) Nous soupçonnons que quelque chose ne va pas ici. Ne faut-il pas lire qu'il a poursuivi ses études ?

Grâce à de fréquents sermons à Otterberg, Frankenthal, Mannheim, etc., il acquit une réputation d'excellent orateur en chaire et ne reçut la direction spirituelle de l'Église qu'en 1672. Il est affecté à Annweiler dans le duché de De Pont. Après avoir rempli ses fonctions pastorales, il a trouvé du temps libre, qu'il a utilisé pour lire Thomas à Kempis, Tauler et d'autres mystiques célèbres. Séduit par leurs enseignements, il se sentit pris d'un fort désir de perfection et, en 1675, il tomba malade d'une grave maladie qui tourna toutes ses pensées vers sa vie intérieure. Tombant dans le mysticisme, il se détourne des philosophies de Descartes et de Locke, contre lesquelles il finit par lutter, contre la pensée innée du premier et la pensée acquise de l'autre, sa propre théorie imprégnée de la pensée, sous la lumière divine.

La guerre de 1676 interrompt son œuvre contemplative et pacifique. Il a l'asile aux Pays-Bas. Il eut un moment l'idée de se retirer en Frise et de rejoindre les disciples de Labadie ; mais l'article de Pierre Yvon contre Antoinette Brinon lui tomba entre les mains, et il lut qu'il était si indigné après l'article qu'il renonça au voyage et se rendit à Hambourg, où enfin il eut l'honneur de parler avec le célèbre mystique, pour qui il avait longtemps ressenti de l'admiration et du respect, ce sentiment qu'il n'a jamais quitté.

Poiret a passé environ trois ans à Hambourg, menant une vie exemplaire et se concentrant uniquement sur la pratique dévotionnelle. En 1680, Brinon se rend à Franec, ce qui le décide à retourner aux Pays-Bas. Il s'établit d'abord à Amsterdam, où il resta huit ans, évitant, selon l'expression de Bell, tout rapport avec la terre pour mieux réfléchir aux choses célestes.

A Heidelberg, il a été appelé à Hanau ? (Voir IV, p. 116.)

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Il s'établit finalement à Rheinsberg près de Leyde en 1688, où il vécut plus de 30 ans, partageant son temps entre la pratique dévotionnelle et la création, traduction, compilation ou reproduction d'ouvrages théologiques mystiques.

Poiret n'était pas un chef confessionnel; il n'a pas créé d'églises parce qu'il n'a pas pris en compte les questions dogmatiques qui divisaient les différents groupes chrétiens, sans parler des différences dans les rituels qu'ils utilisaient : pour lui, l'essence de la religion était la morale ; donc on ne voit jamais. Il y a eu des théologiens plus tolérants que lui. Il vit presque entièrement seul parce qu'il croit que le monde est si corrompu qu'il lui est impossible d'y intervenir et de garder sa conscience intacte ; il évite même les rassemblements religieux. Mais il n'a aucune objection à ce que les gens autour de lui adorent à leur guise. Ce serait une erreur de penser que Poiret, avec ses principes de tolérance universelle, était indifférent. Au contraire, il se passionne pour le christianisme, qu'il défendra à maintes reprises, notamment contre Spinoza. Tous ceux qui l'ont connu ont aussi unanimement loué son humilité et sa modestie, sa pureté morale, son excellence d'esprit, sa bonté envers tous, sa douceur, dont il ne s'écartait que dans ses polémiques. Tous ont unanimement déploré qu'un homme d'un tel mérite ait plongé tête baissée dans la folie du mysticisme le plus exagéré. A moins d'être injuste envers lui, il faut admettre que l'œuvre de Poiret contient en effet d'excellentes choses, en plus de bien des luxes. Les gens étaient étonnés de sa perspicacité à repérer les défauts ou les faiblesses de ses adversaires; sa capacité à résoudre les problèmes les plus délicats de la métaphysique ; son génie

Clarifier les principes les plus obscurs de la Théosophie. Sous le vernis du chaos et de la confusion, on remarque un esprit méthodique dans ses ouvrages, sans doute redevable à la philosophie cartésienne, et quiconque a le courage de lire sérieusement ses ouvrages se rend compte qu'ils révèlent un bien-enchaînement et suivent un bon système. Notice bibliographique.

I. Réflexions rationnelles sur Dieu, l'âme et le mal, Amst., 1677, in-4°, édité par le nouvel éditeur Augm., Amst., 1685, in-4° ; 3ème. revue et augm., sous ce pneu : pensées naturelles sur Dieu, l'âme et la liberté du mal. Quatrièmement, un autre diss. Il y est traité la double méthode d'étude, et la lutte du prétendu athéisme de Petrus Boelius avec Spinoso, Amst., 1715, in-4°.

deux. Tous les Oeuvres de Mademoiselle Antoinette Bourignon, Amsterdam, 1679 et après, partie 19, n° 12. On retrouve la suite de Mlle A. Bourignon dans la deuxième partie, de sa naissance à sa mort, dont Poiret est l'auteur, rep ., Amst., 1683, 2 parties sur 12.

3. Common Kempis, ou quatre livres de J.-Ch., en partie traduits, en partie interprétés en termes de sens internes et mystiques, Amst., 1685, in-12 ; nouvelle édition retouchée, Amst., 1701 ; 1710, en - 12 ; Bâle, 1755. ——Comme nous l'avons dit, Poiret se soucie peu des controverses religieuses, et il pense que cet ouvrage est un des ouvrages les plus propres à guider les gens dans la pratique des vertus chrétiennes par le cœur.

4. Mémoires de la vie et des sentiments de Mlle Antoinette Bourignon, publ. Dans les nouvelles pour Rep. Abécédaire (1685).

5. Avertissements de magazine nécessaires. anni 1686 mensis janispectans, [Amst.] 1686, in-4°. — à Seckendorf attaquant la Bourignon.

six. économie ou système sacré

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Universel et prouve les actes et les desseins de Dieu pour les êtres humains ; la nature et la grâce, la philosophie et la théologie, la raison et la foi, la morale et les principes et vérités chrétiens, sont tous expliqués avec certitude par la métaphysique ; Sex and Providence Difficulties, Amst., 1687, 7 vol. à -8° Trans Latin, Francof., 1705, 2 vol. à -4°, Allemand, Berlenburg, 1757-42, tome 7. à -8°.

Sept. La paix des bonnes âmes dans toutes les parties de la chrétienté, Amst., 1687, in-12. — Poiret ne veut pas du tout créer une secte dissidente, il ne juge même pas nécessaire de se convertir, car en restant dans l'Église de sa naissance, chacun peut éviter ses abus et n'accepter que le bien. Si nécessaire, même un autre rituel de l'Eucharistie peut être adapté et utilisé. Le plus important est d'aller à Dieu par J.-Ch., vivre la vie chrétienne, le reste est accessoire.

huit. Les principes de Idoea theologioe christianoe juxta J. Bohemi sont concis et méthodiques. Joint Sextus Pythagoras Sententioe, Pour l'évidence de la vérité divine, Amst., 1687, in-12 de pratique dans ses ouvrages.

Neuf. Principes sains de religion et de vie chrétienne applicables à l'éducation des enfants et à toutes sortes de personnes; contre les pensées sèches et pélagiennes répandues sur des sujets semblables, Amst., Henri Des Bordes, 1705, in-12. Première modification. Cet ouvrage, qui trans. Publié en allemand, flamand, anglais et latin en 1690 comme une lettre à un gentleman reimp. Apparu en 1697 avec le numéro XIII. Nous avons parlé de cette tradition ailleurs. Allemand, produit par Horb (Voy.V, p. 523). Le latin apparaît ci-dessous

Titel: De christelijke liberaal è veris principii educatieve libellus, Amst., 1694, in-12。 L'éditeur y a joint le jugement des ministres de Hambourg contre cel livre。

X. La théologie de l'amour ou la vie et l'œuvre de sainte Catherine de Gênes, trad. La Petite Histoire, Cologne, 1691, in-12.

11. Sur l'enseignement de la triple théorie de la réalité, de la superficialité et de la fausseté. 3, qui révèle les fondements, les valeurs, les lacunes et les erreurs de la connaissance et de la science humaines, en particulier le cartésianisme. A promis d'écrire une dissertation sur les méthodes pour trouver la vérité, et s'est terminé par une introduction informelle à la base du livre belge De mundo fascinado. Avec quelques défenses, Amst., 1692, in-12 ; défense supplémentaire dans le nouvel éditeur G.-G. Titius, Amst., 1707, in-4°. — Le contenu de la vie peut se résumer en deux mots : Pas de véritable savant sans un éclairage d'en haut. Selon l'auteur, les mathématiques mêmes ne sont propres qu'à conduire à l'impiété :

douze. La Théologie de la Croix de J.-Ch., ou les oeuvres et la vie de B. Angèle de Foligny, éd. Du latin, Cologne, 1696, in-12.

Treize. Théologie de l'Esprit ou Recueil de traités avec la très sainte lumière de l'âme pure, Cologne, 1696, n° 16, 2e éd. Auguste, Cologne [Holl.], 1697, in-24.

quatorze. Traités divers de théologie mystique, Cologne [Amst.], 1699, in-12.

quinze. La vraie théologie, souvent appelée théologie germanique. et quelques autres traités de même nature, Amst., 1700, in-12. — Cet ouvrage célèbre a été traduit. Castalion (voir III, p. 366). Poiret a ajouté un catalogue d'écrivains occultes décrivant leurs principes et leurs personnages, leurs vies et leurs œuvres.

quatorze. Vrai chrétien, nom. modifier. ,

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Cologne, 1701-1702, 2 vol. à 12 heures. - Rénovation. La vie du marquis de Renty de Saint-Jure, et la vie d'Elisabeth de l'enfant Jésus.

dix-sept. Les réfugiés sacrés ou la vie et la mort inspirantes de Cologne Vernalus. 1701, à 12 heures.

18 Théologie de la paix et du mystère, et petites pensées de ces auteurs, Amst., 1702, in-12.

dix-neuf. Or, Le Catéchisme chrétien pour la vie intérieure de J.-J. Olier, Rev. J.-J. Olier, Paroisse de S. Sulpice. éd., Cologne, 1703, in-12.

XX Le Livret spirituel de Madame Jeanne-Marie Bouviers de La MotheGoyon, nouv. éd., Cologne, 1704, 4 de 12 vol. — Avec une préface de Poiret.

vingt-et-un. L'école de l'amour pur de Dieu est ouverte aux savants et aux ignorants, dans la belle vie d'une pauvre fille stupide [Armelle Nicolas], nom. éd., Cologne [Holl.], 1704, in-12.— Réimp. Le triomphe de l'amour divin, Poiret a ajouté une préface pour une lecture recommandée.

22 L'insinuation de la vertu chrétienne est facile et applicable à tous, Amst., 1705, in-8°; la nouvelle édition est plus correcte, Cologne, 1711, in-12 — Recueil de 26 lettres ne le mais est de réunir tous les Chrétiens. préambule

23 Trois monographies sur une saine éducation : 1° Sur l'éducation des enfants chrétiens ; 2° Irénique commun ; 5° La théologie mystique et les idées générales de ses auteurs, et leur défense contre diverses défenses, en partie nouvelles, en partie Une apologie récente, Amst. , 1707, in-4°.

vingt-quatre. Fides et ratio collatoe ac suo utraque loco redditoe adv. principia J. Lockii, Amst., 1707, in-12.-Poiret réimprime cet ouvrage mystique très abstrait avec une préface.

25 Bibliotheca mysticorum selecta, Amst., 1708, in-8°.

Vingt-six. La pratique de la vraie théologie mystique, Cologne, 1709, in-1 2.—

Une collection de brochures de Malawal et d'autres auteurs mystiques.

Vingt sept. Théologie de la présence de Dieu, y compris : 1° La vie et l'œuvre du frère Lauren ressuscité ; 2° Essai sur l'importance de la présence de Dieu. Cologne, 1710, in-12.

28 Oraison sacrée theolpgia,科隆,1711 年,in-12。 - Recueil de trois livrets de La Combe, Gerlac et Blaquerne。

Vingt-neuf. N. Testament de N. S. J.-Ch., comprenant des explications et des réflexions sur la vie intérieure, Cologne, 171 3, partie 8. à midi. - Œuvre de Mme Goyon, en photo ci-dessous.

XXX. Livre d'A T. avec Interprétation et al., Keulen, 1715, deel 12 in-12.

31 La vérité et la connaissance viennent d'abord, soit de l'essence de la pensée, soit de sa propre essence à répéter, affirmer et prêcher. Sur la défense de Pengele, Amsterdam, 1715, in-12.

Trente deux. La Vie du saint solitaire des Indes ou Grégoire Lopez, Cologne, 1717, in-12. - trans. Créé par Arnaud, reimp. Préface de Poiret.

XXXIII Bien-aimé de son Dieu, manifesté en pieux désir dans le symbole de saint Hugo, et amour divin dans le symbole d'Othon Voenius. Utilisez des figues. Nouvelles, Cologne, 1777, in-12.

XXXIV Les Épîtres chrétiennes et spirituelles [Mme Goyon], Cologne, 1717-1718, 4 vols. à 12 heures.

XXXV La vie de Madame Ramot-Goyon, écrite par elle-même, Cologne, vol 1720.5. à 12 heures. - avec un avant-propos.

36 Posthume : 1° Socinianisme supprimé, 2° Défense de la méthode de découverte de la vérité, 5° Vindicioe veritatis et innocence, Amst., 1721, in-4°.- En tête, une vie très-détaillée de l'auteur.

trente sept. Poèmes et spirituels, Mme Goyon, Cologne, 1722, in-12.

Dans sa jeunesse, Poiré a écrit un traité inédit sur le plus grand bien.

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POIRIER (ELIE) ne nous est connu que par sa traduction de l'ouvrage de G. Hotton, publié sous le titre : L'unité et la réconciliation des Églises évangéliques d'Europe, ou les moyens d'établir parmi elles une tolérance charitable, Amst., 1647 , à moins de -8°. L'écrivain appartenait probablement à la même famille qu'Etienne Peiner, doyen de Beaugency, qui fut déposé comme huguenot en septembre 1570 (archgen. DD . 5).

POITEVIN (ISAAC), Sieur de Maureillan, issu d'une famille de Blois, premiers adoptants de la religion évangélique, aurait quitté sa patrie en 1572 pour échapper au massacre de Saint-Ballemy, et Pierier se réfugia, où en 1606 il était nommé receveur des impôts et conseiller à la Cour des comptes. De son mariage avec Jeanne de Solignac sept enfants, dont JACQUES, Sieur de Maureillan et le Procureur Général du Tribunal des Sida, qui épousa Gabrielle Delpuech et devint le père d'ISAAC Sieur de Maureillan. Cet Isaac épousa Marguerite Eustache, qui en fit le père d'Alexandre Eustache Durand,

Conseiller à la Cour des Comptes du Roi à Montpellier (1), marié à Anne de Falgueralles.

Il est probable que cette famille, comme beaucoup d'autres, a adopté la religion romaine, apparemment après la révocation de l'édit de Nantes, et a continué à pratiquer la religion réformée en secret, à l'écart, évitant les compromis et attendant des temps plus heureux. Ce qui est certain, c'est que Jacques Poitevin, Sieur de Maureillan est né le 6 octobre 1742 d'une mère protestante qui attachait une grande importance à son éducation. dos

(1) S'il avait exercé cette fonction, il devait être décédé avant 1682, puisque à cette date les seuls fonctionnaires huguenots à la Cour des comptes de Montpellier étaient François Ricard, Jean-Antoine Thomas, Jean Clausel-de-Fonfreud, conseiller et Jean Capon, auditeur (Archgén. TT. 522).

Egalement hésitant entre culture littéraire et culture scientifique, le jeune Poitevin opte pour cette dernière, pour laquelle il a un goût naturel, et il y fait de si grands progrès qu'il est admis à la Royal Society à l'âge de 25 ans. Académie des Sciences de Montpellier. La grande richesse dont il jouissait lui a permis de se constituer une excellente bibliothèque et de faire venir d'Angleterre d'excellents instruments astronomiques, ce qui a grandement facilité son travail. Ses observations sont consignées dans les Mémoires de l'Académie des sciences de Paris, Connaissance des âges, les collections de la Société royale de Montpellier, dans lesquelles on retrouve notamment l'admiration de Marcot, Montet, de Ratte, dont il est le auteur. Son seul ouvrage publié séparément est La Climatologie de Montpellier, une centaine de vues générales sur la nature et la formation des météores, ainsi que les observations les plus importantes faites à Montpellier depuis la création de l'ancienne Académie des sciences de la ville, qui peuvent être lues comme L'ouvrage de la suite des mémoires publiés par la compagnie, Montp., an XI, in-4°. Cet article est divisé en trois parties. Le premier contenait une étude de la nature du sol, des eaux et de leurs produits ; de la population, des mœurs de ses habitants, de leurs mœurs et sensibilités corporelles. La seconde concerne les vents, les courants, les météores lumineux et ignés, la température et la masse atmosphérique. La troisième partie est consacrée aux phénomènes extraordinaires et l'ouvrage se conclut par un traité sur l'influence des étoiles sur l'atmosphère terrestre. Poitvin s'est non seulement montré un physicien et un astronome habile, mais a également montré une large connaissance de l'économie rurale.

A diverses époques, Poitevin est investi de fonctions municipales : il est l'exécutif central

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Préfet du département de l'Hérault était membre du département du même département lors de la création de la province. Ces fonctions ne le distrayaient pas. Son étude préférée. Il était membre de plusieurs sociétés savantes et correspondait avec les savants les plus éminents de son temps. Hij stierf in Montpellier in 1807. Zijn vrouw, Susanne de Pradels, schonk hem drie kinderen: 1° VICTOR, Sieur de Saint-Nazaire, kapitein der ingenieurs, bij het beleg van Le Cluse op 8 augustus 1794 Gesneuveld in de strijd, 23 jaar vieux; — 2° CASIMIR, vicomte Maureillan, lieutenant général, officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de la couronne de fer, commandeur de l'ordre militaire de Guillaume, inspecteur général des fortifications, né à Montpellier en 1772 É, décédé le 1er mai 1829, Metz; 5° MARGUERITEJEANNE-GABRIELLE, née en 1775-1845, veuve du lieutenant-général Jacques-David-Martin, baron de Campredon, noble français.

Nos informations sur cette famille languedocienne sont trop incomplètes pour juger si elle doit être associée à François-Charles Poitevin, recteur de l'Académie de Lausanne, auteur du nouveau dictionnaire suisse français-allemand et allemand-français, Bâle, 1754, en -4 ° ; et Jean-Jacques Poitevin, MD, du Collège de Montpellier, sans oublier un cahier de notes sur les bains et les douches, imp. En 1766 paraît un violent article contre Tronchin, intitulé : Oratio de colicâ Pictonum dictâ, Paris, 1760, in-12. Nous ne croyons même pas que cette dernière appartienne à la France protestante. En revanche, aucun doute sur L.-D. Poitevin, Auteur de la Chanson Nationale du Défenseur de la Patrie, Groningue, 1830-1851, 2 parties. à -8° ; à Marie Poitevin, qui a épousé Pierre Le Court en 1716 dans l'Église française

Nouveau brevet de Londres ; dédié à Samuel Poitevin, emprisonné à Dieppe en 1688 (Arch. Gen. TT. 314), à Jacques et Isabeau Poitevin de Condom, cités dans la liste des réfugiés (ibid., M. 667), et plusieurs autres du même nom dont nous parlerons ailleurs.

POIX (JEAN DE), seigneur de SÉCHELLES, seigneur de Picard dans la suite de la princesse de Condé, était au service de cette dame au début du Carême en 1560, et la Sorbonne envoya deux membres pour la représenter pour le crime qu'elle avait commis commis en n'étant pas un délit mineur. La princesse apprit leur arrivée et demanda à Sechel, qui se tenait dans son antichambre, quel était le but de leur visite. "mm." Il m'a répondu, de la Sorbonne, je crains que vous n'ayez du mal à couvrir cette caresse de chair, alors on vous envoie deux mollets dodus et dodus. Cette grossière plaisanterie, qui fit reculer de honte les deux médecins. Lorsque la guerre civile éclate, Sechel suit Condé à Orléans. Lors de la seconde insurrection, il combat à Saint-Denis. On le retrouve chez l'évêque de Montluc en Allemagne, 1573. Sa date de décès est inconnue. Mais il vivait encore en 1587. Il se maria deux fois : sa première femme, Jacqueline de Proisy, l'épousa en 1551 et lui donna sept ENFANTS : 1° ABDIAS (décédé prématurément) et 2° DANIEL ; - 3° JONATHAN, Sieur de Montigny, mort à AU; - 4° MARIE, déshéritée par son père parce qu'elle a épousé en 1574 le Renégat Jean de Beaumont ; - 5° Elisabeth, morte jeune ; - 6° SUSANNE, 1565, épouse de Christophe de Mazancourt, Vicomte Courvel, 1596, Galois de Borrat, Sieur de Femme de Chanseaux ; - 7° ESTHER, épouse François Le Borgne, Sieur de Villetle, puis Pierre de Vieux Pierre de Vieux-Pont, Sieur de Fatouville. En secondes noces, Jean de Poix épousa la fille de François Catherine de Dompierre en 1574,

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Lord de Liramont et Madelaine de Lannoy. Il a un autre fils et deux filles. Le fils, nommé David, semble avoir renoncé à la foi et mourut sans enfant en 1612. Au lieu de cela, en 1602, deux de ses sœurs épousèrent d'ardents huguenots : MADELAINE, Claude de La Vespière, sieur de Liembrune et EVE, Pierre Du Perthuis, sieur d'Eragny .

POLIER, nom d'une famille noble de Luerge réfugiée en Suisse. On dit que pour échapper à la persécution des protestants(1), Jean Polier quitta la France et se retira à Genève, où en 1554 il épousa la fille du Français de La Boutière de Cluny, la France épousa Catherine de La Boutière. Maçons et Françoise Caveau. Selon une autre version, Polier, conseiller-secrétaire du roi, fut envoyé en Suisse en 1555 comme secrétaire de l'ambassadeur et interprète de S.M. en Suisse et dans l'Union des Grisons. Cette dernière version nous paraît plus vraisemblable, puisqu'elle nous explique pourquoi, après son mariage (qui coïncida probablement avec sa conversion), Polier quitta Genève pour servir l'électeur palatin, qui le fit Etat en 1557. Il revient ensuite en Suisse pour reprendre son poste de Secrétaire de l'Ambassade de France, où il a eu l'occasion d'offrir ses bons offices à la République de Genève, en contrepartie desquels le Conseil lui octroie la somme de 1 500 Equus, payable en partage. entre les deux parties. Lui et son collègue Balthasar de Grisach de Soleure. Il mourut à Lausanne en 1602 et y obtint la citoyenneté le 9 avril 1575. Cinq enfants naquirent de son mariage : Paul 1er, conseiller à Lausanne, épousa Crowe en 1590 (1)

Clau(1) est l'avis de M. Dumont, directeur de la bibliothèque de Lausanne, dont nous avons une fois de plus pu profiter de la richesse du savoir et de l'inépuisable gentillesse. Il nous a envoyé un message tellement détaillé sur la famille Polier que notre travail a plus ou moins limité son travail pour réduire la part nécessaire à notre travail.

dine de Combes, Madame van Vesancy, Gex, avec deux filles, JEANNE-MARIE et JEANNE; - 2° MARIE, première épouse, épouse de Jean Tremblet, professeur de philosophie à Lausanne, deuxième épouse était Jean Mayor van Romainmotier; - 3° JACQUES, postérieur ; - 4° SARA, mariée à Bernard Thormann van Bern; - 5° JEANDOPER, 17 mai 1573 Né à Lausanne, mort jeune, au service de la France.

Jacques Polier épousa Françoise Loys en 1591, épouse de sa fille Jean Le Marlet, famille réfugiée de Bourgogne, puis d'Abraham Crinsoz, sieur de Cottens, et de trois fils : 1° JEAN-PIERRE, qui fonda une branche de Bottens ; ETIENNE, dont le sort est inconnu, et - 3° JEAN, souche de la branche Brétigny.

I. BANCHE DE BOTTENS。

Jean-Pierre Polier, seigneur de Bottens, lieutenant-colonel de la milice vaudoise, bourgmestre de Lausanne, mort 1655-1672, auteur de plusieurs ouvrages où se dégagent une sorte de dévotion sincère et d'exaltation aux accents mystiques. Voici les titres :

I. Restauration du Royaume, en partie. I et II, gén., S. Chouet, 1662-1665, vol. III, général, Jacq. de La Pierre, 1665, 3 vol. à -4°. — Commentaire sur le Livre de l'Apocalypse.

deux. La venue du Messie rappelle les juifs, restitue la terre et donne à son peuple l'héritage et le royaume promis au sien, Laus., Clément Gentil, 1666, in-8°.

3. La chute de Babylone (sic) et de son roi, le Laus., C. Gentil, 1668, in-8°.

- dans la tête de vol. Il y a des conseils à MM. Église romane.

Jean-Pierre Polier a été marié deux fois : d'abord avec Anne Le Marlet ; seconde avec Anne Le Marlet. En quelques secondes, avec Bénigne Saumaise. Du premier lit naquirent : 1° ANNE, épouse de François de Treytorrens, général de l'armée du roi de Suède ;

— 2° ETIENNE, qui s'est allié avec l'électeur Charles-Louis, et

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Il devint plus tard premier chambellan de la princesse palatine Charlotte-Elisabeth, qu'il négocia pour son mariage avec le duc d'Orléans ; il mourut à Paris en 1711 ; - 3° FRANÇOIS, tué en duel en Hollande en 1644. Du second lit sont sortis : 4° LOUISE, épouse de Sébastien de Praroman, puis de Paul de Chandieu ; - 5° SUSANNE-BÉNIGNE, mariée à Berne-Théodore Croll, puis mariée à Daniel de Chandieu ; - 6° SUSANNE, mariée en 1658 à Sébastien Loys ; - 7° JACQUES, mort jeune, et 8° SÉBASTIEN et 9° PAUL-ETIENNE ; - 10° JEAN-PIERRE, suivi ; - 11° GEORGES, sieur de Vernand, né en 1639, professeur de philosophie à l'Académie de Lausanne en 1675 et prêtre de l'Église, professeur de théologie en 1680, mort le 19 avril 1700, eut trois enfants sa femme Louise de Coucault, Jacques de Coucault (pas Concaut), filles du sieur d'Etoy et de Marie de Chandieu (cf. III , p. 554), à savoir : deux filles nommées SUSANNE-MARIE et PAULINE, et un fils. Ce fils, ETIENNE-BÉNIGNE, Sieur de Vernand, conseiller de Lausanne, épousa en 1710 Françoise de Tavel, fille de Jean-Rodolphe de Tavel, bailli de Nyon, Louise Marianne de Chandieu Fille de (Louise-Marianne de Chandieu), qui fit lui le père de Jean Henri, né le 4 mai 1715, mort le 10 juin 1791 à Lausanne, huissier-lieutenant et président de la Société économique de la ville ; et GEORGESLOUIS, né le 16 janvier 1718, servit comme colonel de la garde suisse en 1766, général de division en 1779 et mort à La Haye en 1795. Jean-Pierre Polier, sieur de Bottens, contrôleur général du seigneur de Berne à Lausanne, est décédé en 1677. Il épousa Jeanne Loys en 1661 et ils eurent deux fils et deux filles. L'aînée de ces dernières, nommée JEANNE, épousa Louis Rosset ou Sieur d'Echandens et mourut en 1725. La fille cadette, Jeanne-Marie, devint l'épouse de Joseph de Saussure, fils d'Antoine, Sioux de Bussens et Catherine DeJinkins. aîné,

JEAN-JACQUES, continue de chuter ; le petit dernier GEORGES lance une nouvelle succursale.

I. Jean-Jacques Polier, sieur de Bottens, né en juin 1670, était page de la reine de Prusse, premier porte-drapeau de Lausanne et colonel de l'ancienne élection du canton de Vaud. Il s'est fait connaître par sa bravoure lors de la guerre de 1712, soutenu par les États évangéliques contre les États catholiques. Il commença à rédiger ses mémoires, mais ne dura que jusqu'à l'année de son mariage, soit jusqu'en 16964. Ils sont conservés sous forme manuscrite à la bibliothèque de Lausanne (MSS. J. 1210). Il mourut le 11 mars 1747. Sa femme Salomé Quisard lui donna 25 enfants, dont seulement 12 sont connus, à savoir : 1° JACQUES-HENRI-ETIENNE, qui suivra ; — 2° GEORGES, qui suivra ; — 5° JEAN-DANIEL, Né en 1703, servit en France et en Espagne en 1730 avec Susanne de Saussure, fille de Benjamin de Saussure et d'Emilie Gaudard Marié et eut deux fils : JEAN-BENJAMIN, né en 1731, devint major dans la armée de Hanovre en 1780 ; l'autre est mort en Inde ; — 4° ETIENNELOUIS, mort en Espagne, s'y établit sans laisser d'enfants à sa femme Catherine Allen ; — 5° PAULPHILIPPE, né en 1712, capitaine de l'armée de Sardaigne, plus tard major de l'armée de Berne, plus tard enrôlé au service de la British East India Company, promu au grade de général de division en 1756, et nommé gouverneur de Fort Saint-Georges, sur la côte de Coromandel ; mort des suites de blessures blessé au siège de Madras, célibataire, en août 1759 . — 6° BENJAMINGODEFROY, capitaine d'infanterie de l'armée hanovrienne, dont la femme N. de Zastrow n'avait pas d'enfants ; — 7° DAVID, capitaine ayant servi en Espagne ; — 8° BÉNIGNE-ELISABETH, épouse du lieutenant-colonel Jean-François Hugonin ;— 9° ° Joan,

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Décédée en tant que fille en 1788; — 10° CATHERINE-HERCULINE-FRANÇOISE ; - 11° Elisabeth Marie ; — 12° ANTOINE-NOÉ, qui a fondé une nouvelle succursale.

1° Jacques-Henri-Etienne Polier, né en 1700, conseiller et juge de Lausanne, épousa Françoise Moreau en 1721, il eut deux filles, JEANNE et LOUISE, qui moururent célibataires, et un fils, ANTOINE-LOUISHENRI, naquit à Lausanne en février. En 1741, un jeune Poirier de 15 ans part pour l'Inde. A son arrivée, il apprit la mort de son oncle, dont il espérait sans doute beaucoup la protection, alors il continua seul et s'enrôla comme cadet dans les troupes de la Compagnie britannique. Ses connaissances assez étendues en mathématiques lui ont rapidement valu un poste d'ingénieur. En 1762, il fut promu ingénieur en chef, mais le poste lui fut retiré deux ans plus tard par un officier britannique fraîchement arrivé d'Europe. Une telle injustice flagrante ne l'a pas déçu. Il continua à servir assidûment et gagna la confiance de Lord Clive qui, non content de restaurer son ancien rang, le nomma Commandeur de Calcutta. Mais le directeur de la Compagnie des Indes, sceptique qu'un étranger puisse occuper un poste aussi élevé dans les possessions britanniques, rejette la nomination souhaitée de Polier au poste de lieutenant-colonel et ordonne même au commandant en chef de reporter la promotion. Le gouverneur Hastings et le parlement du Bengale firent les remarques les plus pressantes en faveur de ce bel officier, mais sans succès. Tout ce que Polier pouvait obtenir en 1776 était un congé sabbatique indéfini. Il en profite pour offrir ses services à Nabob Soga ul Dullah, devenu un allié des Britanniques. Ses services au prince et à son successeur, Azef-ul-Doula, ont gagné leur faveur. Mais la faveur dont il jouissait a provoqué le mécontentement du parlement du Bengale et ils l'ont rappelé, mais sans lui

Offrir une compensation pour l'avantage qu'il lui a fait perdre. Une telle ingratitude enragea à juste titre Polier, qui ne put atteindre le grade qu'il désirait et quitta finalement l'armée britannique et retourna dans le royaume d'Oder. Il n'y est plus reçu de la même manière. Bientôt des bandits, contournés par les Britanniques, le privent de tous ses emplois et lui ordonnent de quitter son État. Il se retira auprès de l'empereur moghol Shah Arum, qui lui confia le commandement d'une armée de 7 000 hommes, avec le titre d'Omra et le droit à la terre de Kael. La faveur du prince suscita la jalousie des courtisans. Face aux machinations de Seraglio, Polier décide qu'il serait sage de partir, tandis que la mission de Bengal est prolongée et qu'il reprend ses fonctions d'entreprise. Hastings, qui avait été gentil avec lui, le nomma lieutenant-colonel, mais l'exempta du service. À peu près à la même époque, il devient membre de la Calcutta Asiatic Society. Il s'est installé à Lucknow où il a utilisé son temps libre pour écrire un mémoire très précis sur l'histoire et la mythologie hindoues. En 1789, son désir de retourner en Europe le ramena en Europe. Il apporta avec lui une riche et précieuse collection de manuscrits orientaux, dont une copie complète des Védas, en onze volumes, qui se trouvait en Europe ; lié de velours, parce que le brahmane lui avait demandé une promesse. De passage à Paris il donna en échange à Langlès les manuscrits de l'Institut de l'Empereur Akbar au nom d'Ayeen Akbery, et à son arrivée à Lausanne il fit don du Coran à la bibliothèque de la ville de Lausanne Magnifique exemplaire de (MSS. de Lausanne G. 295). Le 20 janvier 1791, Poirier quitte le Pays de

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Vaudois, installé dans la région des Rossetti près d'Avignon. Son étalage frivole de sa richesse a provoqué un terrible désastre. Le 9 février 1795, il est attaqué par une bande d'assassins dont plusieurs profitent de son hospitalité. Son fils et sa femme alors enceinte ont miraculeusement échappé au danger.

Après la mort du colonel Poirier, la belle collection de peintures indiennes qu'il apporta avec lui en Europe fut vendue à William Beckford et, quelques années plus tard, la Bibliothèque royale de Paris acquit de ses héritiers quarante-deux œuvres arabes, persanes et sanskrites. son recueil de notes, qu'il rédige de sa propre main et qui forme plusieurs folios(1). Quant à ses Mémoires d'histoire et de mythologie hindoues, nous regrettons profondément que l'offre de l'éminent Gibbon d'éditer cet important ouvrage n'ait pas été acceptée. Le chanoine Polier qui entreprit cette tâche n'avait ni le talent ni les connaissances nécessaires pour accomplir cette tâche.

Le fils aîné du colonel Polier s'appelait GEORGES-MAXIMIN-JACQUES-HENRI ; il est né le 18 juillet. 1793 et ​​mort le 2 août 1842 à Bumplitz près de Berne. Il a été marié deux fois. Sa première femme, Anne-Wilhelmine-Eugénie Berthoud-de-Berchem, l'épousa en 1828 et ne lui donna qu'une fille, ADOLPHINE-MATHILDEBARBE, née le 27 avril 1850 et le 25 janvier 1853 Jour à Genève d'Alexandre-Louis-Albert de Tavier. La seconde était Marie de Zeppelin, fille du Comte Zeppelin et de la Comtesse Maauclair, Ministre d'État et Grand Chambellan du Roi de Wurtemberg, qui se maria en 1837 et eut deux fils : 1° CLAUDE -FERDINAND-PAUL-AUGUSTE, né à Genève, dans

(1) BIBLIOTHÈQUE. Néanmoins, De Lausanne possédait un catalogue de 120 œuvres orientales annotées par le colonel Polier.

Officier cuirassier au service autrichien, le 11 janvier 1858, - 2° CHARLES-GUILLAUME-MAXIMILIEN,

CHARLES-GUILLAUME-MAXIMILIEN, in Genève,

Genève, 30 octobre 1859, cadets à l'École militaire de Louisbourg. Quant au fils engendré par Madame Polière, il est né le 18 juin 1795, au moment de l'assassinat de son mari, et s'appelait Pierre-Ammedé-Charles-Guillaume-Adolphe. Il se consacra à sa carrière militaire, servant comme officier d'état-major lors des dernières batailles de l'Empire. Napoléon lui décerne la Légion d'honneur et Charles X le fait comte en 1827. Après avoir épousé la princesse Barbey Chakovskoï, veuve du comte Chouvalov, il part s'installer en Russie. Ordre de Sainte Anne et maître des cérémonies de la cour. Il a été le premier à découvrir des gisements de diamants dans l'Oural, une d